V1LLE JYYPRES.
Recette contre la rage.
Celle-ci est garantie par notre confrère Ch. Barbara,
qui l'adivulguée, ii y a deuxou trois ans,si nos souve
nirs sont exacts, dans le Moniteur universal oüelle a
donné lieu a une polétnique assez longue.
Cueillirau mois d'aofit de la scrophulaire(scrophu-
larianodata), herbe et racine. Faire séclier a l'ombre,
après avoir bien neltoyé la racine. Pulvériser le tout.
Lorsqu'on est mordu par uu chien enragé, manger
chaque jour, trois tartines saupoudrées de la poudre
ainsi obtenue et boire trois verres d'une infusion de
feuiiles scrophulaires dessechées. Ent re le 13°et le 14"
jour, des boulons se forment sous lalangue de la per-
sonne mordue on les brüle a la pierre infernale, ce
qui n'est pas trés douloureux, puis le malade se rince
la bouche avec de l'eau salèe. C'esl lout.
M. Barbara affirme que la scrophulaire ainsi em-
ployée est un spécifique infaillible contre la rage. On
en fait usage en France dans certainsdistricts ruraux
oü la cauterisation n'est jamais appliquee.
M. Barbara fait remarquer avec raison que la cau
terisation n'est pas toujours cffioace, qu'on ne peut
pas toujours l'appliquer a temps et que parfois même
elle est tout a fait inappliquableselon la partie du corps
qui a èté mordue. II garantit la guérison par la scro-
phulaire. Gette plante qu'on trouve au bord des eaux,
est tres commune en Belgique et en France. Elle était
très-employée artciennement cotnrau vulnéraire et
pour les maladies de la peau, sans parler de l'affection
spéciale qui lui a donnnè son nom. Depuis, elle est
tombée en désuétude, cependant on la trouve encore
chez les grands herboristes.
FAIT.*» II1VK»!*.
Dans Ie voyage du Roi a Ypres, un grand malheur
a failli arriver.
Sans la présence d'esprit et le courage d'un raanou-
vrier de station le train royal déraillait dans des con
ditions telles que loutes les personnes qu'il contenait
devaient infailliblement périr.
Nous ne pouvons en dire plus a ce sujet, une en
quête ayant lieu actuellement.
Un arrêté du 3 aofit, signé par M. le ministre des
affaires étrangères pour !e ministre des finances ab
sent,désigne les caisses pubüques auxquelles de vront
être échangées les anciennes monnaies division-
naires d'émission beige et francaise démonétisées. Ges
caisses sont la Banque Nationale a Bruxelles, les
agences de cette banque dans les provinces, et les
bureaux des receveurs des contributions des villes et
communes dans lesquelles il D'existe pas d'agences du
caissier de l'Etat.
Nous sommes en pleine canicule et déja les nuits
deviennent très-froides.On en augureque nous aurons
un hiver précoce el rigoureux, comme il en arrive
souvent a la suite d'étés extraordinaires par la persis-
tance des chaleurs tel, par exemple, que celui ue l'an-
néede la comète qui a été suivie du désastreux hiver
de 1812.
Le troisième tirage au sort des obligations de l'ern-
pruni de 1867 de la ville de Bruxelles, aura lieu le
lundi, 17 de ce mois, 10 heuresdu matin, dans la
salie des sections, a l'hótel de ville.
Lo prix du pain a considérablement diminué, par
suite de la baisse enorme constatée par les mercu-
riales officiellessur les prix des céreales etdesfarines.
G'estainsiqu'a Bruxelles, cette semaine, il y a eu une
diminution de neuf centimes par kilog. sur Ie prix
du pain de froment chez beaucoup de boulangers de
Bruxelles et de ia banlieue.
Le prix le plus élevé pour la 1" qualité avait at-
teint 57 centimeset même plus chez certains boulan
gers il est descendu a 48 cent. actuellement, taux
maximum.
Une baisse sensibles'est produite, lundi sur lemar-
ché aux grains de Charleroi. Le temps favorable de
ces jours derniers en est la principale cause. Pour la
première fois, le froment nouveau a fait son appari
tion.
II a été conclu de nombreuses et fortes transactions
de ces céréales a livrerdans le courant d'octobre a des
prix inférieurs a ceux du jour, ce qui fait présumer
que la baisse n'apasencore dit son dernier mot.
