VAN BLOMMEN
assoktiment
tre de trailer sur un pied de plus parfaite égalité, au
pire, prolonger leur résislance.
Ce qui est élrange c'est de constater combien les
événemenis différent de l'aitente.
LesPrussiens ont repris les procédés de Napo
léon I" ils ont fait des mouvemenls forts et rapides
contre i'ennemi et marchent énergiquement sur Ia
capitale. Les Francais se préparent agir comme l'ont
fait les Russesè leur égard.
En poussant la France bout, la Prusse court le
danger d'avoir devantelleune insurrection nationale
les Francais, en rejetant des négociations, s'exposent
a des désastres irréparable, t
Un décret du 28 aoüt met a la disposition du mi-
nistre de la guerre ^tous les agents forestiers de
l'Empire.
D'autres décrets signés le même jour portent créa-
tion de vingt-et-un nouveaux régiments provisoires
d'infanterie de la garde nationale mobile, dont le
nombre s'élève maintenant a trente-sept.
Ces trente-sept régiments se composent cbacun
de trois bataillons. L'effectif du bataillon étant de
1,200 hommes, le ministre de la guerrre a done,
dés a présent sous la main, une force organisóe de
188,200.
Un corps de 80 mille hommes se forme autour
d'Angers. 11 est de nouveau question, el plus que
jamais, de transporter Ie gouvernement hors de
Paris afin de parer d'avance a toutes les éventualités.
II parait que cette idèe surtout est a l'état fixe dans
la pensee de l'Impératrice. Cependant, il est douteux
qu'elle même cède a la tentation. Le gouvernement
jouerait trop gros jeu a quitter Ia place. II serail trop
possible qu'un gouvernement provisoire le remplacét
aussitót. De plus, la Chambredes députés ne consen-
tirait pas a suivre la régenle. Elle a déclaré déja a
plusieurs reprises qu'elle de veut pas siéger hors de
Paris.
On apprend de Sarreguemines que les juges alle-
mands ont commence a y rendre la justice.
A Saint-Privat, une batterie de mitrailleuses
occupait une hauteur on lui envoya un bataillon
prussien, il en resta deux hommes un second ba
taillon se présenta, puis un troisième, un quatrième,
le cinquième parvint sur la hauteurtoutes ces
troupes avaient tnarchè du même pas, pas plus vite
l'une que l'autre, e'étaient des murailles vivantes.
On lit dans l'Avenir national du 29.-
II ne faudrait pas rendre la population de Nancy
solidaire de la faiblesse de ses deux hauls fonction-
naires, le maire, M. Woelch, et le préfet, M. Potevin.
Lcfait suivanl que nous empruntons a une lettre
d'un témoin oculaire, du correspondant de la Gazette
de Francfortprouve que le sentiment patriotique
des Nanciens ne craint pas de s'afïïrmer hautement,
malgré l'occupation militairede la viile.
Le café Stanislas a étéle théatre d'une énergique
manifestation antiprussienne. Des gymnastes alle-
mandschantaient la Sentinelle au Bhin\ les Francais
répondirent par la Marseillaise. Ces derniers, qui
étaient en nombre, étouffèrent le chant de leurs ad-
versaires et poussèrent même le criA bas les Prus-
siens l Les Allemands tirèrent leurs sabres, et des
chants on allait passer aux coups, quand I'interveii-
tion de quelques fonctionnaires francais et bourgeois
et de quelques officiers bavarois parvienuenl a em-
pêcher l'effusion du sang.
Le soir même, le commandant de la place publiait
la loi martiale, et interdisait des attroupements de
plus de trois personnes.
On a retrouvé, annonce rUnion, a la gare de
Verdun, deux millions de cartouches qui avaient éte
égarées.
