VILLE D'YPRES.
5100 Couvertures de Laine
gi Sas
■g 3
Z i'
3 -
3
- 2
2 'S c - g.
03 2 S,--
des plus favorables, le prix des céréales est en baisse
sur tous les marches, et cependant le prix du pain ne
diminue pas.
Quels sontles coupables? Les marchands de farine
ou ceux qui l'emploient?
II est également singulier qu'on ne puisse obtenir
de messieurs les bouchers la moindre diminution sur
le prix exorbitant auxquel ils vendent leurs viandes
et surtout leurs os alors que le bétail sur pied
s'achète dans d'excellentes conditions.
M. Doulton va faire publier par deux ou trois jour-
naux la liste des buveurs qu'il a admis au partage du
pot-de-vin de deux millions et demi de francs. 11 res-
tituera sa part aux actionnaires. (Paix.)
La Constituante de Zurich s'est prononcée pour
l'abolition de la peine de mort par 195 voix contre 6.
On écrit de la Panne que samedi, 5 septembre,
vers 5 heures du soir, Un requin de grande taille,
s'étant engagé dans un passage entre les bancs, oü
l'eau lui manquait pour nager librement, a etè pris
et amené a la cöte par un baigneur intrépide, aidé de
quelques pêcheurs de la localité.
On se rend compte de l'etonnement que cette cap
ture a cause et du grand nombre de curieux accourus
sur la plage pour assister a l'agonie du requin, lequel
bien que frappé mortellement a grands coups d'a-
viron, s'est encore débattu longlemps avant d'ex-
pirer.
L'animal n'a pas moins de neuf pieds de long et
pèse environ cinq cents livres.
Nous lisons dans 1 'Organe de Namur
Dans toutes les classes de la société, il est des
hommes qui, tous les jours, se laissent aller a cotn-
mettre des crimes. Quels que soient les infracteurs
des lois de la morale, la société a le droit de les pu-
nir et nul ne peut, sans léser le corps social, les
soustraire a la vindicte publique.
Qu'un membre de la société laïque se rende cou-
pable de quelque méfait, nous le déplorons et nous
croirions tnanquer gravement a notre devoir si, par
notre fait, il restait impuni.
Les crimes qui affectent le plus profondément la
société ce sont les attentats a la pudeur commis sur
l'enfance par les instituteurs chargés de son éduca-
lion. 1! y a la un forfait si odieux qu'il soulève le cceur
d'indignation.
Malheureusement ces sorles de crimes deviennent
de plus en plus fréquents, et iis se commettent le plus
souvent par des membres des congrégalions reli-
gieuses. Quand un instituteur laïque s'en rend cou-
pable, nous n'hésitons pas a le signaler, car il est de
l'intérêlde tous qu'un membre impur disparaisse au
plus tót d'un corps enseignant.
La direction des Frères des Ecoles chrétiennes ne
croil pas devoir suivre un exemple aussi salutaire.
Non seulemenl elle s'efforce de soustraire les cou
pables aux chatiments qu'ils ont merités, mais elle
croit devoir employer a l'enseignement des Ecoles
chrétiennes des malheureux fletris par la justice hu-
maine et qui ont subi des peines afïlictives et infa-
mantes.
Nous recevons a ce sujet des renseignements rem-
plis d'intérêt.
L'EcoIe chrétienne d'Andenne était dirigée de 1846
a 1849 par le frère Nicanor Ge saint personnage
a été condamné en 1849 a dix années de travaux for-
cés pour attentats aux moeurs sur ses élèves. Ce
dangereux malfaiteur fut arrête a la suite de la mort
d'un enfant de Haute-Bise, prés d'Andenne. Le pauvre
petit avait fait, avant de mourir, des révélations ler-
ribles au médecin, qui crut devoir dormer l'èveil aux
autorités.
Des parents, a plusieurs reprises, s'étaient déja
plaints, et avaient articulé des fails graves a la charge
du cher frère.
Lors de son arrestation, eet indigne corrupteur de
la jeunesse fut poursuivi par la foule qui lui jeta des
pierres, lant ['indignation était générale.
Nous ne reviendrons pas sur les abominations qui
out été révelées pendant le procés; ces détails soule-
veraient le eoeur.
