Excursion de Wimbledon. Voici Ie relevé des inscriptions Bruxelles Etal-major, 2; 1re légion, 98; 2°, 116; 3°, 140; 4°, 141 chasseurs-éclaireurs, 118; volon taires, 45; artillerie, 75; Ixelles-Etterbeek, 78 St- Gilles, 50 Anderlecht, 11 Sl Josse-ten-Noode, 84 Schaerbeek,26 Anvers, 310; Verviers, 4; Wa- vre, 5; Huy, 17; Audenaerde, 6; Termonde, 10; Vilvorde, 3 Charleroi, 30 Ypres, 12; Malines, 58; St Nicolas, 14; Mons, 49; Tournai, 42; Hasselt, 6 Louvain, 90; Liége, 65; Gand, 240; Ostende, 33 Tirlemont, 16Namur, 26 Bruges, 67Courlrai,42 Alost, 16Dinact, Diest, 3. Total 2,053. Chronique judiciaire. La Cour d'appel de Gand, chambre des mises en accusation, a, par arrêté du 22 juin, renvoyé devant la Cour d'assises de Ia Flandre Occidentale 1° Pierre-Francois Victor, êgé de 37 ans, né et domicilié a Ouckene, contre-maitre de l'atelier de tissage établi en cette commune, accosé d'avoircom- mis treize attentats a la pudeur, exécutes ou tentés avec ou sans violence sur des garcons ègés de moins de qtiinze ans, sur lesquels il avail de ['autoritéco dans le courant des années 1866 et 1867; 2° Jean-Francois Verheecke, agé de 52 ans, va- cber, né Capryeke, domicilié a Ardoye, accuse d'at- tentats <t la pudeur comrnis sans violences sur quatre jeunes filles êgées de moins de quatorze ans, a Ardoye, en 1866 et 1867. La Cour de Gand a prononcé récemment un arrót important, contre lequel a eté dirigé un pourvoi que la Cour de cassation vient de rejeter. Cet arrêt decide que la femme qui dispose, contrairement a la volonté de son mari, d'objets ou de valeurs de la communauté, mêmede ceux qui lui sont confiés par le mari, com- met une soustraction frauduleuse ou un vol, exempté, il est vrai, de toule peine par Part. 380 du Code pe nal, en ce qui concerne les époux, mais qui entraine néanmoins les peines du récel pour le tiers qui a re- célé ou s'est approprió la chose donnée. Oa cotnprend immédiatement la portee de cet arrêt a l'egard, par exomple, de certains quèteurs qui, sachant que le mari ne leur donnera rien, choisissent le moment de son absence, pour se faire donner de l'argent par la femme, qui n'ose ni résister a leurs sollicitalions, ni avouer au mari l'usage abusif qu'elle fait des deniers communs. Allendu en droit, dit l'arrêt de la Cour de Gand, que la femme qui détourne au prejudice et a l'jnsu de son mari, un objet se trouvanl dans la maison conju gale, comrnet èvidemment une de ces soustraclions que, suivanl l'art. 380 du Code pénal, le législateur n'a pas voulu punir dans la personne de la femme, mais qu'il punil dans le chef de réceleurs ou ceux qui appliquent a leur profit le produit du larcin Que le mari reste toujours le seul maitre de la maison commune, bien que la feinme en ait la clé, et quelle que soit l'autorité que, par la tolerance du mari, la femme exeree dans la maison; qu'il reste également le seul nossesseur et même le vrai delen- teur des objels qui s'y trouverit appartenant a lui ou a la communauté, bien que la femme ait les clés, et eüt-elle seule les clés des coffres, des caisses ou des armoires, dans lesquelles ces objets sont enfermés; Que le maniement de ces objets par la femme, pas plus que l'usage qu'en font les domestiques pour les besoins du service, ne dépouille le mari de la posses sion qu'il en a mais que la soustraction frauduleuse consiste dans le fait qui enlève au mari la possession de la jouissance de l'objet délourné Attendu, etc Par ces motifs la Cour condamne. La parlie condamnée s'ètant pourvue en cassation, Ie pourvoi vient d'etre rejelé. (Voiv Helgique judi ciaire, n° 39). Si cette jurisprudence prévaut, plus