fissent des démarches analogues dans Ie but d'ob- tenir des modifications dans Ie service des trains de la Flandre Occidentale, si malencontreusement réglé pour la période d'hiver. Nous lisons dans le mème journal La concurrence commence a porter ses fruits, en faveur des consommaleurs, dans le commerce de la boucherieun des meilleurs bouchers d'Ath annonce qu'il vendra la viande de premier choix, a 70 cen times le 1/2 kilog. et un boucher de Namur annonce de son cötè une réduction de 15 centimes au kilog. Nous esperons pouvoir annoncer sous peu que des mesures analogues ont èté prises a Tournai. Un Monsieur X., lefacétieux auteur d'une corres- pondancedrólaliqueetburlesque datée de Rousbrugge et adressée au Progrès d'Ypres prend sérieusement la mouche paree que nous avons publié, d'après un journal de Bruxelles, quelques vers de sa facon et qu'a l'exemple de notre confrère nous avons pris la libertè grande de ne pas tomber en extase devant 1 'ur facture. M. X. est convaincu que ses vers nepeu- vent o avoir provoqué la plaisante humeur que de deux journaux fashionnables qui appartiennent sans doute a la phalange desjeunes libéraux. M. X est vraiment trop bon. A sa place, nous pro- clamerions affreux jésuites, cléricaux ignobles de- puis quelque temps le mot fait fortune dans le camp de M. X., lous ceux qui se permettraient dedou- ter de la supériorité de nos talents poétiques. Cette apostrophe.... parlementaire, nous en avons la con viction a notre tour, prouverait bien mieux que tous les raisonnements que les poësies de M. X. sont des chefs-d'oeuvre. Mais, poursuit l'ecrivain funambulesquê, si vous critiquez quelques vers, serait-ce peut-être paree que mes correspondances ne sentent le liberalisme avancé de prés ni de loin et que l'auteur se fait gloire de vivre en compagnie de ceux que 1'Opinion ne peut souffrir? Nous répondrons, pour tranquilliser M. X., que nous savons tout souffrir, même les choses les plus détestables et nous offrons de lui en donner une preuve évidente enpubliant ses poësies dans le plus prochain numéro de notre journal. II est vrai que nosgoóts nous empêchent de fréquenter cornme tant d'autres l'antichambre et l'office, et peut-être est-ce bien pour cela que M. X. nous qualifie dédaigneusementde/owr- nal fushionnable. Cela constaté, nous ne nous sentons nulle envie de ternir la gloire que peut retirer M. X. de la compagnie de qui que ce soit. L'auteur des vers que nous avons reproduit veut bien convenir, l'airnable homme qu'ils ne s'élèvent pas jusqu'a Lamartine et Victor Hugo; il est vrai qu'ils ont été fails a la héte. Ah! s'il avait eu le temps de les travailler, qui sait A notre grande satisfaction, notre poëte annonce qu'il continuera toujours d'écrire, fut-ce même des vers, mais des vers, bien entendu, (oh 1 oh selon les régies de la versification. Devant cette bonne réso- lution, qui a tout l'air d'une amende honorable, notre critique se désarme. Peut-être étions-nous trop sé- vère en comparant les poësies de M. X. a des billets de caramels. Nous attendrons prochainement quelque chose digne d'effacer la Vénus aux Carottes ou la Femme a, barbe. Puisse cette attente encourager M. X. dans ses tentatives 1 Les loges maconniques de Bruxelles viennent de prendre la louable initiative de l'organisation d'une société cooperative alimentaire au capital de 15,000 francs, divise en trois séries de 1,000 actions de 5 francs. La Société coopérative alimentaire des ateliers réu- nis prendra cours a daler du 1er janvier 18T68 pour un terme de 30 années, et on calcule qu'elle pourra dèli- vrer a ses aclionnaires toutes les denrées de première qualité a 50 p. c. environ de rabais sur les prix cou rants du marché de Bruxelles. Avis aux sociétés de St-Vincentde Paul et aux cercles catholiques qui ne songent qu'a vider les bourses pour l'entretien des soldats du Pape. II y a ici une grande oeuvre a accomplir, et ce ne sera pas trop du dèvouement de tous les hommes de bonne volonté pour la mener a bonne fin mettre