dire par qui les plumes du gouvernement a raison
de 6 pour 5 centimes. (.4uts aux amateur1}).
Bevenonsala ruine de l éco'e communale. Est-ce
que ces Messieurs qui tiennent tant au bien-être de
l'école communale, connaissent la cause, l'unique. la
vraie cause de la ruine de cette école? J'en doute,
puisqu'ils veulent l'attribuer ft la nomination de
M, Chieux comrne premier instituteur. Eh bien,
MM., soyrz sèrieux, francs, justes et loyaux, n'eu
faites pas une affaire de parli, el je vous metlrai sur
les traces pour decouvrir la cause réelle de cette
ruine. Seu Ie trien t il vous faudra pour cela quelque
autres articles qui suivront et qui vous donneront
plus de détails.
Je suis convaincu que si vous n'aviez pas eu en
vue le vote du chef insliluteurdans les elections, vous
auriez agi autrement. Et pour une voix on sacrifie
le bien étre, I'education, iinstruction de toute une ge
neration Mais c'est abominable, c'est scanda
leus (comme l'a très-bien dit M. Dewulf.) II y
a cependant encore moyen de remèdier au mal. et de
ne pas laisser plus longtemps abrutir la jeunesse de
Poperinghe Votez lous comme un seul hornme la
destitution de t'instituteur en chef, et nommez a sa
place M. Klok. qui. a eu le bonheur de ne pas étre
nommé premier instituteur.
Pour terminer plus vite, je passerai quelques
alinéas, sauf a y revenir. Je ferai toutefois remarquer
que les |iaroles de M. Polley ont encore èté faussèes.
Une dernière reflexionUn instituteur en chef qui
flane dans les rues, cullive son jardin, se rend ft sa
grange avec une dizaine d'élèves, e'c.,etc., etc.,etc.,
•etc.,etc., etc.et lout cela pendant les heitres de classe,
peut-il être consideré coinine reinplissant ses de
voirs? Serait-ce trop demander que la suppression,
e'est-ft-dire la revocation d'un tel inslitu'eur? Je
suis certain que I'auteur de Particle du 12 juin me
dira Mortier, je n'ai pas bien rcfl chi, en écrivant
je me suis laissé menér par l)i keyser et par d'autres
personnes qui ne connaissent absolutnenl pas ou qui
ne veulent pas connailre les causes de la decheance
du l'ecole coiuitjunale. e
J'altendrai pour ditnanehe prochnin un article qui
réfute ce que j'ai avancé, et j'espére que I'auteur aura
assez de courage pour signer son article comme je le
fais.
C. MORTIER.
Correspondauce particuliere de l'OJ*l$IO!V.
Bruxelles, le 25 juin 1870.
La crise ministérielle est toujours au inême point.
Hier, le roi a réuni le conseil des ministres et le bruit
conrait que, sur les pressantes insistences de S. M.
le cabinet dómissionnaire avail acceptó de eonserver
momentanement le pouvoir.
Sans être aucunement informé de ce qui s'est passé
dans cette reunion, je crois pouvoir vous affiriner de
la fa9oil la plus positive qu'aucune consideration ne
fera revenir le cabinet sur sa resolution. 11 n'y a pas
a supposer, du reste, que le roi n'ait pas compris
comme tout le monde les raisons péremptoires
qui obligeaienl le ministère a se retirer devant Ie
résultat des dernières elections.
Le roi, il est fort embarrassé, comme on peut bien
se l'imagirier, surlout depuis les résolulions volees
par l'assueialion catholique do Bruxelles. Je ne con-
nais pas les sentiments personnels du roi sur la ques
tion du droit de suffrage. Mais ce n'est un mystere
pour personne el l'on peut dire sans crainte de se
tromper qu'il n'est point du tout partisan de la re
duction des dèpenses militaires, qu'il considère, au
contraire, comme une necessitè publique de premier
ordre. On comprend dós lors sa répugnanee a prendre
pour conseillers des hommes qui inscrivent la ré-
duction du budget de la guerre en tête de leur pro-
gramme.
D'un autre cólé, il semble bien difficile, pour ne
pas dire impossible, que le droit des catboliques a
prendre !e pouvoir délaissé par les libéraux ne leur
soit pas reconnu. Un ministère d'affaires, c'est bien-
tót dit, mais oü le trouver? Les hommes qui accepte-
raienl de le composer seraient également suspects
aux deux partis et n'arriveraient qu'a se compro-
melire personnellement sans aucuue utilité pour la
chose publique.