Deux millions de cartouches égarées comme un
porte-monnaie I On ne pouvait rien dire de plus
concluant pour démontrer l'iocurie de l'adminislra-
tion qui a précédé celle de M. le comte de Palikao,
commandant de Paris avec l'aide de MM. üartois et
Duruof, aéronautes expérimentés, qui ont fait avec
lui les dernières et heureuses ascensions du Géant,
a Bruxelles, Amsterdam, Lyon, etc. Trois aérostats
puissanls offerts par M. Duruof ont été aussitót véri-
fiés et mis eu état. Une équipe d'aérostiers, francs-
tireurs et mobiles, déja au courant des manoeuvres
spéciales, a été engagée. Sur l'admission des princi-
pales conclusions du rapport présenté a la commis
sion de défense par M. Nadar, l'organisation des ob
servations aérostatiquesde la rive droite a été confiée
a sa direction. Le service des observations pour la
rive gauche est organisé par M. Godart alnémais
les deux services, tout en dependant l'un comme
l'autre de ['administration mititaire, sont complète-
ment sèparés et distincts.
Un arrêté de la préfecture de la Seine a interdit dés
avant-hier, la circulation dans le bois de Boulogne.
Voiei, parait-il, ce qui a donné lieu a cette mesure.
Les bestiaux deslinés a l'approvisionnement de
Paris y sont, comme I'on sait parquéssous la surveil
lance insuffisante de quelques gardiens des malfai-
teurss'introduisoientdans le bois, volaient desboeufs,
des moutons, et séance tenanle, les toaient, dépecaient,
faisaient rötir a des feux dont les arbres faisaient les
frais, finalement ils les mangeaient sur place.
Tous les canards ont disparu dans ces festins a la
facon des héros d'Homère ou des boucaniers de l'Amé-
rique.
II efit fallu une garuison pour empêcher que ces
scènes se renouvelassent, d'autant plus que tous les
malfaiteurs de la banlieue avaient fait du bois de
Boulogne leur quartier général. On a préféré fermer
cette nouvelle succursale des carrières d'Amérique.
Peuple francais.)
M. Barlhélemy Saint-Hiiaire, a la Chambre, dé-
nonce énergiquement un fait déplorable qui s'est
produit dans 1'administration Au moment même oü
la ville d'Epernay se défendait si resolüment contre
les Prussiens, deux cents chassepots destinésa la garde
nationale de cette ville avaient eté envoyés a la gare
de l'Est pour être dirigés immédiatement vers leur
destination. Eh bien, par suite de l'apathie inex
plicable des agents chargés de les accompagner, ces
fusils sont restés quaranle huit heures la gare sans
partir.
Lemême député a fait observer qu'on a donné a la
garde mobile de Seine-et-Oise un costume qui pré
sente de sérieux inconvénients. Ce costume se com
pose d'une blouse grise devenant blanche après un
ou deux lavages, avec une croix rouge sur le bras;
e'est-a-dire qui ressemble tout a fait a l'uniforme
adopte, d'après la convention de Genève pour les
citoyens attachés aux ambulances. N'est-il pas a
craindre que I'ennemi, trompé une fois par cette
ruse innocente, ne se décide ensuite tirer sur tous
ceux qui doivent, en effel, porter ce costume. Le
général Allard, commissaire du gouvernement, a
promis de porter remède a cette regreitable erreur.
Le Morning Post désapprouve énergiquement ia
demande actuelle faite par la Gonfedération de l'AI-
lemagrie du Nord pour être autorisée a transporter
ses blessés par la Belgique et Ie Luxembourg.
Le Morning Post ajoute que cette autorisation pour-
rait devenir compromettante pour ces deux pays
vis-a-vis de la France.
Hier, sur le boulevard, M. Joseph Prudhomrae
serrait sur son cceur un jeune sergent de la mobile et
lui adressait de chaleureuses felicitations:
Oui, jeune guerrier, le pays vous eontemple,
et, grace a vos exploits, nos drapeaux se couvriront
d'un nouveau lustre... Lustre n'est peut-être pas le
vrai mot, car géuéralement la vie des camps
délabrel...
