CONTREFACQNS. son personnaee avec Ie véritable talent que nous lui connaissons. En somme. n'etaient les imperfections signa lees Hans la manière dont a ete rendu Par droit de ('onqwtte (qui n'a pas fait celle du public), la re presentation ent ète bonne. Mais, nuus Ie repélons, pour un insuecès nous avons eu nombre de triom- phes et nous n'avons pas le droit de nous plaindre. Four les Crèches. Nous ne pouvons register au plaisir de pub'ier, au milieu des rigueurs de l'hiver el après que le 10° re giment de Itgne vient de faire un appel devoué a la charité anquel les Ypro:s ont gsnereuseinenl ré- pondu, nous ne pouvons résister, disons-nous, an plaisir de publier une touchante petite piece de vers, toute de circnnstance. Elle est due' a la plume d'A- dolphe l.e R iy, le poele teinltirier de Tnurnai et vaut inieux que beaucoup de longs iioèmes. Nnus regret- tuns de ne I'avoir pas connue huit jours plus tót. PARVUU. Sachant corribien on trouve en ville De ccBnrs droits et com palissan Is, Nous sollicitons un asile Pour les enfants, ces innocents Sous cette pieuse requête Ne mettrez vous pas votre sceau A l\ nfant payons une dette I A I'enfanl donnons un berceau 1 Eh quoi done, lorsque la femelle A ses pelits donne un abri, Lorsqu'une votx tendrese mêle Et répond a leur premier cri. Quand les oiseaux sous la ramée Ouvrent lesyeux sur un monceau De plume et d'herbe parfumée, L'enfant n'aurait pas de berceau L'eufant, migonnne creature Ayant une ame, ayanl rios traits, Naurait pas re que la nature Prodigue iiux holes des forêts? Ciel il ri ste assez de misère Du premier pasjusqu'au tombeau. Et taut enfant qui vient sur terre Doit au moms trouver un berceau 1 O charité, sois diligente Riche, sois prompt a nous aider C est pour une (jeuvre intelligente Que nous venons interceder! be capital, cette puissance, Se cree un revenu nouveau Et l'or devient une semence Qui porle fruit dans un berceau I Loin d'un réduit inhabitable A tons les miasmas ouvert, Dans la crèche ame charitable, Metti z l'enfant pauv re a couvert Avec soiti protégt z I'ecorce De ce jeuue et tendre arb' isseau, Et plus lard I'homme danssa force Paiera largement son berceau Ce petit êtrc blanc et rose Recuetlli par la charité, Qui vous sourit et qui repose Danssa douce serenitè, Ce füs de voire oeuvre bénie Est faib'e, hèlas, commeun roseau Mais c'est peut-être un bon génie A qui vous offrez un berceau Adolphe LE RAY. L'Associalion libérale de Rruxelles doit se réunir prochainement pour prendre une resolution définilive au sujet des modifications proposees a son reglement. J'ignore quel sera le sort des propositions qu'elle a recues. Ce qui est certain, c'est que l'Association joue en ce moment une partie oh son existence niême est en péiil, car telle qu'elle fonclionne actueHemenl, son róle politique est terminè et sa defaite aux èlec- tions prochaines n'est pas douteuse. La crise qui pèse sur le théSlre de la Monnaie ne semble pas sur le point de cesser. Le ténor Morere continuant a refuser son service, la direction se trouve dans I'irnpossibibte de donner le grand opera, qui lui avail donné jusqu'a présent les meilleures re cettes. Jogez de son d'sarroi! On annonce l'arrivée prochatne de Roger. Mais tout le monde sail que Ro ger n'a plus du tout de voix, a ce point qu i! s'est essayè dernièrement dans la comedte. 