a»«ïBaïï&UAsiaaBs.
nislraleurs communaux peuvent être croüles dans
une commune superieure a 5,000 ames, des hommes
capables dans une commune de population infé
rieure.
Vous êtes done, nous dira-t-on, contre le projet de
loi?
A ce!a nous devons répondre oui et non.
Oui, si la présornption de capacitè repose sur le
chiffre de population.
Non, si cette présornption repose sur l'instruc-
tion.
Mais comment élnb'ir ce degre d'instruelion, de
capaoité administrative? C'est chose difficile; impos
sible mêmerépondront beaucoup de personnes.
Pasautant qu'on le croit bien; car, voici comment
nous raisonnons
La capacitè decoule de l'instruction plus une loca-
lité est "instruite, plus elle est capable. Constater le
degrè d'insiruction d'une localilé prise in globo, c'est
constater celle de ses habitants et de ses administra
teurs, ses reprèsentants. Et le moven de faire cette
constalation? Ce moven nous l'avons L'instruction
des habitants de chaque commune est en raison di
recte de l'enseignement qui s'y donne. La oü il existe
unè école moyenne, on sera plus inslruit que la oü il
n'y a qu'une école primaire.
On doit dëja comprendreoü nous voulons en venir
il serait de noire gout de soustraire a la surveillance
des commissaires d'arrondissement toutes les com
munes possédant une école moyenne dont l'existence
remonterail a un certain riombre d'atinées, dix ans
par example li est certain que dans cette c immune
il y a des personnes capables el que, dans un temps
donnétoutes les personnes de radminislration
communale auront frequente au moins une école
moyenne.
Porter une loi qui soustraierait aux coirtmissariats
d'arrondissement les communes a école moyenne,
créerait entre les localilés une emulation qui profite-
rait a l'instruction par l'établissement d'un nombre
considerable d'éco'es.
Ce serait donner a toute commune le moyen de se
rendre independente des commissaires; on n'exige-
rait pas de la commune une augmentation de popula
tion; on lui demanderait seulement l'instruction et,
quelque petite quelle soit, elle saurait s'étnanciper
dés qu'elle voudrait fournir la présornption de.capa
citè exigee.
Ce serait enfin marcher ii grnnds.pas vers la neu
tralisation el ('abolition des functions préfectorales a
tous lesdegrés, legs du premier empire.
Nous ne prètendons certainement pas faire accep
ter notre idee par tout le monde. Muis nons la croyons
bonne et de facile execution, meilleure, a coup sür,
que celle rlu projet du gouvernement et tont aussi
exécu.table qu'elle. C'est pourquoi nous la donnons,
afin d'ert tirer profit, si c'est possible.
On se plaint partout de la désor'ganisation dn
service des chemms de fer, postes et lélégraphes.
Voici un fait qui vient de se passer Quelqu'un
expédie récêmineiit d'une localité en destination pour
une autre localité de la Belgique, un accréditif de la
Banque nationale. La lettre n'est jamais parvenue.
On suppose que l'un ou l'autre agent postal l'aura
ouverie dans le but de constaler mie contravention,
croyant qu'elle renfermait des valeurs. Si cela etait,
la poste aurail evidemment outrepasse ses droits, et,
quelque soit Ie motif pour lequel la lettre n'a pas été
remise a destination, 1'adminislration n'en a pas
moins fait preuve de grande negligence.
De grands mouvemenls de troupesont recommence
depuis quelques jours vers la fronliere du Nord de la
France; on envoie de l'infanterie.de la cavalerie el de
('artillerie un peu partout; et comme cela s'est passé i
dans le Luxembourg, les marches et les conlre-
marches, les ordres et les contre ordres se croisent et
s'entrecroisent que c'est un vrai charme pour les
troupiers avec lesquels le département de la guerre
recommence a faire le jeu de raquette.
Sur toute ia frontière, de Menin a Mouscron, M. le
commissaire d'arrondissement De Cock, de Courtrai,
accompagné de U. le commjssaire-voyer Callonls, est
allé faire planter les poteanx aux couleurs beiges
qui doivenl indiquer la limile du territoire neulre de
la Belgique, dans le cas oü des troupes belligerantes
seraient repoussées sur ce territoire.
A tous les clochers Qotle le drapeau beige.
