L'Illustration Européenue Mazeman de Couthove membre de la commission administrative de ('institution royale de Messines, pour un nouveau terme de cinq années, qui a pris cours le 31 décembre 1870. Navigation. Un arrêté duministre des travaux publics, en date du 24 avril, détermine Ia durée de 1'interruption que des travaux nécessaires amèneront, cette année, dans la navigation par les rivières et canaux mentionnés ci-dessous, savoir Canal de Charleroi a Bruxelles, 42 jours, du 11 juillet au 22aoüt; Canal del'Ourthe, 20 jours, du15 juillet au 4 aoütCanal de Liége a Maestricht, 15 jours du 20 juillet au 4 aoüt; Canal de Blaton a Ath, SO jours, du 3 juillet au 22 aoüt; Canal de l'Espierre, 21 jours, du 8 au 29 juillet; la Lys, entre les écluses d'Ouplines et de Menin, 8 jours, du 8 au 16 juillet; Canal de Gand a Ostende par Bruges: 1° entre Ie pont de la grille de fer par Bruges et l'écluse dela porte de Damme, dans la mêrne ville, 40 jours, du 3 juillet au 12 aoüt2° traverse de Bruges, 25 jours, du 8 juillet au 2 aoüt3° entre Bruges et Ostende, 28 jours, du 8 juillet au 5 aoütCanal de Plasschendaele a Nieuport, 15 jours, du 15 au 30 juillet; I'Yser et canal d'Ypres a I'Yser, 46 jours, du 7 juillet au 22 aoütPetite Néthe canalisèe entre Grobbendonck et Lierre, 20 jours, du 1" au 21 aoüt. Chroniqne judiciaire. Le tribunal d'Ypres, par ordonnance rendue il y a quelques jours, a renvoyé devant la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Gand, vingl-six prévenus, dont plusieurs avaient subi un emprisonnement prevenlif et avaient été mis en li- berté sous caution, ce pour avoir fait des dépóls d'armes de guerre sur le territoire beige et tenté d'in- troduire ces armes sur le territoire francais pour ser- vir aux troupes de la République dans la guerre contre les armées allemandes. Les armes avaient la plupart été saisies. Les inculpés étaient poursuivis comme s'étanl par ces faits rendus coupables du crime prèvu par l'art. 123 du nouveau Code pénal, portant Quiconque par des actions hostiles, non approuvées par le gou vernement, aura exposé l'Etat a des hoslilités de Ia part d'une puissance étrangère, sera puni de la dé- tention de cinq ansa dix ans, et si des hoslilités s**en sont suivies, de la dètention de dix ans a quinze ans. Ce crime étantd'a'illeurs considéré comme poli tique, la chambre duconseil du tribunal d'Ypres n'eüt pu, par ['admission de circonstances attónuantes, Ie soustraire a la connaissance du jury. C'est dans eet état du procés que la chambre des mises en accusation a eu a statuer sur la poursuite, etqu'elle vieutde declarer qu'il n'y a pas lieu a ren voi des prévenus devant la juridiotion répressive, ni poursuite ultérieure, el d'ordouner la restitution des fusils saisis. A plus forte raison la même décision devrait inter- venir si aujourd'hui des fusils étaient introduits en France pour y servir a l'armement de ceux qui ont a y défendre la société contre ia Commune de Paris, Mais, lecas opposé de vente a des agents de l'insur- rection pourrait être considéré par contre comme tombant sous la disposition de l'article 123 de notre Code pénal, si l'on regarde les actions de quelques individus comme pouvant exposer l'Etat beige a des hostilités de la part d'une puissance étrangère. Voici un jugement qui intéresse les chasseurs, Lo tribunal correctionnel de Tongres a décidé, dans son audience du 9 mars, que le fait de tirer des cygnes sauvages causant dommages aux poissons ne constitue pas un délit, alors même que des affüteurs ne sont pas munis de ports d'armes. FAITS UiVEItS. Le 27 au matin, une femme s'est jetée dans les fos- sés de la ville, non loin de Ia porte de Menin. Malgré des secours immédiats, on n a repêché qu'un ca- davre. La baisse sur les céréales que nous avions prédite fait chaque jour de nouveaux progrèi. Ce n'est plus seulement le froment qui la subit mas elle concerne aussi le seigle. Cette baisse s'est forterent accentuée aux marchés régulateurs de Louvain, de Liége et de Courtrai. Partout les vendeurs étafent nombreux, mais les acheteurs se tiennent sur la dus grande ré serve persuadés qu'ils sont que cetti baisse est loin d'avoir dit son dernier mot, surtout en présence de l'encombremenl de céréales de toutd les espèces qui existe a Anvers. Le 21 de ce mois, vers 4 heures de relevée, on a retiré de la Lys, a Menin, le cadavre en pulréfaclion d'un inconnu paraissant être êgé te. 25 a 30 ans, Taille 1,65 cenlimètres; vêtu d'un païtalon et gilet en étoffe, couleur marron, tricot en laine violet, mou- choir de poche rouge a petits pois blencsdeux che mises en colon dont une a lïgnesbottines a élas- tiques presque neuves, petits piedi. Dans la poche de son pantalon, on a trouvè une lomme de 0,85 c. et un billet du mont de piété de Lille, n° 13212, daté du 11 avril 1871 aux armes, crrovENS I Le printemps, qui ramène les hannetons, ramène en même temps les gardes civiques. Les exercices, les revues, les itspections recom- mencent sur toute la ligne. A la fin de l'été dernier, le gouvernement a reconnu pourtant que la garde (ivique, avec son organisalion actuelle, est une naau'aise plaisanterie, qu'elle ne peut rendre aucun servis. II a même nommé une commission pour