LA PATE BELLE MAISOM a Vendre, B AITS D1VEESS. II est curieux de voir a quels rabais a donné lieu l'adjudication de I'entreprise de la fourniture de la viande nécessaire aux corps de troupe de l'armée dans les garnisons oü l'autorité militaire n'a pas de boucherie organisée. On peut juger par les résultats ci-après, empruntés a un document ofïiciel du dépar tement de la guerre, des bénéfices que doivent réa- liser certains marchands bouchers de la capitale et des environs quand ils font encore payer la viaude a fr. 1-60 et plus par kilogr. II s'agit de la fourniture de la viande depuis Ie 1" janvier jusqu'au 31 décembre 1869 Arlon, fournisseur Ie sieur A. Gerf, a 57 cent, par kilogr.; Ath, A. Bernard de cette ville, 88 c.; Aude- naerde, J. Bombeke, 78 c.; Braschaet, F. Vercam- men, 85 c.; Diest, J. Herrekens, 79 c.; Fort Sainte- Marie,J. De Keulenaer, a Calloo, 1 fr.; Hasselt, J. Her rekens, de Diest, 77 c.Hoogstraeten, F Merckx, 90 c.; Huy, Rasquinet-Malvoz, 70 c.; Lierre, Depuy- teret Huygen, 86 c.; Namur, Dassonville, 86 c.; Os- tende, Wenes, 90 c.; öt-Bernard, J.-J Van Kouinck- looy, Schelle, 91 c.; St-Trond, L. VanRusselt, a Hasselt, 85 c.; Termonde, F. Pintens, Londerzeel, 85 c.; Yilvorde, J, Vanderhyden, 74 c.; Alost, Tolle neer, 85 c.Charleroi, E. Tillemanne, 86 c.fort Liefkenshoeck et fort Lillo, veuve Nouvaert, 1 fr.; Laeken, J. De Gemier, 90 c.; St-Nicolas, J. Fierens, 80 c.; Ypres, D. De Brets (jusqu'au 31 mars seule- nient), 98 c. Deux nouveaux journaux viennent de paraltre. La Nouvelle Tribune du Peuple, organe de la dé mocratie militante, a Bruxelles, et a Charleroi a Le Progrès, organe de la fraction avancée de ['Associa tion libérale. Voici le paragraphe de sa profession de foi qui a trait a la politique a Beiges et constitutionnels avant tout, nous nous inspirerons des principes inscrits dans notre pacte fondamental, source de tous les progrès, de toutes les libertés. Franchement libéraux, nous sommes et resterons fidèles au programme duCongrès de 1846. Nous vou- lons spécialement l'indépendance du pouvoir civil, l'extension du droit de suffrage, l'amélioratiou du sort des classes laborieuses, ['instruction obligatoire, une loi sensée sur la milice, une réduction considerable des charges militaires. Bien venue et longue prospérité nous souhaitons a ces deux jeunes confrères. On a transportécette semaine a Bicêtre un individu, natifde Turin, garcon de magasin a Paris, qui dort depuis six mois d'un sommei! lethargique dont il est impossible de le faire sortir. On nous assure que ce dormeur obstiué élait un lecteurassidu du Progrès journal d'Ypres et de ('arrondissement. On écritde la Campine que, depuis quelques se- maines, les perches a houblun sonl de nouveau très- recherchées et lesprixen hausse. La bonne marchan- dise est rare. Un intéressant petit traité sur les anneaux de ma- riage, qui vient de parattre Londres sous le tilre de the Wedding ring, te history, poetry, littérature and superstitions, nous apprend que l'usage en remonte a l'antiquité païenne. C'était a la cérémonie des fian- cailleset non au mariage que pendant longtemps Ie fulur époux attachait au doigt de la jeune fille un an- neau qui, selon toute vraisemblance, n'était en prin cipe que son cacheten effet, chpz les anciens, une foute de choses se renfermaient, non au moyende ser- rures, mais par ['application d'un sceau et il fallait done a la femme le seing de son mari pour mettre en süreté les objets précieux du ménage. Cette origineest notre coutume, qui a pour garants des passages plus précis de Macrobe et de Clément d'Alexandrie, est bien plus certaine que celle proposée par M. Max Muller il veut que l'anneau ait été le symbole de la chaine morale qui faisait perdre la femme sa liberté. Ce n'est qu'assez tard que l'usage s'est établi que la fiancée reeüt aussi un anneau, qui a pris alors la si gnification moderne de l'alliance. Rhénomène