but l'inslruction des enfants pauvres. I.e capital ap-
partenant a cette institution de cbaritè était dèja, en
1836, de fr. 82,579 80. Les intéréts de ce capital, 5
4 1/2 p. c.. donnent fr. 3,716 09. Les Hospices ont
payè jusqu'ici 1,600 fr., de sorte que plus de la moitié
des revenus de la fondation a été consacrée a d'aulres
services.
Aujourd'hui l'administration des Hospices propose
de payer une somrne annuelle de fr. 3,622 30, mais
la commission, par l'organe de son rapporteur, ex-
prime la conviction que cette administration doit in-
tervenir dans les frais destruction de la classe pau-
vre pour une somme égale au capital aggloméré de
puis ('existence de ce capital et que la ville a le devoir
de revendiquer les arriérés.
En conséquence, le rapport conc'ut
1° A approuver le compte 1866 et le budget
1867.
2° A arrêter Ic capital de cctte fondation en y ajou-
tant les arriérés.
M; Hynderick expose que la question examinée
dans ce rapport ayant trait aux pauvres, elle doit par-
ticulièrement interesser le Conseilil propose con-
séquemment I'impression de ce rapport et sa distri
bution aux membres du Conseil.
L'innovation introduile par M. Hynderick est bonne
et nous la voudrions voir pratiquer pour toutes les
questions importantes soutnises au Conseil. Nous re-
grettons seulement que I'honorable conseiller n'nit pas
rendu sa proposition plus compléte en comprenant la
^resse dans la distribution. Quelques exemplaires en
plus ne peuventguère augmenter les frais et si I'in-
struction populaire intéresse a juste titre les membres
du Conseil, elle n'intéresse pas moins le public tout
enlier qui ne peut se renseigner que par la voie des
journaux.
D'ailleurs le rapport est digne des sérieuses médita-
tions de lous, autant par ses mérites intrinsèques que
par la haute importance des questions qu'il traite.
Nous sommes convaincu qu'il y a eu oubli de la
part de M Hynderick, oubli qu'il voudra réparer a la
première occasion.
Les conclusions du rapport et la proposition d'im-
pression ètaient adoptées depuis longtemps, quand
M.doStuers,apparaissant commeensursant, rap-
pelle au Conseil la proposition de M. Hynderick. (Sic).
D'oü sort done M. l'échevin On ne peut convena-
blement le soupconner d'avoir dorrni. A-t-il voulu
faire sa cour? Peut-être. Maissurtout pas de
zèle, M. deTalleyrand 111
On annonce la publication du premier volume de
YHistoire de Napoléon I", par M. P. Lanfrey.
Nous croyons ne pas pouvoir trop recommander ce
livre a nos lecteurs M. Lanfrey est un écrivain des
plus libèraux et des plus distingués, a qui Ton doit
déja une série d'eeuvres extrêmement remarquab'es
l'Eglise et les Philosophes au XVHlm° siècle, un Essai
sur la Révolution, YHistoire politique des Papes. les
l.ettres d'Everard et un volume A Etudes et portraits
politiques. On trouve dans ce dernier livre une étude
sur YHistoire du Consulat et de I'Empire, de M. Thiers,
qui fait présager dans quel esprit libéral et élevé doit
être écrite cette oeuvre nouvelle qui, nous en avons
1'assurance, ne fera pas moins d'honneur que ses de-
vancières a son auteur.
Nous empruntons a une causerie de quinzaine
d'Horace de Lagardie. dans le Journal des Débats,
les lignes suivantes consacrées au livre de M. Lan
frey
a Je ne veux pas poser la plume sans me donner le
plaisir de saluer ici ('apparition d'un beau livre. des-
tinè, j'aime a le croire, a un sincere et durable suc
ces. Le premier volume de YHistoire de Napoléon I",
par M. P. Lanfrey, vient de paraltre. Je me gardera!
bien d'empiéter sur les functions de celui qui se char-
gera de rendre compte de eet ouvrage aux lecteurs du
Journal des Débats. et je me bornerai a signaler eet
a-compte, impatiemmeut attendu, d'une oeuvre de
justice et de verité. Le premier volume finit au 18
Brumaire e'est done un acte complet du grand
drame, s'arrétant a cette péripetie fatale qui fait pres-
sentir et qui explique ce qui doitsuivre. Malgré les
nombreux volumes, les succès et les approbations
qu'on sait, YHistoire de Napoléon I°' restait a écrire.
