DÉPOT D'IIUITRES ANGLMS ON DEMANDE Chez lï. Meraïni-Mortier, MARCHÉ-AUX-POISSO NS, AllYPRES. ﻫPKSBas«aaas. un train vers Comines en correspondance avec celui de passage a 9 h. 07 m. II est vrai qu'alors il y au- rait, sur la ligne d'Armentières a Comines, quatre trains a l'aller et quatre au retourmais est-ce trop de trains pour une ligne assurément plus importante que celles de Dixmude a Nieuport, en toutes saisons, et de Bruges a Blankenberghe, en hiver, qui jouissent cependant de quatre départs et de quatre arrivées. D'ailleurs,4 quand une ligne est desservie par une locomotive fesant uavette, il ne naitrait aucun em- barras et guère de frais d'une pareille augmentation de correspondance; la sociétéd'exploitation s'est char- gée elle-même de Ie prouver en élablissant, pour Ie lundi, un véritable luxe de correspondance entre Co mines et Waruêton cbaque lundi ii y aura six dé parts de Warnêton pour Comines et six départs de Comines pour Warnêton combien transportera-t-on de voyageurs? Qu'ou supprime les deux trains extra- ordinaires du lundi, qui seront fort peu, ou plulót point productifs, et qu'on établisse un troin quoti- dien de Comines a Armentières a 6 h. 10 m. s. et un d'Armentières a Comines vers 8 h. du soir, et nous - croyons, sans crainte de nous tromper, que les So- ciétés d'Exploitation et d'Ostende-Armentières y ga- gneront. 11. Nos lecteurs se rappellent qu'il y a plus d'une an- née, nous avons pröné le changement de tracé de la 2" section d Ostende-Armentières nous soutenions alors qu'il serait plus profitable aux sociétés intéres- sèes et aux populations de la Flandre Occidentale d'abandonner le tracé de Thourout-Cortemarck-Sta- den-Langhemarcq-Boesinghe-Ypres et de le rempla- cer par celui de Ghistelles-Couckelaere-Beerst-Dix- mude - Woumen- Langhemarcq - Boesinghe - Ypres- L'arrondissement d'Ypres ne pourrait que tirer pro- fit de ce changement de tracé; il y gagnerait les com munications avec des localilés importantes, et celles avec Staden, Cortemarck, Thourout, communes dés lors plus ou moins défavorisées, n'en recevront au- cuneatleinte désastreuse; en effet, Staden se trouvant sur la ligne en construction de Roulers-Dixmude (l'Ouest de Belgique); Cortemarck ayant une slation sur Ie Lichtervelde-Furnes, et Thourout par le che- min d'Ypres Roulers, maintiendront des communi cations faciles avec notre contree. D'après le Mohiteur des Intéréts malériels, une deputation de notabilités des communes intéressées a la construction du chemin de fer de Langbemarck a Thourout, s'est adressée a M. le ministro des tra- vaux publics, pour connaitre les intentions des con- cessionnaires qui, paralt-ilavaient deinandé de changer le parcours de l.anghemarck sur Dixmude. M. Ie ministre a donné a la deputation l'assurance que le chemin de fer serait eonstruit tel que le eom- portait le plan adopté par son prédéeesseur. D'un autre cóté, on annonce la cession aux Bassins- Houilliers des deux sections construites du chemin d'Ostende-Armentières et la demande a la legis lature d'être déchargé de la construction des 2e et 3e sections. Que se passe-t-il On nous assure que M. le ministre aurait déclaré aux notables qui se rendirent a son audience, qu'il ne lui appartenait pas de modifier le trace et qu'il n'y consentii'ait pointque pour faire pared changement il fallait 1'interventiou de la legislature qui n'étaitac- tuellement saisie d'aucun projet a eet égard. Tout cela est vrai; mais le projet de modification n'en existe pas moins. L'Etat lui-même serait direc- tement intéressé a ce changement de parcours, qui ne peut qu'être favorable a ses recettes, puisqu'il s'agit pour lui de reprendre, dans un temps peu eloigné, l'exploitalion des lignes occidentals de la Société Générale