11 n'y a done pas a compter sur lui pour tenir un cmplot aussi im portant sur une scène telle que la nótre. Mais alors, que va devenir Ie theêlre de la Monnaie? Chi'Oiiiqiie drainatiquc. Par droit de conquête n'esl pas une pièce neuve, on le sent aisement. Son langage pur, correct ne I'a pas empêchee de vieillir et la moississure se montre en tnaints endroils. Enfin, pour lout dire, le fond de la pièce est entachè de lienx-communs. Ce thème qui a deja fourni nombre de scènes oü tour a tour le peuple, l'aristocratie et la bourgeoisie ont tantöt le dessous et tantót le dessos, tuinteresse plus guère le public. La suprematie d une classe de la societe sur l'autre aurait pour effet de relablir les castes; et c'est la chose impossible que quelques persunnes bornees osent encore seules rêver. Le travail egalitaire qui se fail lout nnlurellement a deja sape pas mal de prèjug"S et les querelles sur la naissaitce i»u l'origine des families laisseut les gens d'esprit indiff'rents. I honneur, le talent el I'educa- tion. que nous es trouvions en bas uu en haut, doivent être les sruis litres a noire Consideration. C'est incontestable. Lorsqu'on veut nous prouver que la noblesse a fait son temps, que les classes de la societé doiveul se fondre, que le talent donne sou I des litres a tous les emplois, même au plus èievé. on nous ramètie a l'écule, el trois acles pour nous faire une demonstra tion sembiable. C'est trop. Le sujet d'ailleurs est épuisé et nous seinble aussi faslidieux que ces dis cussions de vieil ards ou I'on en est encore a se de- mander si la liberlé est une bonne chose. Ca c'est I'enfance de I'art, comme dit le grand minislre dans Barbe bleue. Sauf Mm° Ramadié et M. Mentor, les artistes qui rendaient Par droit de conquële ont étè faibles. Les róles n'etaient su qu'impart'aiiement et plus d'un ac teur en terminanta pu dire avec Ie poëte Je me sauve 5 la nage et j'aborde oü je puis. On nous demandera peat étre ce que faisait le souffleur dans ce tout petit desastre? Un plaisant pretenduit qu'tl était gele. Après tout, c'est bien possible, car la salie el le public etaient glacés. Quoiqu'il en soit, ce n'esl pas une bataille perdue, c'est un léger insuecès. Les representations precé- denles nous ont peut être un peu gates; nous avons eu d'excellenles soirees el c'est ce qui fait qu'une re- présonlation médiocre nous cause plus d'etunnement que de meconlentement. II ne faut pas, et nous insis- tons sur ce point, que ce mince échec soit un motif pour pousser une critique a fond et pour que le pu blic montre moins de zele a suivre les representa tions. II n'y aurait reellement pour celui-ci aucun, mais aucun pretexte. la troupe de M. Calixte pren dra sa revanche, et une revanche éclatante, nous en sommes certain, car elle a pour mettre Ie succés de son cólè les meilleurs ék-ments. Que le public s'en mêle en masse et Ie triomphe redeviendra complet. Nous s mimes tres-heureux de pouvoir terminer noire article par des eloges sans réserve, en parlant de la focon doul les artistes out joue Je dine chez ma mère. Tous les róles ont ete scrupuleusemeut rendus. Cette petite pièce, bien faite, legére, spirituelle a aussi son petit grain d'èmolion. Mm° Caroline Breon, vive- ment saluée a sod entrée en scène, a joué avec beau- coup de charme le role de Sophie Arnould. M. Men tor, comme dans toutes les aulres pieces, a rendu ACTES OFEKCJEI.S. Nominations de bourgmestres el échevins. Wer- vicq Bourgmestre, le sieur l.a Housse Laperre, en remplacement du sieur Descamps; echevins, les sieurs Osteyn R ynaert, en remplacement du sieur Verhaeghe-Van Elslande, et Easier-Van Damme, en remplacement du sieur Oslyn-Reynart. Pararrété royal du 23 decembre, demission hono rable de ses functions est accordée, sur sa demande, au sieur Roels Jules, inspecteur cantonal de I'ensei- gnement primaire pour Ie deuxième ressort de la Flandre occidentale. FAIT» IHA'EiSS. Un vol avec escalade et effraction a été commis dans la nuit du 29 au 30 dans l'église de