Nous lisons dans le Journal de Bruges Le recensement des chiens s'opère en ce moment pour la perception de la taxe provinciale. Nous ne pouvons assez engager les personnes chargées de ce travail a une graude»sévérité. Nous sommes persuadés que plus des trois quarts des propriétaires de chiens èchappent a la taxe, et ce sonl naturellement les ou- vriers qui sont moms a même de nourrir ces animaux qui, mal soignés. errants dans les rues, sont un dan ger pour la santé publique Ce que dit notre confrère par rapport aux villes s'applique a bien plus forte raison aux campagnes. Ic„ plus que partout ailleurs, les chiens errants peuvent être cause de graves accidents, principale- ment en ce moment ou des chiens hydrophobes ont étê signalés de divers cótés. I! n'est que trop vrai de dire que, dans beau- coup de nos communes, prés de la moitié des chiens échappe la taxe. Ce résultat est dü a la négligence et, il faut bien l'avouer, souvent aussi a la complaisance coupable des agents chargés du recensement. Cheniin de fer de Sa Elandre Occidentale. Si quelque accident arrive sur la ligne ferree de Courtrai a Poperinghe, l'on ne pourra certes pas en atlribuer la faute a la vitesse des trains. Si nous comparons la Vitesse moyenne des trains de voyageurs sur les lignes de Courtrai a Gaud et de Bruxelles a Anvers, dont la longueur est la même que celle de la ligne de Courtrai a Poperinghe, nous coi statons que pour parcourir les quarante-quatre kilomètres separant ces diverses localités, les trains de l'Etat emploient, en moyenne, une heure huit mi nutes et ceux de la Compagnie d'Exploitation une heure trenle-huit minutes 1 Et cependant, de Courtrai a Gand il y a huit stations, de Bruxelles Anvers neuf stations, tandis que de Poperinghe a Courtrai il n'y en a que six. Si nous faisons remarquer ces differences dans la vitesse, ce n'est pas que nous trouvons mauvaise la lenteur a laquelle la prudence a condamné les convois qui parcourent la ligne traversant notre arrondisse ment mais nous tenons a demontrer que, si quel que accident arrive, la vitesse n'en pourra être dé- clarée l'auteur. La Ligue de l'Enseignement vient de publier son deuxième bulletin pour l'année 1867-68. En voici le sommaire L'enseignement obligatoire dans Varmeerapport de M. Ch. Buis. Lenseignement industriel en Belgique: appreciation du rapport présenté aux Chambres lé- gislatives par le minislre de l'intéritur. La cause flamande lettre a Mi Heremans, professeur a I'Uni- versité de Gand. Conseil généralresolutions di verses installation du Cercle local de Louvain. Cercles locaux rapports annuels resolutions di verses; cours, conférences, etc.renouvellement des comités. Nouvelles adhésions. Intérieur l'insti- tuteur de Nimy-Mezières et la Chambre des représen- tants, etc. Extérieur. Notice bibliographique. Bibliothèque du Conseil général. Avis. Le Gouverneur de la Province de la Flandre occiden tale, aux Administrations communales, a Messieurs les Commissaires d'arrondissement, le Capitaine- commandant la gendarmerie, a la Commission pro vinciale d'agriculture, aux Cornices et aux Sociétés agricoles, dans la province. Messieurs, Les articles 561 el 562 du code pénal rendent pas- sibles de l'amende et de la prison les auteurs de mau- vais traitements envers les animaux domestiques et ils interdisent aussi les combats d'animaux qui sont encore en faveur dans certaines localités. Comme ces dispositions penales inscrites dans nos codes depuis quelques mois a peine, et promulguées le 15 octobre seulement sont assez généralement igno- rées dans nos populations, je vous prie, Messieurs, de vouloir bien y donner la plus graude publicile et de veiller a I'avenir a ce.qu'elles ne soient trarisgres- sees en aucun point. Vous