Timbres-Poste étrangers pr Collections. Livres en lecture, rue de Riiniude, 89, pres.. Hors les bulletins des médecins trailants, tout ce que Ton saitde l'état du Prince royal se réduit a des cancans sans aucune importance. En somme, l'amé- lioration qui s'est manifestée a la suite de la dernière crise semaintient, sansque la science puisse encore decider, d'une manière un peu precise, quel dogré d'espoir elle aulorise a concevoir. Quant la Princesse Charlotte, on n'entend pas dire non plus que sa situation se soit beaucoup modi- fiee dans cesderniers temps. La Princesse vit d'une vie absolument retirée, ne recevant personne en de- hors des membres de la familie royale et des dames altachées a son service et pariageant sa journée entre des exercices de pièté et la rédaclion de mé moires sur l'expedition du Mexique. Si ces memoires paraissentjamais,je doute qu'ils pénètrent en France. M. Vieminckx se propose, dit-on, d'interpeller Ie gouvernement a propos de l'arrêt rendu par la Cour de cassation sur la question de ('operation césarienne. La Cour suprème ayant declare que la loi actuelle ne donne aucun moyen de rèprimer ces sortes d'atten- tats, il est desirable que cette lacune soit comblée au plus tót et c'est Ie but des interpellations du repre sentant de Bruxelles. La circulaire que M. Ie ministre de l'Intérieur vient de faire paraitre sur l'enseignement normal a été parfaitement accueillie M. Pirmez apprècie, a sa juste importance, la mission de l'instituteur. II com- prend que l'instituteur, c'est l'ême même de l'erisei- gqement et qu'il n'y a pas de progrès réel possible dans ['organisation de notre enseignement public aussi longiemps que la loi n'aura pas elevé les insti- tuteurs a la hauteur de la charge que la societè leur confie. M. Ullmann, l'imprésario de Mlle Carlotta Patti, a renonce a donrier un deuxième concert a Bruxelles. l.e premier avail, altiré pburtant unefoule énorme, et MM. Vieuxlemps, Jaë'd et Godefroid s'y élaioni fait applaudir avee enthousiasme. II n'en a pas éte de méme, malheureusement, pour Mu* Carlotta Patti, dont Ie succès a éte si médiocre qu'elle a refuse de se faire entendre au deuxième concert, qui se trouvait déja annoncé. M. Ullmann a msisté, mais Carlotta a tenu bon et le concert n'a paseu lieu. L'installation du Cerole local de Gosselies a été faite le 15 courant par VL Fr. Van Vleenen. trésorier ge neral de la Ligue du l'Enseignement, en presence d'un public noinbreux. Le secrélaire-uenéral a pro- clamé les noms des membres du comité, ce sont President, M. J. Dusart. banquiervice-presidents, MM. A. Guyot et Th. Moll, negociants; secretaire, M. E. Bertaux, négociant; tresorier-bibliolhécaire, M. L. Leborgne, employémembres, MM. Le Cornil, secrétaire communal etQ. Reisse, comptable. La séance s'est terminée par une conference de M. Ch. Graux, membre du Conseil général de la Ligue, sur la statistique de l'igriorance en Belgique et sur les moyens a employer pour assurer la propa gation el le perfectionnement de l'instruclion. FAIT* OIVEUS. La police de Poperinghe a arrêlé le 18 une jeune fille accusée d'infanticide. Elle aurait enterre son en fant dans un fumieron la dit on aveu. Le parquet et le juge d'instruction, accompagnésr des médecins- legistes, se sont rendus le même jour sur le théatre du crime. La policedeCourtrai a arrêté lundi soirun individu qui présentait en vente un cheval qu'il avait volé, pendant la nuit, dans une ferme a Reninghelst, ar rondissement d'Ypres, oü il avait été precedemment domestique. L'affaire Autoine Dinsen, cetex-frère trappiste, né