qu'elle nous consacre. La Patti ohantera du 23 au 29 décembre Ie BarbierLucie et Faust. L'instruction se poursuit a charge de M. Langrand- Damoriceau, mais l'exlrême complication de cette af faire donne a penser qu'il s'écoulera encore un temps considerable avant qu'elle soit achevée. M. Langrand- Dumonceau est revenu de Vienne Bruxelles depuis plusieurs jours. Nous apprenons que ['administration des chemins de fer, postes et télègraphes de l'Etat vient enfin de faire droit aux réelamalions dont nous nous sommes fait l'organe, au sujet de 1'admission aux guichets des gares et aux bureaux des postes des espèces démo- nétisées. Voici un extrait de l'ordre du jour adressé récemment par M. Fassiaux aux chefs de service Afin de lever les doutes qui ont eté soumis a l'Administration, au sujet des monnaies a retirer de la circulation, les chefs de slation, percepteurs et dis tributeurs des postes sont informés que, d'après un avis du département des finances, rien ne s'oppose ce qu'ils recoivent, jusqu'au 31 décembre de l'année courante, les espèces divisionnaires beiges démonéli- sées par l'arrêté royal du 26 juillet dernier, ainsi que les monnaies divisionnaires d'émissions francaise, ita- lienne et suisse, qui doiventêtre retirees de la circu lation avant le ler janvier 1869. Nous félicitons l'administration d'avoir pris cette mesure intelligente, et nous espérons que la Société générale d'exploitation se fera un devoir de suivre promptement ce bon exemple. M. Ch. Fontainas, Vice-Président et M. Ch. Buis, secrétaire-gènéral de la Ligue de l'Enseigneraent, ont procédé a l'installalion d'un nouveau Cercle local a Gourtrai, dimanche 8 courantaprès avoir rappelé le but et les travaux de la Ligue, M. Fontainas adonné connaissance des nomsdes membres du comité local, ce som PrésidentM. N. Verbeke, rentier Vice- Président M. J. Reintjens, candidat-notaire Treso- rier: M. J. Denucé, negotiantSecrétaire: M. A. Vandevelde, uègociant Bibliothecaire M. D. De- vreez-, directeur des Ecoles communales; Membres MM. A Haus, Juge de paix et C. Vander Gruysse, littérateur flamand. Après quelques paroles de re- merciement adressées au Conseil général par le pré sident du Gercle, la séance s'est terminée par une conferencedonnée en flamand par VI. Ch. Versnaeyen. On voitque la Ligue étend de plus en plus son action bienfaisante, elle installera encore un nouveau Gercle a Gosselies, dimanche prochain. ACTES OFFIC1ELS. Expropriation.Un arêté royal du 30 octobre au- torise le conseil communal de Houthem a exproprier pour utilité publique les terrains nécessaires a la con struction d'une chaussée pavée destinée a relier cette localitè la ville d'Hondschote (France). Huissier. Nomination. Par arrêté royal du 28 octobre le sieur Verhaeghe,candidat huissier a Ypres, est oommé huissier prés le tribunal de première in stance séant en cette ville, en remplacement du sieur Dewaert, décédé. Par divers arrêtés royaux en date du 27 octobre dernier, sont nommés dans les différentes armes, savoir Dans l'état-major général Lieutenant-général a la section d'activité le géné- ral-major Berten, commandant la 1" brigade de la 1f0 division de cavalerie, inspecteur-général de la gen darmerie. Dans Ie service administratif Capitaine-administrateur de 3m<> classe .- le lieute nant officier payeur Theunis, du 4m° de ligne. Dans l'infanterie Lieutenants les sous-lieutenants Martens, Delié, Dors, du 10e de ligne. Sous-lieutenants Lesadjudants sous-officiers An- dré, Meersman, Dujardin, du 10e de ligne. Le sergent-major Loché, du 10e id. Dans la cavalerie .