VILLE YPRES. émis ou émettre, ne peuvent être valablement em ployés que pour l'affranchissement des expêditions ef- fectuées par la poste prix réduit (jouruaux, impri- més, échantillons et papiers d'affaires). II ne sera pas tenu compte des timbres de l'es- pèce, apposés sur les lettres expédiées par la poste sur les colis et articles finances transporter par les services affluents aux chemins de fer. i) Ces objets dont les taxes ne comportent pas de fraction de décime ne peuvent être affranchis qu'en timbres-poste de 10 centimes et au-dessus. On a a diverses reprises réclamé une amelioration qui consisterait a introduire l'emploi des timbres- postes, tant pour les télégrammes et les petits envois par chemin de fer, que pour les lettres simples ou chargées. Ce serait une source d'économies coosidé- rables pour l'administration centrale et une facilité extréme pour le public. Si M. Jamar réalisait cette réforme, dit 1 'Opinion d'Anvers, il inaugurerait d'une manière très-heu- reuse sa direction du département des travaux pu blics. ACTE» ©EFICBELS. Par arrêté royal du 3 février, M. Van Alley.nnes, juge de paix du canton d'Haringhe, est nommé juge au tribunal de première instance séant a Audenarde, en remplacement de M. Liefmans, appelé a d'autres fonc- tions. Commission provinciale d'agriculture. Renou- vellement annuel. Par arrêté royal du 3, sont nommés membres de la commission provinciale d'a- griculture de la Flandre occidentale 6° district MM. Van Reninghe; 8° id. Vanden- bulcke 9" id. Storme11° id. Demey 12" id. Beheyt. FASTS USVESSS. La cour de cassation, toutes chambres réunies en séance publique et solennelle, s'occupera le samedi février courant, du pourvoi formé par le gouver neur de la Flandre occidentale contre la décision de la députation permanente de cette province qui, comme l'avait fait la députation permanente de la Flandre oriëntale et nonobstant un arrêt contraire de la cour de cassation, n'a pas admis pour impót direct comp- tant pour établir le eens electoral le droit pavé pour le débit de boissons. On écrit de Houdeng-Aimeries, a YOrgane deMons: La demoiselle D... avait quitté sa maison pour aller, disait-eile, a Bruxelles. Quelle ne fut pas la sur prise de ses parents quand ils apprirent qu'elle se trouvait enfermée dans un couvent a Binch<>. Quand ils s'y présentèrent pour la reprendre, ils recurent pour toute réponse que leur fille était majeure et qu'elle était libre de prendre telle résolution qu'elle jugeait convenable. Nous avons dit que le gouvernement suédois s'élait monlré favorable au projet d'abolir la peine de mort en Suède. Cette réforme a trouvé des adversaires dans le comité de la Chambre haute, qui vient de se pro- noncer contre elle par 8 voix contre 7. Le fusil Bannington a été définitivement adopté par l'armée pontificale. En 1838, le marquis X... et sa femme, appartenant une familie déchue, figuraient comme coryphées dans la troupe du théalre d'Anvers. Ils avaient un fils presque frappé, dés lors, de cécité. En 1833, il fut admis dans un établissement ophtalmique de Bruxelles. II y resta jusqu'en 1863. X... n'était pas assimilé aux autres pensionnaires. Possédant un beau talent d'organiste, il était utilisé pour le service de la chapelle de l'établissement. En 1863, le supérieur d'une communauté reli- gieuse dirigeant une maison de santé dans un grand centre de population en province, vint trouver X... a Bruxelles. Après bien des instances, après bieu des promesses, le moiue décida X... a quitter l'établisse ment oü il était, pour remplir l'emploi d'organiste dans le couvent-maison de santé. X... y fut d'abord bien traité. Le supérieur l'ayant prié de donner des lecons d'orgue un frère de la communauté, il se mit si bien en besogne qu'au bout de quelques mois son élève en froc fut capable de tenir l'instrument. Que fit-on alors du pauvre X... Le supérieur le mit a la porte, disant que l'établissement était une maison de santé, et que son infirmité ne suffisait pas pour qu'il pfit y être conservé. Le malheureux a dA revenir a Bruxelles, sans res sources. Si quelque feuille cléricale s'avisait de con- tesler la véracité de mon récit, je nommerais la ville ou le fait a eu lieu, et je désignerais le couvent. Union libérale.) Le docteur Comming, de Londres, avait annoncé la fin du monde pour l'année 1867. Un professeur de physique a Munich vient de pu blier un ouvrage pour prouver que la terre ne tourne plus aulour du soleil. Les savants s'amusent, les nourrices auront bon temps. G'était a propos de l'affaire de la rue des Prouvaires, dit le procés des poudres. Les accusés avaient pour avocat M. Dupont (de Bussac). M. Dupont (de Bussac) défendait ses clients avec une chaleur et une vivacité extrêmes f On veut a toute force, s'écria-t-il, que nous ayons eu de la poudre en notre possession, mais cela est complétement faux. Cette poudre n'existe pas. Ou est-elleï L'accusation ne peut nous le dire, et c'est M. le procureur impérial qui a inventé la poudre. Sur ces mots, le ministère public se léve et, rele vant avec vivacité le mot de M. Dupont (de Bussac), déclare que l'assertion de la défense est calomnieuse au premier chef. Je prends acte de la réponse, répliqua