4 4
Un ministère catholique sortira done prabablement
de la situation. Mais si le roi est embarrassé le part
ratho ique ne l'est pas moins La plupart de ses hom
mes importants se sont compromis dans les affaires
Langrand ft un point tel que leur presence au pou
voir serail couitne un souffl -l lanoè a la face du pays.
Pai'mi les autres, ceux qui ont conserve i'honorabi-
lite de leur nom, beaucoup refusent sous des prè-
texies divers. Si bien que ce grand parti se trouve
n avoir, en defi utive, a sa disposition que quelques
vieilles ganaches dont les idéés ultra arrierèes repu-
gnent souveraineinent au piys, et quelques jeunes
hommes de talent dent les idees hardies sont fort
peu goütées par l'épiscopat.
Quant a la dissolulion des Chambres, elle me
semble tefiement dans l'ineluctab'e necessitè des
choses que je ne comprends vraiment pas qu'on la
repousse. J'ajoute que cette these est fort maladroile
de la part des journ'aux qui cherche.U a éviter la dis.
solution, eu ce sens qu'ils donnent a croire qu'iis la
redouient.
On dira lout ce que l'on voudra, on accumulera
tous les raisonnements du monde mais quand on
aura tout dit, il n'en restera pas moins vrai que les
deux partis se partagent en ce moment la Chainbre a
forces egales el que la gouvernement, dans cette si
tuation, est impossible a l'un lout aussi bien qu'a
l'autre.
M. de Ba\ay achève une brochure en réponse au
rapport de VI. Ba ra. L'honorable ex-procureur gene
ral a irouvé en lui-méme un próvenu (|u'il aura
beaucoup de peine ft faire acquitier. Esperons pour
lui qu'il aura mis plus de snit) a faire sa propre in
struction qu'a celle des afl'aires Langrand.
4 4-
[.'instruction ft charge du nommé Anthonissen,
prévenu d'assassinat sur les dames Vaudepoel est
trrminée. Anthonissen c unparaitra devant la Cour
d'assises a Couverture de la session prochaine.
L'inauguraiion de la voie ferré.- qui réunit direcle-
ment Lille a Valenciennes aura lieu le 27 juin pro-
chain. Cette inauguration ent ete faite beaucoup plus
promptemenl saus les difficultés survenues enlre les
concessionnaires el les constructeurs de la ligne.
Les travaux de cette ligne, longue d'une bonne
soixant.aine de kilometres, ont éte entamés six mois
aprës ceux de la ligne de Comines a Armenliéres qui
n'a que seize kilometres.
La datede Couverture de la ligne de Cominesa Ar-
mentières n'est pas encore annoncée.
Le Moniteur vient de publier la lisle des citoyens
qui, ayant atleint l'ége de 40 ans et payant au moins
2,146 fr. 40 c. (1,000 flor ns) d'imposiiions directes,
palen les comprises, sont elig bles auSenaldans loutes
les provinces.
Nous y trouvons lesnoms suivants pour l'arrondis-
sement d'Vpres
1. Boedt, Pierre.
2. Capron, Jules.
3. Carton, Her.ri.
4. De Neckere Jooris, Maximilien.
5. De Stuers, Gustave.
6. De Thibauli de Borsinghe, Placide.
7. Duparc, Pierre Gustave.
8. Hnughe de Peutevin.
9. Ilynderick, Auguste.
40. Maglierman de Couihove, Jules.
11. Vandenpeereboom, Jean Baptiste.
12. Vandenpeereboom, Alphonse.
43. Vatielslande, Auguste.
14. Vanels ande, Cesar.
La 105" livraison des Tablettes liégeoises, par
M. Alb. d'Olreppe de Bouvelle, vient de paraitre ft la
librairie J.-G. Carmanne. Cette livraison se compose
defragments épars, délachés d'eenvers inédites.
ACTES OITICIELS.
La baisse des eaux de la rivière l'Yser et du
bief intérieur du canal d'Ypres ft l'Yser, prescrile
par arrêté ministériei du .15 avril dernier, n'anra
pas lieu.
FAIT* IIIVëIIü.
La Cour d'appel de Gand se réunira en audience
solennelle et publique le lundi 11 juillet,ft 9 1|2 h. du
malin, ft I'effetde procéder ft la formation d'une liste
double de can lidals pour les places de conseiller a la-
dite Cour et de président du tribunal de première
instance d'Vpres, devenues vueantes par la mise a la
retraite de MVI. Saney et Biebuyck.