trouverez, a la suite de la présente, le texle de ces uouvelles dispositions. Le Gouverneur, B. VRAMBOUT. Art. 561. Seront punis d'uQe amende de dix francs vingt francs et d'un emprisonnement d'un jour a cinq jours, ou d'une de ccs peines seulement Ceux qui se seront rendus coupables d'actes de cruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux Ceux qui auront, dans des combats, jeux ou spec tacles publics, soumis les animaux a des tortures Dans ce cas, les prix et enjeux seront saisis et confisqués. Art. 562. En cas de recidive, la peine d'emprison- nement pendant cinq jours au plus pourra être pro- nonoée, independamment de l'amende, pour les cou- traventions prévues par les art. 559 et 560. En ce qui concerne les contraventions prévues par l'article précédent, le juge pourra, en cas de récidive, prononcer outre ['amende, un emprisonnement de neuf jours au plus. Nous publions ci-après les jours et heures des ti- rages au sort des différents cantons de milice de I'ar- rondissemrnt d'Ypres Ypres (I7ecant.) Vendredi, 1-ifévrier 1868, a 10 b. Poperinghe (18e c.) Lundi, 3 février, 11 h. Proven (19= c.) Lundi, 10 fevrier, a 11 1/2 h. Elverdinghe (20" c.) Lundi, 17 février, a 11 1/2 h. angemarck (21c.) Mardi. 4 février, a 11 h. Gheluveit (22° c.) Jeudi, 6 février, a 10 1/2 I». Neuve-Eglise (23° c.) Mercredi, 12 février, a 11 h. Warneton (24e c Jeudi, 20 février, a midi, Wervicq (25® c.) Jeudi, 20 fevrier, a 9 1y2 h. Nous recevons, trop tard pour être insérée, une lettre de M. Lecluyse nous la publierons dans notre prochain numéro. M. le docteur Dambre, de Courtrai, fort connu dans le monde savant par ses ouvrages sur la médecine légale, vient de recevoir la croix de chevalier de I'ordre de la Gouronne de Prusse. Tandis que nos gouvernants dépensent des décora- tions en services électoraux, les souverains étrangers s'empressent de décerner leurs croix a nos hommes laborieux et de talent. Avis. Nous croyons utile de rappeler que Particle 5 de l'arrêté ministériel du 23 aoüt dernier a fixé, dans toutes les provinces, la clóture de la chasse a partir du 31 de ce mois, a minuit, sauf celle au gibier d'eau et de passage dans les marais et le long des fleuves et rivières, qui restera ouverte jusqu'au ler mai exclusi- vement et celle a courre (a cheval et sans armes a feu) jusqu'au l®r mars dans les provinces de Brabant et de Hainaut et jusqu'au 15 du même muis, a minuit, dans les aulres provinces. lie I'avantagc des annonces cominerciales. Horace Greeley s'exprime ainsi dans son écrit sur les annonces Pour le négociant, le petit marchand, le fabricant, l'homme d'affaires, Partisan qui est dans la position de pouvoir satisfaire a souhait aux commandes qu'on lui adresse ou aux commissions dont on le charge, il est d'une haute importance qu'il fasse connaitre par quelques détails comment il peut remplir ses pro- messes. S'il a l'inlention d'étendre ses relations, il faut necessairement qu'il fasse usage du moyen dont ii dispose pour faire savoir a ses nouvelles connais- sances ce qu'il peul leur offrir el a quels prix et con ditions. II serait absurde de se laisser arréter par l'idee des frais autant vaudrait se rêcrier conlre la dépense que l'on serait oblige de faire pour préserver ses marchandises d'avaries ou de i'aiteinte des vo- leurs. Tous les faux frais qu'on est appelé faire et qui ne peuvent se justifier par de bonnes raisons sont absolument inutiles s'ils n'ont pour appui la publicitó de l'annonce qui est la base de toute affaire commer- ciale et que l'on ne devrait jamais négliger. II n'y a que les négociants de petit renom qui aient de la re pugnance pour les annonces de journaux. lis n'ont aucune idèe de la puissance illirnitée qu'exerce la presse de notre