Berg-op-Zoom, qui a eu la trisle célébrite d'altirer I'attention de tout le pays, vient de se dénouer de- vant le tribunal de première instance d'Hazebrouck (Nurd). Convaincus de vols nombreux commis an prejudice des R P. Trappisles de Mont des-Cattes, commune de Godewaersvelde, Dinsen a éte condamné a trois ans de prison. Ge moine avait des complices aux abords de la monlagne et leur confiait en partie les objets qu'il pouvail dérober. Le tribunal s'est montré justement sévère envers les recéleurs en les condamnant, savoir les époux Devynck-Deswarte chacun a dix mois de prison, Charles-Louis Thorez dil Cokelaere, a 1 an de prison, el Renilde Faes, sa femme, a six mois de la même peine. Indicateur Voici, d'après la correspondence parisienne du Nord, quelques details qui sont de nature a intéresser nos lecteurs Les deputés du Nord et un de leurs collègues du Pas-de-Calais out eu vendredi matin, une longue en trevue avec le ministre dés travaux publics, au sujet des chemins de fer qui doi vent rattachera la Belgique les trois départernents du Nord, du Pas-de-Calais et de la Soinme. Le ministre a recu les députós avec une extréme courtoisie il leur a fait connaitre qu'il s'etait occupé de la question, qu'il avait demande a la com pagnie du Nord de tenir compte des manifestations importantes qui s'élaient produites, et qu'il regardait comme certain que la compagnie du Nord ne refuse- rait pas I'engagement de construire les lignes de Dan- kerque a Calais, de Boulogne a Saint-Omer, d'Ar- mentières a Merville et d'Erquelines a Fourmies, ou tre celles qui étaient déja comprises dans la conven tion. II estimait qu'il y aurait la une satisfaction con siderable donnéeaux voeux des populations. Sans mèconnaitre I'importance de la concession que la compagnie du Nord s'est décidée a faire, les députès ont fait observer au ministre que la question était plus haute et qu'il s'agissait, non d'obtenir de la compagnie du Nord quelques kilometres de chemins de fer, mais d'assurer l'exécuiion de lout un réseau et de donner a nos relations internalionales avec la Belgique Ie developpement et les facilités qu'elles exi gent. -Le système proposé par la députalion du Nord, pour l'execution daquel la compagnie franco-beige a réuni les capitaux necessaires, aurait I'avantage de résoudre pratiquement la question du troisième ré seau et pourrait recevoir son application dans ees departements riches et populeux. 11 s'agit, en effet, de substiluer a une subvention et a tout concours materiel de l'Etat une garantie d'in- térêt de 5 1|2 p. c. dont 4 1|2 par Ie gouvernement et 1 p. c. par Ie département intéressé. II n'est pas douteux que cette garantie ferait afïluer les capitaux dans les entreprises de chemins de fer, et comme elle restcrail presqne toujours ineffective, elle n'im- poser ut aucune charge aux finances publiques. Cela n'est pas coiiiestab e pour les chemins a construire dans ia région du Nord. II est impossible que M. deForcade n'apercoive pas toute la superiorite ecortomque de ce système sur tousceux qui onlete presentespour l'archèvement de notre reseau ferré. Sur la demande de notre ministre des travaux pu blics, la deputation du Nord a dü conférer, lundi, avec M. Sencier, prefet duNord, qu'on a rappele de Cóme, oü il était en conge de convalescence. Ext'rait du Figaro II était question d'un de nos plus brillants agents de change, qui passe pour négliger sa femme. C'est mal, disait un puritaiu, un mari doit toujours sauver les apparences, même qnand sa femme lui pèse.... Ah! si elle lui pèse, c'est une excuse.... il a fait comme plus d'un de ses confreres, il a méconnu les devoirs de sa charge. Le curé de M.... se presente chez son cordonnier pour lui commander une chaussure d'hiver en I'ab- sence du mari, il recommande a la femme de faire bien soigner I'ouvrage el, dit-il, en terminant .