d'un mari y trouvera line cause de séeurilé; il courra moins Ie dangerpendant qu'il donne son temps a ses occupa tions, que sa femme donne son argent a des moin s quêlant pour l'érection d'un nouveau couvent, ou au curéquêtant pour le mois de Marie, pour l'Université de Louvain, ou pour la procession de Saint-Macaire. Généralement on se passe du consentement du mari pour cesceuvres pies; l'arrêt de la Cour de Gand peut avoir uue salutaire influence en rèformant les idéés a cet égarJ. Eiste des Jurés de la Cour d'assises de la Flandre Occidentale. JURÉS TITULAIRES. 1 Fraeys, Eugène, notaire, Mouscron. 2 Van Zuylen, André, proprietaire, Bruges. 3 Cornelis, Thèoph., md de charbons, Ostende. 4 Lalleman, Aug., cultivateur, Wercken. 5 Senisael, Pierre, rentier, Loo. 6 Plettinck, Prudent, bourgmestre, Meulebeke. 7 Biebuyck, Victor, négociant, Courtrai. 8 Louwage, Louis, savonnier, Bruges. 9 Deruyck, Charles, brasseur, Thielt. 10 Bouequey, docteur en médecine, Furnes. 11 Verraest, Albert, marchand, Courtrai. 12 Stouthamer, Camille, particulier, Iseghem. 13 Deschryver, Ch.( marchand de bois, Coolkerke. 14 Vanderghote, Florimond, docteur, Beveren. 15 Van Robaeys, Frèdéric, notaire, Oostroozebeke. 16 Dchuister-Vandemaele, négociant, Roulers. 17 Vanden Bogaerde, Auguste, négociant, Ypres. 18 Opsomer, Ch., échevin, St Jacques-Cappelle. 19 Baeyaert, Ch., bourgmestre, Oostvleteren. 20 Du Four, Francois, capitaine pensionné, Bruges. 21 Slroobant, Fr., officier super, pension., Ypres. 22 Vandenheden-Somers, Jean, ébéniste, Ostende. 23 Piessens, Pierre, rentier, Bruges. 24 Lesaffre, Théodore, échevin, Wevelghem. 25 Dt witte, Hubert, conseiller communal, Furnes. 26 Haemers, Joseph, particulier, Ostende. 27 Ueschietere, Aug., négociant, Kerchove. 28 Depuydt, Léon, échevin, Ardoye. 29 Demolder-Vanderheyde, propriet., Alveringhe. 30 Drgrendele, bourgmestre, Handzaeme. JURÉS SUPPLÉMENT AIRES. 1 Lansenberghe, Louis, pension. del'Elat, Bruges. 2 Monlangie, Jacques, entrepreneur, id. 3 De Thibault de Boesinghe, Louis, prop., id. 4 Moles Le Bailly, Emile, propr., id. Nous lisons dans I'Economie de Tournai Nous avons menlionné le succès récemment obtenu par Antoine Clesse, au camp de Beverloo; dans un punch offert au chansonnier, par les officiers du 3" régiment de chasseurs a pied, Antoine Clesse a été nommé Caporal; voici comment il ehante sa nouvelle dignité En grade dans I'armée. AIR DU CARNAVAL Dans un grenier qu"on est bien a vingt ans. Simple sergenl dans la garde civique, D'un sort plus beau je rêvais les douceurs, Lorsque l'armee, a Ia voix sympathique, M'offrit un punch au troisième chasseurs Le colonel me versait du champagne Et je buvais autant qu'un géneral Jugez combien nous battions la campagne Le colonel ra'a nommé caporal. D'orgueil, hélas! toute ma nuit fut pleine, Et sur mes bras, haute marque d'honneur, J'entrevoyais mes deux galons de laine En répandant des larmes de bonheur Puis, a travers ines paupières humides, Mes deux galons, souvenir triomphal, Me semblaient grands coinme les pyramides 1 Le colonel m'a nommé caporal. J'ai cinquante ans plus un et je regrette De u'avoir pu comtnencer autrefois J'aurai bientöt des droits a la retraite Six sous par jour et cent francs pour Ia croix. Vit-on jamais pareille sinecure Nul ne peut dire en ce pays loyal Qu'on ne fait rien pour la httératuro Le colonel m'a nommé caporal. Napoléon pour obtenir ce grade Dut s'illustrer a l'heure du combat Dans votre camp j'arrive en camarade, Et vous daignez m'accueillir en soldat. Rier. mainlenant ne peut me faire envie Pour célebrer mon grade colossal, Je reviendrai, si Dieu