FRANCS
le20ïlars procli":
5 FR. 50 p' L'ÉT RANG ER.
tique et agréableles fleurs administróes en tisane
calment les maux d'eslomac, les indigestions, les dys-
pepsies.
L'arnique, ou plutót les fleurs d'arnica, sont d'un
grand secours pour les personnes qui viennent de
faire une chute ou qui out été efïïavéeson les admi-
nistre infusées dans l'eau.
Les fleurs de la mauve sont très-adoucissantes, les
fleurs du sureau ont les mêmes qualités, les fleurs du
bouillon blanc pour les maladies de poitrine, les fleurs
de tilleul, trèg agréables en boisson, facilitent Ia
transpiration.
Les fleurs de violette, d'un goüt suave en infusion,
d'un grand secours dans les inflammations desorgants
respiratoires. Les fleurs du pêcher dont la vertu
laxative est trés douce, convienl aux petits enfants.
L'ulmaire, vulgairement ia reine des prés, dont
l'odeur est si suave, excelle dans les rhumes.
Le fusain, plus vulgairement le bonnet de prêtre,
calme les battements de coeur.
La feuille de ronce, mêlée au miel, est un garga-
risme supérieur.
Les feuilles dé sureau som conseillées dans les hy-
dropisies.
Les sommités d'absinthe, dont l'odeur pénétranle
rappelle la vanille, s'emploient dans les fièvres inter-
mittentes.
La villede Casena a imité Bologne etForli, en abo-
lissant l'enseignement religieux dans les écoles publi-
ques.
Yoici l'ordre du jour que la municipajité vient d'a-
dopter a ce sujet par t4 voix contre 10
Leconseil, considerant que la commune ne doit
pas préférer une religion quelconque, et en hommage
a la liberté de conscience, decide que l'instruction
religieuse dogmatique et catéchistique est abolie dans
toutes les écoles, et qu'on y substituera l'enseigne
ment des droits et des devoirs des citoyens.»
Une servante de Mayence a re^u récemment de ses
mattres le certifieat suivant .- La nommée B... a
servi chez nous un an... mois 11 moispendant tout
ce temps, elle s'est montrée très-assidue... a la porte
de la rue, sobre... a l'ouvrage, soigneuse... pour
eile-même, adroite... a trouver des prelextes, ai-
mable... envers les hommes, fidéle... a ses amants et
honnête... quand tout etait sous clef, o
Sotes.
Le róle de la femme?... Unepierre d'achoppement.
Les femmes honnêles s'estiment bien celles qui
ne le sont plus s'estiment beaucoup.
Une femme ne prend jamais pour elle ce qui se dit
des femmes.
Qu'est-ee que la franchise demandait-on un
jour a l'uno d'elles. Elle répondii
C'est savoir avouer, 'sans détours, les défauts de
ses amies.
I a vertu des femmes est comme l'esprit des sots
moins ils en ont, plus ils en veulent faire paruitre.
Si vous voulez flatter une femme, donnez-lui les
qualités ou les défauts qu'elle n'a pas.
I.n BBut»lïcïté le Criterium de la Vérlté.
Censurer la publicité, c'est la plus grande anomalie
du monde.
Si toutes lesgrandesdécouvertes qui ont illuslré et
enrichi notre époque, avaienl été cachéesa leur nais-
sance, Ia presse serait inconnus, la vapeur et l'élec-
tricilé ne seraient pas du domaine de la science et la
petite vérole délruirait encore des centaines de mille
personnes.
L'homme qui estassez égaré pardefausses erreurs,
pour nier ['influence de l'esprit de civilisation, doit
êlre un objet de curiosité du moyen-óge et mérite
d'ètre enchainé comme Simon Stylites, au sommet
d'une colonne, comme spécimen d'une ére pendant
laquelle les moines renfermaient dans unlmonastère
le peu de science qui existait, les anachorètes prati-
quaient la piété dans les grottes les évéques bénis-
saient la verlu reclue el la torture étouffait toute
opposition par la roue et autres instruments de tor
ture.
