AVIS. dant la première semaine de janvier, des retards con- sidérables dans la distribution des correspondences, ce qui fait naitre beaucoup de plaintes a un moment oü les transactions sont trés actives. On assure que des mesures out été prises pour que ce grave incon- vénientnese renouvelle plus. L'autorité militaire a mis a la disposition de la direction des postes un cer tain nornbre de soldats, qui, moyennant indemnite, seconderont les employées pour le triage des lettres, et les facteurs, qui ne seront plus obligés de passer leur temps a celte besogne, pourront faire aussi régu- lièrement leurs lournées au commencement que pen dant le reste de l'aunée. On annonce la publication prochaine au Monüeur d'un arrêté royal qui sera accueilli avec une vive sa tisfaction dans tout le pays. 11 s'agit de l'organisation du service de la caisse d'épargne dans les bureaux de postes. [.'introduction de ce système.appliqué depuis longtemps en Angleterre, avait été réclamée jadis par plusieurs membres de la Chambre, et entre autres par M. Jamar, qui va aujourd'hui, d'accord avec M. !e ministre des finances, le mettre exécution. II y aura, parait-il, cinq cents bureaux de postes dans lesquels seront acceplés des versements dont le minimum pourra descendre jusqu'a un franc. Cette organisa tion nouvelle sera un puissant moyen de stimuler l'épargne, surlout dans les campagnes. Une véritable catastrophe a failli arriver samedi soir a la station de nolre ville une machine qui avait amené un train de marchandises, manoeuvrait pour retourner l'atelier qui se trouve a gauche de la sta tion, et le machiniste se dirïgeait a toute vitesse vers ce but; mais l'aiguilleur avait oublié de faire ia ma noeuvre de changement et la machine s'en alia vers ia droiteen ce moment entrait en gare le dernier train de Gand; la machine le prit en écharpe et brisa en mille morceaux quatre voitures du milieu du train qu'elle divisa net en deus. Un effroi indescriplible s'empara des voyageurs et des employéson courut aux voitures brisées, mais par un hasard providenliel il n'y avait pas un seul voyageur dans les quatre voitures pulvérisées, tandis que celles de l'avant et de l'arrière du train en conté- naient plus de cinquante qui devaient périr infailli- blement si le choc de la machine s'était produit une demi-seconde plus tót ou plus tard! Economie Les voyageurs partis dimanche de Tournai avec le train de 9 beures 10, ont été témoins a Mouscron d'un affreux malheur le convoi entrait en gare et un ou- vrier de la station voulait traverser Ia voie au moment oü arrivait le train de Francemaisil manqua le pied, tomba et sa têle ayant portésur le rail, il fut décapité net par la roue de la locomotive; la tête du malbeu- reux.chassée parlemarche-pied de lalourde voilure, fut projelé a plusieurs mètres vers le bêliment de station, tonle sanglante, les yeux encore ouverts et les lèvres grimacantes; un voyageur prés de qui avait roulé cette horrible épave, en devint malade dans le train qui continua quelques instants après sa route pour Courtrai. Les malheurs de ce genre ont été malheureusement trop nombreuxcette semainea Harchies, sur la ligne Hainaut-Flandres, nous l'avons annoncé déja, une jeune fille de 16 ans, Josephine Cornet, employée comme garde-barrière, a été broyée par un train au moment oü elle balayait la neige tombée sur les rails. A Ath, une vieille femme, Thérèse Bourgeois qui s'était entêtée a traverser la voié, malgré la defense du garde-barrière, a été atteinte par le tampon de la locomotive et tuée sur le coup. {Economie.) Tous les fabricants d'huile de l'arrondissement de Tournai viennent de se réunir, et ils ont décidé qu'une réunion géuérale de tous les fabricants d'huile du royaume aurait lieu, a Bruxelles, tel jour qui sera ultérieurement indiqué, a l'effet de rédiger une de- mande collective afin d'obtenir du gouvernement le libre échange avec la France pour les huiles, graines et tourteaux. {F. de Tournai.) Les parqueurs d'huitres et leurs commissionnaires, dit une feuille parisienne, ayant voulu, cette année, tondre et dimer las consommateurs, il en est résulté ce qui arrive toujours quand une denrée de consom- mation est trop chère, c'est qu'ou s'est.privé d'huitres et que tous les pares en regorgent en ce moment. On parlait du chemin parcouru par la dynastie na- poléonienne, depuis son règne jusqu'a nos jours. Nous ne savons pas ce que l'avenir lui réserve, disait un irréconciliable, mais pour le moment, elle commence a Toulon et finit... a Rochefort. Parmi les planles nuisibles a ['agriculture, il en est peu qui fassent plus de mal aux recoltes que le chien- dent. Désormais cette plante pourra êlre la source d'un grand profit pour les cultivateurs qui sedonne- ront la peine d'en débarrasser leurs champs. L'expérience a prouvé, en effet, que le chiendent lavé, passé entre les cylindres canneles d'un hache- paille, humecté convenablement et mis en fermenta tion, produit une excellente eau-de-vie. Un journal de St-Pétersbourg, diiYEvening-Stan dard, raconte l'anecdote suivanle a Dernièrement, le premier magistrat d'une des principales villes de la Russie méridionale s'apercut qu'on lui avait volé sa vaisselle d'argent. Quelques jours après, il était invité a diner chez le directeur de la police, et que voit-il? Son service sur la table du directeur! Le lendemain, il signale le fait au pro cureur impériai qui en rend comple au gouverneur de la ville. Celui-ci adressa immédiatement une lettre des plus polies au directeur de la police en l'engageant a reslituer la vaisselle d'argent a son