OH DEMANDS
ni aux prerogatives du tróne, ni aux institutions
politiques du pays, ni au respect dü a la religion de
leurs pères mais que leurs efforts tendront unique-
ment a dégager et a garantir Ie pouvoir civil de toute
influence étrangère et a travailler activement au sou-
lagement et a l'amélioration des classes pauvres.
C'est pour atteindre ce but, que je compte, Mes
sieurs, sur une franche et loyale coopèration dans
toutes les parties de l'administration heureux si
pour prix de mes efforts je puis mèriter votreestime
et votre confiance.
Agréez, etc.
On se demande si Ie département de la guerre ne
pourrait enfin indiquer aux régiments les villes dans
lesquelles ilssont appelés a lenir définitivement gar-
nison. L'état de choses actuel cause un préjudice
énorme a bon nombre d'odiciers, et I'on est générale-
ment d'avis que M. le ministre Guillaume agirait sa-
gement en mettant fin a pareille situation.
Mais, qui sail? l'état-major général rêve peut-être
encore quelques savants mouvernenls destines a
metlre en relief la bonne organisation de l'intendance.
II doit en être ainsi, car nous chercherions en vain
un autre motif aux retards apportés a I'inslallation
des régiments.
Par arrêtós royaux du 16 octobre 1870, ontété
nommés commissaires du gouvernement respective-
ment prés les sociétés de cbemins de fer des Bassins
houiders du Hainaut, de Malines a Ternenzen, d'Os-
lende a Armentières, de Virion, de Ilesbaye et Con-
droz et prés la Société générale d'exploitalion de che-
mins de fer, les sieurs Berden, Juste, Stiels, War-
notte, Delfosse et Lepas.
L'absence de commissaires du gouvernement au-
près d'un grand nombre de sociétés anonymes, était
certainement une lacune fècheuse et nous ne nous
sommes pas fait faute de la signaler. II nous paratt
cependant que c'est la combler un peu lard, que
d'attendre pour le faire la veille d'une reforme de la
loi sur les sociétés, réforrne qui supprime ('interven
tion du gouvernement dans les actes des sociétés, et
remplace le régime de l'anonymat privilégié par celui
de l'anonymat iibre.
Par sa circulaire en date du 28 öctobre, le ministre
ordonne que 100 miliciens par régiment seront en-
voyés en congé d'un mois ou 15 jours. Ces permis
sions ne pourront être imposées et, dans aucun cas,
elles ne pourront être prolongées. Des instructions
sunt données en conséquence. Au fur et a mesure de
la rentrée de ces permissionuaires, d'autres hommes
jouiroutde la même faveur.
Par une nouvelle circulaire en date du 30, l'effectif
de chaque régimeut d'infanterie sera reduit a 1,950
hommes a partir du 5 novembre.
Toute la classe de 1866 sera done a cette date en-
voyée en congé iliimité.
indépendaniment de cette reduction d'effectif, 100
hommes par régiment continuerout a jouir de permis
sions de 15 jours a un mois.
Typhus contagieux. Interdiction
des foires et marches.
Sont interdits, jusqu'a disposition ultérieure, en
tant qu'ils ont pour ohjet l'exposition en vente ou la
vente des bêtes bovinës de toute espèces, les foires et
marches dans les arrondissements administratifs de
Courtrai, de Furnes, d'Ypres, de Dinant, de Philippe-
villes, de Mons, deTournai, de Thuin et dans le canton
judiciaire de Quevauchnmps, de i'arrondissement
d'Ath.
Sont exceptés de la disposition qui précède, les
marches établis a Mons, Courtrai et Tonrnai, sous
réserve qu'ils serviront exclusivement a la vente de
bestiaux gras destinés a la consommalion, dorit les
conducteurs sont munis d'un cerlificat d'origine et de
santé délivré par le bourgmestre du lieu de prove
nance.
En conformité de l'arrêté royal du 14 mars 1867,
sont assimilés aux foires et marches prohibès par
Particle 1 du présent arrêté, les rassemblements de
bestiaux appartenant a divers propriétaires et réunis
n'importe dans quel but, soit dans un lieu public, soit
dans deseoclos, des étables ou des hangars.
bes certificats mentionnés a Partiele 2 ci-dessus
sont valables pour un terme de six jours, a dater de
celui de Ia tenue du marché oü le bétail est conduit.