Eh bien, après avoir subi sa peine, ce monstre a
retrouvé de l'appui dans sa corporation. Aujourd'hui
on nous assure qu'il est chargé de l'instruction des
enfants dans une petite localite du Hainaut.
Péres de families, confiez maintenant vos enfants a
des éducateurs dont ia vie est pour vous un problème
indéchiffrableet vous pourrez tomber sur un frère
Nicanor I
Aux Indes, dans la ville anglaise de Calcutta, avec
l'autorisation du gouvernement britannique. Volei,
d'après I'Epoque, la physionomie d'un marché de pe-
tites filles
J'arrivais a l'endroit qu'on m'avait indiqué, el j'y
vis, eneffet, un groupe de petites filles ègées de deux
a treize ans et complétement nues, qu'on avait ame-
nées la pour y être vendues. J'admirai la beautéd'un
grand nombre d'entre elles.
Les marchands allaient et venaient en faisant Par
tiele aux ciients. Je me dirigeai vers un endroit oü j'a-
vais apercu un groupe d'acheteurs autour d'unejeune
fïlle de treize ans. Tous étaient silencieux et en ad
miration, et quand j'eus entendu le marchaud vanter
son sujet et sa beauté dans les termes les plus enthou-
siastes, je me mis dans la tête de suivre les enchères.
Mais un vieillard de soixante-dix ans offrit 750 roupies,
et je me retirai incontinent. Je detnandai alors le prix
d'une belle petite fille de sept ans. Le marchand me
dit qu'on en offrait déja 450 roupies, mais que les en
chères allaient toujours. Je vis aussi des parents échan-
ger leurs filles dans une autre partie du bazar.
Les jeunes fides ainsi èchangèes sembiaient in-
differenlesa leur sort.
Cesdernièreslignes sont la circonstancealténuante,
et ces transactions, qui nous paraissent tellement re-
poussantes, correspondent a une certaine naïveté de
mceurs. Ici, nous avons rafïiné la chose; tantót le
marché se traite de gré a grè avec des parents et un
notaire tantót il s'opère plus mystérieusement, et
pour un but moins avouable encore. II n'y a pas non
plus de bazar spécialement affecté a ce commerce,
mais aussi s'exerce-t-il toute l'année.
Une anecdote a propos de M. Guizot
A ['occasion du mariageduducde.Montpensieravec
l'infante, soeur de la reine, M. Guizot fut nommé grand
d'Espagne de première classe. Pour meltre le comble
a ses bienfaits, la reine lui adressa le brevet de due de
Saint-Antoine. M. Guizot garda la Toison etrenvoya
le duché, et quand on lui demanda la raison
C'est que, dit-il, si l'on m'annoncait dans un
salon M. le due de Saint-Antoine, j'aurais peur
d'être pris pour son compagnon.
Un célibataire se mouraitdans une maison de Paris
oü la nuit même était mortun autre locataire.
Un employé des pompes funèbres en uniforme,
se présente au coneierge qui, ne sachant au juste
lequel des deux habitants a passé de vie a trépas,
envoie le croque mort a ('appartement du moribund.
Est-ce ici qu'il y a un mort, demande-t-il
Pas encore, répond l'aulre aveceffroi.
Et le premier s'asseyanl
Alors je vais attendre, dit-il.
II est encore la.
Nous apprenons que M. Adler, cédant aux soliici-
tations de sa clientèle, viendra un jour tous les mois
a Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre
ville, car la réputaiion, le talent et l'estime générale
dont il jouit depuis de longues années sont un gage
de confiance pour des persounes qui ont recours a
son art. N'oublions pas qu'il est le seul dentiste dans
toute la Belgique qui a été couronnè d'une mention
honorable de la Faculté de médecine.
M. Adler a déja produit plusieurs ouvrages remar-
quables, entr'autres I'Osteologie, traité sur Part den-
taire, en vente chez tous les principaux libraires de
Bruxelles.
Rnguent et Pilules Ifolloway.
La propriété, particulièrement douce, rafraichis-
sante et calmante de eet Onguent, en recommande
foriement l'emploi a toutes les personnes qui ont des
enfants sous leur direction. Avec les enfants, il sur-
vient des accidents, maigré la plus grande précaution
et la plus minutieuse vigilance. Les égratignures, les
brülures ou les échaudures, pansées iminédiatement
avec eet onguent, ne prennent aucun mauvais
aspect et ne torturent jamais, pendant longtemps, le
petit malade dont chaque cri excite la compassion de
celui qui l'écoute et perce le coeur de ses parents.
