VILLE D'YPRES.
TPRES,
suadé que Ie malheureux agneau n'aurait pas bu une
goatte d'eau qu'il eut étè dévoré tout de même.
Les vacances parlementaires ont momentanément
suspendu Ie mouvement denotre politique intérieure.
On s'attend, pour la réouverture des Chambres,a des
débats trés intéressants et trés animés sur Ie projet
de loi relatifa la reprise par l'Etat dés chemins de fer
des Bassins Houillers et de la Société générale d'Ex-
ploitaliou. II circule sur celte affaire des bruits si
graves, mais si graves, que je préfère m'abstenir de
in'en faire l'écho, en attendant que la discussion
m'ait éclairé sur ce qu'ils peuvent avoir de fondé.
On nous demande l'insertion des pieces sui—
vantes:
Comité des obligataires des Chemins de fer
eédés a l'Etat par Ia Société des Bassins
■louillers du S9ainaut.
Une nombreuse reunion d'obligataires des lignes
de chemins de fer cédés a l'Etat par la Société des
Bassins houillers a eu lieu jeudi 22 du courant, a l'hö-
lel des Brasseurs, a Bruxelles, et a décide
1" Qu'en présence de la position faite aux obliga -
taires par la vente a la Caisse d'annuités des rede-
vances a payer par I Etat, en vertu de la convention
du 25avril 1870, il est urgent pour les obligataires
de se concerter, afin de prendre les ntesures néces
saires pour sauvegarder leurs intéréts menacés;
2° De designer un comité provisoire chargé de pro-
voquer, parmi les porteurs d'obligations, une sou
scrip' ion de cinquante centimes par obligation, desti-
née a couvrir les frais d'enquêle, de consultation, et
éventuellement les frais de procés qu'il serait ulté-
rieurement utile d'inlenter
3° Une nouvelle assemblée sera convoquée et un
comité definitil' sera notnmé. dés que la souscription
aura atteint Ie chiffre de 10,000 fr. (représentant
20,000 obligations);
4° l,es souscriptions, soit en norn personnel, soit
anonymes. pauvent être adresséesau siége dacomité,
rue de l'Ecuyer, 40, a Bruxelles, contre un recu.
Et dans Ie cas oü 20,000 obligations au moins ne ré-
pondraient pas a l'appel, ie montant des souscrip
tions sera remis aux souscripteurs contre representa
tion de leur quittance;
Les quittances tiendronl lieu de carte d'admission
aux assemblees ultérieures. Les cotisalions de Ia
province peuvent étre envovées par correspondance
5° Le comité provisoire est composé de MM. Van
den Broeck, Palte, Moselli et Francbomme.
Le Comité des obligataires des chemins de fer cédés
l'Etat par la Société des Bassins houillers du Hai-
naut, croit de son devoir d'indiquer succinctement
aux intéressés, quelle est la situation qui leur est
faite actuellement, et les remèdes que le comité se
propose d'apporter a celte situation.
Par la convention du 25 avril 1870, i'Elat garan-
tit la Société des Bassins houillers un minimum de
7,000 fr. pour chaque kiloiöètre de chemin repris.
Par acte aulheotique, en date du 5 octobre 1870, la
Société des Bassins houillers, a vendu a la Caisse
d'annuités,la rente kilométriquede 7,000 fr., a payer
par l'Etat.
II résulterait de cette opération, que si la Société
des Bassins houillers se trouvait dans l'impossibililé
de payer l'intérêt et l'amortissement des obligations,
les obligataires n'auraient aucun recours contre l'Etat,
celui-ci étant saisi d'une delegation faite a un tiers-
Les obligataires ont toujours jusqu'ici considéré les
produits des lignes, cornme un revenu leur appar-
tenant par priorité, c'est pour cela qu'ils se sont'
émus de voir alièner ce revenu pour toute la durée
des concessions, au mépris des engagements les plus
formels qui ont élé pris envers eux.
La mission du Comité il tient a le declarer afin
d'éviter toute équivoque a douc pour but unique
d'obtenir par voie amiable ou par voie judiciaire
que la vente des annuités qui a èté faite par l'acle
du 5 octobre 1870, soit déclarée nulle et que les
sommes a payer par l'Etat du chef de ['exploitation
des 601 kilornètres faisant l'objet de la cession du 25
avril 1870 sont Ie gage spécial des intéréts et de
l'amortissement des obligations.
Au surplus, le Comité est determiné n'intenter
aucune action judiciaire avant d'en avoir référé aux
obligataires dans une nouvelle assemblée, en mêma
temps qu'il fera connaitre le résultatde ses démarches
préliminaires.
