tMui? m moroi
DECLARATION
YPRES
enseignant étantde 1,460 fr.chaque professeur est
done payé a raison d'un franc quarante-six centimes
par heure de classe, alorsque le professeur de religion
recoit 600 fr. annuellemeut, soit, par heure de classe,
sept francs cinquante centimes.
Nous ne parierons pas du temps que les régents et
les instituteurs doivent employer, en outre, a preparer
leurs lecons mais nous ajoutons qu'un régent ou un
instituteur doit, pour obtenir un congé de vingt-quatre
heures, en faire la demande plusieurs jours a l'a-
vance. En est-il de même du professeur de religion
Quand ce dernier n'arrive pas a I'école a son heure,
soit par suite de la célébration d'une messe dans sa
paroisse ou dans une paroisse voisins, soit par toute
autre cause, un régent ou un instituteur doit donner
une lecon en plus, pour utiliser l'heure disponible.
II va sans dire que le professeur de religion ne songe
jamais a indemniser son collègue, et, pour ce qui est
du directeur, désireux de conserver avec le clergé
les meilleurs rapports, il ne considère nullement le
professeur de religion comme un subordonné, mais
plulót comme son supérieur.
2° Pourquoi le professeur de religion doit-il faire
partie de la commission chargée du choix des livres a
donner en prix aux élèves
3" L'art. 19 de l'arrêté royal du 10 juin 1852
déeide
Lorsqu'il y a boni au compte de i'école, cetexcé-
dant de recettes est distribué, par parts égales, entre
les directeurrégents et instituteurs.
11 n'est done question dans eet arrêté ni du profes
seur de religion, ni des maitres de dessin, de musique
et degymnastique. Cependant le professeur de religion
participe comme un régenta cette distribution du boni.
4° II y a quelques annees, les Chambres decidaient
qu'il serait accordé aux mombres du personnel ensei
gnant des écoles moyennes un minerval permanent,
indépendamment de celui qu'ils recoivent de la caisse
de I'école.
Que fait-on? On exclut les maitres de cette réparti-
tion, mais on augmente de 200 fr. le traitement du
professeur de religion, bien que Parrêté royal du 10
juin 1852 ait fixé d'une manière invariable le traite-
in mt de ce dernier, et ne l'ait pas appelé a profiler
des bonis.
5° D'un autre cóté, il serait ourieux et instructif de
savoir pourquoi tous les membres du personnel en
seignant sont astreints a prèter serment et a payer
de ce chef un droit d'enregistrement, alorsque le pro
fesseur de religion ést dispensé de cette formalilé.
Nous avons résolu de demander au Conseil général
s'il n'y a pas lieu de procéder a une enquête sur ces
faits et, le cas échéant, de réclamer la réforme d'un
pareil système.
Le bureau du Conseil général ayant reconnu l'u-
tilité de l'enquête proposée, nous vous prions de re-
chercher si des fails analogues se sont produits dans
lacirconscription de votre Cerele, et de nous commu-
niquer le résultat de vos investigations.
Recevez, Messieurs, l'assurance de notre haute con-
sidération.
Le Secrétaire général, Le Président,
Ch. Buls. Jules Tarlier.
FAIT» ËSSWEaiss.
On vieul d'enterrer a Paris une ancienne actrice
du Vaudeville, M"e Athénaïs Levienne, qui eut un
moment de célébrité. G'est a Tissue d'un souper fa-
meux donné par elle aux Frères-Provencaux qu'eut
lieu le duel de Dujarrier et Beauvallon. C'èlait en
mars 1845. Voici les noms des convives Doc-
teur Véron, mort; Roger de Beauvoir, mort;
Lola Montès, morte; Dujarrier, mort; le comte
d'Ilorbourg, mort, scalpé par les Peaux-Rouges
Grisier, le maitre d'armes, mort. Restent vivants
MM. Alexandre Dumas père, Arthur Bertrand, d'Ec-
queviily et Granier de Cassagnac.
Un mot de M. Veuillol.
Dans une grande soirée, un curieux Tinterrogeait
sur le compte de quelques personnages présents.
Quel est ce monsieur en habit bleu, sans deco
ration
G'est Berryer.
Et eet autre, accoudé a la cheminée, sans déco-
ration encore"?
G'est Montalembert.