non moins vivement l'avocat, et je conviendrai volontiers que M. le procureur impérial n'a pas inventé la poudre. j> Cette nouvelle interpretation a valu a M. Dupont (de Bussac) deux mois de suspension et la reputation d'homme d'esprit. Un brave homme envoie son fils, enfant de sept ans, a la messe. En route, le gamin rencontre un camarade et s'ar- rête a jouer aux billes. Un quart d'heure après, le père le voit revenir tout en larmes. Qu'as-tu done lui dit-il. Papa, j'ai perdu toutes mes billes. Voila ce que c'est I Dieu te punit de n'avoir pas été la messe. Mais, papa, Joseph n'y a pas été non plus... et il a gagné. Le vicaire de Bray, catholique sous le règne de Henri VIII, protestant sous Edouard VI, se fit de nouveau catholique sous Marie, et redevint protes tant sous Elisabeth. On lui reprocha la versatilité de ses opinions Vous êtes dans l'erreur, répondit-il personne n'est resté plus fidéle que moi a ses principes je n'ai jamais voulu qu'une seule et même chose Vivre et mourir vicaire de Bray. Cette réponse a donné naissance au proverbe an glais Le vicaire de Bray sera toujours le vicaire de Bray 1 En ce temps-lè, on s'élonnait de ces choses! Une pensée de la Vie parisienne Le mariage est la première folie que l'on fait quand on devient raisonnable. C'était sous Louis-Philippe. Un nouveau cabinet arrivait aux affaires; le rai- nistre un ancien avocat, avait pour lui les sym pathies de la bourgeoisie, et contre lui des favoris que la noblesse lui reprochait avec amertume. Que peusez-vous du nouveau ministre, disait- on a la duchesse de L... Je trouve ses favoris du dernier vulgaire. Quoil ce peu de barbe vous déplalt? Sans doute, je l'ai vue hier, votre excellence, avec sa serviette de ministre sous le bras, ehl bien, vrai, il avait l'air de dire a la France Madame est servie. Un troupier apprit par un de ses collègues que son régiment avait re§u l'ordre de se mettre en marche. II alla s'informer de la cause de ce départ pré- cipité. Eh bien I Dacheux, nous allons done nous pro- mener Mais-z-oui... II paraitrait que les Anglais ont cassé un des pieds du ban de Terre-Neuve.... et tu comprends, §a ne peut pas en rester lè... ©ngaent et Pilules SEolloway. Palpitations, courts haleine, hydropisie. Cette dernière affection est ordinairement précèdée d'une action irrégulière du coeur et d'une respiration diffi cile les symptómes en sont continuellement graves et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re- cours a un traitement convenable. L'hydropique trou- vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa- reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on ressent de leur emploi est merveilleusement prompt et en persévérant a bien appliquer ce noble Onguent, on obtient une guérison parfaite et permanente. Ces deux mèdecines agissent avec une telle énergie sur Ia circulation et le système absorbant, que les fluides hydropiques s'évanouissent et le malade s'apergoit que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour en jour, jusqu'au retour de l'état naturel de la santé. ÏPRES. Etat-civil du 7 au 14 Février 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe féminin 5. MARIAGES. Gobert, Joseph, cordonnier, et Terriére, Emélie, domes- tique. Deraed, Henri, cultivateur, et Callens, Natalie, cul- tivatrice. DÉCÈS. Plancke. Albert, 56 ans, terrassier, veuf de Maria Delobel, rue de Menin. Boddaerl, Auguste, 53 ans, joaillier, veuf de Virginie Harteel, rue de Menin. Heucy, Marie, 41 ans, sans profession, épouse de Lauis Bocq, rue de Thourout, Cordenier, Jeanne, 56 ans, sans profession, célibataire, place St-Pierre. Deconinck, Marie, 13 ans, rue de la Boule. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin 0. POPEI5E AGrlIE. Etat-civil dut au 14 Février 1868. NAISSANCES. Sexe masculin: 1. Sexe féminin 5. MARIAGES Kieken, Justin, 26 ans, gargon meunier, célibataire, et Soubry, Virginie, 19 ans, mineure, célibataire, couturière. DÉCÈS. Bruneel, Frangois, 41 ans, ouvrier, éponx de Marie-Thé- rèse Steverlynck, Eekhoek. Candaele, Frangois, 68 ans, cultivateur, époux de Rosalie Boone, Eekhoek. Bruant, Catherine Claire, 82 ans, sans profession, veuve de Pierre Lebbe, Höpital.—Laforce, Adelaide, 72 ans, célibataire, sans profession, Hiepperhoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 1. ET AT indignant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 15 Février 1868, sur le manche de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOTEN POIDS DES ARCH AND1SES VENDUES. PAR MOVEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram. l'hectol. Froment. 23.050 42 00 80-00 Seigle 6.600 30 37 73-00 Avoine 1,300 26-25 44-00 6,000 30-00 80-00 Fêves 2,100 31-50 80-00 L'Administration locale prévient tous les habi tants que le róle pour le recouvrement de la taxe provinciale sur les chiens est provisoirement ar rêté et déposé au Secrétariat 5 l'inspection des contribuables. Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire valoir leurs réclamations devant le Conseil com munal. Fait l'Hótel-de Ville, Ie 3 février 1868. Les Bourgmestre et Échevins, P. BERE. Par ordonnance Le Secrétaire, J. DE CODT.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3