LE CABINET Dl M. ADLER CHIRURGIEN-DENTISTE moyen d'éclairage, feront certainemeat bien de pren dre note Une ouvrière ayanl eu l'idée d'éleindre une lampe pétrole, en soufflant dans le tube, sans avoir aupa- ravant descendu la mècho et fermé ainsi l'appareil, la flamme s'est communiquée, sur l'action du eourant d'air, au liquide contenu dans le recipient et la lampe a fait explosion. La pauvre femme a eu ses habits littéralement con- sumés sur le corps, et, peu de jours après, elle suc- combait dans d'afFreuses douleurs. Les télégraphes francais ne sont point parfaits, mais sont bien prés de l'être. L'administration, émue des plaintes qui lui arri- vaient sur les lenteurs trop fréquentes du service, na ni multiplié ses bureaux ou ses agents, ni activite la transmission des dépêches a domicile, mais on a donné un sabre dinfanterie aux fonctionnaires et agents des lignes télégraphiques. C'est le moyen de couper court a loutes reclamations. Quelques chitFres intéressants dans Vindépendance. Yous y verrez une fa^on comme une autre de com- prendre Ie progrès Chaque fusil Chassepot coftte a I'Etat 70 fr.; Ie fusil transformé lui revient a 16 fr. Or, il faut a la France, en armement ou en magasin, une quantité de dix-huitcent mille fusils; il y aura done, car on est encore loin de cet approvisionnement normal, a iu- scrire au budget de chacune des années qui suivront 1869 une somme beaucoup plus considerable que celle alFectée jusqu'ici au reuouvellement de I'arme- ment annuel. En somme, c'est un minimum de 100 millions que coütera la France son nouveau fusil. On estime que la Russie ne pourra guère dépen- ser moins de 130 millions et I'Aulriche 80 avec son fusil Benington. Le fusil Snider, adopté par l'Angle- terre, coftte moins que le Chassepot, mais revient plus cher cause du prix considerable des cartou ches. L'Angleterre compte seulement pour cette sorte de dépenses 65 millions. Lire dans le Journal de Paris un spirituel article de M. J.-J. Weiss, sur I'afFiire des comptes-rendus autres qu'on juge aujourd'hui en appel. En voici un passage .- Deux des prévenus, l'honorable et digne M. Bo niface, gérant du Constitutionnel, M. Sougères, gé rant du Siècle, ont été frappés lour a tour d'une mort presque subite. Ce serait un grand honneur pour l'esprit fran cais, ce serait un éclatant témoignage a décharge pour le siècle présent aux yeux des siècles futurs, si l'on pouvait supposer que le dégout d'avoir a chercher sérieusement la difference entre ce qui est parallèle et ce qui ne l'est pas, soit etilré pour quelque chose dans leur fin inattendue En tous cas, ils sont morts a temps, ces deux vélérans de la presse, ces contemporains d'Armand Carrel et de Benjamin Constant, qui ont connu dans leur jeunesse l'age d'or du journalisme. Une correspondance adressée a 1 'Opinion nationale donnede mauvaises nouvellcs de la santé du Pape. II y a quelques jours, il a éprouvé une efFrayante syncope. Le médecin et le moine spécial accourent a temps pour la conjurer. Peu d'instants après arriva son mé decin particulier, le professeur Viole, qui acheva de dissiper les terreurs de l'auguste vieillard, qui, pré- tend-on, est excessivemenl frappé du proverbe ro- main qui ne donne pas plus de vingt-cinq ans de règne aux vicaires de Jésus-Christ. On lit dans le Courrier de l'Ain Le tribunal correctionnel de Bourg avait a juger une de ces affaires que la basoche appelle une cause grasse. C'est une prevention de vol dont l'auteur avait été decouvert par un procédé singulier, quoique naturel. Deschaud, agè de cinquante-quatre ans, est assez bon travailleuril n'a qu'un défaut, il aime a boire, et ce defaut l'a tout a fait entrainé une infi- délité et l'a trahi. Employé comme homme de peine chez M. Pilet, li- quoriste a Pont-de-Veyle, il fut soupconné de déro ber, en les cachant d'abord, soit a l'ecurie, soit dans la buanderie, des bouteilles qu'il emportait le soir a son départ. On découvrit la manoeuvre, et, pour l'en punir et le forcer se révéler, on introduisit dans quatre bouteilles de vin vieux et une d'eau-de-vie, que Deschaud avait raises en réserve, une assez forte dose d'émétique. Le médicament produisit son efFet sur Deschaud, sa femme et sa familie, qui furent pris de vomisse- ments; l'inculpé lui-même, dans la maison de M. Pi- let, êprouva encore le lendemain tous les efFets de l'émótique, le vomissement et le resle... dit le pro cés-verbal dans un laconisme pudibond; l'accusé di- sait être alleint de choléra. Une perquisition faite dans son domicile amena la découverte d'un certain nombre de bouteilles vides. Deschaud est lè sur la selielte... pour se purger de la prévention. Dans son interrogatoire, il essaie vainement de contester les éloquentes delations de l'émótique; mais le cas n'était que trop clairil se voit condamné par le tribunal a trois mois d'emprisonnement. Une dame de distinction, la marquise de Fins- bury, se trouvait depuis plus d'une heure chez un marchand de musique bien connu de Regent street. Elle avait acheté tous les morceaux de musique qui avaient un titre sentimental. Son carosse, qui l'atten- dait a la porte, contenait plusieurs piles de mélodies amoureuses. Au moment oü la marquise se décidait a sortir et qu'elle mettait le pied sur le seuil de la porte, elle pa rut hésiter un instant. Le commis, qui suivait tous ses mouveraents, s'a- vanca a la héle et lui demanda si elle désirait autre chose. La marquise fit un effort sur elle même et rentra dans Ia