Et celui-ci qui ótale une longue brochette de
croix
G'est M. De Vinck, le marchand de choco
lat
ORUKE 1)1' JOlli n° «is du 3 avril isoo.
Le Major-commandant a l'honneur de porter a la
connaissance de la garde civique que M. le ministre
de ('Intérieur lui a transmis une invitation de M. le
Président du Tir cantonnal de Pontoise pour le grand
concours qui sera organisé en cette commune.
Les gardes civiques qui s'y rendront devrontêtre
en uniforme et munis de leurs armes.
La date du concours sera ultérieurement indiquée.
Les membres de la garde civique qui dósirent par-
ticiper a ce tir, devront inscrire leur nom sur la liste
qui sera déposée chez l'adjudant sous-officier Mau-
rau, rue du Quai, 8.
L'inscription sera close le 25 avril au soir.
Tous les dimanches la liste sera déposée au local de
la Société de tir.
Le chef de la garde,
A. Hy.mjerick.
I I s»
Le Printemps.
Le Printemps est la saison des belles visions et de
l'espoir ace moment, la terre entr'ouvre son sein et
les fleurs poussent comme par enchantement.
Telle est la jeunesse se levant dés l'auiore, impa-
tienle du frein, elle sommeille sans souci sur un lit
de roses, iusouciante comme les vapeurs insidieuses
qui engendrent la maladie, ou les frimas qui saisisseut
le sue s'échappant de la tendre plante. Comme la na
ture de la jeunesse est des plus impressionnables
pour le bien comme pour le mal, de même le prin
temps est toujours la période la plus critique de l'an-
née. Alors l'air se renouveile, la température est la
plus rigoureuse de la saisonelle stimule Ie foie et
améliore Taction des organes vitauxelle met Ie sang
en mouvement avec une vigueur électrique qui se
répand dans tout le système; les crudités accumulées
qui séjournent après la lente circulation de l'hiver
laissent les germes
Des dangers qui se grossissent par degrés invisibles
se corrompaut dans le sang, provoquant des attaques,
comme le paratonnerre dissipe la foudre des nuages.
Providentiellement, la chimie nous a mis a même de
connaltre comment une substance interne pouvait
être décomposée et les Pilules du Professeur Hoüo-
way, les plus universellement connues et estimées
dans le monde., sont combinées de fa^on a séparer les
éléments pernicieux,.décarboniser et purifier le sang,
ouvrir les tissus délicats de la peau et, par cemoyen,
restaurer a la santé l'estomac et la constitution, en
chassant la cause première de toutes les maladies.
Quand un remède, compose pour tel ou lel objet, a
élééprouvé et estimó, après plus d'expériences que
sur aucune autre médecine, quand ses propriétés et
ses résultals onl èté déclarés a l'avance quand, ou-
vertement, le monde a étó invité, sans rèticenco et
sans crainte, a le soumettre au plus strict scrutin
a'ors il n'v a pas d'exagération a dire que les prepara
tions du Professeur Bolloway approchent plus que
toutes les autres de ce que les poëtes appellent Pa
nacee nniverselle. a
Aucun verdict de peut reposer sur un témoignage,
plus concluant que sur Tèvidence d'un patronage
universel. Pour cette raison, elles sont devenues,
comme elles le méritent, des médecines usuelles de
familie.
En Angleterre, ces fameuses médecines forment
une partie de l'approvisionnement des ménages dans
des milliers de maisons, depuis Land's End jusqu'a
John o' Groats en Amérique, elles sont les plus re-
nommées, et elles sont les bien venues dans presque
tous les ménages des forêts et nos antipodes ont la
plus grande foi en leurs propriétés.
La vérité nous confond au moment oü elle nous ap-
parait et nous ne goCitons Ie bonheur qu'au moment
ou il s'enfuit.
Programme
des Morceaux d'harraonie qui seront exécutés le Di-
manche 11 Avril 1869, a midi, dans la grande
Salie des Halles, par la musique du 10" régiment
de ligne, sous Ia direction de M. Walhaiu
1. La Royale Beige. Biot.
2. Ouverture de Beatrice di Tenda. Bellini.
3. L'Oiseau bleu, polka pour flute, arr. par. Walüain.
4. Bouquet (grand pol-pourri). Strauss.
Médicale.