Expropriation pour cause d'utilité publique.
diligences de M. Ie Ministre des travaux publics
et M. Louis Herla, directeur-gérant de la Com
pagnie du chemin de fer d'Ostende Armentières,
ont fait citer devant le Tribunal civil d'Ypres, A
l'audience du Vendredi neuf Septembre prochain,
M. Edouard Vanliere-De Vloo.fabricantdomicilié
Courtrai, tant en nom personnel, que comme
tuteur de ses enfants mineurs, aux fins d'entendre
statuer sur les indemnités payer du chef d'une
emprise de vingt un ares, soixarite huit centiares,
a faire sur des propriétés sises a Boesinghe, et y
connues au cadastre Son A sous les n°' 968, 964
et 987.
Pour extrait conforme.
L'avoué poursuivant.
(Signé) H. IJossaert avoué.
Ypres, 30 Aout 1870.
YPRES
Etal-civil du 26 aoül au 2 septembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 6. Sexe féminin 5.
MARIAGES.
Coppieters, Jules, commis rédacteur a la commission
Royale des monuments, el Estelle Delerive, sans profession.
Decroix, Ferdinand, journalier et Jlarie Messtlis, dentel-
lière.
DÉCiS.
Vallaeys, Stephanie, 28 ans, dentellière, célibataire, rue
des Boudeurs. Deweerdt, Louis, 59 ans, charpentier,
époux d'Amélie Leleu, rue de Menin. Janssoone, Euphanie,
60 ans, dentellière, épouse de Jean Devos, rue Longue du
Marais. Vandewyuckel, Augustin, 75 ans, sans profes
sion, veuf de Lucie Poot, rue de Dixmude. Vandeghen,
Pélagie, 58 ans, sans profession, veuve de Louis Deboo, rue
Longue de Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 2.
poPEitiiviit;.
Etat-civil du 26 aoüt au 2 septembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 2. Sexe féminin O.
MARIAGES.
Hauspie, René, 21 ans, tisserand, célibataire, avec Lefever,
Justine, 18 ans, ouvrière de fabrique, célibataire. Yper-
man, Joseph-Ferdinand, 26 ans,agent de police,.célibataire,
avec Renière, Silvie, 22 ans, tailUuse, célibataire.
DÉCÈS.
Ollivier, Pierre-Louis, 58ans, ouvrier, époux de Catherine,
Dondeyne, Edewaerlhouk. Salomé, Henri-Léopold, 17ans,
cordonnier. célibataire, rue d'Tpres. Christiaen, Barbe-
Victoire, ans, ouvrière, épouse de jViclorin-Decoster,
Eekboek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 1.
E TA T indiquanl les quantités et le prix moyen des
grains .four rages et autres produits agricoles vendus
le 3 septembre 1870, sur le marché de la ville
d' Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
P01DS
DES MARCHAND1SES
VENDUES.
PAR
MOVEN Dl
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram.
l'liectol
Froment.
19 70"
28 50
23-48
Seigle
8.3rt0
19-25
OO-Ou
Avoine
2,700
20-Od
12-00
1,100
22-00
3-9o
Fêves.
00
00-00
(O-OO
HORLOGERIE
et
BIJOUTERIE
61 et 63, rue du Midi,
BRUXELLES.
Mafson connoe avan-
tageusement depuis sa
creation pour vendre de
confianceet boa marché.
{bemin de fer d'Ostende a Armentières.
Par exploit enregistré en date du vingt cinq
Aofit 1870, du ministère de l'huissier Vandevelde
i Courtrai, le Gouvernement Beige, poursuites et
GRAND
Dl
MONTRES, PENDULES,
CHAlNÈS, BIJOUX, etc.
Envoi franco en province.
N. Nadar, qui n'avait pu réunir a temps un ma-
tériet pour gagner Metz, a offert d'organiser gratui-
tement un service aérostatique a la disposition du