d'exploitalion. Dès que d'autres renseignements nous parvien- dront,nous en informerons nos lecteurs. Ill II n'y a pas que la 2' sect.qui serait atteinte par une dècision gouvernemenlale qu'on propose par suite d'une cession aux Bassins-Houilliers; il s'agirait en plus, pour la Société Ostende-Armentières, d'être déchargée de la construction de la 3mo section, Ypres par Messines a Warnêton (Le Touquet.) Si ce qui se dit était vrai le projet de construire cette 3m° section serait complétement abandonnée, de telle facon que le canton de Messines serait isolé du réseau de che- mins de fer. Nous comprenons qu'en certaines circonstances il est difficile et même impossible d'exécuter un plan prirnitivement concu de chemin de fer. Des raisons financières et des accidents de terrain, auxquels on n'avait pu penser dès l'abord, se dressent parfois devant une entreprise et l'empêchent d'aller jusques la oü elle tendait. II ne faut pas, dans pareil cas, qu'un gouvernement soit trop sévère et qu'il exige une chose que les circonstances rendent quasi im possible et qui ne s'exécutera pas si l'on y tient trop. Un moyen terme peut parfois satisfaire et con- tenter les intéressés de part et d'aulre. N'en serait-il pas ainsi a propos du chemin d'Ypres-Messines-I.e Touquet? Nous Ie pensons D'après le plan primitif, le tracé suit une ligne passant prés de Yoormezeele, a deux mille mètres a l'ouest de l'aggloméré de Wytschaele, douze cents mètres a l'ouest de Messines, et aboutissant a la 4" section non loin de la Basse-Vitle, sur Warnêton. Dans ce parcours il se rencontre des déblais de dix a onze mètres, et des remblais de six a septil faudra même des rampes de dix millimètres; on comprend dès lors que le coftt kiiométrique devient trés élevé. Devant l'exigence des circonstances, ne pourrait- on poiut se contenter d'une station a l'est do Mes sines au lieu d'une a l'ouest, station qui ne serait pas plus distante de cette localité que la première proje- tée, et admettre le tracé suivant qui entrainerait, au plus, au quart du coüt du tracé primitif Partant d'Ypres il suivrait la ligne de la Flandre Occidentale jusques un peu au-dela d'Hollebeke, d'oü, tournant a droite, il se dirigerait sur la ferme Lantermes, tra- verserait a moitie route le pavé des quatre rois a Messines, oü serait etabli ia station de Messines-Wyt- schaete, et irait rejoindre a la Basse-Ville (Warnêton) la ligne de Comines a Armentières. L'admission de ce tracé permettrait d'employer la voie de la Flandre Occidentale sur un long parcours et n'entralnerait qu'a la construction de sept kilomètres de nouvelle voie dans une contrée a terrain plat. Le chef-lieu du canton de Messines ne serait pas en droit de se plaindre de ce changement, paree que sa station serait, sous beaucoup ds rapports, mieux placée a l'est qu'a l'ouest. Seules, les communes de Neuve-Eglise et de Kemmel feraient entendre des plaintes, ce qui se comprend; mais enfin, que vou- lez-vous? C'est un malheur pour elles d'être situées dans une contrée montagneuse. Du reste, Neuve- Eglise est maintenant moins éloigné d'une station du Nord Francais qu'il ne le serait de la station de Mes sines d'après le projet primitif. Evidemment il vaudrait, mieux contenter tout Ie monde et exécuter l'ancien projet de l'Ostende-Ar mentières. Seulement, entre vouloir tout ou rien il y a un milieu et nous préférons, si c'est nécessaire, avoir ce moyen terme que d'avoir rien du tout. A la suite de la reproduction de Partiele du Moni- teur des lntérêls matériels sur la reception faite par M. le ministre des travaux publics a une députation d'habitants de communes intéressees a la construc tion du chemin de fer de Langhemarcq a Thourout, la Finance ajoute II parait que les démarches