L'adjudication des travaux de recreusement de
l'Yser et la création d'une digue de halage sur la rive
gauche, flxée au 2 juillet prochain, au gouvernement
provincial, a Bruges, a eu lieu le 25 juin courant, ft
11 heures.
Le 2 juillet, a 11 heures. au gouvernement pro
vincial, a Bruges, adjudication a bordereau de prix
des travaux li'entretien ordinaire etextraordinaire et
d'amelioialien aux ponls de Wervicq et de Warnêton
sitoes sur la partie de la I ys miloyenne entre la Bel-
gique et la France pendant un bail commencant le
1" mai 1870 pour finir le 30 avril 1875. Caution-
nenient fr. 100. Les soumissions devronl être mises
ft la posle, le 30 juin, au plus lard.
AIDE au COMMERCETrop souvent les Com-
tnercanis qui, par insuffisance de fonds de roulement,
ne peuvent donner a leurs affaires I'extension qu'ils
desireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop
considerable de marchandises en tnagasin, ou pour
toute autre cause, se trouvent enlravés par des difli-
cultès momentanées, se voient obliges, pour parer a
ces dilficullès et sauvegarder avant tout leur crédit,
de se resigner a des sacrifices exagérès.
Le Mandataihe commercial, 172, faubourg Sainl-
Deuis, au com de la rue Lafayette, ft Paris, fondé et
dirigepar .VI. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en
aide au Commerce a des conditions peu élevées.
Les operations du Mandataihe commercial sont
Avances d'espèces sur marchandises de toute nature
et veuie desdiies marchandises; au besoin realisa
tion immediate.
Avances tl especes sur toutes valeurs cotées fran-
caises et eiratigeres, rentes, actions, obligations, etc.
Ouvertures de credit, avance de valeurs de banque
sur refei erices el sur simple engagement de payer aux
echeatices lixees
Representation. Vente a commission et dépot de mar-
chautiises de toutes socles.
Pour renseigiiemetits el conditions, écrire franco ft
M. L.-F. Vigneron.
YPRES
Etat-civil du 17 au 24 juin 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculiii 5. Sexe fèminin 4.
51 Alt I AGES.
Vandacle, Alfred, négociant et Pironon, Alix, sans profes
sion Roosebeke, Victor, jardinier el lleprez, Adelaide, do-
meslitiue.
DÉCÊS.
Terrier, Marie, 81 ans, sans profession, veuve de Joseph
Lilian, rue de i'Hópilal St-Jeaii. Mansy, Pierre, 44 ans,
joilriialier, célihalaire, rue ites BoudeurS. Uetlioór, Jus
tine, 65 ans. tlt nU-Hière veuve d'Augustin l'oupart, rue
St Jean. Ha eke Joseph, 56 ans, garQbn brasseur, époux
de Jeanne Uauspir, rue tie Lille.—VanbaeSeiidonck, Edouard,
55 ans militaire pensioned, cèlibataire, rue Longue de
Tliourout. Beudaerl, Jean, 48 ans, marcbaiid, cèlibataire,
rue Longue de Tiiourout.
nfaiits au dessous de 7 ans
Sexemasculin 0. Sexe fémïniu I.
POPFRSAGilfe:.
Etat-civil du 17 au 24 juin 4870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 1Sexe féminiu 2.
51A1U AG ES.
Ouaghcbcur, Florimond, 26 ans, ouvrier agricole, avec
Coreelle-Amelie, 19 ans, servante cèlibataire.
DECES.
Versrhave, i onise, 11 1/2 ans. dentellière, Mont du Faucon.
tin men. Cesar. 54 ans, particulier, épouse de Mario
Tliéré-e. Wyikaert, Bekhof. Vanderbouhede, Charles
Benoit. 65 ans. peiglieur de laine, veuf de Thérèse Vanden-
broucke, rue de Furnes. Ue1beci|ue, Jeanue-Thérèse, 91
ans. sans profession, veuve de Fraujois-Xavier Deboudt, rue
St-iUicltel
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2, Sexe féininin 2.
E TAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages el autres produi.ts agricoles vendu s
le 25 juin 1870, sur le mwehé de la vitte dYpres.
NATURE
yU ANT1TE»
PRIX MOVENT
PÜ1ÜS
OES MARCHANDISES
VENDUES.
PAR
MOYEN Clt
ven at: ES
Kilogrammes.
100 kilogram
I'hectol.
Fromeiit.
38.90"
29 50
80-00
Seigle
6.0 0
22 25
75-00
Avoioe
500
24 00
44-(0
Pois
O.'O
00-00
80-08
Fdves.
100
27-50
W-00