Chaque bonne d'enfant doit regarder ce précieux On
guent comme indispensable. II s'applique sur chaque
plaie, quel que soit son caractère. 11 ramène a la santé
avec la même précision que l'aiguille de la boussole se
porte au nord.
YPRES.
Etal-civil du 28 Aoüt au 11 Septembre 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 10. Sexeféminin 0.
MARIAGES
Eeckhout, Léopold, vannier, et Vlaemynck, Marie, jardi-
nière. Clarebout, Henri, jardinier, et Verhack, Amélie,
jardinière. Staessen, Jean, journalier, et Tresy, Julie,
dentellière. Allaer, Jules, tailleur, et Mieroo, Rosalie,
boutiquière.
DÉCÈS.
Lemahieu, Catherine, 87 ans, journalière, veuve de Jean
Surgeon, rue de Menin. Gaillard, Maurice, 54 ans, gargon
brasseur, époux d'Amélie Vandaele, rue de Moscou. Casle-
lein, Jeanne, 68 ans, dentellière, célibataire, rue des Récol-
lets. Casier, Léonie, 26 ans, dentellière, célibataire, Mar-
ché-au-Bétail. Six, Léonard, 46 ans, journalier, époux de
Virginie Vandecasteele, rue de Menin. Vandezande, Henri,
25 ans, employé au chemin de fer, décédé Anvers. Sa-
myn, Jeanne, 70 ans, sans profession, épouse de Pierre Van-
linbeek, rue de la Crapaudière.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 5. Sexe féminin 5.
POPERIYUIIË.
Etal-civil du 4 au 11 Septembre 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin 5.
DÉCÈS.
Cartou, Marie-Thérèse, 77 ans, Adrien Mauie, Hagebaert-
hoek-Notre-Dame.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 5. Sexe féminin 5.
Poperinghe.
Prix moyen du marché du 4 I Septembre 1868.
Froment, ['hectolitre24 09
Seigie00
Avoine. 10 75
Pommes de terre, les 100 kilog. 7 00
Beurre, le kilog5 50
Houblon, les 50 kilog6 i 70
E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen
des grains, four rages et autres produits agricoles
vendus le 12 Septembre 1868, sur le marché de la
ville d'Ypres.
NATURE
DES arcbandises
VENDUES.
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
Froment.
Seigie
Avoine
Pois
Fèves.
58.100
8,001
600
500
000
PRIX MOTEN
PAR
100 kilogram
50 0
21-50
24-50
25 53
oooo
POIDS
BOYEN DE
l'hectol.
80-00
75-00
44-00
80-00
80-00
[.'Administration Communale procédera le
Jeudi 24 Septembre 1868 onze heures
du raatin, dans l'une des salles de l'Hótel-
de-Ville, a 1'
ADJUDICATION PUBLIQUE
pour la Fourniture de
nécessaires pour le couchage de la troupe.
Le Cahier des charges est déposé au SecrétariaL
OQ
CT-3
OJ CJ O
D CJQ -O 3 r~"
-Q O C CD
ff- C" CD 0/3
o.5"S"5-
o,
ff
cd
CD
e®
er
c/> jj»
ff r
cd
a aT cd- c«
s au
c -i
as ®ciq
C/3 "S
2 O. en
g 3 CD ff
2 ff
..■S 2 o- ff ff
g S - CD -
s S
py
c
c Cl
OQ C3
ff C ff s
CD ff 3
3 5"
O fD rt SS
ff aQ
5 o
3 R-
S 3.
s
- CD
CD 3 CD
ff ff
5
ff CD
e
3. ®-.g c -■
o 'B-o-ö
2- 2-
CD I CD C/7
O CJï I
O O 1
-ff
-i
CD
27
ff
O
o ff
CD Eff
p
3
A.
c to
2- o
o CD-
S-g 5-Ǥ
O C
Soj c -
«S3»
w
CDi (3>
3 -
CD
CD O
CD.
CD ff^ ff
CD rr* ff
N O 1/1
S ff 05
C "S"
ra"3 TS s.
t ""S
8'
O® o
£2= ao3
Hj.s "J 0=
K 27 S
=r. g* SL-Ja'
as ff
S"
cb'SS c
ff r~ "2