qui n'auraient pas recu de distinction resteront in-
connas.
5° Le premier prix consiste en une somme de
fr. 200 oa une médaille en or de même valeur.
Le deuxième prix fr. 50 ou une médaille de même
valeur.
6° La Société fera impriiner a ses frais, si elle le
juge utile, les mémoires couronnés et même les par
ties des autres memoires qui lui paraitront intéres-
santes.
Les mémoires ne pourront s'étendre a plus de 100
pages in-8°, imprimées en caractère dit petit-ro-
main.
Les mémoires porteront en tête une devise qui sera
répétée sur un billet cacheté accompagnant le iné-
moire et contenant le nom de l'auieur.
Tout mémoire, dont l'auteur se serait fait eon-
naïtre, est exclu du concours.
7° Les mémoires seront redigés en francais ou en
■flamand.
8° Pour tous renseignements et pour l'euvoi des
mémoires, s'adresser franco a M. Lefebvre, conseiller
communal a Lfege, president de I 'Union libérale de la
garde civique.
Chrontquc judic'latre.
Par arrêt du 5 mars dernier, la Cour d'assises de
la Flandre occidentale a condamné aux travaux for-
cés a perpétuité, un malfaiteur de la pire espèce.
Vormzeele, Louis, n'est êgé que de29ans; il se dit
tailleur, né et domicilie a Clercken. Libére le 21 fe-
vrier 1866 de la maison de force a Gaud, eü il veuait
de subir sept années de travaux forcés, il reprit aus-
sitót le chemin du crime, car depuis ie 28 maijus-
qu'au 6 septembre soit dans l'espace de trois mois
il se rendit coupable de treize vols qualifies. Son
procédé n'est pas nouveau dans les annales judi—
eiaires. Après avoir guetté le moment oü les ouvriers,
habitant des maisons isolées dans la campagne, se
rendaienl a leur travail, Vormzeele pénétrait dans
leurs demeures et s'emparait de tout ce qui lui tom-
bait sous la main.
Mais il se présente dans cette affaire une particula-
rité digne de fixer l'attention des partisans, comnae
des adversaires, de la peine de mort. Si oos rensei
gnements so«t exacts, l'aïeul de Vormzeele feisait
part ie de la redoutable bande de malfaiteurs si con-
nue sous le nom de Baeckelandt's bende. II fut con
damné a mort par la Cour d'assises, a Bruges, et
exécuté. Son fils, le grand-père de Louis, fut a son
tour condamné a mort par la même CouF el exécute.
Enfin, son père lui-même fut condamné' a la peine
capitate; nous ignorons s'il a subi le dernier sup-
plice.
M. le ministre de la justice est a même de faire vé-
rifierdans les fegistres du parquet, a Bruges, l'exae-
titude de nos renseignements. La chose en va ut bien
la peine, car si les condamnntious et les executions
ont réellement frappé quatre générations d'une même
familie, elles prouveraient une fois de plus, d'une fa-
con victorieuse, combien est futil l'arguraent en fa
veur de la peine de mort, basé sur le caractère exem-
plaire qu'aucuns s'obstinent a accorder a cette peine
•hideuse, empruntée aux siècles de barbarie.
Par ordonnances de M. le premier président de la
'Cour d'appel de Gand, ('ouverture des assises pour
les deux Flandres est fixee au mardi 23 avril. M. le
conseiller Verbaere présidera les assises de Bruges.
La Cour d'appel de Gand, chambre des mises en
accusation, a, par arrêt en date du 9 de ce mois,
renvoyé devant les assises de la Flandre occidentale,
Camille Goormachtigh, agé de 28 aas, fabricant de
tissns, né et domicilié a Dottignies.
Peste bovine.
Des nouvelles de Zele nous apprennenl que l'épi-
zootie a malheureusement reparu dans cette com
mune.
Le troupeau de moutons qui se trouvait a proxi-
milé de datable primitivement infectée vient, a son
tour, d'être atteint par 'la contagion. Ptusieurs ani-
maux ont été attaqués et ont succombé au fléau. L'au-
lorité a fait proceder a l'abatage du troupeau tout
entier qui se composait de 150 lêtes.