en pratique une idee feconde qui arrachera a la misère les classes laborieuses et ouvrira par ce moyen une nouvelle ére sociale. La Libre pensee. Bruxelles, le 12 Novembre 1867. Monsieur, Le général Garibaldi et sa poignée de braves vien nent de subir une défaite sanglante. - Vous connaissez le but grandiose, héroïque, vrai ment humanitaire, qu'ils poursuivaientla dé'ivrance de Rome! la déchéance de la papauté! Et vous n'i- gnorez pas a la suite de quelle coalition des soldats de la France et des mercenaires du pape, les patriotes italiens, assaillis au moment même oü ils se prépa- raient a la retraite, furenl écrasés par des forces trop supérieures et massacrés sans merci, après un com bat acharné, auquel la disproportion du nombre et l'inégalité des armes donnent moins le caractère d'une lutte guerrière que celui d'une boucherie I Tous, nous avons applaudi a ['initiative glorieuse de ces vaillants de la démocratie, qui faisaient d'a- vance le sacrifice de leur vie pour le renverse- ment du foyer séculaire de toutes les réactions et de (ous les despoiismes. Nous nous serions réjouis de leurs succès; nous pleurons leurs revers. Mais ces glorieux martyrs de la libertè, qui ont tout abandonné pour courir au combat, ont au- jourd'hui besoin d'aide et de secours Beaucoup d'entre eux sont blessès, d'autres sont morts lais- sunt sans soutien des veuves et des orphelins. N'est- il pas de notre devoir, sinon d'apaiser toutes ces douleurs, de tarir toutes ces misères, ce qui serait au-dessus de nos forces, de chercher du moins a les soulager? S'inspirant de cette idèe, Ie Libre Examen a ouvert, dans ses colonnes, une souscription, pour laquelle nous croyons devoir réclamer voire généreux con cours, convaincus que vous en approuvez le but et l'intention. En présence des souscriptions ouvertes par les journaux catholiques, et qui ne tentent a rien moins qu'a faire croire que Ia Belgique n'a de secours et d'encouragements a donner que pour les mercenaires du pape, il importe de prouver le contraire, il importe t de montrer a notre tour nos sympathies et notre foi 1 Le Secrétaire, Le Président Loins LA BARRE. N. GOFF1N. N.-B. Prière d'adresser les souscriptions a la rédaction du Libre Examenrue de Loxum, 14. Des circonstances tout a-fait indépendantes de notre volonté nous ont empèché de publier ce document plus tót. Mais nous avons la satisfaction de pouvoir annoncer aujourd'hui que la liste de souscription ouverte par le Libre Examen en faveur des patriotes remains se couvre de nom- breuses signatures. Elle s'élève déja la somme de 1,618 fr. 50 c. La 8. Cécile. De tous les saints du paradis aucun n'est plus uni- versellement ni plus bruyamment fêté que S. Cécile. Flóles, basses, violons, clarinettes, trombonues, tu bas, grosses caisses, fifres et tambours, tout le monde s'en mêle. Banquets, concerts, bals, toutes les formes du plaisir sont épuisées par les musiciens pour hono- rer leur patronne. Le goót de la rausique serépand partout aujour d'hui, dans les communes comme dans les villes et, si les premières possèdent des ressources plus res- treintes, des éléments de succès moins nombreux, le désir, la volonté de bien faire et une persévérance courageuse y combient bien des lacunes. Ces ré- üexions nous étaient naturellement suggérées en as sistant auxfêtes cèlèbrées mercredi par la Société des Fanfares de Reninghelst qui inaugurait ce jour-la son nouveau local. Un banquet, réunissait a 2 heures, dans une vaste salie, plus de 150 convives parmi lesquels un grand nombre de dames. La plus franche gatte ne cessa de régner pendant tout le repas qui fut couronné par des toasts el des chansonnettes. Le concert, qui commencait a 6 heures, avait at,tiró une foule si grande que le local, malgré son ampleur, ne pouvait la contenir. Outre plusieurs morceaux d'harmonie interprêtes avec précision et ensemble par les membres de la Société, sous l'habile direction de M. Ch. Otto, le concours obligeant de divers ama teurs étraugers a donné une grande