Pour bienjuger l'homme, sans se laisser aveugler ni
par l'éclat d'une gioire eblouissante, ni par les ran
cunes de noire temps, il fallait plus qu'un grand ta
lent d'ecrivain, plus que les recherches conscien-
cieuses de l'historien. il fallait encore ce tact inné, eet
instinct des êmes droites et élevées, qu'on a si bien
nommées le sens moral et dont chaque page de
M. Lanfrey porte l'empreinte. II prend son héros corps
a corps, le serre de prés, sans pitié comme sans co-
lère. el ne le lêchera, on le sent bien, que lorsqu'il
l'aura montré tout entier. Je m'arrête, car il me se-
rait difficile de donner, sans entrer dans de trop
grands détails, une iclée juste du plaisir et de l'admi-
ration que m'a fait éprouver la lecture de ce beau vo
lume.
Prolongation de la chasse a tir de Ia
bécasse.
La clóture de Ia chasse tir a la bécasse, dans les
bois, est fixée au 20 avril prochain, minuit.
Cbroniqne judiciaire.
La Cour d'appel de Gand, chambre des mises en
accusation, vient dfe renvoyer devant la Cour d'as-
sises de la Flandre Occidentale
1° Emile Erremau, agé de 21 ans, ouvrier, et Au-
guste Desmet, êgé de 20 ans, ferblantier, lous deux
domiciliés a Wacken
Accusès d'avoir volé une bourse contenant huit
francs, au préjudice de Jean Raveschoot, dans la nuit
du 14 février dernier, sur un chetnin public, a l'aide
de violences.
2° Edmond Notte, 3gé de 27 ans, étudiant, né a
Marcke.
Marcellin Yandesteene, colporteur, né a Hauwe,
tous deux domiciliés Courtrai.
Accusés le premier, d'avoir, a Courtrai, Ie 30
janvier 1867, commis avec préméditation ou guet-
apens, une tentative d'homicide volontaire sur Ia
personne de Benoit Paret; le second, de s'être
rendu complice de ce crime, pour avoir avec connais-
sance aidé ou assiste le premier dans les faits qui ont
préparé ou facilité ou dans ceux qui ont consommé
Paction.
3° Léopold Durnez, êgé de 25 ans, ouvrier agri-
cole, domicilie Becelaere.
Accusé d'avoir volé a Frelinghien (France) dans la
nuit du 5 au 6 novembre 1866, a l'aide d'escalade,
extérieure et intérieure, au préjudice de Florimond
Malbrauke, une somme de deux mille francs et divers
objets d'habillement.
Llste des jurés
qui auront ajuger les affaires portées devant la Cour
d'assises de notre province, dans la 1™ série du 2m°
trimestre 1867, qui s'ouvrira a Bruges le 23 avril,
sous la présidence de M. le conseiller Verbaere.
JURÉS TITULAIRES.
MM. F. Banckaerl, savonnier, Bruges.
A. Tillieux, médecin, Avelghem.
A. De Potter, boutiquier, Ostende.
1. Capelle, docteur en médecine, Roulers.
E.Chalanl de Busschere, propriélaire, Bruges.
A. Poupaert, médecin, Ypres.
F Verscheure, brasseur, Courtrai.
J. Willems, rentier et cons, comm., Courtrai.
C. Van Zuylen, propriélaire, Bruges.
A. Dewitte, avoué, Bruges.
J Woets, propriétaire, Dixmude.
C. DeGuaita, lieut.-colonel pendonné, Ypres.
A. De Coninck, échevin, Harlebeke.
M. Tyberghein, médecin, Ypres.
L. Delbecque, négociant, Helchin.
F. Van Coppenolle, cons, com., Zwevezeele.
H. Van Renynghe, échevin, Poperinghe.
J. De Sorgher, boutiquier, Ostende.
H. Lannoy, notaire, Comines.
A. Van Wambeke, bourgmestre. Aerzeele.
A. Mnertens, propriétaire, Bruges.
J. Van Nieuwenhuyze, rentier, Bruges.
A. Kervyn-Van Zuylen, propriélaire, Bruges.
J.-B. Van den Bulcke, fabricant, Courtrai.
