Sexe masculin 2. Sexe féminin 6.
reaux du ministère, et dans le conseil d'Etat, et dans
les chambres, et dans les tribunaux, et a ia cour et
dans la presse 1 On ne songeait pas au formidable ré-
seau dont allait envelopper le pays cette tyrannie
multiple, mobile, insaisissable, ayant pied partout
véritable Etat dans l'EtatEn Belgique, l'exécution
des chemins de fer par le gouvernement avait été
considérée comme le meilleur moyen de consolider
Ia révolution de septembre et de défendre la nationa-
lité beige contre la maison d'Orange et l'on avait eu
raison. C'était done une féodalité nouvelle qu'on pré-
tendait organiser Qu'on y prit garde t car, cette fois,
le joug ne serait pas de fer, il serait d'or et, pour le
briser, une seconde nuit du 4 aoüt ne suffirait pas.
Mais, en cas de danger, ne pourrait-on exproprier les
compagnies Les exproprier 1 Oui, peut-être, mais
au prix d'uD bouleversement effroyable. Et, si les
compagnies se trouvaient composées d'hommes anti-
nationaux, quelle carrière ouverte a la trabison dans
une circonstance critique Les chemins de fer aux
mains de ceux que la révolution de 1789 abattit,
eussent probablement rendu cette révolution impos
sible.
Beautés du régime francais.
Le Réveil publie un tableau des dépenses de la
liste civile, des dotations et de la dette publique,
pendant les quinze premières années du gouverne
ment de Juillet et du gouvernement de l'Empire. De
ce tableau, il résulte que, en quinze ans, Ia France a
payé pour l'Empereur 195 millions de plus que pour
le roi Louis-Philippe. Le chiffre des dotations, qui
n'était que de 10,803,946 francs en 1852, est arrivé
en 1866 a 23 millions de francs. Quant la dette pu
blique, la progression est énorme. En 1846, le ser
vice de la dette était de 362,871,300 fr.en 4866, il
s'estélevé a 650,556,578 fr.
Le total des dépenses pour la liste civile, les dota
tions et l'intérêt de la dette publique a été, pendant
les quinze premières années du gouvernement de
Juillet, de 5 milliards 268 millions 023,567 fr. Pour
les mêmes dépenses, le total des quinze premières
années de l'Empire est de 8 millards, 863 millions
865,100 francs; ce qui fait une difference en plus, au
compte de l'Empire, de 3 millards 485 millions
840,335 fr.
En regard de ces chiffres, le Réveil constate que,
par suite de la progression du prix moyen de l'hecto-
litre de froment, les consommateurs francais dépen-
sent, en 1866, 600 millions de plus qu'ils ne dépen-
saient en 1852 pour consommer la même quantité de
pain.
Ea cherté du beurre.
Les mercuriales établissent que le prix du beurre
sur les differents marches de la Belgique varie de 1 fr.
50 c. 2 francs le 1|2 kilog. Ce prix est exorbitant et
privé beaucoup de ménages d'une denrée qui, dans
noire pays, est considérée comme de première néces-
sitó.
Cette hausse insolite est le résultat en partie de la
sécheresse qui a privé les bestiaux d'herbages, en
partie de l'élèvation des droits de douanes dont le
beurre est frappé.
On remarque, en effet, qu'en Allemagne et en
Suisse, oü le sol est plus humide, le prix du beurre
ne dépasse guère celui qu'il obtienl chez nous en
temps normal. S'il entrait librement, l'équilibre se
rétablirait et les consommateurs beiges ne devraient
plus s'imposer une pénible privation.
D'un autre cóté, l'Angleterre s'approvisionne de
beurre dans ces mêmes pays par l'intermédiaire de
commissionnaires beiges. Ce genre d'affaires est de-
venu important déja, mais il prendrait une extension
énorme en l'absence de toute formalité douanière
car le beurre pour être expédié exige une manipula
tion qui actuellement ne peut se faire qu'en entrepót,
sous la surveillance des agents fiscaux.
