CERTIFI- CAT. RUE AU BEURRE, 62, II est probable que, la semaine prochaine, les travaux auront repris dans tous les ateliers. Au Moniteur, la publication des Annates parlemenlaires n'a subi au- cun retard, ce qui donne a penser qu'un arrangement est intervenu entre les ouvriers et le directeur de l'impritnerie ofïicielle. M. Albert Lacroix, qui s'établit définitivement a Paris, vient de donner sa demission de conseiller communal. L'intention de 1'administration serait, dit- on, d'ajourner jusqu'aux éleclions du mois d'octobre Ie remplacement du démissionnaire. Je ne crois pas, pour ma part, a uno semblable déterrninalion, qui montrerait trop clairement que notre administration communale redoute une élection hostile ou impliquant, tout au moins, un sentiment de dèfiance. Les journaux d'Anvers ont annoncé que M. Delaet avait interjeté appel du jugement qui l'a débouté de ses conclusions contre I'Opinion. Cette nouvelle était inexacte ou, tout au moins prématurée, car jusqu'a présent, aucun acte de procédure tendant a la confir- mer n'a été posé par le représentant d'Anvers. Per- sonnellement, M. I)elael serait, parait - il, fort peu dis posé a aller en appel mais ses amis politiques lui en auraient fait un devoir en ajoutant que s'il ne s'y soumei tait pas, ils étaient decides a ne pas appuyer sa réélection. Qüoi qu'il en soit de ces rumeurs, Ia situation de M. Delaet est extrémeinent embarrassée et l'on se demande comment il en sortira. Je ne vous parle de Ia santé du Prince Royal que pour vous dire que les rumeurs rassurantes ont de nouveau pris Ie dessus, tellement que les optimistes vont même jusqu'a corisidérer maintenant la guéri- son comme certaine. Inutile de prémunir vos lecteurs contre ces exagératioos. Fa vérité est que l'état gé- néral du due do Brabant s'est amélioré dans ces der- niersjours, maisquecetétal reste toujours très grave, on pourrait même dire désespéré, si la prolongation de sa vie jusqu'aujourd'hui n'était déja par elle-même une sorte de miracle qui autorise un reste d'espé- rance. L'administration communale a définitivement ac- ceptè la démission de M. Leiellier. Le thèêlre de la Monnaie est a reprendre a partir du I" Septembre prochain. Avis aux amateurs. Ilssontnombreux.déja, dit-on, mais la plupart sont de ceux qui n'onl rien a perdre, pas même leur crédit. ISibliographie. La Revue trimestrielle a cessé de paraltre avec la fin de l'année i868Elle est remplacée par la Revue de l elgique, paraissant le 15 de ch ique mois, au prix de 12 fr. par an. Parmi les membres fondateurs nous trouvons bien des noms connus MM. Van Meenen el Ch. Buis, vice-président et secrétaire de Ia Ligue de VEnseignement, Ad. Derneur, l'orateur démocra- tique de l'Association libérale a Bruxelles. Gerard, l'auditeur-général prés la Haute-Gour militaire, Emile Greyson et Emile leclercq, des romanciers bien con nus, X. Olin, ancien directeur du journal la Liberté, Ch. Potvin, notre poëte national, Tiberghien, le sa vant professeur de l'Université de Bruxelles, Eug. Van Bemmel qui dirigea la Revue Trimestrielle pendant quinze années et d'autres trop longs a énumérer. Parmi les noms particulièrement connus dans notre arrondissement nous citerons MM. Ch. de Coster qui nous fit entendre un jour une amusante conférence sur la légende d'Uylenspiegel, P. Tempels, noire ancien Procureur du Roi et Etnile De Laveleye, aujourd'hui professeur a l'Université de Liége. Avec ces éléments la Revue de Belgique a le droit de compter sur un brillant succes. ACTES OEFICIELS. Par arrêté royal du 30 décembre 1868, conformé- ment la demande du concessionnaire survivant du canal de jonction de la Lys au canal d'Ypres. le délai dans lequel ce canal doit être établi et livré a la na vigation, sur tout son développement, est prorogé jusqu'au3l janvier 4871. Un arrêté en date du 81 décembre 1868, accorde les subsides suivants 1° 4.600 fr.au conseil de fabrique del'église de Notre-Dame, a Poperinghe, pour les travaux dont l'exécution a cette église a étéautorisée par arrêtédu 28 Aoüt 1868 2° 4,000 fr. au conseil de fabrique de l'église de St Jean, il Poperinghe, pour la restauration, qui a été autorisée par arrêté du 21 Février 1861de la facade de eet edifice. 3* 6,558 fr. au conseil de fabrique de l'église de Ste-Berthe, a Poperinghe, pour la restauration qui a été autorisée par arrêiè du 14 Juillet 1866, de la facade laterale sud de cette église. Un arrêté royal du 5 janvier accorde a M. D. Spille- bout, ex-conservaleur des hypothèques, une pension de 3,500 francs. Par dispositions ministerielles du département de la guerre Le lieutenant colonel L. Dusillion, du 6" régiment d'artillerie, est désigné pour prendre le commande- ment titulaire du 2* régiment d'artillerie Le lieutenant-colonel E. Tersen, de l'état-major, inspecteur des armes de guerre, est désigné pour prendre le commandement titulaire du 6* régiment d'artillerie Le sous lieutenant F. Machuray, du 10e de ligne, est désigné pour le 11° id. Le sous lieutenant A. Magis, du 10* de ligne, est