50 kil. sont descensus a 130 fr. Nous avons la con
viction que cette baisse ne se maintiendra pas long-
temps.
Le 5 courant, vers cinq heures du matin, Ia nom-
mée Colpaert, Virginie, Agée de 68 ans, épouse de
Dupoche'le, Charles, menuisier a Rousbrugge, est
tombé accidentellement dans le canal de l'Yser, en y
allant puiser de l'eau.
Retiré quelques instants après, tous les soins pos
sibles ii'ont pu le ramener a la vie.
Le 6 courant, vers 4 heures de relevée, un hangar
construit en bois et couvert en tuiles, situé sur le
parcours du cheinin de fer en construction, d'Ostende
a Armentières, territoirede la ville de Thourout, ser
vant a remiser les machines et objets accessoires, a
été complétement consumé. Ce hangar appartenait
aux frères Willems, entrepreneurs de ces travaux.
Ce sinistre serait attribué a l'imprudence d'uu fu-
meur.
Les pertes sont évaluées a 900 frarics.
Jde Bruges.)
La circulation pour voitures et piétons sera inler-
rompue au pont de Stavele, sur l'Yser, depuis le 12
jusqu'au 25 septembre courant inclus, afin de per-
meilre l'execulion des travaux de réparation que
réclame ce pont.
Le passage gratuit de l'une a l'autre rive sera as-
suré pour les pietons au moyen d'une barquelte.
Le 8 courant, vers six heures du soir, un petit gar-
con, ègé de 3 ans, appartenant aux époux Pvsson,
Charles, cultivateurs, a Caeskerke, s'est noyé en tom-
bant accidentellement dans un fossé prés de la maison
paternelle.
La police de Thourout a été mise en émoi la se-
maine dernière par la disparition de deux jeunes
amoureux. C'est en vain qu'on a mis tout en oeuvre
pour les découvrir. IIs se sont fait passer pour de
jeunes mariés dans plusieurs communes qu'ils ont
parcourues.
A Bruges même ils ont fait un assez long séjour
sans qu'on se soit douté de la chose. Ce couple si
rusè ne doit pas craindre d'être retrouvé de si tót.
Mercredi, deux femmes travaillant dans les champs
a Oostcamp, ont trouvê une boite en carton conte-
nant un enfant nouveau-nédu sexe féminin. Elles en
ont immédiatement douné connaissance a l'autorité
communale. L'enfant a eté baptisé sous les noms de
Louise-Marie Van Doos.
Les hospices de la ville de Tournai sont disposés a
coopórer a l'ceuvre de construction de maisons ou-
vrières pour une somme équivalent a celle qui a été
votée par le bureau de bienfaisance.
La Ligue de l'Enseignement vient de publier son
sixième bulletin, il contient le compie-rendu des deux
séances qui ont été consacrées a la discussion du rap
port sur la réforme de l'enseignement moyen.
La Ligue de l'Enseignement vient également de
publier son 7® bulletin, en voici le sommaire
Organisation des conferences circulaire du Conseil
général. Installation du Cercle local d'Uccle.
Installation du Cercle local de Nivelles Conseil
général résolutions diverses. Cercles locaux
discussions, rapports, etc.; tableaux des sujets de
conférences, etc., données, en 1866-1867, par la
Ligue. Intérieur Congrès des etudiants a Bruxel-
les, etc. Extérieur. Bibliolhèque du Conseil gé
néral. Bibliographie.
Un habitant d'Anvers, propriétaire d'un magnifique
cheval de selle, s'étant apercu qu'on avait indigne-
ment lacérè la crinière de ce noble animal, et attri-
buant eet acte, avec beaucoup d'apparence de raison,
a des sentiments de malveillance, voulut absolument
en connaitre l'auteur. Une jeune servante finit par
avouer qu'elle était coupablemais elle n'avail été
guidée par aucun mauvais sentiment, au contraire.
Elle avait coupé la crinière du cheval pour s'en faire
un chignon.
La pêche aux harengs, sur les cótes de Normandie,
s'annonce sous les auspices les plus favorables. A Co-
bourg, ces jours derniers, des pêcheursont retiré des
filets tellement chargés qu'ils ont dh, a la marée mon-
tante, abandonner sur le rivage une partie de leur
prise. En quelques heures ils avaient, pêché plus de
50,000 harengs. Leurs bateaux étaient pleins, et les
voitures destinées a transporter la pêche au chemin
de fer étaient devenues insuffisantes.
