Sémlnaires s'élève a fr. 518.200-00 et le crédit pour payer les traite— menls du dergécalholique inférieur est porie a4,250,000-00 Total par an fr. 4,568,200 00 L elevation de ce chillre. que nous ne eriliquons pas du reste. ressort surtout de la comparaison que ion en peul faire a vee -d'aulres erédils destines a rémunérer eertaines categories de fonetionnaires. Ainsi, landis que le clergé catholique louche chaque annce 4,568,200 fr., d'après les deruiers doeuments officie! Les trailemcnts des secrétaires de nos 2542 communes s'élcvaient cn 1866, environ a fr. 1,048,000-00. Les émolumrnts (traitements et casuels) de nos 4251 inslitutenrs comrnnnaux étaient en 1865 de fr. 5,989,720-00. Les traitements, mèmeconsidérablement majorés en dernier lieu, de toute la magistralure Beige (Cours de Cassation et d'Appel, Tribunaux de lu Instance et Justices de Paix) s'élèvent pour 1869 a fr. 5,499,850-00, et cependant grand nombre des fonetionnaires de ces trois categories ont charge de familie le clergé catholique a uniquement charge d'ames qu'il nourrit de pain spirituel, tandis que pour les premiers le pain quotidien est d'une indis pensable nécessité Voila comme Ic Gouvernement liberal et les Chambres libérales persécutent leclergé catholique Élecleurs jugez. De plus, un crédit de 725,000 fr. figure au bud get du département de la Justice, sous la rubrique Subsides aux Provinces:, aux Communes el aux Fabriques d'Kqlise pour les edifices ser- vant au culte catholiqueCc crédit qui est distribué a la condition que les administrations di- verses intéressées interviendront dans les frais, permet d'évaluer a plus de 4,000,000 fr. par an, les sommes fonsacrées a la construction et a la restauralion des édifices du culte catholique. Voila encore, comme sous un Gouvernement libe ral on démolitles églises Soutenir que le libéralisme est hostile au culte catholique, est done une flagrante contre-vérité est-on si généreux pour ceux que Ton hait et que l'on persécule Ce que les libéraux désirent, e'est que 1c clergé soit fibre, indépendant, respecté, estimé et honoré; qu'il puisse rempliravec sccurilé, succes et charité sa sainte mission; mais ce que les libéraux deman- dent et ce qu'ils ont le droit de demander, d'après l'esprit et les termes de la Constitution, e'est que le clergé catholique reste sur le terrain religieux et s'abstienne d'envahir lc domaine civil, laïque,de la politique el deTadministration d'entraver Taction légitimc du Gouvernement, des Provinces et des Communes ct de faire injurier dans des feuilles soudoyées, mercenaires, comme la Pair ie de Bruges ou "t Jaar 50, des administrateurs con- sciencieux et des hommes honorables et honorés, qui n'ont d'aulre tort que de ne pas partager les visées politiques et administratives d'uqc fraction du clergé. Ce que demandent en un mot les libé raux, eest queleBourgineslreeelt maitre a la mai- son comnlüïialc et le prèlre a Téglise. Est-cc trop demander? Est-ce la étre hostile a la religion? Alois, a-t-on dit, le libéralisme cnirave le déve- loppement des peuvres calholiques,en leur refusant les conditions matérielies nécessaires a leur exis tence; ces ceuvres sont a Tagouie C'cst la encore une assertion donl la fausselé est démonlrée par les fails. Dans aucun pays du monde il n'existc, eu égard a son élendue territo riale, aulant dc convents, d'écoles et d'élablisse- mentsdirigés par le clergé, qu'en Belgique, ct nullc part la prospérité dc ces établissements n'est plus grande. 11 suffit pour vous cn convaincre, Electeurs, de regarder autourde voüsil est peu de villages de notre arrondissement, ou i! n'existe un couvent dc socurs, une école dc lilies, une Congrégation ton ics ces institutions, qui sont dans'la main du clergé, existent et fleurissent sans Tintervention de TÉtat ou des Communes. Au chef-lieu de Tarrondisse- ment, les institutions calholiques sont nombreuscs et prospères. Kous possédons a Ypres un convent d'hommcs, des couvents de religieuses, des congregations de toute espcce, des écoles, un college, dirigés cxclu- sivement par lc clergé et, ceci dit cn passant, ce dernier établissement avec ses annexes occupe en grande parlie les terrains limités par les rues du Rempart, de Menin, de Jacques et du Cimetière dc Téglise dédiée a cc Saint. Ces établissements sonl-ils a Tagonie? Vous pouvez vous convaincre, Electeurs, par vous-menues que loin dc dépérir, toutes ces institutions se dévcloppent cl prospèrent, bien que Tadministration de Ia villc d'Ypres soit depuis löngtemps comme le Gouvernement, aux mains du parti liberal. Cet état de choses n'est pas particulier a notre arrondissement et a son chef-lieu; ii est généraï eu Belgique. II y a peu dc temps,, répondant a des assertions aussi plaintives que mal fondées, les Aïinistres du Roi consla aient officiellement.au sein de Ia Charn- bre des Représentants, qu'il existe aujourd'hui dans le pays 1200 couvents, 2400 établissements catho- liques, des colléges et des écoles dirigés exclusive- ment par le clergé ou par des ordres religieux, dont le personnel est de 15,000 a 16, 000 personnes; que ces établissements recoivcnt, pour leur entre- ticnplus dc neuf millions de francs par an, et que,

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 7