- Capilaine en second de 2» classe le lieutenant Avanzo, adjudaut-major au rég. des guides. Dans l'artillerie Capitaines en second les lieutenants Lecocq, du 6e régiment, aide-de-camp du général-major Lecocq; Thys, adjudant-major au 5° régiment. Dans le génie Capitaine en second de 2» classe le lieutenant de Posch, adjudant-major au régiment. Par arrêté royal du 3 novembre 1868, ilest acordé au sieur Navez, ancien professeur au collége commu nal d'Ypres, une pension annuelle et viagère de 1,768 fr., avec entrée en jouissance a daterdu 1" septembre 1868. Cette pension sera payée jusqu'è concurrence de 1,275 fr. par la caisse centrale de prévoyance des inslituteurs et professeurs urbains, et a raison de 493 fr. par le trésor public. FAITS OIVESS*. Un agriculteur du Nord, M. Lenormand, a trouvé O i lc nioyeu d'augmenler cónsidérablement la récoltede pomrnes de terre. Le ministre de ['agriculture vient de faire constater, par l'un de ses inspecteurs, l'effica- citéde la recette dont l'emploi est des plus faciles. M. Lenormand en a fait l'essai d'abord dans les champ's partiels, puis dans un champ de vaste éfendue, planté de pommes de terre d'une seule variété. La végétation fut belle, les liges atteignirent 1 mètre de hauteur, el lorsque les fleurs parurent il eut soin de les enlever toutes en coupant les tig«s a trois ou quatre pouces en dessous, en laissant dans chaque rang, ca et la, deux pieds de pommes de terre sur lesquels il ne fit aucune soustraction, afin d'observer la difference des produits de la récolte. Dans les premiers jours du mois d'octobre.ils'aper- §utque les tiges et les plantes qui n'avaient pasporlé de fleurs étaient vigoureuses et d'un vert intense, tandis que les autres étaient toutes jaunatres, dans unétatde dépérissemènt leur fruit était presque en maturilé. Lors de la récolte, il a constaté les résultats suivants 1" Chaque piedqui n'avait pas porté de fleurs four- r.it une corbeille pleine de tubercules d'une belle grosseur le poids moyen de la corbeille était de 15 kilogrammes, et l'on ne trouva au pied que très-peu de petils tubercules 2° Chaque pied auquel les fleurs et les fruits avaient étè laisses ne donna qu'un petit nombre de tubercules de moyenne grosseur, depuis la grosseur d'une noisette jusqu'a celle d'une noix ordinaire. Le poids de la récolte de chacun des pieds, en y joignant même les pelits tubercules, n'atteignent pas, terme moven, 2 kilog. Ce serait un grand service rendu a l'alimentalion générale, si l'accroissement de production devait faire baisser le prix du précieux tubercule quioccupe une si grande place |dans la nourriture des classes labo- rieuses. La récolte des pommes de terre est terminéedans les Ardennes. Nos cultivateurs en sont satisfaits. On cite des fermiers, qui l'année dernière, en avaient récolté 10 15 tombereaux et qui cette année en ont remisé 30 et 40. Aussi nous voyons arriver l'hiver avec moins de crainteque lesannées précédentes. La mi sère est encore grandecependant, dans nos Arden nes, quand le peuple a des pommes de terre pour passer son année, il ne crairit pas la faim et c'est Ie cas de le dire aujourd'huiriches et pauvres ont leur provision. La récolte du grain etcelle de l'avoine ontétéaussi très-satisfaisantes. Chaque ménage de nos campagnes a eu son contingent. Le bétail continue a baisser. Les bouchers ont été forcés par le fait même baisser Ie prix de la viande. Actuellement l'on paye 1 fr. le kilog. de boeuf et 1 fr. 20lemouton. Gourrier de Durbuy. On signale de Paris i'acte de probité que voici Revenant de la Belgique dans Ia nuitdu24 octo bre, je jetai paria portière du wagon dans lequel je me trouvais quelques papiers inutiles. Parmi ces papiers se trouvaient deux billets de banque de cent fr.; ce n'est qu'a mon retour a Paris que je m'apercus de cette perte. J'écrivis de suite a un de mes correspon- dants de Courtrai de faire ma déclaration au chef de gare, et le surlendemain, l'on m'adressa un des deux billets trouvé par le sieur Destilloux, chef deconvoi de la Flandre occidentale aPoperinghe. Ce fait honore d'autant plus le sieur Destilloux, qu'après reDseigne- ments pris, l'on m'apprendqu'il