me prête viel Le colonel m'a nommé caporal. Camp de Beverloo, 22 Juin J867. Antoine CLESSE. FAITS UIVEUS. Les troupes désignées pour composer la deuxième période du camp de Beverloo, qui s'est ouverte le l0' juillet, comptent 16 bataillons d'infanterie, 18 esca- drons de cavalerie et 4 batteries d'artillerie. On lit dans le Neue Freie Presse, de Vienne M, E. de Laveleye, professeur a l'Université de Liége, l'une des notabilités dans le domaine des questions d'économie politique, est ici depuis quel- ques jours. II a ('intention de séjourner quelque temps parmi nous pour éludier la situation écono- mique de l'empire. A l'Exposition universelle, classe 95, une des gran- des fabriques de France fait une paire de bottines en veau de Bordeaux, pour hommes, sur mesure, en 45 minutes, a 10 francs 50 cent. La maturité du grain, dans le midi de la France principalement, avance rapidement et a ce point que l'on se prépare déja aux opérations de la coupe des blés sur certains points. On dit que dans le Gard et l'Hérault le travail a commence dans les premiers jours de la semaine der- nière. Dans les contrées septentrionales, oü comme par- tout, du reste, la campagne a un aspect admirable, l'épiage du froment se developpe dans d'excellentes conditions et l'on semble généralement rassuré au su jet du produit de la moisson prochaine. D'après M. S. Martin, une application de blanc d'ceufs fait disparaiire promptement les douleurs causées par les brülures. On bat le blanc d'oeuf avec quelques goultes d'eau, puis, avec un pinceau, on en passe cinq ou six couches sur les brülures. A Ia correctionnelle Le président. Vous êtes sans domicile.... On vous a trouvé a deux heures du matin sur le boule vard. Que faisiez-vous la Mon président, je cherchais un terrain. C'est cela... pour vous étendre au pied d'un arbre. Du tout, mon président... pour faire bêtir. Un farceur se présente au guichet du chemin de fer du Luxembourg Une troisième classe, s'il vous plait. Monsieur, ce train n'en a pas. Alors, donnez moi une quatrième. L'employé, poliment Avez-vous votre muselière? Garde civique d'Ypres. Le Major chef de la garde, afin de témoigner sa vive satisfaction pour Ia manière brillante avec laquelle le maniement d'armes et les manoeuvres ont été exécu tes par la garde civique a la revue de l'inspecteur gé- néral, prévient les gardes de 21 a 35 ans que les deux exercices des 7 et 28 juillet sont contreraandés. Le Chef de la garde a la conviction que, si la ville d'Ypres a l'honneur de recevoir Leurs Majestés le 5 aoüt prochain, chacun de nous rivalisera de zele pour maintenir l'excellente réputation que le corps est par venu a se créer. A HYNDERICK. E'empire qui ne voit jamais se coucher le soleil. Tel est l'orgueil de la Grande-Bretagne, qu'il sur- passe infiniment celui de tous les empires qui ont existé jusqu'a présent, même celui de Ia colossale Ba- bylone, aux jours de sa plus grande gloire celui de la Perse, sous Xercès, de la Macédoine, sous l'arabi - tieux Alexandre et, enfin, celui de la Rome Eter- nelle dite la maitresse du monde. L'autorité britan- nique est matérielle et morale c'est-a-dire qu'elle s'appuie sur le pouvoir et VinfluenceMais il y a une sorte d'jnfluence que les Anglais exercent d'une ma- niere frappante nous voulons parlerde la capacité mèdicale que semble avoir gagnée l'un d'eux, avec le litre indien de Vhomme Medical de l'Univers. Nous faisons allusion au Professeur Hollowav sur la sphère desquels remèdes le soleil ne se eouche jamaisen effet, n imporle oü se trouve la maladie, ces remèdes

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3