variété a la fête. Citons en première ligne M"° Ndont le chant sentimental a vivement ému l'auditoire. M"° N n'est pas senlement douée d'une voix agréable, elle est aussi excellente pianiste. De plus, sa complaisance est infatigable. Aussi, chacun lui a-t-il su un gré in- fini d'avoir si largement contribué a la composition du programme. M. Ma chanté diverses romances d'une voix sympathique. M. A. S...., dont le comique est toujours naturel et du meilieur goüt, a dit quel ques chansonnettes flamandes qui ont eu un grand succès. Puis M. H.... nous a initié quelques fragments d'opéras rendus sur le piano avec cette vigueur, ce brio un peu sauvage, mais toujours charmant, qui dé- note le musicien sfir de lui-même. A peine le concert terminé, les danses eommencèrent et se prolongéren! fort tard dans la nuit. En somme, belle fête, parfaitement réussie dans toutes ses parties, joyeux entrain et un concours de monde comme la Société n'en avait jamais vu a au- cune de ses précédentes fêtes, que peut-on désirer de plus? N'est-ce pas la une belle revanche de toutes les intrigues, de tous les cancans, sermons et autres, qui se sont efforcés, mais inulilement, de nuire a la pros- périté de la Société des fanfares de Reninghelst Etude comparée et pratique des éléments de VAlle- mand, du Flamand et de I'Anglais, tel est le litre d'un opuscule que vient de publier notre concitoyen, M. Ch. Vercamer, chef d'ïnstitution a Bruxelles. L'auteur, qui s'est fait connaitre depuis longtemps par divers travaux sur l'enseignement fort appréciés des hommes compétents, s'altache particulièrement a faire ressortir l'analogie des langues allemande et an- glaise avec le flamand. Sa méthode est simple, sa de monstration claire, nette et précise. De nombreux exemples accompagnent les préceptes; ceux-ci sont suivis de thèmes propres a en faire l'application. Par un procédé ingénieux et pratique, M. Vercamer s'est proposé de mettre ses compatriotes a même de s'en- tretenir, après un court travail d'initialionavec un habitant de la docte Allemagne ou de la mercantile Angleterre. C'est rendre un véritable service a tous ceux dont les travaux scientifiques, les gouts lit- téraires ou les relations commerciales exigent la con- naissance des idiomes étrangers, en même temps que donner une impulsion nouvelle a l'étude des langues modernes. A ce double point de vue, le travail de M. Vercamer mérite d'être signalé. La Ligue de l'Enseignement vient de publier son 1" Bulletin 1867-68, en voici Ie sommaire Assemblee générale de la Ligue communications discours du présidentrapport du secrétaire general; examen du compte de l'année sociale 1866-67, pré senté par Ie trésorier, et vote du budget pour l'exer- cice 1867-68; élection des membres du Conseil géné ral. Constitution du bureau et des commissions permanentes. Cercle local de Malines renouvelle- ment du comité. Avis. ACTE» «FF1CIELS. Edifices du culte. Subsides. Le subside sui- vant, imputable sur le chapitre VIII, article 30, du budget du département de la justice (exercice 1867), est accnrdé Dans la province de la Flandre Occidentale. Fr. 373-33 au conseil de Fabrique de l'église de Bas- Warneton, pour la sacristie dont la construction a cette église a été autorisée par arrêté du 10 juin 1867 Justice de paix. Par arrêté royal du 24 no vembre, la démission de M. Wolfcarius, de ses fonc- tions de juge suppléant a la justice de paix du canton de Courtrai, est acceptée. Par arrêté royal du 24 novembre, la démission de M. tluys, de ses fonctions de juge suppléant a la justice de paix du canton d'Harlebeke, est accep tée. Par arrêté royal du 24 novembre, M. Millecam, greffier de la justice de paix du canton de Messines, est nommé en la inème qualité au canton de Locristy, en remplacement de M. Van Peteghem. FAIT» BIVEI». Mardi on a retiré des fossés de la ville, non loin de la station du chemin de fer, le cadavre du nommé üebusschere, meunier et cultivateur Wytschaete.

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 2