quer une explication, afin de savoir si la rumeur, qui se répandait en s'accréditant, êtait fondée, ou bien si nous devions I'attribuer a une calomnie aussi lêche que monstrususe. Je communiquai mes intentions S deux confrères de la Société susdite, MM. Auguste Rommens et Nor- bert Thery; nous décidames de nous rendre chez M. le bourgmestre Charles Vanrenynghe, en sa qua- lité de président de la musique, ainsi que chez M. l'é- chevin Henri Vanrenynghe, commandant des Pom piers, a l'effet de leur soumettre le cas qui nous préoccupait. Ces messieurs nous répondant par des fins de non recevoir, je leur dèclarai, entre autres choses, que nous refuserions désormais de reconnaitre M. V. M. pour notre chef, aussi longtemps qu'il ne se serait expliqué sur le bruit ignoble dont on cherchait i) flé- trir son nom. II est done démontré, Monsieur l'éditeur, que nous ne sommes nullement l'origine de cette horrible accu sation, qui n'est sans doute qu'une imposture affreuse dont M. V. M. aurait facilement raison, s'il ne lui répugnait d'intenter une action en calomnie a un journal tel que le Jaer 80 de Bruges, qui ne recule de- vant aucune imputation, devant aucune attaque, sans se soucier le moins du monde des conséqnences qu'elles peuvent entrainer. Je vous ferai remarquer aussi, Monsieur l'éditeur, que, contrairement a d'autres insinuations, alors comme aujourd'hui liberal convaincu, je n'ai jamais, en aucune manière, eherché a noircir, par esprit de parti, celui que les catholiques de ce temps-la procla- maient pur comme l'agneau sans tache et qu'ils pour- suivent aujourd'hui de toute la haine dont ils sont capables, parce qu'il a renonce leurs adulations, j'étais alors comme aujourd'hui tout simplement un homme d'honneur, ne voulant pour chefs que des gens d'honneur, je ne voulais pas que la femme de César put étre soupponnée. II est encore inexact, Monsieur l'éditeur, que nous ayions été expulsés de la Société, h l'unanimité des membres; voici, si mes souvenirs sont fidèles, ce qui s'est passé la commission administrative du corps de musique, ayant, ou prenant droit de vote, était tout entière a la dévotion de son président M. Van renynghe, bourgmestre, elle était forte d'une dizaine ou même d'une quinzaine d'hommes au premier vole, il y avait autant de membres, en dehors de la commission bien entendu, se prononcant pour notre mainliendans la Société, qu'il n'y en avait se décla- rant pour notre exclusion. La commission, s'arro- geantensuite le pouvoir de trancher la question, dé- cida a Vunanimité qu'il y avait lieu d'exiger notre démission. Je pourrais, a ce sujet, rappeler des détails trés-intéressants, je préfère me borner a pro tester contre les allégations et les inexactitudes que contient le Volksvriend, a propos d'un acte qui j'ai produit saus aucune intentiou malveiliante et que je ne saurais regretter. Je repousse done les expressions dont nous gratifie le Volksvriend, telles que die drije vermetele man nen, twistzoekers, vredesloot der s, etc., etc., etc.; je m'élève surtout énergiquement contre l'accusation d'avoir été l'un des invenleurs, l'origine du bruit scandaleux dont j'ai parlé dans le corps de cette lettre'. Je vous remercie, Monsieur l'éditeur, de l'hospita- lité que vous m'avez accordée dans vos colonnes et vous prie de recevoir ['assurance de ma considération distiuguée. Cu. Cnapelynck. Necrologie. M. N. de Dreyse, l'inventeur du fusil a aiguille, est mort lundi dernier a Sommerrye (Thuringej. ACTES OEF1C1ELS. Un arrêlé royal du 10 décembre approuve la déli- bération du 4 février 1867, par laquelle le conseil communal de Proven a adoptè un plan d'alignement pour la traverse de cette localité, appartenant a la route d'Ypres a Rousbrugghe. Un arrêté royal du 14 décembre 1867 approuve les délibérations de 65 conseils communaux de la Flandre occidentale