YPRES concernant la police des routes, lors de la fermeture des barrières, en temps de dégel, ser out strictement exécutées. Art. 2. M. l'lngénieur susdit, MM. les Commissai- res d'arrondissement et les administrations cominu- nales sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, dont des exemplaires leur seront adressés, pour être publiés et afficbés, conformèment Part. 1" de l'arrêtè royal du 28 jan vier 1832. Bruges, le 1" février 1870. Le Gouverneur, B. Vrambout. IAITS niVEliü. Le 26, vers 5 heures du soir, un individu du nora de Léopold Dewilde ou Wilde, présumé être domici- lié a Kieldrecht (Fl. oriëntale), agé de 25 a 30 ans, ou- vrier, travaillant au canal en construction de la Lys è.l'Yperlée, revenant d'Ypres et suivant la voie ferrée, aétéatteint, pres d'Hollebeke, par un des tampons de la locomotive du train partant d'Ypres pour Cour- trai, a 5 heures du soir, et a étè jeté violemment en bas du remblai. La mort a étè instantanée. Get indi vidu était en état dHvresse et n'a nullement fait attention aux signaux du machiniste. L'autorile com munale de Hollebeke s'informe de l'identitè de eet in- fortuné. La proposition d'établir un chemin de fer uméricain a Liége a étè votèe par le conseil communal de cette ville après une très-courte discussion. On annonce un livre qui aura au moins par le monde nn succès de curiosite- II est intitule Diclées sp\rites, et signè Rosine Stoltz. Geile qui fut la Favorite, devenue aujourd'bui ba- ronne Ketschendorff, s'est adonnée au mysticisme Ie plus avancé et pretend avoir écrit son livre sous la diclèe même de la reine Marie-Anloinetle. Voici le résultat du scrutin de ballotage qui a eu lieu a Reninghelst, le 26 janvier dernier Nombre des votants, 151 Sagon Gonstantin, 83 voix; Lucien, Adolphe, 68. ACTES OFFICIELS. Pararrêtés du 28 janvier 1870, sont nommés dans les communes ci-après Dranoutre. Bourgmestre le sieur Demol, C. échevins les sieurs Bruynooghe, D., en remplace ment du sieur Bril, B., et Van Dromme, en rempla- éement du sieur Vandenbossche. i; Gheluvelt. Echevin le sieur Delaveleye, J., en r emplacement du sieur Lamerand, J. Soclété générale d' Exploitation de chemlns de fer. AVIS. Le public est informé que la ligne de Furnes a Duukerque sera ouverte le 10 février 1870 au trans port des voyageurs et des marchandises. darde Civique d'Ypres. Le Major commandant a l'honneur d'informer les membres de la garde civique que le Conseil de recen- sementse réunira en session annuelle le mardi 8 fé vrier 1870, a 9 heures du matin, en son local ordi naire, salie du rez-de-chaussee de l'Hótel-de-Viile, afin de recevoir et d'examiner les reclamations qui lui seront soumises. Le Chef de la Garde, Président du Conseil, A. ÏIynderick. Proverbes francais se rapportant au mois de février. Etrennes d'honneur Durent jusqu'a Chandeleur. (2 février). X La veille de la Chandeleur L'hiver se passé ou prend vigueur. X Pluie de février Vaut jus de fumier. X Février qui donne neige Bel été nous plège. X Février entre tous les mois Le plus court el le moins courtois. X Belle avoine de février, Donne espérance au grenier. X Jamais février n'a passé Sans voir le groseiller feuillé. X En février s'il grêle et tonne G'est la marque d'un bel automne. X A la Sainte-Agathe sème ton oignon fut-il dans la glacé. (La Sainle-Agathe, le 5 février.) X Le lendemain saint Blaise (3 février) Souvent l'hiver s'apaise. X A la fête de saint Blaise Le froid de l'hiver s'apaise S'il redouble et s'il reprend Bien longtemps après il se sent. X Si le soleil rit le jour sainte Eulalie, li y aura pomme et cidre a folie. (La Sainte-Eulalie, 12 fevrier). X Si tu fais tirer de ton bras Du sang le jour de saint Mathias, II sera net toule l'année. Et du jour devant la saignée, Sans fièvre maintiendra sain Jusqu'au retour de l'an prochain. (Saint-Mathias, le 21 février). N.-B. Dans nos campagnes, on ajoute encore foi ce proverbe. Le printemps. Le Printemps est la saison des belles visions et de l'espoir a ce moment, la terre entr'ouvre son sein et les fleurs poussent comme par enchanlement. Telleest la jeunesse se levant dés l'aurore, impa- tiente du frein, el le sommeille sans souci sur un lil de roses, insoucianle comme les vapeurs insidieuses qui engendrenl la maladie, oü les frimas qui saisis- sent le sue s'échappent de la lendre planle. Comme la nature de la jeunesse est des plus impressionables pour le bien'comme pour le mal, de même le prin temps est toujours la période la plus critique de l'an née. Alors l'air se renouvelle, la température est la plus rigoureuse de la saison; el e slimule le foie et ameliore Taction des organes vitaux; elle met le sang en mouvement avec une vigueur électrique qui se répand dans lout le systèmeles crudilés accumu- lèes qui séjournent après la lente circulation de l'hi ver laissent les germes Des dangers qui se grossissenl par degrés invisibles