Conseil provincial de la Flandre Occidentale.
Séance du 12 mars.
Le Conseil provincial s est réuni en séance extra
ordinaire pour procèder a la nomination decandidats
a la place de conseiller a la Cour d'appel de Gand.
Les candidats de la Cour d'appel sont: 1" M. Tuncq,
2° M. De Grave.
54 conseillers out pris part au vote qui a donné ie
résultat suivant
1er candidal, M. Sartel, juge a Ypres, 37 voix;
M. Tuncq, juge a Bruges, 17.
2° candidat, M. Roels, juge a Termonde, 37 voix;
M. De Grave, president du tribunal de Courtrai, 15
voix.
En conséquence, MM. Sartel et de Graeve sont les
candidats du Conseil provincial.
ACTE*» OFFICIECS.
Instituteurs cornmunaux nommés par application
de Ia loi du 25 septembre 1842. La demoiselle
Muilier, elève diplömèe de l'école normale de Mes-
sines, nommée aux fonctions d'institutrice commu
nale a Saint-Georges lez-Bruges (Centre, section des
lilies).
Le sieur Doise, sous-instituteur a Neuve-Eglise,
nornmé, le 30 novembre 1866, aux fonctions de sous-
instituieur a l'école communale de Messines.
Sont nommés membres des commissions provin-
ciales d'agriculture, dans la province de Flandre occi
dentale
Pour le 2° districtagricole, M. Ie baron Peers, a
Oostcampmem-
bre sortanl.
8" M. Brasseur, a Os-
tende.membresor-
tant,
4" M. De Graeve, a Stuy-
vekenskerke,mem.
bre sortant.
7" M. Demade, a Comi-
nes, membre sor
tant.
8« M. Vanden Bulcke, a
Belleghem.
Est nommé président de la commission d'agricul
ture, dans la province de la Flandre occidentale, M. le
baron Peers.
FAITS 1MVEIES.
Dans 'la nuit du 2 au 8 courant, le feu a écfeté dans
un tas de bois déposé dans la cour du boulanger De
Muys, a Westvleteren. Heureusemenl l'éveil a étè
donné par trois habitants de Clercken, qui se trou-
vaient a Westvleteren, et on a dü préserver les bêli-
ments voisins. Le dommage ne monte qu'a environ
50 fr. On attribue eet incendie a la malveillance.
Dimanche dernier, un individujinconnu se présenta
chez M. Vandeweghe, a Ruddervoorde, pour y mar-
chander un cheval qu'il demanda d'abord a pouvoir
monter. Le cheval fut sellé et bridé, et notre chevalier
d'industrie enfourcha le cheval et prit la fuite. Le
propriétaire se voyant ainsi joué, se rendit immédia-
lement a la gendarmerie d'Eeghem, et y fit part de
son aveüture.
Celle-ci se mit aussitót en route et parvint a savoir
que le voleur el le cheval avaient pris la route se di-
rigeant vers Courtrai. Les gendarmes perdirent leurs
traces en arrivant prés de la ville, mais n'en conti-
nuèrent pas moins leur route. En arrivant a Cour
trai, vers mindtt, ils se rendirent prés de leur officier
et lui en donnèrent connaissance. Celui-ci fit télégra-
phier a toutes ses brigades frontières, et le cheval fut
saisi par la brigade de Menin, dans la commune de
Gheluwe, oü le voleur l'avait déposé en escroquant a
l'aubergiste une somme de 60 francs.
En vertu du principe de la liberté des cultes et de
la sèparation du temporel et du spirituel, on n'admet
aucun èlève a l'école des enfants de troupe établie a
Alost, sans qu'il .n'ait justifié avoir fait sa première
communion.
Un aspirant élève, qui réunissait d'ailleurs toutes
les conditions, vient d'être refusé de ce chef.
(Libre Examen.)