temps, en un molde ce qu'elle est en état de faire. On peut donner comme certain qu'une publication ou nnc annonce faite dans un journal viendra a la connaissance de dix fois plus de personnes qu'il y a 30 ans. Vous pouvez, si vous le voulez, faire que votre insertion soit connue de 50,000 personnes en deux jours au plus, et s'il vous plait de la publier dans une douzaine de journaux, vous pouvez comp ter sur un demi million de lecteurs. Puisqu'il est ainsi possible d'obtenir une pareille publicité a peu de frais et qu'il est avérè d'ailieurs qu'un grand nom- bre ont grandement profité de ce moyen, nous ne óomprenons pas qu'il puisse y avoir des gens qui, sans recours a la publicité, espèrent pouvoir faire concurrence a des maisons solidementet depuis long- temps établies. Sans doute une ancienne maison peut compter sur ses pratiques aussi longtemps qu'elles sont encore lè, mais une maison qui commence, qui n'a encore aucune clientèle, comment arriverait-elle a se faire connaitre si ce n'est par le moyen des an nonces. Se refuser a prendre sa part aux avantages que procurent les insertions dans les journaux, est tout tout aussi inconcevable que si l'on refusait de faire usage du chemin de fer ou du télégraphe. ACTES OFFSCSES.S. Ministère de Vintérieur. Composition des conseils de müice pour la levée de 1868. Arrondissement d'Ypres. Président, le sieui' Beke, membre du con seil provincial, a Ypres. Suppléant, Ie sieur Boedt, membre du conseil pro vincial, a Ypres. Membre, le sieur Keinglaert de Gheluvelt, membre de ['administration communale de Gheluvelt. Suppléant, le sieur Demade, membre de l'adminis- tration communale de Comines. Justice de paix. Juge suppléant. Nominations. Par arrêté royal du 16 janvier 1868, le sieur Chris- tiaen(M.-P notairea Passchendaele, est nomméjuge suppléant a la justice de paix de ce canton, en rem placement du sieur Ghristiaeu (H.-A.-L.), appelé a d'autres fonctions. Corps des ponts etchaussées. Par arrêté royal du 16 janvier courant sont promus a. Au grade d'ingénieur en chef de 1'° classe, les sieurs Dumon et De Jaer, actuellement ingénieurs en chef de 2® classe b. Au grade d'ingénieur en chef de 2® classe, les sieurs Grépin et Depermentier,actuel!ementiQgénieurs de 1" classe c. Au grade d'ingénieurs de 1'° classe, les sieurs Lamal, Vanschoubroeck et Crespelle, actuellement in génieurs de 2e classe d. Au grade d'ingénieurs de 2® classe, les sieurs De Mathys, Wolters et Simon, actuellement ingénieurs de 3° classe e. Au grade d'ingénieurs de 3® classe, les sieurs Pi- rot, De Heem, Maillietel Kumps, actuellement sous- ingénieurs. Institution royale pour l'éducation de piles de mili- taires morls ou devenus invalides au service de l'Etat. Personnel. Traitements. Un arrêté, en date du 18 janvier 1868, fixe, ainsi qu'il suit, le traitement de la directrice et des institutrices de ['établissement royal de Messines Minimum. Maximum. Celui de la directrice, a fr. 800 1,200 ld. des institutrices, a fr. 600 800 Un arrêté du minislre de la justice, en date du 18 janvier 1868, porie a 800 fr. le traitement de la direc trice de l'institution royale pour l'éducation des lilies de militaires morts ou devenus invalides au service de l'Etat, et a 600 francs celui des institutrices de eet établissement. Necrologie. M. Poupaert, notaire et bourgmestre a Oostvle- teren, y est décédé subitement le 19 de ce mois. FAIT* 111VESS*. Dans l'après-midi du 18, la police a mis en lieu sür un ex-soldat du Pape qui se faisait donner l'au- móne au moyen de menaces. D'autres individus cherchent a pénétrer le sou dans les maisons et extorquent de l'argent par ['inti midation; on en cite même qui, dans les rues dé-

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 2