LE CABINET BE M. ADLER M. ADLEll, dentiste, pendant FExposition de 18ë7 mm CHI RURGIEN -DEN TISTE WÊmummmmmmmm Des instructions détaillées entourent chaque Boite et Pot. 1 J- Je conclus de mon anecdote que celui qui croit avoir de son cóié Ie droit et la verité provoque la discus sion, loin de la redouter, et qu'il n'y a que Ie pape seul qui ne puisse y gagner, paree qu'il est infail- fible. Figaro a dit II n'y a que les perils hommes qui redoutent les petits écrits je ne pretends pas que ce ne soit fort spirituel, mais n'est-ce point faire la part trop belle aux adversaires de la liberté de la presse que de leur demander, pour ainsi dire, grêce pourelle au moyen d'un bon mot? la Liherté n'est point une comlesse Du noble faubourg Saint-Germain. C'est plus fièremenl qu'il faut proclamer ses droits. Paul-Louis Courier a dit, lui Ce n'est pas un droit, c'est un devoir, etroite obligation de quiconq«e a une pensée, de la produire et metlre au jour pour le bien common. C'est lui aussi qui a écrit ces mots, qui servent d'épigraphe a I'Opinion Laissez aire, lais sez- vous bAmer, condamner, emprisonner laissez- vous pendre, mais publiez votre pensee. Nous fê- lons done le patron que ce journal s'est choisi en rendant compte de la Conférence de M. Bancel sur Paul-Louis Courier. L'enseignement de M. Bancel, on le sait, s'adresse a la conscienceil fait vibrer les cordes les plus intimes de l'êlreses entretiens ne sont point simplement des entretiens littéraires, ce sont encore des entretiens philosophiques, politiques même, si ,1'on veut. C'est ce qui me charme en eux je me plais a ces emotions puissantes, j'aiuie a entendre flageller I'injustice, louer la verité, démontrer le progrès, exalter le droit; ce que je recherche dans ces conferences, ce n'est point une distraction futile, un passe temps agreabie, ce sont les enseignements feconds de l'his- toire, c'est le tableau vivant et animè du drauie de l'humanité, c'est la glorification éloquente des héros et des martyrs de la justice. Toutes ces émotions se sont retrouvées pour moi dans l'entretien de M. Bancel sur Paul-Louis Cou rier. Paul-Louis Courier est né en 1773 il est mort en 1823; ces cinquahte années comprennent la Revolu tion, le 18 Brumaire, l'Empire, 1815, la Restauration. M. Bancel inlerroge Paul Louis sur chacune de ses dates fameuses et approuve on combat la réponse de son heros. La Révo ution, Courier l'a aimée, mais jus- qu'en 92; la Terreur, elle lui est odieuse, a juste tit re le 18 Brumaire, il l'a accepte moins les suites, M. Bancel ne l'accepte pas, lui; qui ne l'en feli- cite I l'Empire, il en parlait ainsi en 1804 Nous venons de faire un empereur, et pour ma part je n'y ai point nui. Yoici l'histoire. Ce matin, d'Anthouard nous assemble et nous dit de quoi il s'agissait, mais bonnement, sans préambule ni pero- raison. Un empereur ou la république, lequel est le plus de votre goüt? Comme on dit, róli ou bouiili, potage ou soupe, que voulez vous? Sa harangue finie, no os voila lous a nous regarder, assis en rond Mes sieurs, qu'opinez vous Pas le mot personne rt'ouvre la bouche. Cela dura un quart d'heure au plus, et de- veuait embarrassant pour d'Anthouard et pour tont le monde, quand .viaire, un jeune horrime. un lieute nant que tu as pu voir, se léve et dit S'd veut être empereur, qu'il le soit; mais, pour en dire mon avis, je ne le trouve pas bon du tout. Exphquez vous, dit le colonelvoulez vousne voulez vous pas? Je ne le veux pas, repond Ma re. Nouveau silence. On recom mence a s'observer les uns les aufres com ne des gens qui se voient pour la première fois. Nous y serions encore, si |e n'eusse pris la parole. Messieurs, dis je, il me stmble, sauf correction, que ceci ne nous re- garde pas. La nation veut un empereur, est ce a nous d'en dehberer? Ce raisonnement parut si fort, si lu- mineux, si adrem.... Que veux lu? j'enirathai I'as- semblee. Jamais orateur n'eul un succes si complet. On se léve, ou signe, on s'en va jouer au biHard Maire me d'isaitMa foi, commandant, vous parlez comme Ciceron mais pourquoi voulez-vons lanl qu'il soil empereur, je vous prie Pour en finir et fame notre partiede billard. Fallait-il rester la tout lejour? pourquoi, vous, ne le voubz-vous pas? Je ne sais, me dii il, mais je le croyais fait pour queique chose de mieux. Voiia Ie propos du lieutenant, que je ne trouve point tanl sot. En effet, que signifie, dis moiun horume comme lui, Bonaparte, sol lat, chef d'armee, le premier capitaine du monde, vouloir qu'on I'ap- peLe majeste? È're Bonaparte et se faire sire! 11 as pire a descendre: mais non, il croit monter en s'ega- lant aux rois. 11 aime mieux un titre qu'uQ nom. Pauvre homme I ses idéés sont au-dessous de sa for tune. Je m'en doutai quand je