La Pate pectorale STOLLWERCK est efficace non-
seulement pour adoucir les irritations de la gorge et
de la poitrine, Ie rhume, la toux, même l'esquinan-
cie, mais aussi et principalement pour faire dispa-
raitre et détruire entièrement la maladie. L'emploi
de ce pectoral, que je recommande juste litre, est
infaillible pour toutes les maladies de gorge, les ca-
tarrhes, les rhumes, etc. 11 faut non seulement le
prendre comme remède momentanémais on doit
encore l'employer comme régime régulier.
Dr KOPP, médecin royal de
district et de la police.
On trouve cette Póte, munie des instructions pour
s'en servir (avec la manière de ('employer) au prix
de 60 centimes le paquet, chez Leclercq - Rohde
pêtissierGrand'PIace, n° 35, a Ypres, ainsi que
chez B. Van Coillie-Slosse et P. Kineste, patis
siers, a Roulers.
Etat-civil du 2 au 9 avril 1869.
NAISSANCES.
Sexe masculin 7. Sexe féminin 6.
MARIAGES
Pannecoucke, Aloise, cordonnier et Scheirre, Philomène,
tailleuse. Banckaert, Julien, cordonnier et Dehaene, Ju
lienne, dentellière. Bosch, Henri, éhéniste, et Vlaemynck,
Marie, dentellière. Flamand,Henri, tailleur et Verbrugghe,
Franjoise, domestique. Fache, Pierre, cordonnier et Pau
wels, Emelie, cuisinière. De Loose, Camilie, maréchal-des-
logis I'école de cavalerie, et Peperstraete, Céline, sans pro-
fession. Vandendorpe, Charles, journalier et Gruwier,
Kosalie, domestique.
DÉCÉS.
Ramaut, Marie, 68 ans, dentellière, veuve de Charles Van-
damme, rue de Menin. Geilen, Marie, 51 ans, sans profes
sion, épouse de Joseph Slaes, rue longue de Thourout.
Delanoo, Barbe, 67 ans, sans profession, veuve de Louis
Timpermau, rue de Menin. Van Exem, Marie, 29 ans, sans
profession,épouse deFlorentin Vanhaverbeke, St-Nieolas lez-
Ypres. Duthilleul, Aibertine, 68 ans, dentellière, rue de la
Boule.Vandcraspoilden, Lucie, 45 ans, sans profession,
épouse d'Auguste Vanhoueke, rue longue de Thourout.
Meersseman, Camilie, 23 ans,tisseuse, célibataire, Brielen lez
Ypres.
Enfanls au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 2.
POPEK1X61112.
Etat-civil du 2 au 9 avril 1869.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5 Sexe féminin 1.
M ARIAGES.
Chaerle, Henri, 25 ans, domestique, célibataire, avec Peu-
tevynck, Philomène, 28 ans, dentellière, célibataire.
D'hondt, Auguste, 22 ans, domestique, célibataire, avec Ver
poot, 25 ans, ouvrière, célibataire. Baert, Julien, 29 ans,
peintre en batiments, célibataire, avec Rousselle, Florentine,
29 ans, servante, célibataire. Pyck, Liévin, 42 ans, bouti-
quier, veuf, avec Cousin, Amélie, 57 ans, dentellière, céliba
taire. Maertèns, Victor, 54 ans, charpentier, veuf, avec
Pardoen, Natalie, 35 ans, célibataire, servante. Legrand,
Ignace, 51 ans, employé au ehemin de fer,veuf,avec Candaele,
Emcrence, 27 ans, célibataire, servante.
DÉCÈS.
Ramaut, Eugénie, 76 ans, sans profession, célibataire, rue
Saint-Michel.
Erifants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 2.
E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles
vendus le 10 avril 1869, sur le marché de la ville
d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
DES MAIICHAND1SES
VENDUES.
PAK
MOVEN DE
VENDUES.
Kilogrammes.
100 kilogram
l'hectol
Froment.
22.600
27-50
80-00
Seigle
4.400
21-75
75-00
Avoine
1,500
24-50
44-00
1,400
25 50
80-00
Fèves.
2,200
25 00
80-00
Chez l'imprimeur Félix LA MB IN, libraire, rue de
üixmune, n° 59, a Ypres, oil Ton s'abonne a i'Es-
piègle a la Lanternf. a TEpingle au Microsco pe
a la Saison, a la Mode Illustrèe et oü Ton procure
toutos les public stions beiges et étraugères.