Collége communal, vient de passer h Gand, d'une manière trés-satisfaisante, son examen de candida ture en philosophie et lettres. Echo de la police correctionnelleAccusé, on vous a surpris, a la gare de l'Est, pendant que vous étiezen train de fouiller dans la poche d'un voyageur. Distinguons, M. Ie président, ce voyageur était un Prussien, qui efnportait de l'or francais, j'ai fait acte de patriotisine en m'y opposant de toutes mes forces, k Un marchand de harengs saurs s'était installé, lundi, aux Halles centrales, entre deux débilants d'andouilles et de boudins. Comme il faisait maigre vente, ils'avisa de bapliser ses harengs du nom de Prussien. voe victis! Voici comment on raconte que M. Emile Olivier a pris congé de l'Impératrice. Après avoir échangé quelques paroles de condolé ance, l'Impératrice pressa viveinent les mains de l'ex-Ëxcellence. Et. lui demanda-t-on, qu'elle impression vous produisit ce serrement de main? II me semble que cela voulait dire Eh bien parole d'honneur, je ue suis pas lachee que vous vous en alliez. n i.f. Vatican miné. D'après une lettre arrivée de Rome, la police pondficale auraildécouvert les traces d'une mine creusee sous Ie Vatican mêuie. Des arrestalions onl éle fo-.tes. Un gentleman de West-End épouse dernièrement une jeune et cha> manie miss, doat i! est éperdument épris. Mon Gis. lui dit Ie quaker en lui donnant la benediction nuptiale, vous voila au bout de vos peines. Quinze jours après la noce, l'enfer était dans Ie ménage. Notre digne gentleman, au lieu de l'ange aimé de son rève, avail mis la main sur un beau petit diable qui Ie faisait enrager du soir au matin et du matin au soir. Furieux de sa deconvenue, il retourne chez Ie quaker et, Ie mena^ant du poing: Ne m'avez-vous pas dit, s'ecria-t-il, qu'en me mariant, je serais au bont de mes peines? Si fait, mon fits, iriterrompit Ie quaker impassible, mais je ne vous ai pas dit a quel bout. Un R. P. jésuite, trés connu dans la cité pour son ardeur a la chasse aux testaments, avait entrepris de convertir un vieux celibataire dunt il convoitait la fortune. Mon ami, lui dit-il un jour, lorsque vous entendez Ie glas funèbre, ne vous arrive-t-il pas de penser a votre fiu prochaine T Jamais, repartil Ie vieil incréduleinais la corde de la clocbe me fait penser a la vólre. Deux individus comparaissaient devant une cour de justice comme accuses d'avoir vole, l'un une oie, l'autre, un fusil. Le premier fut ncquitté, paree qu'il plaida qti'il avait élevé l'oie depuis que c'elait un oison. Ce qu'entendant le second, il demanda aussi son acquittement paree que, dit-il, il avait élevé le fusil depuis que c'etait uu pistolet. OSTEïDE. I. Ostendeest un pays charmant Oü l'on vil on ne sail comment, Sur une digue. A la merci du flut amer La se noue, au nez de la mer, Plus d'une intrigue. Des belles de tous les pays Y tiennent les yeux ébahis Le longs des plages Fleurissent les amours heureux Et l'huitre, le moins amoureux Des coquillages. Dans une cage de cristal Que l'on appelle le Kursaal On se repose, Les dames v font les doux yeux, Les maris y sont soucieut, Sir Arthur pose. La sont des beautés sans dèfaut Et des femmes comme il en faut Trois par semaine La, des miss couleur de printemps Donnent le vertigeaux trenie ans De Célimène. D'aucunes ont ont fait Ie pari De venir y prendre un mari De vive force. Se marier est engageant Dans ce pays intelligent Oü l'on divorce... II. Les médecins ont ordonné Que l'on doil faire, avant diné, Sa promenade Et, lorsqu'on n'a rien a cacher, C'est plaisir que d'aller pêcher A l'estacade. Le vent se livre a plus d'un jeu Sur les jupons, Ou crie un peu El l'on s'indigue; Mais a grande vertu, grand vent. Que faire? H.las! le plus souvent Ou se resigne. En dépit des collets-montes, Par l'ouragan cle tous cótes La place est prise, Efforts et crissont superflus Le pavilion ne couvre plus La merchandise. Ce que l'on voit de bas en haut Je n eu veut certes du e tnot, Ou le devine... Nos regards sont bien indiscrets Quand lu nous livres les secrets, O moussehutl lil Les dames s'en vont le matin, Baigner épaules de satin Et jambes roses, La vague appoi te son baiser El l Ocean vient se briser Sur bien des choses. Au grand émoi des matelots, On voit alors surgir des fluts Ou d'un corsage Maints recils que i on ignorait, Teudres ecueils oü l'on voudrait Faire naufrage. C est airisi que périt mon coBur... Baigneuses, houorez d'un pleur Sa fin tragiqua, Car c'est un sort des plus touchants