Bruxelles, le 24 décembre 1870.
FAITS DIVERS.
II circule a Mons de fausses pieces de 2 fr. a l'effigie
de Léopold 11 et au millësime 1867. Nous avons sous
les yeux une de ces pièces. Elles sont assez bien
imitées et il faut y regarder de trés prés pour s'aper-
cevoir de la fraude. Ilainaul
Le Conseil communal de Bruxelles, adoptant la
proposition faite au nom des sections réunies des
finances, du contentieux et des travaux publics, a
résolu la demolition du temple des Augustins.
Bjc medeein du vieux temps.
Nous avons entendu dire par un vieux docteur de
village qu'avec un peu de calomel et une lancelte
dans sa poche, il élait prêt a enlreprendre le traite-
ment de quelque cas que ce soit. Nous ne pouvou-
que dire que nous avons pitiè de ses malades.
Autanl voudfaitêtre aux soins du, digne l)r Sangrads
dont les seuls spécifiques etaient la saignée et l'eau
chaude. Nous entendons mieux les choses actuel
lement. Le médecin moderne a entièrement mis de
cóté la lancette et c'est a peine s'il se sert de calo
mel, La gloire de cette reforme. si bienfaisante pour
le pauvre malade, est due, en grande partie, au
Professeur llolloway qui, le premier, a prouvé au
monde que de telsmoyens violents n'etaientpas neces
saires et même que de meilleurs résultats pouvaient
être produils par de plus doux instruments. Le
monde était d'abord incródule mais les succès de
ces celèbres medicaments ont fini par triompher de
toute opposition, et les principes sur lesquels il a
travailló, pendant Ie cours de sa lougue et heureuse
carrière, sont maintenant les principes fondamen-
taux de la profession. L'usage général, dans toutes
les colonies, des celèbres Médecines Holloway.est une
preuve indisculable de leur faveur umverselle. En
remontant a trente ans et, avec la sanction des
millions de ses compalriotes, elles ont été demandèes
dans les contrées les plus reculêesde ce vaste cercle
colonial oü le soieil n'a jamais pènétré, Le dicton
que Nul n'est prophéte dans son poys trouve
une exception pour Ie Professeur Holloway. Ses
simp es, mais rapides et cffectifs remedes ont été
appréciés, dés le principe, par toutes les classes du
peuple anglais et les experiences des autres pays
n ont fait que conrfitner son verdict.
Les princes el les potentats ont donné librement
des attestations des puissantes propriétés curatives
de ces medicaments. Les nobles de naissance, corn
me ceux qui ont ete annoblis, ont également reconnu
en termes élogieux, mais des plus merités, leurs
extraordinaires pouvoirs. A peine s'il se trouve un
journal dans le monde qui ail pu s'empêcber de
faire connaitre au public les surprenantes guérisons
que les Medecines Holloway ont effectuees. Pour
jou"' d'une bonne santé, est de la derniere
importance de tenir le sang dans une conditiori saiue
paree qu'dest fluide vital, c'esi,-a-dire Ie prin
cipe de la vie et, quand il n'est pas pur, ['organi
sation öntière en est affectée. Les Pilules Holloway
chasseut du sang toute impureté et amènent le corps
entier a une same action. Son Onguent se com-
bine admirablement avec ses Pilules lorqu'il est
appliqué aux maladies externes.
1-
AVIS.
L Administration locale prévierit tous les hab
tants que le róle supplétif de l'exercice 1870, poor
le recouvrement de la taxe provinciale et commu
nale sur les chiens, est provisoirement arrêté et
deposé au secrétariat a l'inspection des contri-
buables.
Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire
valoir leurs reclamations devant ie Conseil com
munal.
Fait I Hotel-de-Yille, le 26 Décembre 1870.
Les Bourgmestre et Echevins,
Par Ordonnance
Le Secrétaire,
J. DE CODT.
P. 8EKE.
On^nent et Pilules HoMouay.
Ce sont les meilleurs remèdes du monde potir les
maux de jambes, les vieilles blessures, les plaies et
ulcères. S'ils sont employés suivant les instructions
qui les accompagnent, il ne se trouvera ni plaies ul-
céreuses, ni maux de jambes quelqu'obtinés ou
anciens qu'ils soient, qui ne cédt ront a leurs proprié
tés curatives. Quantité de personnes qui avaient
souffert dans plusieurs des grands hópitaux et sous
la surveillance d'éminenis medecins, sans obtenir le
moindre soulagenient, ont éte entièrement guèries
par l'Onguent et les Pilules Holloway. Pour les gon-
flements giandulaires, les lumeurs, le scorbut et les
maladies de peau, il n'y a point d'autre medecinequi
puisse agir aussi efïicacemenl. En fait, pour les pires
maladies qui dependent de la conditiori du sang, ces
médecines combinées ensemble sont irrèsistibles.