de Ia nature en Australië. L'Australie a été appelée un pays de contrariétés, non-seulement au point de vue du climat, mais pour sa nature elle-même. Les maladies et infirmités des hommes sont cependant les mêmes dans cette région éloignée qu'au centre de la civilisation et, ici comme Ié bas, le sens comraun et l'expérience pratique de toutes les classes ont fait reconnaitre l'inestimable valeur des remèdes du professaur Holloway pour les différentes maladies auxquelles la race humaineest sujette. On pourrait peut-êlre penser que. paree que nous abondons en exceptions a toutes les régies de l'histoire naturelle, paree que nous avonsdes cygnes noirs, des cerises croissant avec Ie noyau en dehors, des poires d'une délicieuse apparence maisdures comme le bois, des abeilles sans dard, des fleurs sans odeur, des arbres sans écorse, des hiboux chantant pendant le jour, et des coucous, pendaut la nuit, on pourrait penser, disons-nous, que les maladies qui dominent en Australië ne sonl point égaleinent usueiles et qu'elies ne peuventêtre arrêtées, ni domptéespar ses préparations qui ont triomphé des maladies et arra- ché a la mort des milliers de personnes de lous les pays. G'est une grave erreur. Dans ces colonies, plus que dans tous les autres pays du monde, leurs succès ont été complets et universels. II est vrai que les maladies les plus communes en Australië, Van Dieman's Land, et New Zealand, ont certaines formes qui les distingue quelque peu de celles de même nature en Europe, maisces souverains remèdes triomphent de tous les symptómes endémiques et ac- complissent la guérison aussi sürement que ['appli cation correcte des principes mathématiques résout un problème de la science des nombres. Les rhumatismes et surtout les plus désolants, règnentdans les régions oüsetrouve l'or, paralysant les membres et détruisant l'espoir du mineur. L'Onguent dans de tels cas, produit les plus éton- nants résultats. Les articulations contractées, recou- vrent bientöt leur flexibjlité, dès qu'elies sont fric- tionnéesavec cette pénétrantepréparation. La douleur et l'inflamraation qui accompagnent les rhumatismes aigus, sont invariablement domptées par quelques frictions; et alors même que tous les membres sont paralysés par la maladie, ceux-ci recouvrent rapide- ment leurs libres mouvements et leur vigueur pri mitive, au fur et a mesure que la chair et les fibres musculaires absorbent cette régénatrice préparation, au moyen de frictions avec la main. La névralgie, le tic-douloureux, et toutes les autres affections des nerfs sont guéries avec une égale facilité par les mêmes moyens. Les Pilules, par leur operation directe sur les sé- creiions et de la sur le sang, peuvent aussi être prises avec un avantage remarquable, dans toutes les ma ladies oü l'Onguent est employé pour chasser les développements extérieurs de la maladie, une fomen tation avec de l'eau tiède des parties affectées, ainsi que, de temps en temps, des boissons chaudes pour exciter la perspiration, sont de très-bons auxiliaires pour obtenir une prompte guérison. Pour toutes les maladies des muscles, des nerfs et des glandes, aussi bien que pour les ulcères, les meurtrissures, les éruptions, les tumeurs, les affec tions scrofuleuses, je suis convaincu que les Pilules et l'Onguent Holloway sont les seuls specifiques com plets et certains. Un vieux Colon. Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le Di- manche 21 Mars 1869, a midi, dans la grande Salie des Halles, par la musique du 10» régiment de ligne, sous la direction de M. Walham 1. Quadrille le Coucou du bois de BoulogneBousqurt. 2. Ouverture le Poëte et le Paysan. Auber. 8. J. Masnadière, fantasie (arrangée par Schröder)Verdi. 