L'lllustration Européenne aa a a ACTE*; OFEICIEES. Un arrêté ministériel porie que les miliciens dési- gnés pour le service et compris dons Ie contingent de la levée de 1871 seront remis a l'autorilé militaire aux époques ci-après, savoir Les 5, 6, 7, 8, 9 et 10 juin 1871 pour les provinces de Brabant, de Flandre occidentale, de Flandre oriën tale, de^Hainaut et de Liége Les 5, 6, 7 et 8 juin 1871, pour los provinces d'Anvers et de Namur; Les 8, 6 et 7 juin 1871, pour les provinces de Limbourg et de Luxembourg. EASTS iUVEKS. De facheux mécomptes se préparent dans l'emploi du sel en agriculture. Journellement il s'expédie des gares de Bruges et d'Ostende de nombreux wagons chargés de sel grossièrement pilé, et prenant la di rection de la campagne, oü des cultivateurs le ré- pandent a pleines pelletées sur leurs champs, ne se doutant pas qu'ils sont en train de détruire leurs ré- coites. Rappelons-leur, une fois de plus, que le sel, par lui-mème, n'est pas un engrais, mais que, rné- langé au tuinier, au compost, au guano el au purin, il augmente l'énergie et la durée des engrais aux- quels on l'associe. Une des conditions essentielles du succès, c'est que le sel doit être d'une dissolution prompte et facile, semblable, comme finesse et non comme blancheur, au sel de table; la quanlité a em ployer ne doit pas depasser trois cents kilos par hec tare. S'écarter de ces prescriptions, c'est aller, au- devant d'un revers auquel il est du devoir de l'Asso- ciation agricole fibre de Ghistelles de soustraire les cultivateurs. {Journalde Bruges) Le vieux colonel N. a trois balles dans le corps, et comme il se porte a ravir, tout le monde demaudait le secret de celte santé merveilieuse. C'est facile a comprendre, dit la vieille Mm' de K. il se remplit d'eau lous les mois et puis il se secoue fortement. Ce n'est pas plus difficile que ca. On annoncait dernièrement le mariage d'un jeune attaché d'ambassade avec une plus jeune et jolie hé- ritière. Est-ce un bon parti? demandait quelqu'un. Excellent, repondit la douairière de B la dot ■est en rente, et les parents sont en terre. Déja, de ces calmes séjours, Avril va s'enfuir, il nous quitte... Doux mois de mai, cher aux amours, Reviens parmi nous au plus vite! Prodigue partout les faveurs De tun haleine prinlanière; A nos jardins donne les fleurs Et le bon sens au ministère Tout revit, tout prend, a ta voix, Une animation nouvelle; Les feuilles poussent dans nos bois, Quel esprit dans notre cervelle! Ecoutez ces accords touchanls, Ces éclats, cette voix sonore: C'est l'oiseau qui redit ses chants, C'est un depute qui pérore. Le poëte ritne ses amours, Les Wasseige font leur service, Tandis que, d'un Qot de discours Kervyn nous assomme, supplice! Quel fracasquel affreux gachis 1 Ah) que de bêtises énormes 1 Les tourterelles font leurs nids, Les ministres font des reformes O mai, dont les regards feconds Sèment partout les fleurs ècloses, Comble aussi de précieux dons Nos vieux législateurs moroses; Et, comme ton souffle embautné Ranime la terre engourdie, Réchauffe leur cceur.., enfumé De ta chaleur qui vivifie! Dissipe les sombres bronillards Qui planent sur leurs têtes nues Délivre ces pauvres vieiilards De leurs croyances ingénues Puissent-ils comprendre en effet Que la réformequ'il faul faire, La seule utile et bonne, c'est... La réforme du,ministère t LUCIUS. Roulades. La vertu nécessaire i) l'amour, c'est l'entière fidé- litéle crime utile a ceux qui ne savent pas aimer, c'est l'ingratitude. X Un bonheur trop longtemps attendu ressemble a un bon diner refroidi. X On se corrige de trop de franchise on ne guérit pas de l'hypocrisie. X En amour l'esprit est de luxe et Ie tact de pre mière necessite. X Les dettes de coeur sont comme les dettes de jeu la loi n'oblige pas, mais l'oubli laisse une tache. X On n'est vraiment fort qu'en prenant la responsa- bilité de ses acles; qui trop reeule trèbuche. X En politique, nagerentre deux eaux, c'est risquer de se noyer après s'être crot té. X La oü ['injustice sème la haiue, on nepeut récolter que la vengeance. Les grands atlachements sont comme ces arbres gigantesques qu'il faut abattre puur en detruire la racine. E-dange cxtcrininatcur. Rapide est sa marche el puissant est le pouvoir de sa main terrible I II parcourt les steppes obscurs de la Russje et fait trembler des millions de personnes. II entre en Syrië et toutes les citès sont décimées par la Peste. R visite le vaste continent de l'Amèrique, et la, au milieu desgrandes furêts sóculaires et des ma- jeslueuses forêls de l'Ouest, l'homme primitif comme le pionnier de la civilisation, git prosterné et sans espoir, par suite de fievres de toule sorte. Son souf fle pernieieux infeste les Indes Orientales du Cholera et les Indes