- Faites metlre des semelles en laague de femme, cela n'use pas. Très-bien, M. le curé, nous ferons les empei- gnesen gosier dechanoine, cela ne preud pas I'eau. Nos domesliques Une bonne se présente. Jecrois pouvoir agréer a madame, Je l'espère. Mais je dois dire a madame que j'ai un amant. Si vousfaites bien mon service... Madame est bien bonne... Puis avec un sourire engageant et une révérence de comp'iment Au reste, en voyant madame si jolie, j'ai vu tout de suite qu'elle comprenait ca.... Madame n'a pas été flattée. Lorsque mademoiselle Patti s'est mariée, Alphonse Karr lui envoya un charmant bouquet. A la gare de Nice, Ie facteur enregistrant faisait l'appel des eolis a son subordonné Un colis, 2 kilos, envoi de Karr a Caux. Voici une poésie de Robespierre. Elle a été trouvée parmi de vieux papiers d'un avouè de Toulouse. Un des amis du Messager du Sud-Ouest, d'Agen, lui en a adressé une copie A deux epoques de la vie L'honirne prononce, en bégayant, Deux mots dont la douce harmonie A je ne sais quoi de touchant. L'un est maman et I'autre j'aime, L'un est cree par un enfant, Et I'autre arrive de lui-mème Du coeur aux lèvres d'un amant. Quand le premier se fait entendre, Soudain une mère y repond. La jeune fillé devient tendre Quand son coeur entend le second. Ahjeune Lise, prends bien garde Le mot j'aime est plein de douceur, Et souvent tel qui le hasarde N'en connut jamais la valeur. II faut urie prudence extréme Pour bien distinguer un amant; Celui qui mieux dit Je vous aime I Est plus souvent celui qui ment. Qui ne sent rien parle merveiile; Grains un amant rempli d'esprit, C'est ton coeur et non ton oreille Qui doit entendre ce qu'il dit. Maximihen Robespierre, I'OPEItnUIIE. Elat-civil du 13 au 20 Novembre 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 5. MARIAGES Dequidt, Aloïse, 24 ans, domestique,célibataire. avec Van- hove, Julie. 18 ans, ouvrière agricole, célibataire. Chaerle, Pierre, 27 ans, ouvrier agricole, célibataire, avec Depuydt, Rosalie, 23 ans, ouvrière agricole, célibataire.Silvert, Isi dore, 29 ans, serrurier, célibataire, avec Bouleangier,Justine, 23 ans, particulière, célibataire. Lysy, Brunon, 27 ans, maréchal ferranl, célibataire, avec Aengloo, Barbe, 42 ans, veuve, ménagère. DÉCÈS. Lava, Marie-Charlotte, 45 ans, propriétaire, épouse de Flo- rimond Markey, petite Place. Bouequey, Franjoise, 67 ans, brasseuse, épouse Auguste Lepoutre, rue de l'Uópital. Bleu, Catherine, 62 ans, sans profession, célibataire, rue St- Michel.Proo, Pierre. 64 ans, Jardiuier, époux de Marie- Natalie Decock. rue de Cassel. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin I. ETAT indiqua.nl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et aulres produits agricoles vendus le 19 Novembre 1868, sur le mwché de !a ville d'Ypres. NATURE lies ARCHANDlSES VENULES. QUANTITES VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOYEN DE 1'liectol. Froment. Seigle Avoine Pois Fèves. 50.100 5.400 1.400 2.0JO 200 28 00 22-50 24-50 26-00 26-25 80-00 75-CO 44-00 80-00 80 00 I'operingbe. Prix moyen du marché du 20 Novembre 1868. Froment, l'heclolitre22 83 Seigie 15 75 Avoine10 75 Pommesde terre, les 100 kilog6 00 Beurre, le kilog3 30 Houblon, les 50 kilog35 it 60

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3