On dit que l'êcole militaire sera transferee a l'an-
eienne -abbaye de la Cambre, et on y adjoindrait,
outre l'éêole de guerre fondée par le général Renard,
l'école de cavalerie d'Ypres. Ces trois institutions
réunies form^raient un établissement militaire com
plet, qui comblerait de bonheur les amis du milita
risme en progrès.
Fermetiire <le la cliasse.
En vertu de l'arrêté ministériel du 23 aoüt 1870,
toute espèce de chasse cessera d'être permise aprés
le 31 janvier a miuuit.
Toutefois, la chasse aux lapins.au moyen de
bourses et de furets, reste permise toute l'annee. La
chasse au gibier d'eau et de passage, dans les marais
et le long des fleuves et rivières, reste ouverie jus-
qu'au 30 avril prochain, a minuit, et la chasse aux
chieus courants, sans armes a feu, jusqu'au 15 du
même mois inclusivement, dans la province de
Luxembourg el dans la par-tie de la province de Liége
situe sur ia l ive gauche de l'Amblève, el jusqu'au
15 mars inclusivement dans les autres parties du
pays.
ACTE» OFFIC1EL**
Un arrêlé royal, en date du 13 janvier, autorise le
bureau de bienfaisance de Watou a vendre, au cours
du jour le plus elevédes fonds publics beiges
4 1/2 p. c., au capital nominal de 19,200 francs, a
l'effet de prêter le produil de cette alienation a la
commune de Watou, moyennant un intérêt annuel
de 4 t/2 p. c. et a la condition que le rembourse-
ment de ladile somme soit eft'ectué endeans trente
annees que la commune indemnise le bureau de
bienfaisance
1° Des frais que'conques de la vente
2° De la difference en moins qui pourrait exis'.er
entre Ie taux au.quel les litres seront vendus et celui
pour lequel ils ont été achetés;
3° De la perte d'intèrêts a resulter pour le bureau
de bienfaisance entre le moment de chaque rembour-
sement parliel et celui de son rempioi.
EASTS IS3VESSS.
Les barrières sont fermées a partir du 17 janvier,
minuit, et le roulage sera suspendu sur toutes les
routes pavées el empierrees dans cette province,
lant sur celles de l'Etat, que de la province et des
communes.
On a remarqué que les transports des armes saisies
ont été fails dans d'enormes chariots, en dópil de la
fer meture des barrières. II eut eté curieux vraiment
de voir la gendarmerie, la police locale et même le
parquet, pris en contravention, pour violation des
règlements sur le charriage.
Le corps darmee d'observation.sous les ordres du
lieutenant général Thibauld, échelonné le long de nos
frontières de l'ouest, est en pleine voie de formation.
500 hommes d'un régiment de chasseurs a pied sont
logés depuis quelques jours a Wervicq.et Pon annonce
dans peu de. jours l'arrivèe dans la même localité de
la 4me ba tl er ie d'artillerie a cheval. Le 8m6 momée
arrivera aujourd'hui même a Toornai.
Le 18, deux bataillons dn 4°"' de ligne avec l'état-
major du régiment sont partis pour Louvain.
Par suite des événemenls militaires qui se prépa-
rent sur nos frontières de l'ouest et du midi, M. le
ministre de la guerre a decidè qu'aucun congé ne
serait plus accordé aux officiers de l'armèe beige.
II a decide aussi le rappel des classes de milice de
1865, 1866 et 1867, et l'on annonce le rappel des
classes de 1864, 1863 ct 1862.
Les instituteurs du canton d'Erézée (Luxemb.),
viennenl d'adresser a la Chambre des reprèsentants
une pétition demandant l'instruction obligatoire et
gratuite.
Le départemen' dc la guerre vient, dit-on, de don
ner des ordres pour que les ambulances de l'armèe
(1", 3" et 4" divisions) soient reorganisées immódia-
tement. A eet effet, les infirnrrers des classes de
1866, 1865 et 1864 ont été rappelés sous les dra-
peaux.
On lit dans I'Organe de Namur
Nous apprenons que la 3° division d'infanterie,
qui a son quartier général a Liége et qui se trouve
sous les ordres du lieutenant général Jambers, vient
de recevoir l'ordre de se ren lre Bruxelles et dans
les environs.
On lit dans Ia Meuse
Une grande concentration de troupes va avoir
lieu aux environs de Bruxelles.