Le titre le plusglorieux qu'a Ie Professeur Holloway
dans le monde, c'est que, comme tous les grands ré
formateurs, il a proclamé sa confiance illimitée dans
cel aphorisme la lumière est le criterium dejla
vérité, i) et suivant cetle conviction, il a, sans hési-
tation, publié et fait circuler ses préparations dans le
monde entier, sachant bien que ses Pilulespet sou
Ongnent guérissaient les maladies avec toute sécurité
etavec unerapidiléincomparable. Malgré les préjugés,
sa foi et son énergie lui ont fait obtenir une grande
recompense dans ce fait quedesmilliers de personnes
s'empressent d'altester leurs propriétés qui sont
d'apaiser les soulfrances et de préserver l'existeuce.
11 est difficile de dire ce qu'on doit le plus admirer,
de l'habiletè de ['invention, ou de la hardiesse de
l'avoir promulguée: ensemble, elles ont accompli des
merveilies. Peut-étre, et nous croyons prudent de le
rappeler, aucun phécomène n'a été plus extraordi
naire que la ré pu ta tion de ces remarquables médecines
et personne ne peul nier qu'elle ne soit bien móritée.
Ce fut une heureuse conception qui amena leProfes
seur Holloway a la preparation de ces simples, mais
souverains remèdes, arrétant ia maladie dans ses
ravages et développements. II a eu égalemenl la chance
de pouvoir les concentrer d'une facon commode pour
les expédier, sans la moindre détérioration, dans
toutes les parties du globe.
Une si heureuse combinaison d'habileté et de har
diesse a été glorieusement couronnée de succès sans
précédents. L'Opiniou universelle a été consullee.
Son verdict unanime est une acclamation continuelle
du Nord au Sud et de l'Esl a l'Ouest. S'il y a quelque
réalité dans ce proverbe populaire a Vox Populi, vox
Dei, le Professeur Holloway a recu une preuve in-
discutable, non-seulement de la valeur de ses dócou-
vertes, mais aussi de l'eiïicacité de cette méthode de
publicité que lout d'abord sa foi inébranlable l'amena
a suivre.
AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com-
mer^anls qui, par insuffisance de fonds de roulement,
ne peuvenl donner a leurs affaires l'extension qu'ils
désireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop
considerable de marchandises en magasin, ou pour
toute autre cause, se trouvent eniravés par des difli-
cultês momentauéos, se voient obliges, pour parer a
ces ditficultés et sauvegarder a'vaut tout leur crédit,
de se rêsigner a des sacrifices exagérés.
Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint-
Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et
dirigè par M. L.-F. Vignbron, a pour but de veuir en
aide au Commerce a des conditions peu elevées.
Les operations du Mandataire commercial sont
Avances d'espèces sur marchandises de toute nature
et vente desdites marchandisesau besoin realisa
tion immediate.
Avances d'especes sur toutes valeurs cotées fran-
^aises et étrangères, rentes, actions, obligations, etc.
Ouvertures de crédit, avance de valews de banque
sur références el sur simple engagement de payer aux
échéances fixées
Representation, Vente a commission et dépot de mar
chandises de toutes sortes.
Pour renseignements et conditions, écrire franco
M. L.-F. Vigneron.
YPJRES
Etal-civil du 25 février au 4 mars 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 6. Sexe féminin 3.
MARIAGES.
Lafaul, Bonavenlure. journalier et Watteeu, Caroline,
journalière. Vanpraet, Désiré, ébéniste, et Woets, Rosalie,
couturière. Citor, Léopold, journalier el Jacques, Rosalie,
dentellière. Cocie, Julien, ébéniste, et Velghe, Sidonie,
dentellière.
DÉCÊS.
Pacqueu, Joséphine, 89 ans, sans profession, veuve de
Frangois Demey, rne de Lille. Pourchey, Sophie, 76 aus,
sans profession, célibataire, rue de Li He. Cooren, Jean-
Baptiste, 86 ans, sans profession, veuf de Colette Dekeerle,
rue deDixmude.Delahaye, Franfois, 70ans, builier,époux
deFranfoise Abeele,St-Jacques-lez-Ypres. Vandevvynckel,
Rosalie, 74 ans, sans profession, veuve de Pierre Hof, rue de
la Bouehe. Delcorde, Louis, 36 ans, vannier, époux d'Amé-
lie Ilaesebrouck, rue des Roses. Vanelslande, Pierre, 71
ans, charpentier, veuf de Thérèse Dejaegher, rue de Thou-
rout. Derycke, Adèle, 60 ans, sans profession, célibataire,
rue de la Boule. Laire, Désiré, 37 ans, journalier, époux
de Marie Dehusere, rue des Trèfles. Simon, Jean, 90 ans,
sans profession, veuf d'Aloïse Deweerdt, rue de Dixmude.
