mm mm <-• 7*" f-l Sluers, d'arrêter la vente des arbres annoncée si les prix restent de 20 p. c. en dessous de l'estimation. Puis il adopte le 2 au chiffre de fr. 33,087 91 et non de fr. £7,1 §5 98, comme 4U l'infaillible Pro- grès. Deuxième catégorie. Subsides de l'Etat et d§ Ia province portés au chapitre ler, dépenses ordinaires s 1° Subsides de l'Etat. Fr. 22,386 66 2° Subsides de Ia province. 5,003 66 M. Ie Président fait remarquer que Ie concours de bétail gras est interdit celle année. Troisième categorie. Subsides de l'Etat et de Ia pro vince portés au chapitre 11, depenses extrpofdinaires 1° Subsides de l'Etat. Fr. §10,600 00 2" Subsides de la province. 550 00 3. Rappels et reversements 71,705 87 M. Ie bourgmestre explique que, sur l'emprunt de 40,000 francs voté en 1865, il faudra 28,175 francs, prix de l'adjudication de l'ecole desfilles, au lieu de 25,000 francs affectés a cette construction. Les travaux d'étude pour un nouveau système d'eaux potables ont absorbé fr. 3,175 il reste done unesommede fr. 11,825 que M. Ie bourgmestre de clare suffisante pour la continuation des études; pour leur continuation, nous le voulons bien, mais pour leur achèvement Ge n'est pas la tnêtne chose. M. Hynderick appuie le projet de reconstruction et de réouverture d'une ecluse pour évacuer les eaux surabondantes en amont de la vide, par le bassin du canal. Ge projet sera mis a l'étude et 2,800 francs sonl portes en depense de céehef. Le 3 est adoptè et le total des recettes extraordi- naires attaint la somme de fr. 167,634 17. Chapitre 11. Recettes ordinaires ler. Centimes additionnels et taxes communa- lesFr. 132,611 23 2. Revenus divers. 27,499 12 M. de Stuers croit que le Conseil accordera au Col lége l'autorisation de demolir les anciennes aubettes de l'octroi, siluées a la porte de Dixmude. L'année dernière il fut arrêté en principe que loutes les au bettes disparaitraient. Espérons que ce principe de- viendra une realité. 3. Droits diversFr. 14,650 00 §4. Produits divers 26,743 10 Total des recettes ordinaires. Fr. 201,503 45 Récapitulation .- Recettes exlraordinaires. Fr. 167,634 17 Recettes ordinaires 201,503 45 Total. Fr. 369,137 62 2n,e Division. Dépenses générales. Chapitre I". D penses ordinaires. Section lre. Administration centrale. 1". PersonnelFr. 22,837 00 M. le bourgmestre déclare que si des observations sonl faites sur les traitements, il devra prononcer le huis-clos. 2. Frais d'administration. Fr. 7,061 00 Section 2m<'. Süreté el salubrité publiques. 1". PoliceFr. 9,276 00 2. Sürete publique. 18,105 27 3. Salubrité publique 5,575 00 Sur la proposition de M. l'échevin Vanheule, ce subit une augmentation de 500 francs pour l'enlève- ment des boues dont le credit est porté de 1,500 a 2,000 francs. M. Hynderick recommande a M. l'échevin qui ace service dans ses attributions, de l'organiser sur un meilleur pied. II signale que souvent pendant les fortes averses, les regards des égofits obstrués empê- chent l'écoulement des eaux. D'ailleurs, la surveillance n'est pas efficacè et pourrait l'être davantage si un employé de l'Hótel-de-Ville était chargé de cette mis sion. M. Vanheulecompte charger de ce service une pef- sonne specialement nommée qui, sous ses ordres, se rail preposee a la proprete des rues, au transport des boues et a l'enlèvement des immondices. M. Hynderick demande si le reglement concernant l'enlèvement des boues el immondices est imprimé. II en reclame un exemplaire. Après ces observations, le total des trois de la 2° section est porté a la somme de fr. 32,956 27. Le Progrès écrit fr. 32,256 27. Section3. Travaux communaux. Fr. 55,745 00 A propos d'une somme de 10,000 fr. inscritedans cette section pour enlretien des rues el des chemius vicinaux, quelques observations sunt échangees. Et ici se place un épisode que soit oubli, soit calcul plulót, le véridique Progrès prend grand soin de laire. M. Hynderick trouve ce chiffre de 10,000 fr. con- sidérable et demande qu'aveo cet.te sotnme toutes les rues soient mises en