Vlamer- bnghe. Le voleur a péné'ré par la fenêlre. On a Irouvé ie matin uue écbelle adossèe au mur et, dans l'église. un cise.au de menuisier qui avait servi fractorer tous les troncs qui naturellement ont été vides. Nous ignorons quelle était l'importance de leur contenu. On annonce comme certaines les promotious sui- varites dans l'armèe be colonel Solobas est nommé eénéral-maior com mandant la 1re brigade de la 2° division Charleroi. Dans l'infanterie be lieutenant co 'onel Rouoher est désigné pour commander le 1 l« de ligne. Le lieutenant colonel baron Yander Smissen passé au regiment de grenadiers. Le major Fontaine est nommé lieutenant-colonel. Dans le corps d'état-major be'major Dupre est nommé lieutenant-colonel. Le lieutenant Vandersleegen, capitaine. Le sous-lieutenant Arendt, lieutenant. Dans l'intendance Le capitaine quarlier-maltre lmer est nommé sous intendant de 2° classe. Dans l'artillerie be lieutenant-colonel Terssen est nommé colonel. Le capitaine Ficher, major. Le lieutenant Hellebaut, capitaine en second. Le collége electoral de l'arrondissement de Roulers est convoqué pour le jeudi dB janvier prochain, dix hetires du matin, a l'elfet d'èlire un sénateur en rem placement du comle Maurice de Robiano, décédé. Le Publicde Paris,dont on connait les allures of- ficieuses, dement formellement la nouvelle publiée par la tys de Courirai. relativement a un ordre pré- teudüment donne par M. le minislre du commerce de France de ne plus tenir compte des types, et d'arrê- ter loute toile écrue plus ou moins lessivée ou ardoi- sée La Suisse vienl de déclarer ('instruction primaire obligatoire, de l'ège de six a quinze ans, dans tous les cantons de la Confederation. Quand la Belgique fera t-elle, du cóté de l'enseigne- ment populaire, aussi bien que la Suisse? AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mcrcantsqni, par insulïisanee de fonds de roulement, ne peu vent donner a leurs affaires l'extension qu'ils dèsireraient, on qui, par suite de crise, de stok trop considerable de marchandises en inagasin, ou pour toute autre cause, se trouvent. enlravés par des difïi- culles momentanées, se voient obligés, pour parer a ces difïicultês et sauvegarder avant tout leur crédit, de se resigner a des saciifices exagerés. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, l'ondé et dirigépar M. L.-F? Vigneron, a pour but de venir en aide au Commerce des conditions peuelevées. Les operations du .Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdiies marchandisesau besoin realisa tion immediate; Avances d'espèces sur toutes valeurs cotées fran- caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur references el sur simple engagement de payer aux écheances fixèes Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sorles. Pour renseignements el conditions, écrire franco M. L. F. Vigneron. ETA T indiqwini les quantites el le prix mogen des grains, four rages et atilres produits agricoles vendus le 31 Decembre 1 Bti9, sur l.e mwche dein nüled' Ypres. NA 1 tilt t 01) .V Ml I.,a PHI A WOVEN PO I DS 0ES MARCHANDISES VENDUES. PAK MOl EN DE VEN IU ES. Kilogram mes 100 kilogram t'lieclol. Fromtoil. 7 1 DO 24 25 SU-OO Snigiè 2,200 10-50 73-00 Avoine too 25 00 44-00 BOO 23 50 80-00 FAvi-s. SuO 24-25 S i-00 En dépit du dépól légal de la vignette, il n'y a presque pas de grande ville en Allemagne et móuie a l'elranger, oü le paquetage de la PATE PECTORALE de STOLLWERCK. n'ait été imiié a s'y tromper, et même, en partie, en abusant du nom. Frière done d'observer attentiveraent la Marque de Fabrique.

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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3