INJECTION GALENE
II. GRAND MAÏSON
VILLE D YPiiES
Ateliers de Peinture et de
Photographie
L'Illustration Européenne
OUVERTURE
priés de s'y faire représenter par leurs domestiques
ou leurs servantes.
Toutes les personnes qui ne sont point atlachées
aux armes ni a la chasse sont invitees a la grande
cérémonie; elles seront, au nom du ciel et de ce grand
Saint, garanliis pour.un an.
J'ai l'honneur de vous présenter mes respects et
mes salutations sincères.
Le Membourg.
Morialmé Ie 7 Avril 1371.
La valeur des diamants augmente, mais celle des
perles diminue. Le fameux collier de perles, cadeau
de noces de l'ex impératrice Eugénie a la princesse
Anna Murat, a été vendu 90,000 francs a Londres.
Le collier, monté par Lemonnier, avail couté 800,000
francs en premier lieu.
deux misérables. Un petit journal quotidien de
Liége, Ie Pelit courrier, donne, dans sa chronique, un
fragment de conversation surpris au Jardin d'accli-
matation. entre un instituteur et un petit employé de
l'élablissemenl. C'est simple et touché juste.
C'est l'inslituteur qui commence
Quel Age a voire lbs
II aura treize ans a la Noël.
Pour lui faire continuer ses classes, vous devez
vous aslreindre a bien des privations?
II n'est pas a ma charge; pensez done! Je ne
gagne que qualre-vngt francs par mois... C'est ma
sceur, rnarraine de I'enfanl, qui l'habile et lui paie
son écolage.
lit que comptez-vous faire de votre fi's?
Je voudrais bien qu'il pfit s'instruire assez pour,
devenir moilre d'ecole...
L'instiluleur eut un navrant sourire. Mais il reprit
bien l ót
Vous ne savez ni lire ni écrire?
Non.
Vous gagnez quatre-vingts francs par mois en
donnant la nourriture aux bètes?
Ooi.
Vous n'avez jamais appris de metier 1
Non avant d'entrer au jardin d'Acclimalation,
j'allais en journée.
Vous ne jouissez pas de vos droits, car vous ne
payez pas le cens electoral
Le brave homme ne comprenait pas.
Vous ne votez pas, vous n'ètes pas électeur
Oh! non, monsieur...
Donnez-moi la main, mon ami... vous ne valez
pas mieux que moi... nous sommes deux misèrables
Dans un bal du grand monde, un jeune homme et
un vieux monsieur, assis l'un prés de l'autre, bAillent
a se dèrnanlibuler la machoire.
Le jeune homme. Est-ce que vous vous amusez
ici
Le vieux monsieur. Moi, pas du tout
Le jeune homme. Si nous filionsl
Le vieux monsieur. Je ne peux pas, je suis le
raaltre de la maisou.
Un pholographe amateur, s'élait établi l'autre jour
dans une plaine d'lichenay-le-Sec, pour y lever
unsite assez pittoresque.
Un garde champêtre survient, qui lui demande son
port d'arme.
Mon port d'arme dit l'amateur surpris, mais
je ne chasse pas.
Ta, ta, la je ne vois p'télre pas vot'machine
a tuer les oiseaux
C i c'est de la photographie
Je m'en fiche un peu de la faute a qui c'estje
vous dresse procés-verbal
au jury d'examen. L'examinateur. Quelles
sont les personnes que la loi oblige a faire la declara
tion de naissance
Le récipiendaireavec volubilitó. Le père, la
mere, I'accouclieur, la sage-femme.....
L'examinateur. Vous diles la mère
Le recipiendaire. Oui, Monsieur, si elle a assisté
a l'accoucheinent.
Dialogue conjugal au bord de l'eau
Mon ami, ne monle pas dans cette barque. Tu
vas t'ex poser.
Non, ma chérie.
Ah grand Dieuque je suis malheureuse I Si
tu allais te noyer? tu es si maladroit I
Laisse done, ca meconnalt.
Eh bien, laisse-moi au moins ta monlre et ta
cbaine.
L'Amour contemporain.
Hier, lout furieux, le petit Cupidon
Monta chez le pert Apollon,
Et jetant a ses pieds ses armes,
Son arc et son carquois, illui dil tout en larmes
Reprenez ces vieux attributs
La mode en est passée, et moi je n'en veux plus
Ce qu'il me faut, dans le temps ou nous sommes,
C'est un grand sac avec de bons ecus
Voila cc qui touche les homilies
Reprenez encor le bnnoeau
Dont jadis chez les Grecs vous me files cadeau
Aujoürd'hqi que I'amour se fait comme une affaire,
Personne n'agit plus en aveugle au contraire,
Tout Ie monde veul voir bien clair a ce qu'il fait.
Remplacez-moi cela par un b >n trebuchet.
Puisqu'en ce siècle de finance
La dot est le point important,
L'instrument par excellence
C'est coup sör la balance.
II m'en faut une absolumenl.
Apollon répondit: C'est bien.je vous accorde
Ce que vous demandez maisje liens toutefois
A ce que vous gardiez la corde
De I'arc elle pourra, je crois,
Etre utile encor que quefois. [pendre
Et pourquoi done, grand Dieu Pour aider a se
Un jour les nialheureux dont le cueur est a vendre 1...