votant la perception de centimes addition- nels au principal des contributions foucière, person nels et du droit de patente. Des arrêtés royaux du 11 décembre 1867accordent aux administrations communales ci-après désignées les subsides suivants pour l'exécution de travaux de voirie et d'assainissement Elverdinghe, 300. Watou, 500. Westoutre, 400. Zonnebeke, 600. Oostvleteren, 600. Zandvoorde, 3,000. A la commission administra tive du chetnin de Leysele a la chaussée d'IIoogstaede a Rousbrugge, 1,500.ld. de Keyem au pont de Tervaete sur l'Yser, 1,000. Id. de Crombeke a Poperinghe, 1,500. ld. de Crombeke a Rousbrugge- Haringhe, 1,500. Id. d'Elverdinghe a Boesinghe, 2,000. Id. de Noordschoote a Zuidschote(Luzerne) 4,000. ld. de Messines a Neuve-Eglise, 2,000. ld. de Warneton a Messines, 1,500. ld. d'Ypres a Neuve-Eglise et d'Ypres a Bailleul, 1,500. ld. de Boesinghe a Langemarcq, 2,000. ld. deReniaghelst a Vlamertinghe, 8,000. Id. de Wytschaete a Kem- mel, 4,000. FAITS WÏVEESS. Le ministre des travaux publics fait savoir que, prochainement, il sera procédé a l'adjudication de l'entreprise des travaux d'entrelien de la route de Poperinghe par Westvleteren a la route d'Ypres a Furnes depuis le 1er janvier 1868 jusqu'au 30 avril 1871. M. le gouverneur de, la province de la Flandre occi dentale, par devant qui cette adjudication aura lieu, en annoncera ultérieurement le jour et l'heure. L'administration de la Société générale d'exploita- tion de chemins de fer vient de prendre a l'égard de ses employés inferieurs, une mesure a laquelle on ne saurait trop applaudir. Cette mesure, justifiée par la cherté des subsistances et la rigueur de la saison, consiste dans l'allocalion d'une indemnité mensuelle ou d'un supplément de paie, proportionnés au traite- ment des employés et ouvriers de la Compagnie. Cette indemnité, et e'est la ce qui en constitue essentiel- lement l'importance, est également basée sur le nombre d'individuscomposantlafamilie des employés, en d'autres termes est répétée un nombre de fois égal a celui des membres de chaque familie. Cette innovation peut ainsi, on le voit, prendre, dans certains cas, les proportions d'un bienfait des plus sérieuxet des mieux compris. On lit dans le Peuple beige MM. Henri Conscience et Versnayen viennenl de partir pour la Hollande ces deux écrivains doivent donner des lectures de leurs oeuvres a Rotterdam, Harlem, Leyde, Amsterdam, Delft, Druhetu, La Haye, Utrecht et Dortrecht. 11 paralt que le fusil Albini, tant vanté naguère, est déja reconnu défectueux, surtout en ce qui con- cerne la solidité de la culasse. Si l'on osait, on cesse- rait déjè de le fabriquer. Des officiers compétents assurent qu'on pourrait faire beaucoup mieux. Notre département de la guerre est saisi de 14 inventions nouvelles. Ce sera a recommencer chaque an- née. Le 11, vers 5 heures du matin, le nommé Van- nieuwenhuise, Jean, Sgé de 37 ans, né a Coolscamp, ouvrier agricole a Dadizeele, se rendant son ou- vrage chez le fermier Van Biervliet, au dit lieu, a été assassiné dans une avenue, prés d'un bosquet, en viron un kilomètre de sa demeure et a 300 mètres de la ferme Van Biervliet La victime a été trouvée entre 8 et 8 1/2 heures, felle portait une blessure a la tempe gauche faite a l'aide d'un instrument conton- dant, et des traces de violence a la gorge, ce qui fait présumer qu'elle a été étranglée. On présume que le mobile du crime était de se dé- barrasser de la victime, qui vivait en mésintelligence avec sa femme. Des soupcons planent sur un individu qui paralt avoir eu des relations intimes avec Ia femme Van Nieuwenhuise, mais qui a pu justifier son alibi. La femme reste veuve avec deux enfants en bas-ège. La gendarmerie de Menin fait d'actives recherches et espère bientöt pouvoir livrer les coupables entre les mains de la justice. On lit dans