Si l'intérêt du trésor ne permettait pas la suppres
sion compléte des droits d'entrée sur le beurre, tout
au moins le gouvernement pourrait, croyons-nous,
dégrèver lemporairement eet article. Ce que l'Etat
perdrait en revenu douanier il le récupérèrait large-
ment par l'extension que prendrait le transit. Nous
appelons sur ce point l'attention bienveillante de M. le
ministre des finances. Précurseur
ACTES ©EFICIEES.
Un arrêté royal, en date du 17 septembre, porte
que, par dérogation a l'arrêté royal du 5 février 1868
Moniteur n° 39), Ie prix de la journée d'entretien des
indigents non aliénés, a l'hópital civil d'Ypres (pro
vince deFlandre occidentale), est fixé 1 fr. 35 c.,
depuis le 1" octobre jusqu'au 31 décembre 1868 in-
clusivement.
Ecole moyenne de l'Etat a Ypres. Personnel.
Par arrêté ministeriel, en date du 19 septembre 1868,
la démission, offerte par le sieur Lafaut, de ses fonc-
tions de premier instituteur a l'école moyenne d'Ypres,
est acceptée.
Le sieur Lafaut est admis a faire valoir ses droits
la pension.
EABTS 1MVEBSS.
MM. Smagghe, Auguste,et Rofiiaen, Emile,de cette
ville, élèves du Collége communal, viennent desubir,
avec grand succès, l'examen d'admission a l'Ecole du
génie civil, section Jes conducteurs.
Le premier a obtenu 729 points et le second 721 sur
1000, ce qui leur assigne respectivement la 3° et la
4° place par ordre de mérite.
Le nommé Ivon Allaert, sourd-muet, demeurant a
Ypres, est tombé lundi, vers le soir, dans le Vieux
Jardinen cette ville, d'un arbre sur lequel il était
monté pour abattre des noix. II a été transportó a
l'hópital ayant le nez et plusieurs cótes cassés. On
craint pour ses jours.
L'Assemblée annuelle des membres de la Ligue de
l'enseignement a eu lieu a Bruxalles, jeudi 24 sep
tembre, 2 112 heurss de l'après-midi en la salie aca-
démique de l'Université libre. Outre l'ordre du jour
present par les statuts, il y a eu un discours de
M. Pierre Tempels sur l'enseiguement primaire.
Des gens intéressés font courir le bruit depuis
quelque temps, qu'il y a beaucoup de blé ergoté dans
les dernières récoltes nous avons pris des renseigne-
ments a sources certaines, et nous pouvons rassurer
ceux que les rumeurs préméditées ont pu alarmer.
La récolte est excellente et le rendement dépasse les
espérances.
On a dit aussi que les pommes de terre étaient loin
d'etre aussi abondantes qu'on le croyait; ce bruit est
également faux et les détenteurs coupables qui les ré-
pandent, seront bien forcés dans quelque temps, de
baisser leur prix scandaleux. Peuple beige.)
La machine gouvernementale vient de donner du
coton II en est résuité une pluie de croix a An vers
.et une véritable averse de nominations notariales.
Nous doutons fort, qu'a défaut d'autres pluies, elles
puissent faire diminuer le prix du beurre.
Les fleurs ont leur langage, dit-on les décorations
doivent avoir le leur, car on voit constaminent les
croix, en se rencontrant, se demander mutuellement
que faites-vous la a cette boutonnière? C'est toujours
la même question et presque toujours le même si
lence pour réponse.
Une jeune artiste des Nouveautés, du nom de Geor
gette, a acceptó a Berlin, peu familiarise encore avec
la danse nationale frangaise,—c'est du cancan que je
veux parler, un engagement superbe, trois mille
francs par mois.
II y a eu en en 1865, dans les grandes villes d'Es-
pagne, 330 courses de taureaux. Le journal la Nacion
ajoute que, d'après le dernier recensement, la popu-
tion a diminuédans ce pays de 4 0j0 l'année dernière.
Ceciprouverait que l'on s'y occupe plus dela race
bovine que de la race humaine.
Avis an Commerce.
AVANCES a tout Commercant honorable, désireux
de donner de l'extension ses affaires, ou roomenta-
nément embarrassé, sur sa simple signature et sans
garantie a fourniropération simple, frais très-mi-
nimes. résultat immédiat, discrétion absolue.