legitime pro- priélaire; ce qui fut fait sur-le-champ. L'affaire en est restée Ié 1 Ils étaient deux qui avaientdevancél'auroredans les accrues de la forêt des Ardennes. Un bon villageois leur avait dit la veille Si vous voulez tuer demain matin un beau san- glier, vous luerez un beau sanglier. Vous n'avez qu'a veniravec moi, je connais sa bauge. Au crépuscule, chasseurs et villageois se trouvaient a l'entrée d'un fourré épineux comme la carapace d'un porc épic. La béte est la, fit l'homme des champs. Voila cent sous, firent les citadins. Tirez au large. Le vilain lira sa révérence et ses grègues et les deux Nemrods restèrent les mattres du terrain. On lanca un énorme limier, qui ne tarda pas a mettre la béte de chasse sur pied. A sa sortie du hal lier, elle fut saluée de quatre coups de fusil. Au qua- Irième coup, la béte s'abaltit. Ilourra et fanfare! On se préparait a enlever triomphalement le gibier lorsque apparut une femme escortée d'un garde champêtre. Messieurs, vous venez de tuer un sanglier? Un magnifique solitaireune béte de deux cents. Deux cent vingt-cinq je l'ai pesè hier. C'estcent cinquante francs que vous me devez. Ce sanglier est a moi. Je l'ai pris marcassin, je l'ai nourri, soigné, engraissé depuis un an. II vaut 200 francs comme un liard. Je crois être raisonnable en vous le laissamt aöOécus. Le garde champêtre opina de la casquette. Les chas seurs payèrent en grognantmais ils se consolaient en disant: G'estégal, nous avons tué un fier sanglier 1 Le lendemain, en dépouillant le fier sanglier, on s'apercut qu'il deteignait. G'etait un vieux porebadi- geonue. [Peuple francais.) Dialogue conjugal, après deux ou trois mois de ménage elle. Tu ne t'ennuies pas de cette nouvelle existence lui. Non. elle. J'ai toujours peur que tu ne regrettes la vie de garcon lui. Tues une enfant. Je la regrette si peu que, si tu mourais, je crois que je me remarierais tout de suite. En dépit des attaques des ennemis d'un soulage- ment prompt et sür, en dépit des imitations sans nombre creees pour donner le change, la PATE PEC TORALE de STOLLWERCK, préparée consciencieu- sement suivant les prescriptions du Professeur de Médecine Dr HARLESS, est restée jusqu'a ce jour sans rivale. La consommation qui s'est accrue d'une facon constante depuis 30 ans et qui s'accroit tou jours, est le meilleur certificat de la bonté de ce produit qui mérite d'être chaudement recommandé j aux personnes souffrantde ia poitrine. Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le di manche 19 décembre 1869, a midi, par la Musique du 106 régiment de ligne, sous la direction de M. Walhain, dans la grande Salie des Halles 1° Le Petit Faust, pas redoublé Walhain. 2° Ouverture du Domino Noir. Auber. 3" Nicolaï, grande fantaisieV. Bender. 4° Galop finalWalhain. AIDE au COMMERCE. Trop souvent les Com- mercanlsqui, par insufïïsance de fonds de roulemenl, ne peuvent donner a leurs affaires l'extension qu'ils dèsireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considérable de marchandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent entravés par des difïi- cultés momenlanées, se voient obligés, pour parer a ces difficultés et sauvegarder avant tout leur crédit, de se resigner a des sacrifices exagèrés. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et dirigé par M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en aide au Commerce a des conditions peu èlevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et venle desdites marchandisesau besoin réalisa- tion immèdiate; Avances d'espèces sur toutes valeurs cotées fran- caises et étrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur réferences el sur simple engagement de payer aux échéances fixées Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sortes. Pour renseignements et conditions, écrire franco h M. L.- F. Vigneron. YPRES Etal-civil du 10 au 17 Décembre 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 6. M ARIAGES. Deconinck, Louis, peinlre et Lemahieu, Rosalie, Iaveuse. DÉCÈS. Vanacker, Jean. 81 ans, barbier, époux de Jeanne Petipas, rue de Lille. Derycke, Barbe,64ans, sans profession, épouse de Joseph Buyle, Marcbé-an-Bois. Provoost, Henriette, 70 "'j ans.sans profession, célibataire,rue S.Jacques.Baelen,Marie, 76 ans, sans profession, célibataire, rue de la Boule. Ver- banck, Louis, 67 ans, mesureur juré, veuf de Jeanne Hoorn, Marché-au-Bélaii. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1. poputniiiii:. Elat-civil du 10 au 17 Décembre 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 6. DÉCÊS. Lermyte, Fidelie-Constance, 61 ans, dentellière, veuve de Frangois-Louis Heweerdt, Höpital. Deraedt, Nalalie-Thé- rèse, 55 ans, dentellière, célibataire, rue de Messines. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 4, £*opei-ingBie. Prix moyen du marché du 17 Décembre 1869. Froment, l'hectolitre18 9-5 SeigSe 15 00 Avoine10 50 Pommesde terre, les 100 kilog9 00 Beurre,8e kilog3 20 Honblon, les 50 kilog. (Récolle 1869.) 107 00 ET AT indiquanl les quantités el le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles vendus le 18 Décembre\8bi),surle mwché de la villed'Ypres. NATURE QUANTITEs PRIX MOTEN POIDS DES MARCHANDISES VENDUES. PAK MOVEN DE VENDUES. Kilogrammes 100 kilogram l'hecfol. Froment. 54 100 24 00 80-00 Seigle 10,000 18 00 7-5-00 Avoine «00 22 5) 44-00 500 23-50 80-00 Fftves. 400 24-50 8 -00 A partir de Vendredi 17 courant, les bureaux de l'Agence de Ia Banque Nationale, en celte ville, se ront transferés rue d'Elverdinghe n° 12.

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3