F. Jooris, brasseur, Bruges.
C. Rotsaert, propriétaire, Ooslcamp.
Dautricourt-Woets, tanneur, Dixmude.
J. Schottey, propriétaire, Woumen.
L. Pycke, rentier, Courtrai.
Couttenier-Syx, médecin, Wervicq.
JURÉS SUPPLÉMENTAIRES.
A. Polsenaere-Tulpinck, coiffeur, Bruges.
L. Rooms, aubergiste, id.
A. Dullaert, agent d'affaires, id.
R. Termote, notaire, id.
ACTE5 OFFICIELS.
Par arrêté royal du 14 mars, sont nommés mem
bres du comité local d'inspection des établissements
d'aliénés
MM. E. Merghelynek, membre sortantIweins,
procureur du roi, en remplacement de M. Tempels,
qui a changé de residence; Deneckere, bourgmestre
de Messines, en remplacement de M. Forrest, décédé
Mulle, brasseur a Ypres, en remplacement de M. de
Stuers, décédé.
Par arrêté royal du 11 mars, sont nommés dans le
service de santé
Médecin de garnisonle médecin de régiment
Meynne, du 7e régiment de ligne.
Médecins de bataillon de 1re classe les médecins
de bataillon de 26 classe H. Vercamer, du 6' rég. de
ligne; C. Verhaeghe, du 9° rég. de ligne.
Des arrêtés royaux du 31 décembre 1866, accor-
dent les subsides suivants aux académies de dessin
ci-après nommées, afin de faciliter les moyens d'amé-
]iorer leur enseignement et d'acquérir des modèles,
sa voir
Academie d'Ypres, 1,500 francs; de Poperinghe,
200 fr.de Wervicq, 200 fr.
Par arrêté royal, le capitaine en retraite de I"
classe Rogmans, est nommè major.
Ministère de la Guerre II est accordé une pen
sion annuelle et viagère a chacun des officiers dési-
gnes ci-après
Hubar, lieutenant-colonel, 2" rég. de chasseurs a
cheval, 2,500 fr.
Rogmans, capitaine, 11" régiment de ligne, 2,040
francs.
Ministère de la Guerre. Nominations. Par ar
rêté royal en date du 30 mars, sont nommés dans les
différentes armes, savoir
Dans l'état-major des places. Lieutenant-colonel
commandant de deuxième classe: le major Fraipont,
du 1" lanciers.
Adjudant de place de 2° classe le lieutenant-adju-
dant de place de 3" classe Hammebrath, attaché Ia
place de Malines.
Adjudant de place de 3" classe le lieutenant Le
Cocq d'Armanville, du 6e de ligne.
Dans le service administratif. Capitaine quartier-
maitre de 1" classe le capitaine quartier-maitre de
2« classe Lieveus, du ler lanciers.
Capitaine quartier-mailre de 3" classe Ie lieute
nant officier-payeur Van Doorne, du 4° lanciers.
Dans l'infanterie. Major le capitaine de lr"
classe Bouha, du 10* rég. de ligne, aide-de-camp pro
vincial.
Capitaine de 1" classe le capitaine Dedoncker, du
10° rég. de ligne.
Dans la cavalerie. Capitaioe-commandanl le
capitaine en second Toestraets, des guides.
Capitaine en second de lre classe le capitaine en
second de 2° classe, Beaufays, de I'Ecole de cavale
rie.
Capitaine en second de 2" classe le lieutenant
O' Sullivan de Terdeck, adjudant-major au 3" lan
ciers.
Lieutenant .- le sous-lieutenant Deverchin, porte-
étendard aux guides.
FAIT* DIVERS.
Depuis Ie 1" avril, la Société anonyme de chemins
de fer a succédé a la Société générale d1 exploitation des
chemins de fer, sur la ligne de la Flandre occiden
tale.
La semaine dernière on a retiré de notre bassin le
cadavre en putrefaction d'un mendiant. On a eu
quelque peine a établir son ideutilé.
Un gamin qui courait imprudemment sur le bord
du fossé, entre les portes de Menin et de Lille, est
tombé l'eau. On l'en a retiré saiu et sauf.