Que d'être defait dans les champs De la Beigique. Je suis bel et bien amoureux D'une brune aux yeux langoureux, D'une comtesse Que j'ai vue au sortir de I'eau. Ostende fut mon Waterloo, Je le confesse.. Si vous voulez dans l'avenir Perpétuer le souvenir De ma ruine, Comme pour feu Napoléon Faites couler quelque liou A triste mine. Le lion est|un animal Qui fait bien sur un piëdestal, En penitence; Et quand tu l'entendras rugir, Tu n'auras qu'a te bien tenir, Terre de France 1 Des vaincus j'accepte le sort Et fais serment jusqu'a la mort D'aimer ma chafue Mais, pour Dieu, faites-moi noyer Madame, avant de m'envoyer A Sainte-Helène Henr? Ret. (Vie Partsienne.) Santé avant tont. Comment s'assurer un bien fait. Dans un autre sens que l'expressio» desobligeante d'Hamlet, nous pouvons dire avec justesse, a Fai- blesse, ton nom est Femme. Si fragile est sa con stitution, elle est exposée a tant de dangers dont l'homme mémeest exempt.que toutes les protections dont peut l'entourer le genie médical, devraient lou- jours être a sa portee. Dans ce sysleme original et étendu inauguré par Holloway, l'un des hommes qui ait eu le plus de succès de nos jours, tous les maux particuliers dont la nature et les circonslances ont affecte le sexe, sont compris. La vie de l'homme est action, et l'aciionesl la serrante de la santé. Mais la femme, a chaque pas de son existence, est enchainèe par les soins du ménage, et, dans une certaine me» sure, est exclue du libre exercice en plein air qui con- trihue si largement a la vigueur physique. Ses habi tudes sèdentaires, la tyranuie de la mode, et surtout les perils inseparables de Ia condition qu'elle occupe dansjl'economie de la nature, la soumettent a beau- coup de peines el de souffrances. Hystérie, acces de faiblesse, mal de léte nerveux, froideur des extrémi- lés, beaucoup d'nffections locales sp"cia!es a son or ganisation, forment le cortege de ses afflictions phy siques, et la maternité, base du plus pur bonheür, trop souvent amene maladie et chagrins après elle. En disant que la douce et générative opération des pilules d'Holloway proeure les moyens les meilleurs et les plus certains pour l'allègeinent des souffrances du sexe, dans les diffcrentes circonstances auxquelles nousavons faitallusion, nous nous faisons simplement l'écbo de l'opinion de rniliers d'épouses et mères, d'au- tres pays. Ces pilules sont recommandées par les pra - ticiens qui ont éludié cette branche medieale s'occu- pant spécialement des femmes comme spécifiques absolus dans les époques les plus critiques de la via de la femme, el si c'est la vérité, pourrait-on rencon- trer des hommes assez fastidieux pour s'opposer a ce que des fails de si grande importance soient signales par la presse. 1 La santé^de ces étres chères, sans lesquelles Ia monde serait un désert, est une considèration du plus haul intérêt, et ce serait quelque chose de pis qu'une fausse delicatesse de retenir loute information qui serail de nature a leur assurer ces bienfaits, les plus grands sur terre, TPRES Etat-civil du 19 au 26 aoüt 1870. NAISSANCES. Sexe mascutin S. Sexe féminin 5. DÉCÈS. Vandaele, Lambert, 75 ans, cabaretier, époux d'Amélle Dedier, rue de Moscou.Van den Broek, Jean, 70 ans, jour- nalier, époux deKos»lie beiiornie, rue de Menin—Goethals, Sylvie, 28 ans, denlellière, épouse de Louis Dumoulin.rue de Menin. Descamps, Natalie, 51 ans, cabaretière, épouse de Henri Htssel, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe mascutin 1. Sexe féminin 1. EOFEHIV&ilIIJ. Etat-civil du 49 au 26 aoüt 4870. NAISSANCES. Sexe mascutin 2. Sexe féminin 5. M ARIAGES. Debaecker, Désiré-Augusle.28 ans, marchand, célibataire. avec Coevoel. Marie-Louise, 50 ans, particulier sans profes sion, céiibalaire. DÉCÈS. Hallynck, Pierre-Joseph, <J5 ans, facteur, épouse de Jeanne Delanghe, rue de Casset. Caron, Jeanne-Thérèse, 81 ans, sans profession, veuve de BenottOrbie, rue Saint-Micüel. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe mascutin 5. Sexe féminin X. E TAT indiquant les quanlités el le prix moyen des grains, four rages el aulres prodwts agricoles vendus le 26 aoüt 4 870, sur Le morche de la uille d' Ypres. NATURE DES KAKCHAR DISKS VKNDl'ES yüANTJTES v erduks. Kilogrammes. PRIX MOÏEN KAR 100 kilogram. P01US JIOYER I1K 1 i 'llectOl Froment. Seigle Avorne Pois It res. 52 70" JO.SvO 4,500 1,000 «00 28 60 19 On SO-50 22 00 Ïr-Oo 2ó 48 OO-Co 12-00 5 90 ü-uo P

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3