Ecrire franco au Directeur du Comptoir industriel
et commercial, route d'Asnières, 158, as Clichy, prés
Paris [Seine)
Un très-grand nombre de négociants et de produc-
teurs, n'ayant pas de représentant a Paris, ne peu-
vent profiter de ce grand débouché pour écouler leurs
produits.
Le Comptoir industriel et commercial se charge,
moyennant une faible commission, de la vente de
loutes espèces de marchandises, dans de bonnes con
ditions vins et spiritueux, huiles, cafés, soies, laines,
métaux, tissus, produits manufacturés, etc., etc.
Pour donner toute facilité aux négociants dont il se
charge de vendre les marchandises, il leur avance,
de suite, en espèces, une forte partie de la valeur des
dites marchandises.
Ecrire et envoyer franco les échantillons au Direc
teur du Comptoir industriel et commercial, route d'As
nières, 158, os Clichy, prés Paris [Seine).
Nous apprenons que M. Adler, eédant aux sollici-
tations de sa clientèle, viendra un jour tous les mois
a Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre
ville, car la rèputation, le talent et l'estime générale
dont il jouit depuis de longues années sont un gage
de confiance pour des personnes qui ont recours a
son art. N'oublions pas qu'il est Ie seul dentiste dans
toute la Belgique qui a été couronné d'une mention
honorable de la Faculté de médecine.
M. Adler a déja produit plusieurs ouvrages remar-
quables, entr'autres 1 'Ostéologie, traité sur l'art den-
taire, en vente chez tous les principaux libraires de
Bruxelles.
YPRES,
Etal-civil du 18 au 25 Septembre 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 6 Sexe féminin 5.
MARIAGES
Vanvleteren, Louis, journalier, et Pieters, Amélie, dentel-
lière.
DÉCÉS.
Dekeyser, Hippolyte, 18 ans, sans profession, rue au Beurre.
Vanbelle, Barbe, 77 ans, sans profession, veuve de Louis
Desramault, rue de Menin. Duflou, Pierre, 69 ans, tisse-
rand, époux de Catherine Detobel, rue de la Porte d'Or.
Opsomer, Francois, 22 ans, soldat au 10e de ligne, célibataire,
rue des Bouchers.
Enfanls au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 2.
POPER1A6HE.
Etat-civil du 18 au 25 Septembre 1868.
NAISSANCES.
MARIAGES.
Beddeleem, Théophile, 20 ans, célibataire, facteur, avec
Debyser, Marie, 25 ans, célibataire, ouvrière. Quaghebeur,
Pierre, 26 ans, domestique, célibataire, avec Maerten, Rosa
lie, 50 ans, célibataire, cultivatrice. Kesteloot, Joseph, 29
ans, boulanger, célibataire, avec Kinoo, Marie, 25 ans, céli
bataire, ouvrière.
DÉCES.
Delaere, Louis,45 ans, meunier, époux de Sophie Van Caey-
seele, Hipshoek. Degroole, Francois, 70 ans, sans profes
sion. Charlet, Marie, 71 ans, ménagère, épouse de Joseph
Platleeu, rue des Prêtres. Delanghe, Ferdinand, 60 ans, ou-
vrier, époux de Barbe Sohier, Hagebaerthoek-Notre-Dame.
Suffys, Catherine, 58 ans, ouvrière, veuve de Pierre Sohier,
Eekhoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 5. Sexe féminin 1.
Poperln^he.
Prix moyen du marché du 25 Septembre 1868.
Froment, l'hectolitre24 21
Seigie 15 75
Avoine10 75
Pommes de terre, les 100 kilog. 7 Oo
Beurre, le kilog5 70
Houblon, les 50 kilog65 A 75 50
E TA T indiquanl les quanlités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles
vendus le 26 Septembre 1868, sur le mwché de la
ville d'Ypres.
NATURE
DES ARCHANDlSES
VENDUES.
Froment.
Seigie
Avoine
Pois
Fèves.
QtJANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
90700
11,800
600
1,600
200
PRIX MOYEN
PAR
100 kilogram
29 75
22-25
24-50
25 50
28 09
POIDS
MOVEN DE
l'hectol.
80-00
75-00
44-00
80 60
80-00