état, repiquées, sinon repavées. Une réponse peu clajre et peu catégorique de M. le bourgmestre amene M. Hynderick a reproduire une grande partie de ses observations. II signale tout par- ticulièrement le mauvais état de la Grand'Place oü l'eau sejourne. M. Ie boqrgn}estre répopd que le séjour des Ijara- ques, et) temps de foire, rend le paverpent de [a Grftnd'- Place défectueqx. Soit j mais ce n'est pas un tnotif pour laisser cette place toute l'année en eet état et, puisque les baraques paienl un droit, il est double- ment du dey.oir de l'adtpinistralioR, la foirp tprminée, de faire remettre les choses en bon état. Un membre fait observer qu'une partie de la Place appartient a la grande voirie et que le pavage en est entretenu aux frais de l'Etat. En effet, les voies de l'Etat sont celles qui mènent vers les rues de Menin, de Lille, au Beurre et de Dixmude. Elles sont faiJes de pavés bleus et plats. Or, ce sont précisément les parties de la Grand'Place, et les seules, qui soient convenablement paveescbacun peut g'eu cenyaincre a la première inspection. M. le bourgmestre prie M. l'échevin des travaux publics de prendre note de l'observation de M. Hyn derick. Et voici l'episode. M. l'échevin ne prend pas seulement note, il prend aussi la parole. C'est la moitié de trop pour sa gloire. II déclare entr'autres choses, d'une voix courroucee, d'un ton sec, qu'il ne répondra pas paree qu'il n'aime pas les promesses, qu'il préfère les actes et qu'on pourra juger ce qu'il aura fait a la fin de l'année!!!l! Cet incident se termine par quelques paroles de M. Hynderick. L'honorable conseiller déclare qu'il n'est nullement entré dans sa pensee de faire de ses interpellations une question de personne, mais qu'il s'est adressé a l'échevin chargé des travaux pu blics. On le voit, cet honorable échevin reste toujours persuadé que sa tache sera facile. II exécute au besoin les variantes de ce thème et il offre volontiers a ceux qui ne partageraient pas son aveugle confiance, la ga rantie de ses actes..... futurs. Ahl le bon billet qu'a La Chótre l Cependanl le ton de M. l'échevin a été fort remar- qué. Quant a nous, il ne nous a nullement étonné. L'honorable échevin appartient une école oü l'in- faillibilité est innéeen supportant impaliemment les observations, il ne fait que suivre fidèlement les tra ditions de ses souffleurs. Allons, du courage et de la persévérance, M. l'échevin en y joignant encore quelques plates insultes, quelques lourdes grossière- tés, de progrès en progrès, vous serez bieutót aussi célèbre que vos maltresl Cependant, vous qui aimez les citations, auriez-vous oublié déja celle-ci Si vous, particulier, vous ne voulez pas qu'on parle de vous, qu'on vous blame au même titre qu'on vous loue, rentrez chez vous, dans vos pantouües, votre houppelande et votre coin decheminée! Vous n'ètes pas fait pour vous oecuper des choses publi ques 1 Que si vous vous obslinez a vous en mêler, souffrez done et comprenez qu'on vous critique I Section 4% Commerceindus trie,, agriculture Section 5°. Casernement et lite- ries Section 6. Instruction publique. M. Vanheule demande une augmentation de 200 fr. pour l'entretien du mobilier du Col|ége communal, augmentation deslinéea procurer aux professeurs un local convenable et quelques livres pendant les mo ments de loisir qui séparent les cours. II parait que la bibliothèque du Collége communal se compose d'une vingtaine de volumes! II Gette section est adoptée au chiffre de fr. 39,562-00 et non 39,362-00, comme l'imprime le Progrès. Section 7". Lettres, scienceselarts. Fr. 13,335 00 Aucune observation n'est faile par rapport aux Bi- bliothèques. Section 86. Bienfaisance publique. Fr. 9,020 00 Section 9». Gqlte7,300 00 Section 10". Dette communale. 