Les animaux qui y ont été vendus doivent être
abattus et livrés a Ia consommalion dans le même
délai.
ACTES OFFICIEEL.
Par arrêté royal du 28 octobre, M. A. Sartel, juge
au tribunal de première instance séant a Ypres, est
nommé président du même tribunal, en remplace
ment de M. Biebuyck, démissionnaire.
Un arrêté de Sa Majesle, en date du 27 octobre,
autorise la commission administrative de l'institutiou
royale de Messines a admettre dans eet établissement
six filles de inilitaires morts ou devenus invalides au
service de l'Etat.
FA ITS BïaWFBSS.
M. I'ingénieur architecte Heyninckx a été nomme
professeur d'architecture a l'académie d'Ypres en
remplacement de M. Lernouid, et il a été chargé en
même temps du cours da construction a l'ecole pro-
fessionnelle.
Un journal assure qu'il entre dans les intentions
du général Benard d'envoyer, chaque année, pendant
quelques jours, la garde civique aux camps de Be-
verloo ou de Brasschael.
Les zouaves pontificaux n'ont pas été anéantis,
comme on l'a dit, a Orleans, lis n'ont perdu que 18
hommes.Mais il se confirme que le bataillon ctran-
ger a été détruit après une lutte héroïque. Un
Beige ecrit dans une lettre reproduite par VOrgane
de Mons
Nous étions 1,554 houimes dans notre bataillon,
nous sommes revenus 72, mais nous avons donné
Pexemple du courage aux régiments francais qui ont
reculé el surtout au 37a de ligne qui a lêché pied a
cóté de nous. Nous avons soutenu le feu, avec un ba
taillon de chasseurs a pied et la mobile du departe
ment de la Nièvre, pendant onze heures nous étions
au plus en tout 3,500 contre dix fois autant de Prus-
siens.
Société Anonyttie des Cheniins de Fee
de la Ftandre Occidentale.
OBLIGATIONS DE FR. 500 a 3 0/0,
Première Emission.
DIX SKPTIÊME T1RAGE AU SORT, 7 NOYEMRRE 1870.
Les Obligations dont les numéros suivent sont rem-
bnursables le 1" Juillet 1871, a raison de fr. 500 par
obligation, chez MM. Brugmann, fils, a Bruxelles, et
au siége de la Société, a Bruges .-
N°« 619. 693, 711, 1002, 1246, 1327, 1337,
1981, 2111, 2254, 2512, 2587, 2618, 2778, 2806,
I 3568, 3920, 4061, 4132, 4170, 4228.4389, 4399,
4778, 5321, 6874, 7082, 7141, 7197, 7320, 7485,
7497, 7542, 7603, 7727, 7885, 7911, 8120, 8204,
8385, 8889, 9536, 9849.
Obligations sorties aux tirages précèdenls et qui
n'ont pas encore été présentées au remboursement
10° Tirage 6588. 11" id. 7476. 12" id. 9874.
13" id. 4767, 6265. 15° id. 337, 906, 3283,
8352.16e id. 1398, 1471, 2311, 2888,3154, 4870,
6505, 6507, 8378, 8628, 8969, 9393, 9575, 9939.
Aux tennes des conditions de l'émission des Obli
gations, touies celles designees par le sort, pour être
remboursées, cessent d'être productives d'intérêts
depuis la date fixée pour le remboursement. Le rnon-
lant de lous coupons d'intérêts detachés depuis cette
dale sera déduit de ce capital rombourser.
Onguent et EMIules Blolloway.
Ftemède certain pour les maux de téte, la bile, les
perles d'appélit, les faiblesses d'esprit. Ges pilules
peu vent être prises sans danger, en temps humide ou
froid, et n'exigent aucune interruption dans les af
faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les
intestins, forlifient l'estomac, excitent une saine ac
tion du foie; de Ia elles purifient le sang, nettoient la
peau, donnenl du ton aux nerfs et fortifient le système
entier. Elles effecluent un changement véritablement
merveilleux, lorsque la constitution est débilitée, do
même elles donnent un bon appétit, corrigenl l'indi-
gestion, chassent la bile, les étourdissements, la mi
graine et les palpitations de coeur. Des instructions
pour l'usage de cette médecine, a la fois douce et effi-
cace, entourent chaque boite.