boutique. Elle fixa son beau regard sur le visage du cominis, qui rougit jusqu'au blanc des yeux. Je l'avais complélement oublié, dit la marquise, d'une voix qui paraissait trembler. Je ne sais vrai- ment ce que j'ai aujourd'huiJe reviens pour vous demander si... Elle fit une courte pause, comme si elle avait besoin de prendre courage. Pendant ce temps, le commis, qui avait arrangé son faux-col, appuyait élégamment la main sur le comptoir et se penchait en avant. Je reviens, reprit la marquise, afin de vous prier d'être assez bon pour me donner un baiser avant de partir. Ma-a-dame 1 s'écria le garcon stupéfié. J'aurais besoin, dit la marquise d'un air déli- béré, que vous medonniez un baiser avantde partir... un seul suffira, Elle souleva son long regard et le tint fixé sur le commis métamurphosé en pierre. Sans trahir la moindre émotion, elle répéta sa demande pour la troisième foispuis, avec le plus grand calme, elle ajouta Si vous ne pouvez me le donner aujourd'hui, je repasserai un de ces jours. Et quoi 1 il était done vrai la belle marquise de Finsbury I... Le commis, enivré dejoie, s'élanca vers sa cliente, la saisit par la taille et lui déposa sur la joue le baiser demandé. A sa stupefaction, Ia marquise Ie frappe au visage avec son ombrelle, en poussant des cris déchirants qui ne cessèrent que lorsque trois agents de police eurent fait irruption dans le magasin. L'afFaire alia se dénouer le lendemain, au tribunal de police de Bow street. Le magistrat fit remettre im- médiatement l'infortuné commis en liberté, lorsqu'on lui eut expliqué que Un baiser avant de partir était une valse a la mode dont le prévenu ignorait jusqu'a- lors ['existence. Une nuit au violon pour un baiser cueilli sur les lèvres de la belle marquise de Finsbury... Avouez que ce n'etait pas cher. International Une excellente plaisanterie dans la Comédie borde laise Avis important. Les gens qui ont une viepri- vée a vendre sont priés de passer a la rédaction. On verra ce que nous pourrons en donner. Un monsieur entre chez un bonnetier et désire acheter six paires de chaussetles. Au moment oü il va pour payer, reflexion faite Gardez vos chaussettes el donuez-moi deux gi lets de flanelie en place. Le commis s'exécute et donne les deux gilets de flanelie que le monsieur prend, et il s'apprête par tir sans payer. Le commis le rappelle et lui fait remarquer qu'i oublie de payer. Vous payer quoi Les gilets de flanelie. Mais je vous donne des chaussettes en place. C'est vrai, mais vous n'avez pas payé les chaus settes T Comment, vous voülez que je vous les paie Ce n'est pas possible, puisque je ne les prends pas Onguent et Pilules HoIIoway. Remède certain pour les maux de tête, la bileles perles d'appétit, les faiblesses d'espril. Ces pilules peuvent être prises sans danger, en temps humide ou froid, el n'exigent aucune interruption dans les af faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les intestins, fortifient l'estomac, excitent une saine ac tion du foiede la elles purifient le sang, nettoient la peau, donnent du ton aux nerfs el fortifient le système entier. Elles effecluent un changement véritablement merveilleux, lorsque la constitution est dèbililée, do même elles donnent un bon appétit, corrigenl l'indi- gestion, chassenl la bile, les étourdissemenis, la mi graine et les palpitations de cceur. Des instructions claires pour l'usage de cette médecine, a la fois douce et efficace, entourent chaque boite. VPKES. Etal-civil du 20 au 27 Mars 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 3 Sexe féminin 12. DÉCÊS. Cailliau, Napoléon, 89 ans, époux d'Amélie Pauwels, rue de la Bouche. Debruyne, Catherine, 69 ans, dentellière, célibataire, rue de l'Hópital St-Jean. Vandenbulcke, José- phine, 76 ans, dentellière, veuve de Jacques Vlaemynck, rue de Ia Boule. Vallaeys, Mélanie, 18 ans, dentellière, rue au Quai. Vauheule, Louis, 85 ans, boutiquier, époux de Reine Devos, St-Jacques lez-Ypres. Declerck, Marie, 70 ans, sans profession, célibataire, rue au Beurre. Lecluyse, Barbe, 45 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Thourout. Prooi, Désiré, 43 ans, cabaretier, époux de Pauline Criem, Esplanade. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 3. POPEUnCHE. Etat-civil du 20 au 27 Mars 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. DÉCÈS. Peutevynck, Virginie-Cornélie, 34 ans, dentellière, épouse de Pierre Vermote, Hipshoek. Mavaut, Frangols-Corneille, ■46 ans, rentier, célibataire, décédé A Reninghelst. Desmet, Ange, 76 ans, ouvrier, époux de Barbe Desaegher, Ham- hoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 7. Sexe féminin 2. Poperinghe. Prix moyen du marché du 27 Mars 1868. Eroment, l'hectolitre33 23 Seigle21 00 Avoine12 80 Pommes de terre, les 100 kilog12 00 Beurre, le kilog. 2 90 Houblon, les 50 kilog90 00 E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus leVSMars 1868, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES ARCHAN DlSES VENDUES. PAR MOYEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram l'liectol. Froment. 15 900 44-12 80-00 Seigle 3.6''0 32-00 75-00 Avoine 1.900 27-00 44-00 2,500 25-00 80-00 4,000 32-00 80 00 est transféré Place de Louvain, 3, a Bruxelles. M. ADLER est le seul dentiste ayant obtenu une mention honorable de la Facultè de Médecine pour ses dentiers artificiels. On peut le consulter lous les lundis chez M11" Jaspin, libraire, Grande Place, COURTRAL

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3