Le conseil général de la Ligue de l'Enseignement
vient de prendre une mesure généreuse a laquelle on
ne peut qu'applaudir. II a décidé qu'une prime de
cinquante francs en livres serait accordée a quinze
bibliothèques populaires fondées en Belgique depuis le
1er octobre jusqu'au 30 septembre 1867. Les admi
nistrations communales ou les sociétés qui auraient
des titres a l'obtention de eet encouragement sont
priées de s'adresser a M. Jules Tarlier, président, ou
a M. Charles Buis, secrétaire général de la Ligue.
Depuis plusieurs jours, on fait circuler a Liége des
pièces fausses d'un franc et de cinquante centimes, au
millésime de 1866 et a l'effigie de Léopold II.
Ces pièces sont parfaitement imitées; on peut néan-
moins les reconnaitre facilemeüt a leur poids, qui est
très-léger, et a leur teinte grisêtre.
La justice est, dit-on, sur les traces des fabricants
de cette fausse monnaie, lesquels tiendraient leur
siége de fabrication dans une commune des environs
de Liege.
En tous cas, nous prèvenons les habitants pour
qu'ils se tiennent sur leurs gardeset n'acceptent les
monnaies qu'on leur rend qu'après un examen atten-
tif. (Gazette.)
Après s'être évade du fort de Ham, Ie prince Louis
Napoléon Bonaparte, aujourd'hui empereur des Fran
cais, écrivit une lettre officielle au gouvernement
beige pour demander s'il pouvait compter sur sa
loyauté... et sur ['article 22 de notre Constitution,
qui garantit l'inviolabilité du secret des lettres, pour
faire transiter sans danger sa correspondance par la
Belgique. Cette assurance lui a été garantie dans les
termes les plus formels et l'on a conservé Ia lettre du
prince Louis.
On recommandea l'attention des lecteurs l'étrange
et terrible déoouverte feite tout récemment par Ie
chimiste allemand Lindman.
Voici venir, succédant a la trichine, la grégarine,
fléau assez nouveau, je crois, sous le soleil, au moins
avec les proportions qu'il prend de jour en jour.
Nous devons cette peste nouvelle a la mode exa-
gérée des chevelures fectiees, qui ne sont pas tou-
jours cueillies sur des têtes parfaitement soignées.
La grégarine est un parasite du pou, puisqu'il faut
l'appeler par son nomil existe dans ces chignons
dont vous admirez au bal le bizarre édifice, et son
existence n'est pas ignorée du marchand. Mais pour
délruire ce parasite il faudrait recourir a des agents
chimiques qui endommageraient la chevelure même.
Au bal le mouvement de fa danse détache ces my-
riades de germes, et vous les respirez dans l'air. ln-
troduite dans votre organisme, la grégarine se déve-
loppe et èvolue, non sans un grave préjudice pour
votre santé.
Vous le voyez, c'est Ia trichine du sexe faible, et
la gréganirose étant, a peine decouverte, déja nom
mée sinon guérie, que voulez-vous demander de
plus aux médecins
Dans le salon de madame de P... on vantait les
avantages d'une mêle éducation.
Quand les jours malheureux se présentent, disait-
on, l'enfant élevé sans mollesse supporte sans peine
les coups de l'infortune.
Georges écoutait et mil a profit la lecon.
On le savait très-frileux, et pendant trois jours
on le fit descendre nu-tête au jardin.
Georges, lui dit la mère, croyant un oubli,
mettez votre casquette.
Merci, maman, je ne la prendrai pas.
Mais, mon enfant...
Maman chérie, je m'habitue a supporter Je
froid, pour le jour oü papa ne pourra plus m'ache-
ter de casquette.
Un passant acooste hier soir, dans la rue, une
petite fille pauvrement vêtue qui pleurait a chaudes
larmes devant l'ètalage d'un biinbelotier
Qu'as-tu done a pleurer, petite?
J'ai perdu mon petit frère.
Comment cela
Oui 1 Tout a l'heure, pendant que jo regardais
les joujoux qui sont la, je me suis retournée, et je'
ne l'ai plus vu
Et la pauvre petite de sangloter de plus belle.
Le passant, attendri par cette douleur enfantine,-
prend la petite par la main, et essaye vainement dW
la consoler .-
J