la Patrie de Bruges M. Goemaere, curé de Boesinghe, nous informe que nous avons été induits en erreur, en annoncant d'a- près un bruit en circulation a Bruges, qu'il a été vic time d'une sauvage et brutale agression. II n'est point de ville ou l'on ne se plaigne a juste tilre de l'exorbitante élévalion du prix de la viande de boucherie, comparativement a celui du betail sur pied. Toutes les réclamations faites a eet égard par les consommateurs sont restées vaines, a de légères ex ceptions prés. A Gand, les bouchers tiennent bon en conttnuant a vendre leur viande fr. 1-80 le kilogramme, lr0 qua- lité, alors que quelques-uns de leurs confrères la vendent fr. 1 -30 cotée en montre, et tout aussi bonne. H y a la un écart de 50 centimes au kilogr. N'est-ce pas une énormité, tranchons le mot, une insulte a la détresse publique qu'une difference aussi marquée Et quand on s'avise de protester contre de pareilles exigences, certains détaillants ne se gênenl pas pour y répondre par des injures. Si les bouchers s'en- tendent pour maintenir le prix de la viande a un taux usuraire, les consommateurs devraient se coaliser pour leur retirer leur pratique et accorder la préfé- rence a des vendeurs moins apres au gain. (Nouvelliste.) Une association nombreuse vient de se former a Péruwelz pour l'établissement momentané d'une bou cherie économique et philanthropique. Une liste se couvre en ce moment de nombreuses signatures. La souscription n'est fixée qu'a 10 francs, qui ser- vironta former un fonds de roulement. 11 ne pourra être pris qu'une seule souscription par familie. L'intention des souscripteurs n'est pas d'empêcher les bouchers de gagner leur vie si le prix actuel de la viande a Péruwelz est trop élevé, l'oeuvre entre- prise en société aura pour résultat de l'amener a- un taux normal, et elle aura alors rendu un immense service a la population et surtout a la classe ouvrière; si, au contraire, le prix actuel est raisonnable, l'oeu vre entreprise n'aura plus de raison d'être poursui- vie, mais elle aura au moins démontré au public que les bouchers ne l'exploitent pas. On lit dans VOrgane de Namur Depuis ce matin notre halle la viande est envahie par une foule énorme. Un marchand d'Arlon s'est avisé de venir vendre ici la viande de mouton de toutes les qualités a raison de 1 fr. 20 c. le kilogr. Nous engageons nos concitoyens a encourager eet industriel qui, nous assure-t-on, ne s'en tiendra pas a la vente du mouton. On écrit de Namur On assure que les bouchers de notre ville doivent s'assembler a l'effet de s'entendre sur une réduction du prix des viandes. Onguent et Pilules Holloway. Dans les cas de maux de jambes, d'ulcères, de plaies scrofuleuses et de gonflements glandulaires eet Onguent agit avec douceur mais avec une certi tude et une rapidité qui semblent tenir de Ia magie. 11 devra être frotté sur les parties affeciées, aprés qu'elles aurout été fomentées avec de l'eau tiede. Les proprietés dépuratives et curatives de ce merveilleux Onguent n'ont jamais été contestées par quiconque les a convenablement essayés. 11 ne contient pas Ia moindre parcelle d'aucune substance d'une nature nuisible et il n'y a pas un seul cas qu'on puisse citer oü il ait fait le plus léger mallorsqu'au contraire, il y a quantité de rapports authentiques des innom- brables guérisons qu'il a obtenues dans tous les pays. 11 est aussi doux dans son action que puissanj et salutaire dans ses efïets. E TA T indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 21 Décembre 1867, sur le manche de la ville d'Ypres. NATURE DES ARCHAND1SES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAK 100 kilogram POIDS MOVEN DE l'liectol. Froment. 59.000 40-00 80-00 Seigle 11,400 28-50 75-00 Avoine 1,400 -24-50 44-00 1,500 27-00 80-00 1,100 29-00 80-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 3