Etal-civil du 23 au 30 décembre 1870,
NAISSANCES.
Sexe masculin 4 Sexe féminin 3.
DÉCÈS.
Vanhecke, Marie. 71 ans, dentellière. veuve de Francois
Deroulé, rue de l'Hópital St-Jean. Ladouceur, Amélie, 74
ans. dentellière, veuve de Jean Leroy, rue de Thourout.
Lotthé, Séraphine, 53 ans, marchande, veuve de Pierre Cre-
ton, rue au Beurre. Verbrugghe, Isabelle, 87 ans, saus
profession, veuve de Jean Claerehout, rue de Litle. Hortier,
Pierre, 46 ans, ramonneur, époux de Barbe Hubert, rue lon
gue de Thourout. Blanckaert, Alexandre, 81 ans, sans pro-
fession, veuve d'Angèle Dancoene, rue de üixmude. Blanc
kaert, Marie, 78 ans, sans profession, veuve d'Ange Claere-
bout. rue de l'HÓDital St Jean. Morreeuw, Rosalie, 35 ans,
dentellière, cé ibataire, rue de Menin. Gadeyne, Marie,
67 ans, dentellière, veuve de jean Bouckaerl, Place St-Pierre.
Ghyselen, Philippe, 66 ans, journalier, époux d'Arnélie
Soenen, rue du Chevalier Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminiu 3.
i»«ï»Ei6i.A'«HS£.
Etat-civil du 23 au 30 décembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5Sexe féminin 3.
DÉCÈS.
Eeroy, Henri, 11 ans, Lyssenthoek. Devos, Liévin, 71
ans, célibalaire, cultivateur, böpital. Cbristiaen, Colette,
22 ans, célibalaire. dentellière, Eekboek. Lava, Pierre-
Benoil, 81 ans, boutiquier, célibalaire, ruedeCassal. Hae-
lewyck, Camille-Julien, 44 ans, particulière, cél bataire, rue
de Boeschepe. Vraminout, Dominique, 90 ans, particulier,
veuf de Marie-Thérèse Tahon, Haegebaerthoek St-Jean.
Van Merris, Justes-Charles, 52 ans, propriétaire, époux de
Sylvie Van Renynghe, Petite Place.
Enfanls au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 6. Sexe féminin 7.
ETAT indiquant Les qnantités et le prix mogen des
grains, fourrages et autres produits agricoles vendus
Le 31 décembre 1870, sur le mareké de la vilte
d' ïpres.
NATURE
BES MARCHAND1SES
VENDUES
QUANTITÈS IPRIXHOÏEN
VENDUES. PAR
Kilogrammes. 1100 kilogram
PO ll)S
MOVEN Dg
l'hectol.
Fromenl.
Seigle
Avoine
Pois
Fève
51 200
6.000
700
400
2,000
5) ÜO
22-50
25 80
24 25
25-50
80-00
73-00
44-00
8 -00
80-00
l^opcrin^he.
Prix mogen du marché du 30 décembre 1870.
Froment, l'hectolitre24 26
Seigle16 00
Avoine. 10 75
Pommes de terre, les 100 kilog8 00
Beurre, le kilogg 90
Honblon, les 50 kilog. (Récolte 1870.) 45 00
Chemin de fer Comines-Artnentières.
Arr. de Conrtrai 11.17 5 11 9 05
d'Ypres 6.08 11 58 3 16
Lundi. Lundi.
Dép. de Comines 6.15 1" 10 12 05 5.30 6.08 9 10
Warnêlon 6 25 10.20 12.15 3.45 6 18 9.20
Le Touquet 6.40 12.3 4.1«
Houplines 6.50 12.40 4 21
Arr. Armentières 6.55 12.45 4.25
Dép. vers Lilie 7.38 12 49 5 50
Calais 7.17 12 57 7 17
Dunkcrque 7.17 19.57 7.17
Arr. de Lilie 7.17 2 67 4.50
Calais. 1-249
Dunkerque 12.49
Dép. d'Armentières 7 30 2.15 4.40
Houplines 7.40 2.20 4 50
Le Touquet. 8.05 Luridi. 2.45 5.15 Lun.fi
Warnéton. 5.50 8.15 14.30 2.55 5 25 6 50
Comines. 6.00 8.25 11.40 3 05 535 e.40
Vers Courlrai. 6.10 9.59 3.17 550
Vpree. 830 5.1G 6.06