a eet égard, mais les chances semb'ent pencher en
faveur de M. Pauweis, directeur de l'Académie de
Bruxelles, dont les todes ont attiré l'altention de
toutes les connaissances a la dernière exposition de
Bruxelles. o
Nous ne doutons pasdu talent de M. Pauwels; lou-
tefois noos prëfereriorrs pour scstoiles et l'ariisle
lui-même sera de noire avis a ^'attention de toutes
les connaissances la tranche admiration du public, lc
Prcgrèsest d'un autre-avis. Rien d'elonnant. N'est il
pas Ie journal des frères, des amis et de toutes les
eonnaissances?
L'orgnne de la coterie, après avoir reproduit unex-
traitdu rapport lu Ie 17 mai dernier enassemblèe gé
nérale des actionnaires par M. Ie directeur de la com
pagnie d'Ostende a Armenlières, aj^uie
Nous pouvons certifier l'cxaclilude des rensei-
gnements consignes dans ce rapport.
Voiia un aplomb pousse jusqu'au cynisme! Le
Progrès s'imagine-t-il par hasard qu'on puisse nc-
corder la moindre valeura l'altestation d'un impudent
pamphlet ayant fait de la duplicité et du ruensonge
son pain quotidian?
Et plus loin
Nous ne cachons pas d'ailleurs nos sympathies
pour laligne d'Ostende a Armenlières, parceque nous
avons la conviction, et celte conviction est aucienne,
que la ligne d'Armentières par Ypres a Thourout ou-
vrira des ilébouchés trés utiles au commerce el a l'in
dustrie de la ville el de l'arrondissement.
Lisez après avoir dépouille la phrase de ses arti
fices:
Paree que nous avons la conviction, et celte con
viction est ancienne, que les nótres, étant membres
des conseils d'a Iminislration et de surveillance, nous
y péckerons de gros benefices.
L'autorité communale s'esl décidée enfin 5 faire
recurer quelques-uns des grands ègoüts de la ville,
Quoiqu'elte ait aitendu longtemps avant de satisfaire
aux rèclamations légitimes tk-s habitants, il fiiut pour-
tant la louer de cette decision.
Mieux vaul lard quo jamais!
Mais pourquoi ne fuil-elle pas éclairer les travaux
pendant la nnit? II y a, au tmheudes rues, des tran-
checs ouvertes de piusieurs metres, des monceaux de
prtvés, des mouts de vase, des brouettes, etc., etc.,et
a cótede tontcela pas la moindre lanlerne pour avertir
les passanls du danger I II existe un reglement com
munal qui futapp iqué pendant quelque temps etqui
ordonne ce qui se fait, du resle, partout d'eclai-
rer pendant la ouit les travaux, maleriaux, de-
combres, en un mot, tout ce qui, en encombrant la
voie publique, est un danger pour la circulation.
Cette prescription est excellente. Pourquoi la laisse-
t-on tomber cndesuetude? Pourquui l'aul<<rite, apres
l'avoir fait respecter par les parlicu'iers, s'eu affran-
chil-elle pour elle-méme II y a la tout au ntoins une
inconsequence. Ne doit-elle pas donuer d'ailleurs
l'exenipledu respect i) la loi?
Aussi sommes-nous persuades que la negligence
que nous signalons est le fail des ouvriersel qu'aus-
siiói qu'il en sera informe, SI. I'ecbevin des travaux
publics s'empressera de remettre en vigueur une
inesure que son utilite justifie sufllsamment.
Parmi Ies changements operès depuis le lerdans le
service des trains sur les ligncs fen ces de la Flandre
occidentale, deux ont une importance particuliere.
D'abord, lenombredes correspondauces sur llruxelles
eslaugmenle: cinq trains font chaque jour le Irajet
al'er et retour, sans transbordeinent, el parmi ceux-ci
Pun est express celui de 3 h. 03 m. faisaul le
trajet en deux heures et demie.
L'autre amèlioration consiste en ceci que tons Ies
trains d'Ypres a Court rai sunt en correspondunce
directe avec ceux de I'Elat pour Gaud. Nos lecteurs
se rappellent qu'il y a pan de temps 11 ville d'Ypres
et quelques communes environnanles, rèpon lant a
I'iniliative prise par Ies habitants dela ville de Menin,
signèrent une petition demandant le retablissement
de celte correspondance directe.
