SUPPLEMENT au N* du 10 Octobre 1869.
JOURNAL DTPE.ES DE L'ARRONDISSEMENT
Elections communales
Paraissant le dimanche.
Pltl.Y IPAKOVSEIIEKT
POUR LA BELG1QUE
8 francs par an4 fr. 50 par semestre.
Pour PElranger, le port en sus.
Un Numéro 25 Centimes
PffitX B»ES AJMiO.HCES
ET DES RECLAMES
10 Centimes It petite ligne.
Corps du Journal, 30 centimes.
Le tout payable d'avance.
Laissez dire, laissez-vous blamer, mais publiez votre pensee.
On s'abonne a Ypres,
an bureau du Journalrue de Dixmude59.
On traite d forfait pour xs annonces souvent reproduites. Toules lettres
ou envois d'aryent doivent étre adressés franco au bureau du journal.
Nous publions aujourd'lmi en supplément
Partiele ci-dessous qu'une nouvelle negli
gence de l'administration des Postes ne nous
a pas permis d'insérer dans notre numéro
de di manche. Cet article les timbres le
prouvent remis au bureau a Ypres le 8,
a 9 lieures du soir, est arrivé a Saint-Josse-
ten-Noode le lendemain, 9, a 4 lieures de
relevée. A quoi fant-il imputer ce retard inex
plicable? Nous Pignorons Une particularité
a noter toutefois, e'est que la lettre qui a dü
passer par le bureau de Bruxelles avail t
d'etre transmise a celui de Saint-Josse-tcn-
Noode, ne porte pas le timbre du premier
de ces deux bureaux, contrairement a ce
qui s'est constamment pratiqué jusqu'ici.
Nous avons a constater que, pendant la semaine
qui vient de iinir, les conversations, dans les lieux
publics, out roulé presqu'exclusivement sur les
prochaines elections communales. Le public s'en
préoccupe sérieusement. Ce réveil est d'un heu-
reux augure compare a la morne indifference d'au-
trefois.
Tout ce qui se dit prouve bien que le corps elec
toral n'est plus disposé a recevoir des mains de qui
que ce soit des candidats improvisés en familie,
ignorants des intéréts de leurs commettants et
n'ayant lc plus souvent d'autre mérite qu'une am
bition insatiable et une aveugle docilité. Les élec-
teurs veulent faire dorénavant eux-mêmes leurs
clioix et élire ceux qu'ils jugent les plus aptes a
gérer les affaires.
Nous avons entendu citer particulièrement trois
noms auxquels, dans des élections précédentes, un
grand nombre de nos concitoyens ont donné leur
vote, sans qu'aucun de ces trois noms eüt été in-
scrit pourtant sur une liste de candidats. Nous
voulons parler de MM. Louis Itabau, brasseur,
Bossaert, avocat, et Cornette, médecin.
Énumérer les titres de ces hommes a la confiance
de leurs concitoyens serait superflu. Disons seu-
lement qu'il nous semble difficile de faire un meil-
leur clioix.
M. Louis Rabau, déja conseiller provincial, est
un de nos principaux industriels et membre trés
actif du Cercle Commercial.
M. Bossaert compte parmi nos meilleurs juris-
consultes et nos plus liabiles avocats.
M. Théophile Cornette, membre de la Commis
sion de 1'Académie des Beaux-Arts, a donné des
cours gratuits dans cet établissement. II a publié
aussi un remarquable ouvrage sur 1'hygiëne.
Au Conseil communal ces trois hommes pour-
raient rendre, chacun dans sa sphere, de grands
services. Tous trois appartiennent a la bourgeoisie.
Jugements droits, esprits impartiaux, caractères
fermes,iln'y a a craindre avec euxni précipitation
inopportune, ni méprisable faiblesse. Leurs opi
nions franchement libérales, nous ajoutons nette-
ment progressives, sont aussi éloignées des laches
capitulations de conscience que des utopies irréa-
lisables. Leur position est un gage de'leur mode
ration, non pas de cette moderation qui consiste
amettre les principes derrière le paravent des
intéréts, a changer de masque et de visage au
mleux d'étroitscalculs, mais decelle qui, sansrien
abdiquer, tient compte des circonstances et des
intentions et qui pense qu'a chaque jour sa tache
suffit.
Aussi ne voyons-nous pas quel ckoix plus in
telligent pour la défense de ses intéréts pourrait
faire le corps électoral yproisnous ne nous ima-
ginons même pas qu'il puisse s'élever une objec
tion sérieuse contre ces candidatures, lorsqu'elles
viendront a se produire.
Les conseillers communaux dont le man
dat doit étre renouvelé sont
MM. Louis Yanheule.
Theodore Vandenboogaerde.
Charles Becmve.
Louis Vanalleynnes.
Félix Messiaen.
En outre, il doit étre pourvu au rempla
cement de MM. Auguste Brunfaut et Édouard
Cardinael, décédés.
II parait certain que M. Messiaen renonce
a solliciter le renouvellement de son man
dat; l'honorable conseiller donne pour motif
l'état de sa santé.
Saint-Josse-ten-Noode. Typographic V. Verceneuil, 5, impasse'du Barbier (rue du Lait-Battu) et 63, rue Traversière.