4. Fète au Camp, polkaBaratto. Rectorale du Fournisseur de la Cour, M. Franz STOLLWERCK, a Cologne, a toujours été préferée et a obtenu les re compenses honorifiques de premier ordre a toutes les expositions, en l'emportant sur tous les autres pro- 'M 'itv.r*: duits du même genre, tels que sirops, extraits, pas tilles, pates, etc., etc. C'est une preuve que la Pète Stollwerck est supérieure a tout ce qui s'est fabriquó jusqu'a ce jour. Cette Pate, dont le succès va croissant dans tout le continent européen et même au dehors, se vend, mu- nie des instructions pour s'en servir (avec la manière de ('employer) au prix de 60 centimes le paquet, chez Leclercq - Rohde, patissier, Grand'Place, n° 35, a Ypres, ainsi que chez B. Van Coillie-Slosse et P. Kinestepêtissiers, Roulers. Onguent ct Pilules BEolIoway. Pas une familie ne devrait être dépourvue de ces Pilules qui, par leur pouvoir efficace, si souvent mis a l'épreuve pour faire cesser les dérangements de l'estomac, stirauler les intestins et purifier le sang, ont acquis une renommée impérissable dans le monde entier. Si grave que soit la maladie, il suffit de quel ques doses pour arrêter les premiers symptómes et procurer du soulagementpuis elles passent en re vue minutieusement toutes ies fonctions dérangées, stimulent Ia paresse du foie, chassent Ie trop plein de la rate, désobstruent les rognons, facilitent ['assimi lation des aliments, assainissent le sung et rendent au cerveau et a chaque organe la vigueur et l'activité naturelles, et une règularité salutaire. Dans les cas d'indigestion, trouble de la vue, inal de tête, apathie mentale et physique, ces Pilules restauratives agissent comme un talisman. Elles chassent les rhumatismes et la goutte et guérissent infailliblement les affections particulières aux femmes. YPRES Etal-civil du 12 au 19 mars 1869. NAISSANCES, Sexe masculin 6. Sexe féminin 6. DÉCÈS. Feys, Frangoise, 77 ans, sans profession, célibataire, rue du Lombard. Makereel, Valentine, 72 ans, boutiquière, veuve de Charles Dierick, mede Lille. Denut, Marie, 62 ans, journalière, veuve de Pierre Blieck, rue de Menin. Goutier. Henri, 40ans, cabaretier, époux d'Emérence Ooghe, rue de Lille. Vanstichelman, Natalie, 50 ans, journalière, célibataire, rue longue de Thourout. Deberghe, Pierre, 69 ans, journalier, époux de Frangoise Quentin, ruedeMenin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1. POPEIilSfiHU. Etat-civil du 5 au 19 mars 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin i 8. DÉCÈS. Marquis, Louis-Charles, 64 ans, commissionnaire,époux de Sophie Galliaerde, rue Croix Notre Dame. Lermyte, Charles-Jacques, 52 ans, cultivaleur, époux de Rosalie Syoen, Lyssenlhoek. Decae, Marie-Tliérèse, 40 ans, célibataire, dentellière, Eekhoek. Top, Jeari, 63 ans, cordier, céliba taire, rue de Cassel. Delbaere, Marie Thérèse, 65 ans, cul- tivalrice, épouse de Piorre-Jean Deweerdt, Haegebaerlhoek, St-Jean. Ceulenaere, Henri, 20 ans, domestique, célibataire, hópital. - Hondeghem, Julienne, 51 ans, dentelliere, céliba taire, Hagebaerlboek. Degraeve. Marie-Victoire, 58 ans, ouvrière, épouse de Jean Bouve, hagebaerthoek. Stechler, Hemme, 14 ans, dentellière, Eekhoek. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 2. Sexe féminin i. Roperingbe. Prix moyen du marché du 19 mars 1869. Froment, ('hectolitre20 84 Seigle13 00] Avoine. 11 25 Pommes de terre, les 100 kilog. 7 00 Beurre, le kilog5 70 Houblon, les 50 kilog 61 00 E T AT indiqüant les quantüés et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 20 mars 1869, sur le marchéde laville d'Ypres. NATURE DES MARCHANDISES VER DDES QUANTITES VENDUES. Kilogrammes. PTIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOYEN Dl l'hectol. Froment. Seigle Avoine Pois Fêves. 21.000 6.200 700 2.000 2.500 27 00 20-87 24 50 24 50 2ij OO 80-00 75-00 44-00 80-00 80-00 OU A LOUER MOYENNANT 600 fr. L AN, Rue du Lombard. N° 17, a Ypres, avec Écurie, porte cochère, Jardin, Cave, eau de la Yille et de citerne. S'adresser au Quai, N» 4, a YPRES.

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3