II n'est pas inutile de faire remarquer a ce propos
qu'aucun de nos hoaames en place, a quelque caté-
gorie qu'il appartlnt, ne daigna apposer sa signature
sur la pélition. L'amélioration n'en a pas raoins étó
obtenue. Tanl il est vrai que lorsqu'ils veulents'oc-
cuper eux-mêmes de leurs affaires, les intéressés les
ont ntieux f.iites que par I'entreprise de quelques fai-
sears auprès desqoels Ie prélendu service rendu se
paie toujours plus qu'il ne vaut. En voici une nou
velle preuve. Gageuns pourtant qu'avant pen nos
Mangin poliliques prètendront que c'esl a eux que
nous sommes redevables des amèliorations réalisees»
Geais qui veulenl se parer des plumes du paon,
va!
Surexcité par les nombreux patnqués du Progrès
un monsieur qui signe un, electeur, nous adresse
une lettre fail vive pour demauder quel est I'.....
Iroquois dans son indignation, noire correspon-
dant cci it I 'date qui rédig: ce journal? Nuns i'eu-
gageons a satisfaire son irrévéreucieuse curiosité au
près de ft. le comnwss ure d'arron lissement qui,
mieux que lout autre, pourra lui donner des rensei-
gnements silrs.
La nouvelle majorilé du Conseil communal de Ghe-
luvelt fait disttarahre successiyernent tous les obus
que le favoritisme el l'ai bilraire de l'ancienne admi
nistration avaient perpélués. Enlre autres choses, le
Conseil a tnis en demeure d'opler l'ancien secrétaire
qui était en même temps grefïïer du juge de paix,
deux functions que la loi rend incompatibles II est
rernplacé par un ;eune homme intelligent et actif. Des
reclamations s'etaient elevecs souvent contra celte
illegalilé, mais toujours en vain. I.e bon plaisir était
maltre a Glieluvelt et entte petite commune était
conitnel'npanage d'une familie; on s'y serait cru nu
bon temps de la feodalile. Fort heureusement les ólec-
teurs ont fini par voir clair, et un jour ils ont nommé
membres du Conseil des hommes independents et im-
paniaux. La consequence n'a pas tardea ètre fa"o-
rable aux intèiêts de la commune. N >us en felicilons
les electetirs et les élus, Uien certains que ceux-ci,
insmsibles aux cajoleries comttie aux menaces, ne
failliront pas a leur têche.
Chciuin de fer Oslciide-Arincnticrcs.
Dans le du 17 avtil dernier, nous avons pubfé
quelques lignes sur la demandeen resiliation de con
trol d'explöitation formce par la Socieiè generale
d'Expfoitation contre la SocieteOstende Armenlières.
II n'est que juste que nous donnions a nos lecteurs
connaissance de ce qui s'est passe depuis celte date.
Le rappotl presenté par Ie conseil d'administra-
tioti de la Socielé Ostenile-Armenlières aux aclim-
naiies de celte Sociele, le 17 mai 1870, disail qu'il
était inutile d'expliquer Ie fond de ce procés dont
vous(es actionnaires) apprecierez i'inanile en vous.
rappelant que notre cifntrat[lortecequi suit: oQuant
a Vordi e d'ea écutiuii des tiois sections a conslrulre, il
est expresséinent eniendu, dans Cinlerél des deux
parties contraciantis, que la construction des
dtuxièmeet troisiènie sections ne seia commencée
qu'aprèsrachèvcmeiit complet de la section de Comines
ii Armenlières. Or, ces travaux ètant tertninés, nous
nous sommes mis t n devoir d'eniamer la section
d'Ypres a Thourout, et 1« contrat, en réglnnt d'un
interêl commun l'ordre de nos travaux, n'a pu avoir
pour consequence de nous exposer, par uue inaction
que rien ne jusf fiernit a encourir de la part du Gou-
verni menl.qui a eté plein dt. bienveil'ance pour nous,
une déchénnec dont il nous a verbalement menaces,
si nous n'achevions imtnédialement notre réseau.
Nous devons vous dire qu'il y a environ trois
mois, des ouvertures avaient étè failes par nous-
mémes a la Sociélè generale en vue de, la resiliation
de son traité d'exploiiationces ouvertures avaient
étè faites a la suite de propositions de reprises très-
sérieuses qui nous avaient ètè adressées; la Société
génerale d'Exploitation ne donna aueune suilen nos
avancesaujourd'hui qu'ellesembte exiger ju.iiciaire-
nienl.ce que nous lui avions offert amiablement, nous
nous demanJons le pourquoi de cel elrange revire-
ment.
A la suite de la publication de ce rapport, la Société
générale d'l xp'oitali >n a envoyè au tilonileur des In
téréts Vaterlels une note dans laqnelle elle aiïime
I.e traité d'exploiiation oblige de la manière la
plus catégorique, la Société d'Ostende Armentières
a ne commencer aucun travail, sans en avoir au préa-
lable soumis les plans a la Société générale. Geile-ci
attachait une si grande importance a cette clause,
qu'elle s'est réservé dans le traite le droit de sur-
veiller l'exècuiion du chemin, par uu agent spécial
préposé it la reception des matériaux destines a l'éta-
blissement de la voie.
