EXPROPRIATION Par ordonnance de M. le premier président de la Cour d'appel de Gand en dale du 10 de ce mois I'ou- verlure des assises de la Flandre occidentale est fixée au Lundi 25 Juillet, sous la présidencede M. le Con- seiller De Pauw. Le Dimanche 26 Juin aura lieu I'inauguration de Ja saison des bains a Heyst. Un banquet aura lieu a celle occasion dans la vaste salie du Kursaal. 11 a élé procédé Samedi a ['adjudication publique de l'enlreprise des travaux a exéculer a l'Yser pour le réiablissement, au moyen de revêlement en bri- ques, des talus degrades de la rivière. Le détail esti— nialif s'élevail a 6,000 fr. Ont soumissionné: MM. J. Vandycke, entrepreneur a Ostende, 5,159 fr.; L. Cranshoff, id. a Ostende, 5,187 fr.P. Deswarte, id. Nieuport, 5,228 fr. D. Verstraele, id. a Hamscapelle, 5,857 fr. Dans une petite localité de la Flandre occidentale, M..., le vicaire tient un dépót de bijoux. Sa servanle va de ferme en ferme, au nomde sou mailre, offrir le placement des broches, des buucles d'oreille, a des prix qui defient loute concurrence... Les villageois demandent pourquoi on ne fait pas payer patente au vicaire-bijoutier, lis sonl bien difficiles, les villageois. Yoyons, ne peut-on pas laisser les prêlres faire tranquiliement le placement des bijoux, depuis que le placement des aciions Langrand ne prend plus encourageons les instituteurs. D'après un article du reglement organique de l'instruciion primaire, nou vehement mis en vigueur, l'instituleur ne touchera plus le tantième qui lui était altribuó mensuellement du chef de l'instruciion des enfanls pauvres, pour tous les mois oü chacun d'eux n'aurait pas fréquenté l'écoleau moins pendant quinze jours, Or a Ia cam pagne par suite des travaux de la moisson, cette fré- quentation est mille ou a peu prés, pendant la bonne saison.Le gouvernement croitainsi stimuler le zèlede l'insiituteur et par son intermédiaire, forcer l'assi- duitè des élèves. Voila bien la preuve de ['intelligence qui préside aux decisions administratives. On rend l'instituleur responsable d'une situation qu'il n'a pas créée, a la- quelle il ne peul porter remède et on lui fait porter la peine de l'incurie d'autrui. Et c'est ce qu'on appelle améliorer la position des pionuiers de la civilisation. Chronique Nous offrons aux lecteurs de VOpinion la primeur d'un tableau des heures de depart, d'arrivée et de correspondance pour le Chemin de fer de Comities a Armenlières, que nous soumettons aux Sociétés in- téressées en leur demandant de ne pas remettre l'ex- ploitation au- de I a du lerJuillet. Chemin de fer Comines-Armentières. Depart de Lille Arr. a Armenlières Depart de Calais 1" JUILLET 1870. 7.50 10.30 1.30 6.45 8.20 11.02 2.07 7.17 6.15 10.00 2.00 Départ de Dunkerque 6.55 10.45 8.30 Arr. a Arinentières 9.05 12.49 5.50 Départ d' Armentières. 5.20 9.10 11.10 2.20 7.30 Arr. a Comines 6.05 9.58 11.55 3.10 8.15 Comines a Coürtrai 6.10 9.59 12.00 3.17 Comines a Ypres. 11.19 3.16 9.07 Arriv. a I d'Ypres 6.10 9.59 12.00 3.17 Comines 1 deCourtrai 11.19 3.16 9.07 Départ de Comines 6.25 10.15 12.10 3.35 9.10 Arr. a Armentières 7.10 10.55 12.48 4.20 9.50 Dép. d'Armentières 1" Pour Lille 7.88 11.00 12.49 Arr. a Lille. 8.12 11.30 1.20 2° Pour Calais et Dun kerque 7.1711.02 12.52 4.30 11.16 Arr. a Calais 10.05 8.50 1.05 Arr. a Dunkerque. 9.30 1.15 3.05 1.05 TARIF. 1" CLASSE. 2roe CLASSE. 3m0 CLASSE. Ypres Warnêton 1.35 1.05 ).7Ü Touquet. 1.75 i.35 .90 Houplines 2.10 1.55 .05 Armentières 2.30 1.75 1.15 Lille 4.00 3.00 J.00 ■%'ariélés. L'avocat Joseph D., un bohème du barreau de la capitale, vient de mourir. Son frère et unique hérilier,qui habite la province, arrive a Paris pour recueillir sa mince succession. On visite la chambre mortuaire. Station devant I'armoire aux habits, aux trois quarts vide. Comment 1 fait Ie frère, ce pauvre Joseph ne possédait que cela iVeffats. Dame! répond un assistant, il avail si peu de causes En police correctionnelle Le président. Prévenu, avez vous étécondamné déja? Le prévenu. Oui, monsieur Ie président. Dans quelles circonstances 1 J'avais douze aus, j'ai altrappé une fluxion de poitrine, et j'ai élé condamné par trois mèdecins. Quelqu'un demandait a une dévote du faubourg Saint-Germain Pourquoi done allez-vous toujours aux sermons du père X...? lis durent toujours trois heures... G'est bien cela, répondil la douairière; ils m'ac- coutument a l'élernite! Toujours a prime. A cette «cinquième partie du tnonde, comtne un écrivain irlandais l'a denommée, la mere patrie en- voie une .foule de choses inutiles a ses habitants, et les conséquences trop souvent, sont que la place est encombrée et les affaires déprimées. De celle caté- gorie, nous demandons la permission d'en excepter deux articles les deux cólèbres remèdes du Pro- fesseur Holloway. Dans toutes les parties de l'Auslra- lie elles sont a prime. Les Pilules et l'Onguent sont considérés comme les choses les plus utiles qui puissent être emporlées aux mines, attendu que leur efficacité dans les maladies communes de la Rè- gion d'Or est parfailement connue de tous chasseurs d'or, et par conséquent sonl achetés avec empresse- ment, a tout prix, par ces adorateurs du temple de Mammon. Pour les fièvres bilieuses et tous les désordres du foie et des inlestins