Verschaeve, Léonard, 81 ans. journalier, célibataire, rue
Longue de Thourout Deslaef, Marie, 80 ans, dentellière,
épouse de Bruno Boury, Marché-aux-Vieux-Habits.— ltuyge-
baert, Suzanne, 67 ans, dentellière, veuve de Jacques Cilor,
rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminin 1.
POPStStlSlilifc.
Etat-civil du 25 février au 4 mars 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin 5
DÉCÈS.
Pittellioen, Amélie, 70 ans. fileuse, célibataire, hópiLal.
Bernard, Benoite, 76 ans, sans profession, épouse de Jean
Gottereau, jhöpital. Boucquey, Anne-Thérèse, 68 ans,
ouvrière, épouse de Jean Peutevinck, hipshoek. Liebaert,
Franjois-Louis, 72 ans, tisserand, époux de Victoire Wallyn,
rue St-Jlichel. Cauwelier, Pélagie, 80 ans, propriétaire,
veuve de Pierre Franfois Deman, Petite-Place. Laforce,
Sérapliine, 84 ans, cultivatrice, veuve de Louis Dezaegher,
Wipperhoek Adriaen, Jeanne-Thérèse, 63 ans, ouvrière,
épouse de Cécile-Frangois Pannekoecke, höpital. Lava,
Louise, 56 ans, dentellière, célibataire, Hagebaerlhoek Saint-
Jean.—Jansen, Justine, 26 ans, célibataire, particulière, rue
de I hópital. f
1 nfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 1
Poperinghe.
Prix rnoyen du marché du 4 mars 1870.
Froment, l'heclolitre19 15
Seigle 14 00
Avoine10 00
Pommesde terre, les 100 kilog9 00
Beurre, le kilog3 20
Houblon, (es 50 kilog. (Récólte 1869.) 00 00
E TA T indiquanl les quantités el le prix rnoyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles vendus
le 5 mars 1870,sur le mwcké de Ia ville d'Ypres.
nature
DES MARCHANDISES
VENDUES.
yUANTlTES
VENDUES.
Kilogrammes
PHX MOÏEN I POIDS
PAR I MOVEN DE
100 kilogram J l'heciol.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féves.
11 500
2.600
1,200
2 800
4,U00
24 25
19 50
21-50
23-50
25-00
80-00
73-00
44-00
80-00
8U-0o
POUR PARA1TRE
POUR
TOUTE LA FRANCE
LE VOLUME ILLUSTRÉ
COMPLET
(Rendu franco
Biographie compléte illnslrée de TOUS 1 ES PRFXATS, MEMBRES DU CONCILE DU VATICAN, très-joli volume de luxe,
orné de nombreux portraits, lirè sur beau papierimpression de choix, formant environ 200 pages grand in-8°.
d.e texle est rédigé en grande parlie d'après les noies fournies par les Pères eux-mêmes. Les Portraits sont, pour Ia plupart, dessinés
d'après des Photographies communiqnées bienveillamment par les Préiats.
C'est une oeuvre toute d'aclualile et du plus puissant ir.lerêt, en ce moment oh tous les yeux sont tournés vers Rome, et oü il importe
conséquemment de connaltre, dans lous ses details, non-seulement l'hisloire des Prelats de son pays, mais celle aussi de lous les Pères
élrangers, a quelque rite qu'ils appartiennent.
Pour recevoir ce volume franco, adresser en Mandat de Posle la somme de TROIS FRANCS pour la France (3 fr. 50 pour l'étranuer)
a M. l'Administrateur du CONCILE lLl USTRE, 10, rue d'Algérie, Lyon (Rhöne). Souscrire iinmediatement, car il ne sera tiré que le
nombre d'exemplaires demandós avanl le 20 mars.
N.-B. En ajoutant 12 fr. (15 au lieu de 3), on recoit immédiaieinenl franco les 18 livraisons parues, el, au fur et a mesure, les 32 restant a parailre de la grande
publication LE CONCILE ILLUSTRÉ.