Bien qu'elle eul èté sommée régu'ièremenl da
produire ces plans. La Socielé d Qitende a Armen
lières a passé outre il l'exècution des travaux. C'est
ce qui l'a exposée a Faction judiciaire.
El elle ajoute
Jamais ia Société d'Ostende a Armentières n'a
offert a la Société générale la rèsihaiion amiable du
traité. Jamais ei'e ne lat a fait d'avances en vue d'ar-
river a ce résullat. Une person ne èlrangére a sou
adininisiration s'est Dornée, il y a quelque temps, a
demander a l'un das administrateurs dc la Société
génerale si Ton consentirait a écouterdes propositions
dans ce sens. U lui a étè répondii que le conseil etait
si disposé a écouter ces propositions qu'il avail decide
d'assigner la Société d'Ostende a Armentières en rési—
lialion du traité. Depuis lors, celte personne ne s'est
plus présenlee et la démarche n'a pas eu d'autro
suite e
L'un ditoui; I'autre, non.
Que resultera t il dece différend soumis, h l'heure
actuelle, a un comité d'arbitres? G'cst ce qu'il est dif-
ficüéde prédire. Toutefois, sans rien prejuger, nous
pouvons dire que nous ne serious pas surpris de voir
l'accord reuailre enire les deux societes, a condition
t 'Utefois que la Société Ostende Armentières apporte
des modifications importaniesa la seconde section en
changeant completement le trace depuis l^nghemarcq
jusqu'a Thourout.
Soyons sobres d'explications adhuc subjudice lis
est.
La Finance dejeudi dernier, 2 juin, fait suivrö la
note, émaneede la Socielé gènéra'e d'Exploitation, de
quelques explications el e le affirtne que ft des dé
marches uflicieuses, il est vrai, niais parfailement au-
lorisees ont étè faites auprès de la Société d'Exploi
tation en vue de la resiliation amiable du traité o que
lu Socielé d'Exploitation s'est birnée a entendre les
propositions, sans jamais y repondre, comme c'etait
d'ailleurs son droit o et que la Compagnie d'Ostende-
Armenlières est en droit de dire qu'elle s'etonne de
voir la Société d'Exp'oiialion exiger judic'tairemeiU ce
qui lui a eté offert amiub emenl.
Si nous sommes bien informés, en cas de résilialion
de son contrat avec la Société générale d'Exploitation,
la Societe d'Armentières a Ostende cèderait Sexploi
tation de ses lignes i) la Société de Lille-Valenciennes
(Ofet et Lebon) concessionnaiFe dn chemin Armen
tières a Lens et des affljents de Bélhume a Soraain
par S'clin et Carvin.
La realisation de ce projet tie nous surprendrait
point, d'autant plus que MM. Oilet et Lebon sonl fes
entrepreneurs du chemin Ostende-Armentières en
même temps que de Lille-Valeneiennes et de ses
extensions.
a On nous affirme, mais ne répétons ceci que sous
loutes reserves que I'Elat songe a annexer a son ré
seau, les lignes des Flandres, les seules qui ne fi mrent
pas dans le contrat de reprise du réseau de la Société
d'Exploitation. V-a Finance
l.n nouvelle sura it besoin do grande confirmation.
Nous serions surpris de voir Ie gouvernement actuel,
a la lête duquel setrouvenl des hommes de calcul,
effectuer celte repiise deux années avant ['election
générale dans notre province.
Aux grands comme aux petits enfants, il faut une
marotte de réserve ot avee la reprise on bernera
pas mal les moulons-électoraux.
De grandes modifications sont introduces depuis
le 1" de ce mois dans le service des lignes de chemins
de fer de la Flandre occidentale. Nous en donnons Ie
tableau a notre 4°" page.
Correspondance purliculiére dc 1'OlMIVIflW.
Bruxelles, le 2 juin 1870.
Loin de s'apoiser, on dirait que l'émotion produite
par le procés Mandel ne fait que grandir de jour en
jour. Les choses en sonl arrivèes it ce point que la
presse cléricale, se sentant débordée par Ie courant,
so voit obligee, pour ne pas perdre le peu de crédit
qui lui reste encore, de faire chorus avec les jour-
naux libèraux et de réclamer aussi haut qu'eux la
punition des coupabtes.
Vous avez vu que M. de Bavay ne se propose pas
IMutoawnf 3.