qui dominent dans les terrains aurifères de l'inlérieur, les Pilules paraissent être un remède positif, immédiat, invariable. Nousavons vu des chasseurs d'or de retour des excavations, et leurs récits sont uniformes. Le témoignage n'est pas moins concluant au sujet de l'Onguent, comme moyen de faire disparaiire les rhumatismes et nèvralgies, gué- rir les blessures, les écorchures, les contusions, etc. F.n un mot, chacun dans les endroits déserls, consi- dère les deux preparations d'Holloway comme une eaisse de médecine suflisante pour tous les dé sordres de l'homme intérieur ou du dehors. II sail, paree qu'il a hiverné et séjourné avec ces remèdes loin des habitations, qu'il peut avoir en elles la plus grande confiance en cas de maladie, en toute saison et dans toutes les circonstances. Presque chaque mi neur a cerlaine anecdote particuliere a raconter au sujet des cures qu'elles ont produiles; membres sau- vés de corruption, ulcères préservés de gangrènfe, articulations embarrassèes relèchées, maladie de foie arrêtoe, dyssenterie et diarrhêe guéries. Voila leurs victoires et leurs trophées! En fait, elles sont parmi les bonnes choses dont nous ne pouvons pas nous passer, el bien que l'importalion soit aujourd'hui si grande qu'elle parail incroyable, les demandes dé- passent encore les livraisons. Munis de ce remède, le mineur et le colon ont peu besoin d'avis medical, car il est hors de question que leurs effets curatifs em- brassent tous les cas de maladies et un grand nombre d'accidents. A quoi sert le succès au mineur si, quand il a achevé sa fortune, il meurt cóté de son trésor; et combien de vies d'homme ont élé sacrifices dans les premiers temps des découvertes de l'or, qui auraient pu être sauvées par ces inestimables preparations. En Californie, nous dit-on, elles sont considérées comme un article indispensable et des plus impor tants de l'équipement de chaque mineur; et nous pouvons seulement ajouter, avec la connaissance de ce qu'elles ont accompli dans toutes les parties du monde, que se trouver sans elles, c'est presqup être sans le pain de la vie. POUR CAUSE D UTILITÈ PUBLIQUE. Chemin de fer d'Oslcnde a Armentières. Par exploit enregistrê en date du 8 juin 1800 soixante-dix, signifié par le ministère de l'huis- sier Snoeck a Gand.le Gouvernement beige, pour- suites et diligences de M.le Ministre des Travaux publics et M. Louis Herla, Directeur-Gérant de la Compagnie du chemin de fer d'Ostende Ar- mentières, ont fait citer devant le Tribunal civil d'Ypres, l'audience du Vendredi premier Juil let prochain, M. Léonard Delagache, proprié- taire, domicilie a Audenarde, demeurant a Gand, aux fins d'entendre statuer sur les indemnités payer du chef d'une emprise de 25 a. 50 c. faire sur une propriété de l'ajourné, étant une parcelle de labour sise Brielen, marquée au cadastre Section A n° 476. Pour extrait conforme, l'avoué poursuivant (Signé H. Bossaeut, avoué. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mercants qui, par insuffisance de fonds de roulement ne peuvent donner a leurs affaires l'extension qu'ils desireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considerable de marchandises en rnagasin, ou pour toute autre cause, se Irouvenl entravés par des difii- cultès momentanees, se voient obliges, pour parer a ces difficultés et sauvegarder avant tout leur crédit, de se résigner a des sacrifices exagérés. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Dehis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et dirigè par M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en aide au Commerce a des conditions peuélevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdites marchandisesau besoin realisa tion immediate. Avancrs d'especes sur toutes valeurs cotées fran- caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur references el sur simple engagement de payer aux échéances fixées Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sortes. Pour renseignements et conditions, écrire franco a M. L.-F. Vigneron. TI'RES Etat-civil du 10 au 17 juin 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féininin 3. MARIAGES. Lesage, Edinond, cordonnier, et Deryckere, Marie, dentel- bère. Debackere, Sérapbin, cabaretier, el Delefortry, Ma rie, domestique. Six, Louis, ébéniste, et Delacauw, Clé- mence,5ans profession, DÊCÊS. Dehuysserc, Caroline, 92 ans, sans profession, veuve d'Al- bert Vermeersch, rue de Lille. Vandenbulcke, Jacques, 86 ans, sans profession, veuf de Passchasie Miehiel, rue de Dixmude. Wuiiems, Marie, 77 ans, sans profession, rue de la Boute. I nfants au-dessous de 7 ans -. Sexe masculin 0. Sexe féminin 0. POPEhl\UIlS<). Etat-civil du 10 au 17 juin 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. DÉCÈS. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. ET AT indiquanl les quantités etle prix moyen des grains, four rages et autres produitS agricoles vendus le 18 juin 1870, sur le manche de la ville dé Ypres. NATURK DES MARCHANDISES VENDEES Froment. Seigle Avoine Pois Fêves. yUANTiriis VENDUES. Kilogrammes. PRIX. MOYEN par 100 kilogram POIDS BOVEN Dli l'liectol. 16.70<> 0.4 0 300 200 40O 31 00 22 7S 2S 50 23-50 23-50 «0-06 73-00 44-10 8 -OC 81-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3