Occidentales de la fièvre jaune. II apporle la fièvre typhoïde dans l'inlérieur des grandes citès. Sa marche est tres-ótendue et l'ernpreinte de"ses pas terribles est invisible. II est mêtne jusqu'a l'Austra- lie qui reconnalt son pouvoir, sous la forme de diar- rhees, dyssenteries et fièvres lógères. Mais le ciel aide ceux qui s'aident eux-mêmes; et, humainement parlant, nous sommes provoqués a faire usage de ces moyens de nous préserver de tout danger ces moyens sont entièrement et ouvertement a noire porlée. li faul tenir l'estomac toujours sain et en bon etat, ainsi que le foie; enfin ce n'est pas le moins important, il faut que nous ayonssoin que no ire peau soit toujours pure et same, pour rempllr ses iniporlantes functions qui constituent, nous I'assu- rons,le devoir de chacun, quelle que soit sa position, ou dans queique climal qu'il habile. Mais comment? La répocse est simple et Ie remède facile. Les Pilules et I'Onguent Holloway sont univer- selLment reconnus comme une sorte de panacee, non-seulement dans les. localites oü pourront se lire ces quelques observations, mais encore dans le globe entier. Ce ne sont pas seulement pour les maladies que nous avons ènumérèes, mais pour chaque affec tion a laquelle notre frêle constitution est sujette, que les Pilules Holloway, prises suivant les instruc tions, cotnbinées avec una application externe de son Onguent, procureronl du soulagement. En ajoutant notre faible témoiguage a la grande et bien meritée reputation d'Holloway, nous ne publie rons rien d'exagéré, mais simplement nous faisons allusion a des fails sur lesquels on ne saurait trop attirer l'alteulion des souffrants. Onguent et IMIules BSoIloway. Ce sont le3 meilleurs retnèdes du monde pour les maux de jambes, les vieilles blessures, les plaies et ulcères. S'ils sont employés suivant les instructions qui les accompagnent, il ne se trouvera ni plaies ul» céreuses, ni maux de jambes quelqu'obtinés ou anciens qu'ils soient, qui ne céderont a leurs proprié- tés curatives. Quantité^de personnes qui avaient souffi rt dans plusieurs des grands bópilaux et sous la surveillance d'éminents medectns, sans obtenir le moindre soulagement, ont étó entièrement guèries par l'Onguent et les Pilules Holloway. Pour les gon- flements glandulaires, les tumeurs, le scorbut et les maladies de peau, il n'y a point d'autre mèdecine qui puisse agir aussi efficacemenl. En fait, pour les pires maladies qui dependent de la condition du sang, ces medecines cotnbinées ensemble sont irrésistibles. YPRES. Etal-civil du 5 au 12 mat*1871. NAISSANCES. Sexe masculin 7. Sexe féminin 2. MARIAGES. Hoedt, Henri, journalier. et Gonlier,Catherine,journalière. l.oóf. Constantin. journalier, et Barlirr, Oclavie, dentel- lière. Oudoux, Florimond, sans profession, et De Waele, Marie, modisle. Difieu, Joseph, tailleur, et Buseyne, Oc lavie, domeslique.—De Boeck, Jean, journalier, et Vandaele, Amélie, denlellière. DÉCÈS. Didier, Jacques, 74 ans, sans? profession, veuf de Suffis, Amélie, rue de Lille. Vatcke, Mélanie, 54 ans, domestique, célibalaire, rue de l'Etoile. Opsomer, Eugène, 19 ans, étu- dianl, St-Pierre-lez-Ypres. Cuvelier, Ernestine, 46 ans, sans profession, épouse de Terrier, Louis, rue au Beurre. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. ï»OÏ»EBeïA«iaiBS. Etat-civil du 5 au[ 12 mai 1871 NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. MARIAGES. De Merssman, Amand-Bomuald, 33 ans, cordonnier, céli balaire, et Cotiteele,.Sodhie-Amélie, 31 ans, servante, céliba- taije. DÉCÊS. Mavaut. Charles-Louis, 83 ans, mtunier, veuf de Thérèse Boucqury, ruedeCassel.Delava, FrangoisXavier, 66 ans, époux de Fidélie Seep, rue de Cromheke. Sohry, Marie- Tliérèse, 59 ans, cabaretière,épouse de Louis Coultenier, rue des Cbiens. Wullemau, Liévin, 80 ans, rentier, veuf de Marie-Tbérèse RosseLjiMarcbé aux Chevaux. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0, Sexe féminin 1. ('operiiighe. Prix moyen du marché du 12 mai 1871. Froment, l'bectolitre28 88 Seigle 17 50 Avoine11 50 Pommes de terre, les 100 kiloft8 00 Beurre, le kilos3 60 noublon.les 50 kilog. (Récolte 1870.) 47 5 ETAT indiquanl les quanlités et le prix moyen des grainsfourrages el autres produits agricoles ven dus le 13 mai 1871, sur le mo.rché de la rille d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PHIX MOTEN OOIUS DES MERCHANDISES VENDUES. PAR MOVEN DX VENDUES kilogrammes 100 kilogram l'lieclot. Froinent. 15.00» 37 75 80 00 Seigle 5,300 27 25 73-00 Avoine 1,400 27 75 44-00 Pois 800 3I-00 8 -00 Fève 1,000 2P-00 80-00 On s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Louvain, 1, coin du Boulevard de l'Observatoire. Un au, 10 fr. fr. 2-80 par trimestre.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3