La baisse sur le froment fait des progrès marquants
a Liége comme partoutet nèanmoins ce n'est pas tant
sous rinfluence de l'abondance des offres qu'elle se pro
duit, mais, e'est surtout par les renseignements que
l'on recoit de tous cótés sur la beauté exceptionnelle
des récoltes c'est en un mot la crainte de l'avenir
qui fait baisser le présent. Le prix duseiglese main-
tientfaiblement. L'avoine est rare et bien que les con-
sommateurs mettent la plus grande circonspeclion
dans leurs achats, la baisse ne peut se produire.
Quant a l'orge, elle est en voie de hausse et on éprou ve
même certaines difficultés a se procurer les pelites
quantités necessaires a la consummation. (Meuse.)
DeslettresdeDunkerque annoucent qu'un incendie,
plus grand encore que l'incendie de Bourdon, dévore
en ce moment tous les magasins de l'Etat, sur le quai
du bassin de la Marine, a Dunkerque.
Le sinistre est épouvantable, mais on assure qu'il
n'y a pas de danger pour le port.
Malgré l'intensitè et la gravite de eet incendie, on
n'a pasjugea propos dedemander des secoursa l'exté-
rieur. I es magasins donlil s'agit recèlent pour environ
1,200,000 francs de merchandises appartenant a des
particuliers, etcela sur unesuperficiede 6,000 metres
environ.
Dés onze heuresdu soir, ditun télógramme, onétait
complctement maitre du feu; mais il restait un foyer
qui ne pourra pas être éteint avant 3 ou 4 jours. II
ne reste done plus a craindre que le vent et les flam-
mèches qu'il pourrait entrainer.
Une surveillance spéciale a été organisée en vue de
cette éventualité. II n'y a aucun accident a déplorer.
Toutes les marchaudises étaient assurées.
Un navire chargé de pétrole vient encore de brCtler
dans le port de Dunkerque.
Mardi, la goëlette Billow, de Boston (Angleterre),
de 99 tonneaux et portant 481 füts de pétrole et 9
füts d'essence de houille, était venue s'amarrer au
quai des Anglais.
A bord se trouvaient la femme du capitaine, ses
filles, êgées, l'une de six ans, l'autre de deux, et
l'équipage, se composant, outre un mariu qui n'était
pas de la familie, du second, d'un autre marin et du
mousse, tous trois fils du capitaine.
Dans la soiree de mardi, les promeneurs qui pas-
saient a proximitè du navire étaient presque suflb-
quées par l'odeur de pétrole qui s'en exhalait. La
chaleur atmosphérique était d'ailleurs accablante.
Mercredi au matin, le capitaine demanda a sa
femme, qui se trouvait dans sa chambre avec ses
deux pelites filles, une poulie sur laquelle elle ne put
mettre la main. Pour la chercher, elle eut-la fatale
pensée de frotter une allumelte chimique, afin de
mieux voir... Uue épouvantable explosion de gaz de
pétrole qui s'était concentre dans cette partie du na
vire, fit voler en éclats, a une hauteur prodigieuse, le
capot de chambre et la claire-voie, et la malheureuse
mère fut aussitöt entourée par les flammes ainsi que
ses deux enfants. Une partie de l'équipage sauta sur
Ie quai, le capitaine et Ie second capitaine, son fils, se
précipitèrent vers l'arrière au secours des trois vic-
times que la mort menacait déja, mais ils ne purent
sauver que la-femme qu'ils deposèrent sur le pont,
presque entièrement brülée.
L'enfant de sept ans devra la vie, s'il ne succombe
a ses brülures, au courage et au dévouement du sous
brigadier des douanes Queva (Richard), qui penétra
resolüment dans la chambre, au milieu des Hammes,
pour en arracher cette charmante et infortunée créa-
ture, au risque presque certain de périr avec elle.
Quant a sa soeur, ftgée de deux ans, ses cendres sont
restées mêlées a celles du navire qui fut son ber
ceau.
A midi, il ne restait plus qu'un vaste brasier, et
navire etcargaison, tout était anéanti.
Les jours de la malheureuse femme sont gravement
compromis, et sa vue est entièrement perdue. Les
brülures de sa compagne d'infortune donnent moins
d'inquiétude, et toutes deux recoivent a l'hospice les
soins les plus ernpressés.