YPRES,
Etal-civil du 4 au 11 novembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 2. Sexe féminin 3.
MARIAGF.S.
Soetaert, Charles, scieur etjJVasseur, Virginie,dotneslique.
DÉCÈS.
Jolyt, Virginie, 67 ans, denfellière, célibatairc, rue de
Menin. David, Louis, 33 ans, maréchal-des-Logis au 2"
régt. d'artillerie, eélibataïre, St-Nico!as lez-Ypres. Tronc-
quée, Louis, 69 ans, sans profession, époux de Taffin, Marie,
rue des Chiens. Spiniiewyn.sAlphonse, 17 ans, tisserand,
rue de Menin. Dumon, Charles, 68 ans, journaiier, époux
de Soenen, Natalie, rue de Menin. Ingelaere, Marie, 66
ans, domestique, célibataire, rue de Dixmude. Lemiegre,
Jean, 77 ans, sans profession, veuf'de VerJElst, Eugénie, rue
de Dixmude.3— Delmotte, Désiré, 70 ans, bianchisseur de
cire, célibataire, rue d'Elverdingbe.
Enfants au-dessons de 7 ans
Sexemasculin 2. {;Sexe féminin 1.
B*Oï*FBSB A'liSflfK.
Etat-civil du i an 11 novembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 4Sexe féminin 5.
M ARIAGES.
Declerck, Désiré, 21 ans.ouvrier agricole, célibataire, avcc
Goussey, Octavie. 21 ans, ouvrière agricole, célibataire.
Vercruysse, Pierre, 32 ans. cnltivateur, célibataire avec
Adriaen, Sophie, 32 ans, cultivatrice,Jcélibataire. Huys,
Auguste, 29 ans, ouvrier au chemin de:fer, célibataire, avec
Tillie, Jnlie-Cornelie, 26 ans, ouvriére, célibataire.
DÉCÈS.
Beek, Barbe, 66 ans, rentière, fcéliba(aire,frue d'Ypres.
Lebbe, Virginie-Mélanie, 56j| ans,|;boutiquière, épouse de
Werner Leicher, rue deFurnes.fDewulf, Sophie-Catherine,
8o ans, sans profession, veuve de Bernard Lachat, Iiópital.
Veranneman, JAloïse, 42 ans, peintre artiste,"époux de Natalie
Bourgois, rue du'Nord. Labaere, Rosalie-Cornelie, ouvrière
épouse de Aloïse Artois, höpital. Simoen, Jean,;,82 ans,
sans profession, veuve d'Amelie Seck.'jrue de^Boeschepe.
Enfants au-dessous de 7 ans ;i
Sexe masculin 1.,—jScxelféininin 5.
l'operinjbe.
Prix mogen du marché du 11 novembre 1870.
Froment, ('hectolitre 26 28
Seigle 16 50
Avoine11 00
Pommesde terre, les 100 kilog7 00
Beurre, le kilog5 80
lloublon, ies 50 kilog. (Récoite 1870.) 45 S
E T AT indiquanl les quantités el le prix rnoyen des
grains Jour rages et autres produits agricoles vendus
le 12 novembre 1870, sur le marché de la ville
d' Ypres.
NATURE
l)ES MARCHANDlSES
VEIVIIÜES
QUANTITÉS
VENDUES.
Kilogrammes.
PRIX MOYEN I POIDS
PAR IMOVEN nR
100 kilogram I'hectol.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Fêve
36.700
3.500
200
1.500
200
32 75
25 00
20-00
24 25
22-50
25-48
00-üo
12-00
3-90
f 0-00
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homme ayant de bonnes recommandatioris. Une
écriture trés lisible et la counaissance parfaite dit
frangais et du flamand sont indispensables.
S'adresser au bureau du journal, sous les
initiales P. D.