Depuis quelques années, les autorités de Munich
exigent qu'au decès de chaque enfant mort pendant sa
première année, les parents déclarent si la petite
créature a, oui ou non, été nourrie par la mère. La
statistique des deux dernières années établit que,
sur 100 morls, 88 n'étaient point nourris par la
mère.
On sait que la polygamie est en grand honneur
parmi les Mormons. Le nombre des femmes que pos-
sèdent ordinairement les membres de cette secte, va-
rie de six a douze, selon la position de fortune de
l'époux. Sur le tombeau d'un riche Mormon, récem-
ment décedé dans l'Utah, on lit une épitaphe qui se
termine ainsi a II laisse dix huit veuves et cin-
quante-trois enfants inconsolables.
On lit dans le Temps
Que les hótels parisiens aient augmenté, exagéré
même leurs prix durant cette année d'Exposition,
c'est une chose qui ne pouvait surprendre personne,
et a quoi devaient s'attendre les curieux étrangers
l'hospitalité ne se donne plus Paris. Mais nul n'au-
rail imaginé que dans un hótel de premier ordre, au
centre du plus brillant quartier de Paris, pussent se
passer des scènes comme celles dont nous emprun-
tons le récit au Droit, et qui sembleraient plutót ap-
partenir a quelque tapis-franc. C'est une exception,
heureusement rare, et, a cause de cela même, la pu-
blicite doit venir en aide a la répression judiciaire.
Voici les faits
o Dans les premiers jours du mois de juin, une
jeune dame américaine, Vlm0 Truefield. se présentait
avec son enfant a I'Flótel des ltahenstenu par le sieur
Lemoine, rue de Choiseul. 29. Elle était recommandée
par les personnes les plus honorables, et s'installait
dans une chambre après en avoir discuté le prix.
Huit jours plus tard, le 19, M. Lemoine lui fai-
sait presenter la note (c'est, dit-il, l'usage dans son
hótel de règler les comptes tous les huit jours)mais
M"e Truefield trouva le montant singulièrement exa
géré.
Voici un apercu des prix qui, dit-on a l'audience,
l'hótel étant de premier ordre, doivent être de pre
mier ordre aussi
Deux bougies2 fr.
Un bougeoir1
Un bain6
Deux diners d'apparlement16
Deux fraises au sucre. 3
Quatre jours d'appartement. 40
ld. id. 80
Huit jours de service. 8
Etc., etc.
C'est sur le prix de la chambre surtout que se
récriait la locataire elle prétend que le prix convenu
était de 10 fr., et l'on voit en effet, sur la note, que,
portó pendant quatre jours a 10 francs, il l'est en-
suite a 20 francs.
MmB Truefield refusa done de payer ce mémoire,
et manifesla l'intention de changer de logement. Mais
quand elle se présenta pour sortir, la concierge, la
fille ötener, lui refusa impèrieuseraent la porte, et,
ne se contentant pas du raisonnement, la saisit avec
violence, et, en la repoussant, lui déchira ses vête-
ments. M. Lemoine intervint, mais non pour calmer
sa próposée loin de la, il fit rentrer sa locataire
dans sa chambre et l'y relint sous clef pendant douze
heures.
Le 21 juin, la scène fut plus violente encore. Le
sieur Lemoine, prévenu que Mme Truefield voulait en
core sortir, accourut et la poursuivit jusque dans la
rue. Pour résister a la concierge, elle s'était accro-
chée des deux mains aux barreaux d'une fenêtre. Le
maitre d'hótel lui saisit les poignets avec force, déta-
cha chaque doigt, l'un après l'autre, puis renversa la
malheureuse jeune femme et la traina sur les reins
jusque sous le vestibule de la maison, dont il referma
la porte pour arrêter le public qui, ému par cette
scène violente, voulait prendre fait et cause.
j> Mm° Truefield portait les marques de ces vio
lences, sa main droite, son pied gauche étaient con-
tusionnés, des traces restaient sur les reins froisses
par le trottoir.
Qui le croira cependant! le lendemain de cette
scène, M. Lemoine écrivait a M. le procureur irnpé-
rialil changeait les róles au point de porter plainte
contre celle qu'il avait maltraitée.