Le quai voisin de l'incendie est complétement cal-
ciné, et pour comble de malheur, le navire, bien
qu'assuré en Angleterre, contre les risques de mer,
par uue compagnie d'assurances maritimes mutuelles,
ne l'etait pas contre l'incendie.
kigekans, want de vermaardheid van het talent en
de algemeene achting, die M. Adler geniet, zijn eene
waarborg voor de persoonen welke tot zijne kunst
hunne toevlucht nemen. Vernemen wij niet dat hij in
gansch België de eenige artist is, die bekroond is ge
worden met eene Eervolle Melding van de Faculteit
van geneeskunde.
M. Adler is insgelijks schrijver van verscheidene
voorname werken, onder andere de Beenderkunde
verhandeling over de tandenkunstte koop bij de
voornaamste boekhandelaars van Brussel.
Ongnent et IMInles Holloway.
La débilité générale, les abattements d'esprit et les
irritations nerveuses sont la conséquence de la dys
pepsie ou de ('indigestion. Les Pilules donnent promp-
tement du ton a l'estomac, renouvellent les pouvoirs
digestifs, purifient le sang etdonnent de la force a tout
le système. L'inertie du corps et l'abattement de
l'esprit sont remplacés par une joyeuse activité des
fonctions physique et mentales. L'indigestion est la
source de tant de maux; c'est une maladie si com
mune, si universelle, que c'est un grand bonheur
qu'uri remède tel que ces raédecines ait été découvert.
VPRGS,
Etal-civil du 24 au 31 Juillet 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5 Sexe féminin 8.
MARIAGES
Wyckaert, Amand, dnmestique et Dieryck, Frangoise. do-
mestique. Ver Eecke, tisserand et Cnudde, Colette, den-
teltière. Deslaef, Romain, Facteur des postes et Depoorter,
Catherine, lavandière. Verbeke, Charles, boulangeret De-
clercq. Marie, denlellière.
DÉCÈS.
Declerck, Barbe, 54 ans, marchande, épouse d'AIdon Mo-
reau, rue de Lille. Vangeluwe, Martin, 73 ans, boutiquier,
époux de Sophie Bourer, rue au Beurre. Lammen, Eugénie,
53 ans, dentellière, célibataire. rue des Riches-CIaires.Ou-
dou, Jeanne, 73 ans, rentière, veuve de Jacques Markey, rue
de Itlenin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 0.
POPEItniiHE.
Etat-civil du 31 Juillet au 7 aoüt 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin i 3.
DÉCÈS.
Verhaeghe, Marie-Thérèse, 24ans, célibataire, dentellière,
Hagebaerlhork St-Jean. Huyghe, Amélie, 46ans,raénagère,
epouse de Liévin Delboo, Eekhoek. Visayze, Marie-Thérèse,
84 ans, célibataire, sans profession, rue du Faucon. Ver
haeghe, Clémence, 25 ans, célibataire, dentellière, rue des
Pots. Dezaegher, Louis, 51 ans, célibataire, particulier,
Helhoek.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin 4. Sexe féminin 0.
Poperinglie.
Prix moyen du marché du 7 aoüt 1868.
Froment, l'hectolitre25 25
Seigïe17 00
Avoine11 00
Pommes de terre, les 100 kilog8 00
Beurre, Ie kilog5 10
Houblon, les 50 kilog55 80
E TA T indiquanl Les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et aulres produits agricoles
vendus le 8 aoüt 1868, sur le mwché de la
ville dl Ypres.
NATURE
DES ARCHANBISES
VENDUES.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Fêves.
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
PRIX MOTEN
PAR
100 kilogram
POIDS
MOVEN Dl
i'hectol.
35.900
7.900
6,300
1,800
200
30 25
21 00
22-50
22- 50
28 00
80-00
73-00
44-00
80-00
80-C0
Wij vernemen dat M. Adler, aan het verzoek zijner
clienten toegevende, maandelijks eenen dag naai
Yperen zal komen, Dit is voor onze stad een geluk-
Avis.
Le Collége des Bourgmestre et Echevins pré—
vient les intéressés que le róle de l'indemnité
payer par les propriétaires pour ['établissement
des trottoirs de la rue de Dixmude, a été arrêté
provisoirement par le Conseil en séanee du 1"
courant et qu'il sera déposè pendant 15 jours a
['inspection des personnes imposées de ce chef.
Fait a l'Hótel de Ville, le 6 Aofit 1868.
Les Bourgmestre et Echevins,
P. BEKE.
Par ordonnance
Le Secrétaire,
J. DE CODT.