se corrompant dans le sang, provoquant des attaques, comme le paratonnerre dissipe ia foudre des nuages. Providentiellemenl, la cbimie nous a mis a même de connailre comment une substance interne pouvait être decomposées et les Pilules du Professeur tlo|lo- way, les plus universellement connues et estimées dans le monde, sont combinées de facon a séparer les élernents peruicieux, decarboniser et purifier le sang, ouvrir les tissus delicats de la peau et, paree moyen, restaurer a la santé l'estomac et la constitution, en chassant la pause première de toules les maladies. Quand un remède, composé pour lel ou tel objet, a éte éprouvé et eslime, après plus d'experiences que sur aucune autre medecine, quand ses proprieles et ses résullats ont été declares a l'avance; quand, ou- vertement, le monde a éte invilé, sans reticence et sans crainte, a le soumettre au plus strict scrutin; alors il n'y a pas d'exagération a dire que les prépa- tions du Professeur Holloway approchont plqs que toutes les aulres de ce que les poètes appellent Panacée Universelle. Aucun verdict ne peut reposer sur un temoignage, plus eoncluantque surl'évidence d'un patronage uni- versel. Pour cette raison, elles sont devenues, comme elles le éritenl, des médecines usuelles de familie. En Angleterre,ces fameuses Médecines forment une partie de l'approvisionnement des ménages dans des milliers de maisons, depuis Land's End jusqu'a John o' Croats; en Amérique, elles sont les plus renommées, el elles sont les bien venues dans presque tous les ménages desforêtset nos antipodes ont la plus grande foi en leurs propriètés. La vérité nous confond au moment oü elle nous apparait et nous ne gofitons le bonheurqu'au moment oü il s'enfuit. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mercantsqui, par insuffisanre de fonds de roulement, ne pcuvent donner a leurs affaires ('extension qu'ils désireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considérable de marchandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent enlravés par des diffi- cultès momentanées, se voient obligès, pour parer a ces difQcultés et sauvegarder avaut tout leur crédit, de se resigner a des sacrifices exagérés. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et dirigé par M. L.-F. Vigneron, a pour but de vénir en aide au Commerce a des conditions peuelevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdites marchandises; au besoin realisa tion immediate- Avances d'especes sur toutes valeurs cotées fran- caises et élrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur references et sur simple engagement de payer aux echeances fixées Repuêsentation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sortes. Pour renseignements et conditions, écrire franco k M. L.-F. Vigneron. F tal-civil du 28 janvier au 4 février 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 8 Sexe féminin 7. MARIAGES. Heyteiis, Charles, jourualier, el Demarez, Rosalie, tien tellière. DÉCÈS. Lannoy, Franfois, 66 ans, cordier, époux de Catherine Leroy, rue de Lille. Washer, Anne, 84 ans, sans profession, veuve de Richard Durrani, rue de Lille. Laps, Jeanne, 65 ans, den tellière, épouse d'Hmri Devos, Grand'Place, Cal- myn, Edouard, 32 ans, marchand de poisson, veuf de Reine Dancel, ruede Menin. Kockenpoo, Aloise, 5-2 am, vicaire rue St-Nicolas.Thorez, Marie, 65 ans, journalière, veuve de Félix Grimonprez, rue longue dé Thourout. Desmedt. Sophie,62 ans, cullivatrice, célibataire, St-Jacques lez-Tpres, Billet, Virginie, 40 ans, denlellière, épouse de Marlin, Cherchyé, rue des Trèfies. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 5. l'Ol'EiEMUIIl;, Etat-civil du 28 janvier au 4 février 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 4. !U ARIAGES. Baefcop, Charles Louis, 31 ans, ouvrier, célibataire, avec Milleville, Marie-Thérèse, 51 ans, célibataire,servante. DÉCÈS. Billiau, Louis, 85 ans, sans profession, veuf de Benoite Vitsayze, rue de öoeschepe. Hennin, Franfois, 56 ans, cul- tivateur, époux de Marie-Thérèse Lecompte.—Proot, Justine, 72 ans, cullivairice, épouse de Louis Druant, Hagebaerlhoek Leroye, Reine, 8l ans, eullivatrice, veuve de Ferdinand Slrue, Helhoek, Lafants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1. Poperinghe. Prix moyen du marché du 4 février 1870. Froment, l'heclolitre 85 14 00 0O Pommes de terre, les 100 kilog. 00 10 Uoublon, les 50 kilog. (Récolte 1869.) .115 00 E TA T indiquanl Les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et aulres produits agricoles vendus le 4 février 1870, sur le mwché de la ville d' Ypres. NATURE DES MARCHANDISES VENDUES. O li AN TIT ES VENDUES. Kilogrammes PRIX MOÏEN PAK (00 kilogram POIÜS MOVEN DA l'hectol. Froment. Seigle Avoine Pois Fêves. 10 oot' 2,700 500 300 B00 24 25 18 00 25 00 25-00 23-50 80-00 7-3-00 44-00 80-00 f 1-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3