D'après ce qu'on assure, le chiffre de cette ar
mee s'élèverait bienlóta 50,000 hommes.
Les événement' qui vont se p isser sur notre
frontière sont ia cause, dit-on, de cette concentra
tion.
Les Pru'siens tenteraient de recommencer un
nouveau Sedan avec l'armèe du général Faidherbe
qui va, a ce que Pon assure, être vivemenl attaqué
et poussé vers notre frontière.
Dans le cas oü des corps de l'armèe fraocaise
voudraienl s'échapper par cnez nous, les. soldats
beiges seraient chargés de faire respecter notre neu-
tralité.
OngHfiit et 3M!u!es Slolloway.
llemè/le certain pour lea maux de tëte, la bile, les
perlès d'appétit, les faibleasea d'esprit. Ces .pilules
peuvent être prises sans danger, en temps humideou
roid, et n'exigent aucune interruption <1 ins les af
faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les
intestins, fortifient I'estnmac, excitent une saine ac
tion du foie; de la elles purifient le sang, nettoient la
peau, Qonnent du Ion aux nerfs et fortifient Ie système
entier. Elles eflVctuent un changement veritablement
merveilleux, lorsque la constitution est dèbilitee, do
même elles donrient un bon appétit, corrigenl l'indi-
gestion, cbassenl la bile, les etourdissemems, la mi
graine et les palpitations de cueur. Des instructions
pour I'usage de cette medecine, a la fois douce eteffi-
caee, entourent chaque boite.
ÏI'RES»
Etal-civil du 13 au 20 janvier 1871
N AISSANCES.
Sexe raasculin X. Sexe féminin 4.
DÉCÈS.
Preyers, Stephanie, 10 ans, rue de Menin Slosse, José-
pliinr, 76 ans, dentellière. épousé de Louis Goddelière, rue
du Temple. Declerck, Charles. 70 sns, eommissionuaire,
veuf de Marie Verheke, Grand'Place. Delhem, Jean-Bap-
tiste, 59 ans, jouma lier, veuf de Natalie Devos, rue Traver-
sière. Preyers, Piiilomène, 14 ans, rue St-Jacques.
Tandt, Pierre, 7 ans, journalier, veuf de Reine Vandevoorde,
rue de Menin. Vandermeersch, Eusèbe, 68 ans, sans pro-
fession, veuve de Rose De Crock, St-Kicolas lez-Ypres.
Erifants au-dessous de 7 ans
Sexe masciilin 0. Sexe féminin 2.
Etat-cioil du 13 an 20 janvier 1871.
N AISSANCES.
Sexe inascuiiu 2 Sexe féminin 4
M ARIAGES.
Beun, Ilenri-Corneille, 24 ans, cordonnier, célihalaire avec
Decreus, Louise, 29 ans, dentellière, célihalaire.
l)i<:CÊS.
Loncke, Remis-Arnold, 21 ans, soldat au régiment des
grenadiers, décédé a Bruxelles le 50 décemhre 1870.
Oueslroy. Anne-Tliérèse, 77 ans. sans profession, épouse de
Frangois Beiioot, rue de Bo'Scltepe. Desrihreu, Felicité"
Calherine, 91 ans, sans profession, veuve de P erre-Jean,
Van P.enynghe, höpital. Top, Aloisie Cornelie, 14 ans. sans
profession, Helhoek. Taffin, René-Corneille, 8 ans
Edevvaertlioek.
Enfant» au-dessotis de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 5.
Pojieringhe.
Prix moyen du mare,hé du 20 Janvier 1871.
Froment, I'hectolitre25 75
Seigle 16 25
Avoine11 00
Pommes de terre, les 100 kilog. 850
Beurre, Ie kilog5 00
llouhloii, les 50 kilog. (Récolte 1870.) 40 A 41
E T AT indiquanl les quanlitésel le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles vendus
le 21 Janvier 1871, sur le marché de la vilde
rf' Ypres.
NATURE
QBANTITES
PRIX MOTEN
POIDS
DES HAKCH.ANmSES
VENDUES.
PAK
MOVEN BE
VENDUES
Kilogrammes
100 kilogram
t'hectol.
Froment.
9.10"
31 25
80 00
Seigle
2.900
22 50
73-00
Avoine
500
23 50
44-00
Pois
500
25-50
8 -00
Féve
200
27-25
80-00