le vis donner sa petite sceur a Borghèse et croire que Borghese lui faisait trop d'honneur. Plus tard, il sera d'humeur moins facile quand il montrera la France èchappée, après quinze ans de galères, du bagne de Napoleon. La suite au prochain n Onguent et Pilules llolloway. Important pour chacun. Depuis plus de trente années, ces remèdes sont classés avant tous les au- tres, par I'excellente raison qu'ils n'ont jamais été vainement employés dans les maladies internes ou externes II faudra se bien frictioriner la gorge et la poitrine pour les plaies dans ces parties, les glandes enflees, la toux chronique et les enrouements. Pour les catarrhes ordinaires et la grippe, I'Onguent bien frotté sur les parois de la poitrine, et secondé par quelques doses de Pilules, procurera bientöt la gué- rison Le même traitement, judicieusement suivi, chasse la diphterite, I'asthme, la bronchite, la pleu- résie; il empêche les inflammations graves de tourner en abcès ou en ulcères; ce qui peut arriver facile- ment, quand les affections du cou ou de la poitrine sont negligées. IPItES. Etat, civil du 5 au 12 Avril 1867. NAISSANCES. Sexe masculin 0 Sexe féminin 6. DÉCÈS. Baratto. Marie, 19 ans. repasseuse. célibataire, rue de la Meute. Dubois, Marie, 61 ans, dentellière, épouse de Jo seph Jlacpherson, rue de Jlenin. Debronwer, Francois, 59 ans, meunier, époux e Joséphine Minnekeer, St Nicolas lez Ypres. Parrel. Jean-Baptisle, 82 ans, cultivaleur, veuf de Marie Vandermeerseh, St-Jaeques lez-Ypres. Ramskind, Thérèse, 50 ans, dentellière, célibataire. rue de l'Höpital Sl- Jean Deweerdt, Pliilomène, 25 ans, aenlellière, épouse de Julien Philip, rue des Aumóniers. Burggraeve, Rosalie, 51 ans, iournalière. épouse de Charles Séceinbre, rue Longue de Thouroul. Calwaert. Marie, 52 ans, tailleuse, veuve de Pierre Wullems. rue Weninck. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. I>Of»E3ËlAOIIE. Etat-civil du 5 au 12 Avril 1867. NAISSANCES. Sexe masculin 0. Sexe féminin 0. DÉCÈS. Camerlynck. Reine, 45 ans, ouvrière, épouse d'Ange Minne, Hagebaerlhoek N,Ure-Dame. Knoekaert, Liévin, 73 ans, sans profession, veuf de Reine Pittetlioen, Ilöpital. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 3 Sexe féminin 0. Poperinghe. Prix moyen du marché du 12 Avril 1867. Froment, Phectolitre26 53 Seigle14 25 Avoine9 75 Pommcs de terre, les lOOkilog10 50 Beurre, Ie kilog2 90 lioublon, les 50 kilog. 120 124 ETAT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricóles vendus le 13 Avril 1867, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES ARCHANDISES VENDUES. PAR MOYEN DE VEN DL ES. Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. 21 700 34 50 80-00 Seigle 8.00» 21-87 73-00 Avoine 1,000 25 00 44 00 1,800 24 00 80-00 3,000 24-50 8'J-OO a ISruxelIes descendra il l'Hólel la TÊTE d'OR, rue de Lille, d Ypres, le Mardi 16 Avril 1867; on pourra le consuller dès 11 heures du matin jusqu'è 4 heures de l'après-dinée. est transféré Place de Louvain, 3, a Bruxelles. M. ADLER est le seul dentiste ayant obtenu une mention honorable de la Faculté de Médecine pour ses dentïers arlificiels. On peul le consulter tous les lundis chez M,Ic Jaspin, libraire, Grande Place, a COURTRAI. Les personnes iritentionnées de se rendre a Paris, durant FExposition universelle, et qui veulent s'assurer d'avance un logement, sont priées de s'adresser chez l'imprimeur Félix LAM- RIM, libraire, rue de Dixmuden° 59, a Ypres, pour avoir communication du prix fixé pour LOGEMENT et NOUR1UTURE, pendant sept jours complets, dans un hótel ou maison meublée coulortable. Ce remède est universelle- ment reconnu comme le plus efïicace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une cause commune, savoir l'iinpureté du, sang, lequel est la source de la vie. Oette impureté est promp- tement rectifiée par l'usage des Pilules Holloway qui agis- m"®"" sent sur l'estomae et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs propriétés balsamiques purifient le sang don- nént du ton et de l'énergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Elle opère de la faqon la plus saine et la plus efïicace sur le Foie et les Reins; elle regula rise les secretions, fortifie le sys- IJtème nerveux et réconforte le 'corps entier.Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaque boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma- tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie. Se vendent cher les PhariuacKen* fr. 50 c., S fr. 9 5 c. et O fr. le Pot oa la Botte. Pour la Teute en grog,s7adresiercheilepr«prlétalre,lePROPEMSBCRK10IiLOIVAY}2&^SIraiid,k Landrcs, (no 1.) DÉPOSÉS. Bruxelles. Imprimerie de V. Verteneuil93, rue de Louvain. L*:±l .4±i

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 4