Mais, devant le tribunal, les choses ont été re
mises en ordre, les róles intervertis, et le plaignant
devint prévenu.
Les actes de violence odieuse exercés sur une
femme jeune, délicate et de bonne compagnie, ont été
établis par les témoins, au nombre desquels figure
M. le comte d'Espagnac, êgé de soixante-quinze ans,
qui, faisant appel a la foule indignée, mais inactive,
fit ouvrir de vive force la porte de l'hótel, et, malgrè
les menaces de Lemoine, ne se retira qu'après l'arri-
vée des sergents de ville.
Le prévenu se borne a essaver d'atlénuer les
faits.
Le tribunal condamne Lemoine a un mois de
prison et 100 francs d'amende
La fille Stener a six jours d'emprisonnement.
A Paris, on se creuse souvent l'imagination pour
trouver des idéés originates; les provinciaux sont
plus ingénieux. Cela leur vient tout naturellement.
En voulez-vous la preuve Un des greffiers du tribu
nal de commerce de partait pour Paris, bien
persuadè que sans lui il v aurait une lacune a l'Ex-
position.
II tenait son portefeuille a la main et le pressait
pour garanlir une certaine quantité de lettres.
Pourquoi, lui dit un de ses amis, te charger de
tant de commissions
Mais ce ne sont pas des commissions, ce sont
des lettres pour ma femme.
Des lettres pour ta femme?
Certainementelle m'a recommandé de lui
écrire tous les jours. Or, comme je n'aurai pas le
temps a Paris de courir "après les plumes, l'encre et
le papier, j'ai préparé mes lettres d'avancej'en met-
trai une chaque jour a la poste, et le tour sera fait.
Cette prêcaution conjugale rappelle la prévoyance
filiale d'un tabellion de province.
Son petit clerc arrive l'enregistrement avec un
volumineux paquet de lettres de faire-part.
Qu'est-ce que c'est ca? demande le receveur.
Des lettres de faire-part pourle père du patron.
II est mort?
Pas encore, mais il doit mourir cette nuit. On
remplira l'heure demain.
Onguent et Pilules IKolloway.
C'est un remède infaillible pour les maux de jam
bes et toutes sortes de b'essures. L'extraordinaire
dèbit de ces précieuses médecines, dans chaque par
tie du monde civilisé, est la preuve la plus convain-
cante de leur efficacilé. Elles guérissent rapidement
les maux de jambes, les vieilles blessures, les scro-
fules et les maladies de la peau. Des milliers de per
sonnes atteintes de ces épouvantables maladies ont
été guéries par ces medicaments, après que tous les
autres avaient échoué, et c'est un fait qui ne supporte
pas le moindre doute qu'il n'y a pas un cas quel-
qu'obstiné et quelqu'enraciné qu'il soit depuis long-
temps, qui ne puisse être promptement soulagé et
finalemenl guéri par ces merveilleux médicaments.
Leur action combinée est irrésistible. Inutile de s'é-
tendre davantage sur leurs mérites. Que ceux qui
doutent de leur supériorité en fassent l'essai.
YPREü.
Etal-civil du 6 au 13 Septembre 1867.
NAISSANCES.
Sexe masculin 2 Sexe féminin 1.
M ARIAGES
Smeysters, Jean-Bapliste, sous-lieutenant adjudant-major
au 10e de ligne, et Keingiaert de Gheluvelt, Louise, sans pro
fession. Legrand, Charles, jardinier, et Devynck, Reine,
journalière.
DÉCÈS.
Vanderoustraete, Hortense, 30 ans, religieuse, rue de la
Boule. Glorieux, Marie, 24 ans, religieuse, rue de We-
ninck. Deeoster, FraiiQois,70 ans, propriétaire, célibataire,
rue des Chiens.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3 Sexe féminin 1.
E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles
vendus le 14 Septembre 1867, sur le ma>'ché de la
ville d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
DES ARCHAND1SES
VENDUES.
PAR
MOYEN DE
VENDEES.
Kilogrammes.
I00 kilogram
l'kectol.
Froment.
22.200
42-00
80-00
Seigle
7,900
24-50
73-00
Axoine
2,000
22-50
44-00
1,500
24-57
80-00
COO
00-00
00-00