désigné pour le régiment des grenadiers Le lieutenant L. Cierekens, de la division de disci pline, est désigné, sur sa demande, pour passer au 10* regiment de ligne. FAIT» BDIVERS. Le Conseil général de la Ligue de VEnseignement a décidé, dans sa séance du 29 décembre dernier, qu'il adresserait un appel a tous lesindustrielsdupays, pour qu'a i'exemple de se qui se pratique dans certains ate liers, ils prennent eux-mêmes l'initiative A. De ne plus employer des enfants êgés de moins de douze ans B De n'admettre les enfants êgés de douze a quatorze ans qu'a la condition ne ne pas les faire tra- vailler plusd'unedemi-journée, et C. d'exiger que les heures que ces enfants n'emploient pas au travail manuel soient consacrées a leur instruction. La géné- ralisation de cette mesure, dont l'adoption immédiate serait facile pour beaucoup d'industriels, ne pourrait manquer de produire d'excellents effets et serait un premier pas vers les réformes réclamées par Ia Ligue dans la pétition qu'elle vient d'adresser a la Chambre des Représentants. L'autre soir, un sergent de ville arrêta sur le bou levard a Paris, un cocher de bonne maison sa voituro n'avait point de lanterne. Murmureset réclamalions du cocher vexé... Qu'est-ce que vous réclamez, fit l'agent vous connaissez le reglement C'est pas ca. fit l'autrele matin vous en... nuyez les gens paree qu'ils ont une Lanternelesoir vous les arrêtez quand ils n'en ont pas II y a des gens d'esprit qui tiennent absolument a ne pas être de leur pays. D..., qui est presque aussi spiriluel que Nadar est long, ne veut pas convenirqu'il est Giiampenois, bien que son acte de naissance soit daté de Chêlons-sur- Marne. Enfin, lui disait un de ses amis, puisque tu es né a Chêlons, tu es Champenois. La belle raison fit D... Alors, si j'etais nè dans une etable, je serais üonc un veau Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le Di- manche 17 Janvier 1869, a midi dans la grande Salie des Halles, par la musique du 10° régiment de ligne, sous la direction de M. Sips 1° Pas Redoublé: la Vie Parisienne. Walhain. 2° Ouverture de la Bohémienne. Balfe. 3° Rigolelte, fanlaisie arr. par. Van Feefef. Apres avoir soumis la PATE PECTORALE de M. Slollwerck a un examen consciencieux, j'ai pu me convaincre de son excellente composition aussi n'ai-je pas hésité a la recommander a mes clients. J'alteste ouvertement que ces bombons sont d'ur.e grande efficacité pour la guérison de toutes les espèces de toux et même contre les catarrhes anciens. Dr Walloth, médecin de district. On trouve cette Pate, en paquets cachetés, munis des instructions pour s'en servir (avec la manière de I'employer) au prix de 60 centimes le paquet, chez Leclercq - Rohdepalissier, Grand'Place, n° 35, a Ypres, ainsi que chez B. Van Coillie-Slosse et P. Ki- nesle, pêtissiers, a Roulers. Onguent et Pilules llolloway. Abattements d'esprithypocondrieinsanité. Ces terribles maladies sorit ordinairement causées par une condition dèsordonnée d'un ou plus des organes di gestifs et, le plus déplorable, c'est qu'elles commen- cent a la Geur de l'êge. Leurs désolants symptömes n'ont besoin d'aucune énuinération. Ils sont connus plus ou moins des plus sages et des plus forts, aussi bien que des plus faibles. Lorsque le foie, I'estomac ou les reins sont excités, les sentiments et les idéés d'apalhie s'évanouissent. Pour effectuer cet heureux résultat, rien n'est mieux qu'urie friction sur ces or ganes avec I'Onguent Holloway, tout en prenant de ses Pilules. Le changement d'intelligence est immé- diat, heureux et permanent. Ceux que ces médecines ont guéris confessent que leur influence sur l'esprit est magique. YPRES Etal-civil du 8 au 15 janvier 4868. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 8. MARIAGES Talon, Louis, journalier et Braena, Adèle, dentellière. DÉCÉS. Pollet, Marie, 44 ans, religieuse, rue S(-Jacques. Unmort-nédu sexe masculin. POPEHlAttllE. Etat-civil du 8 au 15 janvier 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 5. MARIAGES. Pyck, Charles, 57 ans, domestique, célibataire, avec Peule- vinck, Rosalie, 37 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. Poperinghe. Prix moyen du marché du 15 janvier 1869. Froment, ['hectolitre22 86 Seigle 13 25 Avoine10 75 Poramesde terre, les 100 kilog7 00 Beurre, le kilog5 70 llotiblon, les 50 kilog55 57 E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et aulres produits agricoles vendus le 16 janvier 1869, sur le manche de la ville d'Ypres. 4° Hilda, valse arr. par. Walhain. NATURE DES ARCHA N DJSES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOYEN DE l'hectol. Froment. 2.400 28 50 80-00 Seigle 6.60O 21 00 75-00 Avoine 600 24 00 44-00 1,000 24 50 80-00 Fèves. 1.500 26-50 80-00 VENTE et ABONNEMENT de tous les journaux et publications illustrées frantjaises. On continue A recevoir en paiement et au pair toutes les monnaies déraonétisées, chez P. LÖP- PENS, a Ypres. Saint-Josse-len-Noode.Imp. L. Verteneuil.

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3