modifier toutcela. Si la commission n'a pas travaille pendant l'hiver, et si la réorganisalion n'est pas prête. c'est l'affuire du gouvernement. Mais il est parfaitement superflu, puisque tout est refaire, d'ennuyer encore les citoyens de toutes facons, en les forcant a prendre part aux exercices et aux promenades d'une institution a laquelle ils ne croient pas, et a laquelle le gouvernement lui-même ne croit pas. Congé, jusqu'a la réforme... Qu'en disent messieurs les gardts civiques? Le singe et In chaidelle. Fable dédiée a M. le minislre le Vintérieur. Un sapajou de maligne ceivelle, Voyant que dans le but d'aviver la chandelle On avail soin de la mouchjr souvent, Un soir qu'il étaitseul vouluten faire autant. II preud done les moucheltes, Chausse une pairede lunettes, Saute sur un fauteuil, s'assied commodément Comme un tailleur, les pieds sous le derrière, Empoigne la chandelle, approche l'instrument Et... crac plus de lumière I... Efifrayé de l'obscurité, II se sauve a tatons: fait tomber une chaise, Renverse un guéridon, brise un service a thé En porcelaine japonaise. De plus en plus épouvanté, II bondil vers la cheminé?, Casse les vases, les plus heaux, Retombe dans uno croisée Et met en pièces deux carreaux! 1 A ce vacarme hétéroclite. Mailre, maitresse, enfanls, servantes et valets Tout le monde se précipite Dans le salon témoin de ces bauts faits Obscurité compléte I On court a la cuisine Chercher du feu; la chambre s'illumine: Tableau11 Pour toucher a cette lumière Qu'on nomme Enseignement, il fuut. Beaucoup de tact, Kervyn, révérend père feinon, l'on risque fort de voir, Quand on n'a pas la main légère, Les mouchettes du ministère Se transformer en éteignoir. II est vrai que de ceux qui t'ont mis au pouvoir Tu n as, de ce cóté, nuls reproches a craindre, Puisqu'au lieu de chercher a ranimer l'éclat De l'enseignement par l'Etat, Ton parti n'a jamais travaillé qu'ü I'éteindre. E. L. S. Ongaenl et Pilules Holloway. Remède pour les affections du foie et de la bile. Ceux qui souffrent de ces maladies devront essayer des effets de ce précieux remède. Quelques doses rendront au malade son élasticité et sa vigueur, chas- seront toutes les impuretés, donneront une saine ac tion au foie el fortifieront l'estomac. Si on laisse les attaques de bile se continuer sans employer ce pré- ventif, les accidents les plus graves peuvent en ré- sulter, et le malade peut s'exposer a rester aiité. Les Pilules Holloway sont un remède extraordinaire, agissant immédiatement, en chassant l'acidité de J'estomac, l'indigestiop, la débilité, les nausées, pré- parant la nourriture pour l'assimilationrendant chaque organe tributaire parfait dans ses fonctions, et en stimulant les reins. YPRES. Etal-civil du 21 au 28 avril 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexeféminin 4. MARIAGES. Legrand, Charles, houcher, et Bossaert, Octavie, sans pro- fession.— Dierick, Charles, plafonneur, et Bogaert, Virginic, sans profession, DÉCÈS. Brion, Catherine, 80 ans, sans profession, épouse de Bulc- kaen, Jean, rue de Dixmude.Gorrissen, 59 ans, professeur, époux de Clinekemaillie, Lucie, rue Close. Leleu, César, 30 ans, époux de Patou, Amélie, St-Pierre-lez-Ypres. Lamps, Julie, 49 ans, sans profession, célibataire, Saint-Jacques-lez- Tpres. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 4. Sexe féminin 1. POPEItllKHG. Etat-civil du 21 au 28 avril 1871 NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexeféminin 3. MARIAGES. Schmidt, Charles-Louis, 34 ans, célibalaire. charron, et Delbeke. Philomène Cornelie, 30 ans, particulière, céliba laire. Pyck, Henri-Désiré. 36 ans, colporteur, célibataire, etBoerhaeve, Amélie Sophie, 21 ans, ouvrière, célibataire. Walteyne, Réné-Corneille, 20 ans, corroyeur, célibataire, et Stechler, Octavie-Cornélie, ouvrière, célibataire.—Debruyne. Aloïse-Corneille, 25 ans, cordonnier, célibataire, et Cousin, Sidonie-Cornelie, 28 ans, dentellière, célibalaire. Van- spranghe, Julien Corneille, 21 ans, ouvrier, célibataire, et Tally, Louise-Rosalie, 20 ans, dentellière, célibataire. BÉCÊS. Hauspie, Marie-Thérèse, 75 ans, cultivatrice, veuve de Pierre-Charles Delboo, Eekhock.Aernout, Joseph-Léonard, 61 ans, charron, époux de Catherine Frutsaert, Haegebaert- hoek-St-Jean. Courtois, Louis-Frangois, 63 ans, bouti- quier, époux de Fidelie Lacour, rue de l'Höpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1, Sexe féminin -. 2. Poperinghe. Prix moyen du marché du 28 avril 1871. Froment, l'heclolitre26 77 Seigle17 00 Avoine11 50 Pommes de terre, les 100 kilog8 00 Beurre,Ie kilog3 90 Houblon, les 50 kilog. (Récolte 1870.) 47 h - E TAT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 29 avril 1871, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCHANDISES VENDUES. PAR MOVEN BK VEIS DUES Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. 21.500 35 00 80 00 Seigle 5,700 25-25 73-00 Avoine 300 28 00 44-00 Pois 500 29-75 8 -00 Fêve 1,590 29-00 80-00 Ou s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Louvain, I, coin du Boulevard de l'Observatoire. Un an, 10 fr. fr. 2-50 par trimestre.

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L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3