3,525 00 Aucune somme n'est affectée a I'amortissement de la dette et les fr. 3,525 sont exigés pour le service des intéréts de la dette, selon la declaration du Progrès lui-méme. Ge vertueux et sincere organe, qui jamais Fr. 4,500 29 17,377 16 39,562 00 n'a menti, a ce qu'il pretend, devrait bien nous dire comment il concilie cet aveu avec sa déclaration du mois d'octobre que la dette communale était ré- duite a O. Seption 11°. Caisses de pension et gratifications. Le crédit n'est pas de fr. 4,468-40, comme I'affirme Ie Progrès, mais deFr. 4,618 4Q M. l'échevin Vanheule dit qu'il a quelcjues observa tions a faire, mais comme il s'agit de personnes, il les remettra au huis-clos. Section 12°. Dépenses diverses et rappels. §1. Dépenses di verses Fr. 8,600 00 §2. Rappels 64,979 79 Tot|l des recettes ordinaires et e^traordinai- rgs. Fr. 869,137 62 Total des dépenses 291,266 91 Reste disponibleFr. 77,870 71 Nous donnerons dans le prochain numéro, le cha pitre des dépenses exlraordinaires et la fin de la séance. Ameliorations de redaction et de style. II faut êire juste. Le Progrès avait promis des amé- lioratipnsderédaction et de style, il tient parole. De- puis longtetnps la discussion des principes et les in terpellations que nous lui avions adressées a diverses reprises l'embarrassaient visiblement il s'est tiré de ce mauvais pas en donnant libre cour a sa nature. Pour lui, pas de milieu, ou le mutisme le plus dé- sespérant ou les grossièretés de la Halle. II s'est dé- cidé enfin pour le second de ces expédients. Quoi d'é- tonnant? La caque ne sent-elle pas toujours le ha- reng Le voici done revenu aux plus mauvais jours de sa poléraique poissarde, désormais le parti doctrinaire a son Jaer 80. Pauvre journal, il n'a pas l'imagination bien riche pourtant, même lorsqu'il nage dans sou élément fa- vori. Après avoir essayé de nous accabler de ses compliments, il s'en prend maintenant a toutes les personnes qui assistent aux séances du Conseil com munal. Ne lui en déplaise, ce truc n'èchappe nulle ment a notre perspicacilé.Les grands libéraux du Progrès craignent la publicité et nous n'ignorons pas qu'un des plus violents énergumènes de la doctrine a menacé de citer dans les colonnes de son journal tous ceux qui oseraient assister aux délibérations du Con seil, sans sa permission sans doute. Cette ridicule forfanterie rappelle a s'y méprendre un apologue bien connu De la peau du lion l'êne s'étant vêtu, Élail craint par tont k la ronde, Et, bien (ju'animal sans vertu, II faisait trembler toutle monde. II espère ainsi lasser les auditeurs et faire le silence autour du Conseil. II en sera pour ses peines, c,ar, non-seulement personne ne se laigsera intimider par ses audaces, mais sa campagno pourrait bien aboutir a ('augmentation du npmbre des auditeurs. Ce n'est pas tout et voici qui couronne dignement I'oeuvre de l'aimable Progrès. S'il injurie, yilipende, ereinle d'honnêtes citoyens qui ont le tort, a ses yeux, d'user de leurs droits, c'egt paree cju'il daione, ainsi que sa modestie pous l'apprend, appeler Un chat uil chat et Rol-et un fripon. Que ne daigne-l-il nous apprendre en même temps l'èpithète que nous devrions lui appliqqer La lol de is**. L'Association libérale de Gand s'est réunie lundi 25 en assemblee générale, a la demande de plusieurs de ses membres, pour discuter sur la proposition d'en- voyer aux Chambres une petition en faveur de la ré- vision de la lui de 1842 sur l'inslruction primaire. Les assistants etaient très-nombreux. Des discours élo quents ont eté prononeés, entr'autres par MM. Lau rent et Wagener, professeurs a l'Université. Le mi nistère n'a pas été ménage pour sa manière illibérale d'interprêter cette loi, particulièrement a propos de la crèation des écoles d'adultes. Malgré les efforts persistants de M. «ietdepennin, gen, son président, qui voulait faire de la question en discussion l'objet d'un vceu a formuler auprès des membres de la dépulation gantoise, ce qui aurait été amoindrir singuhèrement la portee de la manifesta tion, I assemblèe s'est prononcée a Vunanimüé moins, trois voix en fiiveur de la petition a la législature. Getto petition demande 1" La revision de la loi d.a 1842 sur I instruction primaire; iïT r.'y1 ..jél SÊÊÊL 4tx

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 2