relatives au change ment de parcours dont on parle ont étè tentées a diverses reprises. Nous verrions avec regret se con- firmer le renseignement du Moniteur des Intéréts ma lériels, car la modification du tracé par Dixmude concilie mieux les iuterêts généraux en évitant de créer une ligne qui forme double emploi avec une autre déja construite. L'Etat, qui parait avoir com- pris la nécessité de coordonner mieux le réseau natio nal, devrait admettre une rectification dont l'utiiité est évidente. Unguent et B^lules Slolioway. Remède pour les affections du foie et de la bile. Geux qui souffrent de ces maladies devront essayer des effets de ce précieux remède. Quelques doses rendront au malade son èlasticité et sa vigueur, chas- seront toutes les impuretés, douneront une saine ac tion au foie el fortifieront l'estomac. Si ou laisse les attaques de bile se coutinuer sans employer ce pré- ventif, les accidents les plus graves peuvenl en ré- t. sulter, et le malade peut s'exposer a rester alité. Les Pilules Holloway sont un remède extraordinaire agissant immédiatemenl, en chassant l'acidité de l'estomac, l'indigestion, la dèbilité, les nausées, pré- parant la nourriture pour i'assimilationrendant chaque organe tributaire parfait dans ses fonctions, et en stimulant les reins. YPRES. Etal-civü du 28 octobre aufjYnovembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 8, MARIAGES. Duprez, Jacques, cordonnier |et Leroy, Thérè9e, dentel- jière. D'hellem, Louis, journalier et Derons, Julie, den- tellière. Degrave, Pierre, journalier et Kerrin>-kx,Eugénie, dentellière. Roose, Edouard, magon et Legon, Virginie, bou» tiquière. Maschelin, Louis, voiturier, et Degrave, Natalie, dentellière. DÉCÈS. Valtaeys, Jean-Baptiste, 3 631 ans,'raeunier,'époux de Catherine Deturck, rue du Quai. Ferricx, Cécile, 77 ans, sans profession, veuve de Guillaume Hopmau,P ace St-Pierre. Vanhée, ifléonore, 67 ans.l sans profession, venve de Constance Destobbeleir, rue longue de Thourout. Van- nieumunster, Hermine, 17 ans, modiste, célibataire, rue St- Jacques. Dingel, Fortunée, 47 ans, dentellière, épouse d« Jacques Lorrain, rue deJMenin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. Elat-civil du 28 octobre au 4 novembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 10. Sexe féminin 3. MARIAGES. Delandtsheer, Alfred-Alphonse, 26 ans, employé au che min de fer, célibataire,avec Scherrier, Marie-Louise, 29 ans,' repasseuse, célibataire. DÈCÈS. Baillieu, Marie-Thérèse, 34 aus, ménagère, épouse]5de Joseph-Benoil Sergier, Eekhoek. Lesage, Sophie-Fratc goise, 70 ans, ouvrière, veuve de Jean Cruvier, Peselhoek. Ducornez, Frangois-Louis, 60] ans, ouvrier, ^époux de Marie- Thérêse Delbaere. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin O. Sexe féminin 1. B'operinglie. Prix moyen du marchédu'i'i novembre 1870. Froment, I 'hectolitre28 42 Seigle16 00 Avoine10 75 Pommrsde terre, les 100 kilog7 00 Beurre, le kilog3 60 Houblon, les 50 kilog. (Récolte 1870.) 45 h E T AT indiquanl les qnantités et le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus le 5 novembre 1870, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MERCHANDISES VENDUES. PAR MOYEN DE VEN DDES Kilogrammes. 100 kilogram l l'liectol. Froment. 19 8 On 32 75 23-48 Seigle 3.500 22 75 OO-Oo Avoine 400 21-50 12-00 Pois 400 23 50 5-90 Fêv« 100 26-00 LO-OO A prendre fralches de jour a autre d'Ostende. Pour rempiir un emploi de eommis, un jeune homme ayant de bonnes recomraandations. Une écriture trés lisible et la connaissance parfuite du francais et du flamand sont indispensables. S'adresser au bureau du journal, sous les initiates P. D.

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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 7