n'est pasdans unepo- sition aisée et qu'il a a soutenir avec ses modiques appointements une nombreuse familie composée d'une femme et de sept enfants. On écrit de Cologne que la cour d'appel de cette ville vient de condamner, dans sa séance du 23 octo bre, la Compagnie du chemin de fer du Rhin a payer la somme de 20,000 écus a M. Loë, qui avail été blessé lors d'un accident arrivé sur cette ligne. Voila un an que la catastrophe de Boussu est arri- vée, etjusqu'ici les victimes n'ont même pas I'espoir de recevoir la moindre indemnité. On parlait du dernier conseil des ministres devant un clerc de notaire, et on lui disait que l'Ëmpereur avail flotté jusqu'a la dernière minute entre la guerre et la paix. Et dire, s'écria-t-il avec un accent tragi- que, que cette minute pouvait donner lieu tant d'expeditions Une excellence en tournée ministérielle descend dans une ville francaise chezunde ses agents, lequel est en même temps un savant et, comme tous les savants,est fort distrait. Ayant eu l'honneur de conduire son mi nistre en certains lieux retirés, il referme la porte et machinalement donne un double tour a la clef. Le mi nistre poussa des hurlements désespérés; mais il at- tendit longtemps avant qu'on vint le tirer de ce car eer e duro et infecto G'était quelques jours avant le 15 aofit. Le fonction- naire était sfir de figurer au Moniteur. La visite du ministre ne prouvait-elle pas en sa faveur Le Moni teur resta meut. A quoi tient une croix Parions d'autre chose. De Marfori. Cet intéressant humain a donné sa dé- mission de surintendant de la reine Isabelle. On m'a assuré qu'il n'avait plus Ie titre, mais qu'il conservait les fonctions. Vous savez qu'a Paris on a donné son nom a cer tains poissons; vous savez aussi que bien des gens ont coutume de terminer leurs lettres par cette politesse sacramentelle Je suis bien le vótre. Eh bien 1 un marchand de poissons envoyant une bourriche une dame du monde, écrivait au bas de sa facture Je n'ai pu vous envoyer que six Marforis, Je suis bien Ie vótre. II ne l'a pas fait exprès, cet homme. Quant a Mar fori, s'il arrive a la postérité, ce ne sera jamais qu'au moyen de ses nageoires. Nous apprenons que M. Adler, cédant aux sollici- talions de sa clientèle, viendra un jour tous les mois a Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre ville, car la répulation, le talent et l'estime générale dont'il jouit depuis de longues années sont un gage de confiance pour des personnes qui ont recours a son art. N'oublions pas qu'il est le seul dentiste dans toute la Belgique qui a eté couronné d'une mention honorable de la Faculté de médecine. M. Adler a déja produit plusieurs ouvrages remar- quables, entr'autres VOsteologie, traité sur Part den taire, en vente chez tous les principaux libraires de Bruxelles. Ongnent et Pilules Molloway. L'hydropisie est ordinairement précédée d'une action irrégulière du coeur et d'une respiration diffi cile* les symptómes en sont eontinuellement graves et vont toujours!de mal en pire, a moins qu'on ai re- cours a un traitementconvenable. L'hydropique trou- vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa- reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on ressent de leur emploi est merveilleusement prompt et en persévérant a bien appliquer ce noble Ooguent, on obtienl une guérison parfaite et permanente. Ces deux médecines agissent avec une telle éneigie sur la circulation et Ie système absorbant, que les fluïdes hvdropiques s'evanouissent et le malade s aper^oit que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour en jour jusqu'au retour de l'etat naturel de la sanle. Poperinglie. Price moyen du marche du 13 Novembre 1868. Froment, 23 12 Sei«.!8' 50 75 Avoineie /o Pommes de terre, les 100 kilog6 00 Beurre, le kilog50 lloublon, les 50 kilog55 60

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3