E. L. S.
Boutades.
Autrefois, un grand nom faisait un grand homme
aujourd'hui, c'est I'homme qui fail son nom.
X
Souvent, on croit avoir de I'amour dans le cceur,
et I'on n'en a que dans la lête.
X
Edgard sort de sa chambre le plus heureux des
hommes elle ne lui a rien refusé. Sa première
paroleest: Mon Dieu! I'aimerais-je
X
Les femmes out une ame, soit; mais alors je crois
a !a métempsycose.
AVIS.
L'Administration locale prévient tons les habi
tants que le röle pour le recouvrement de la taxe
provinciale sur les chevaux, bètes a cornes, mou-
tons, muiets, bardeaux et ènes, pour l'exercice
1871, est provisoirement arrèté et déposé au
Secrétariat a l'inspection des contribuables.
Ccux qui se croiraient lésés sont admis a faire
valoir leur reclamations devant le Conseil com
munal.
Fait a Ypres, le 23 Mai 1871.
Les Bourgmestre et Ecbevins,
Por Ordonnance P. UEKE.
Le Secrétaire,
J. DE CODT.
Onguent et IMIuIes liollowny.
L'bydropisie est ordinairement. précedèe d'une
action irrégulière du coeur et d'une respiration diffi
cile; les symptómes en son! continuellement graves
et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re-
cours a un trai'ement convenable. L'liydropique trou-
vern toujours du secours dans les Remèdes sans pa-
reils du professeur Ilolloway. Le soulagement qu'on
ressent de leur emploi est merveilleusement prompt
et en persevérant a bien appliquer ce noble Onguent,
on oblient une guérison parfaite et permanente. Ces
deux medecines agissent avec une telle énergie sur la
circulation et le système absorbant, que les fluides
hydropiques s'évanouissent et le malade s'apercoil
que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour
en jour jusqu'au retour de l'etat naturel de la santé.
YPRES.
Etal-civil du 19 au 26 mai 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 10. Sexe féminin 4.
DÉCÊS.
Vlacmynck, Marie, 34 ans. denlellière, céliliataire. rue dn
Violon d'Or. Percque, Eveline. 16 ans, denlellière, Brie-
ten lez-Yprrs. Dewilde, Virginie, 68 ans. sans profession,
épmix de Philippe Hollach, Sl-Jacques-lrz Ypres. Vuyl-
steke, Rosalie 5l ans, denlellière, èpouse de Pierre Claeys,
rue de la tlniiche. Verhrngghe, Marié, 46 ans. journatière,
épouse de Clia.les Hoon Iheke, me des TrèÖes Gheerolfs,
Jean. 69 ans, tisse.iand, céliliataire. rue de Thourout.
Fiers, Eugène, 8 ans. rue Longue du Marais. Dewaeghe-
naere. Josephine. 81 ans, sans profession, épouse de Louis
Vandenluissche, rue Sle-Goddeliève.Noyez, Marie, 24 ans,
denlellière, époux d'llenri Smeets, Si-Jacques-lez-Ypres.
Vandenhriele. Marie loans, rue de Thourout. Dewaeghe-
naere. Justine, 75 ans. sans profession, épouse de Jacques
Ceuuitick, rue des TrèHes. Bordeaux, Anne, 80 ans, sans
profession, épouse de ilenri Lanibelin, St-Jacqnes-lez-Ypres.
Derulle, Jeanne, 79 ans, sans profession, épouse de Cnarles
Calmein, Marché-au-Bétail. Pieters. Idalie, 37 ans, dentel-
Iière, veuvede Pierre IJebyen, rue de Jlenin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 4. Sexe féminin 4.
IMICEIiltiUIII:.
Etat-civil du 19 au 26 mai 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 3. Sexe féminin 2.
M ARIAGES.
Potié, Au5iistc. 56 ans, serrurier. veuf. et Couttenier, Sil-
vie-Aiitoinelte, 54 ans, ouvrière, célibalaire.
DÉCÊS.
Denut, Eugénle, 82 ans, sans profession, veuve de Pierre-
Louis Vaiidevoorde, rue de Fumes. Crabbi Louis, 57 ans,
cullivalenr, époux de Sophie Delerue, rue de Bruges.— Mer-
lavede, Eugénie, 2i ans, denlellière, céliliataire, Eekhoek.
Vcrhaeghe. Amélie, 47 ans, célibalaire, coulurière, rue des
Pois Boeket, Reine, 67 ansouvrière, épouse de Jean-
Baptiste Leiiridan, höpital. Hondeghem, Bosalie, 37 ans,
dent- llière,celibatair-.Hagebaertlioek Notre Dame.—Crahbe,
Elodie, 26 ans, particulière, célibalaire, rue de Bruges.
Face, Cécile, 76 ans, sans profession, épouse de Pierre Van-
Kemmel, bópilal.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminin 3.
l*operinghe.
Prix moyen du marché du 26 mai 1871.
Froment, l'bectolitre
Seigle
Avoine
Poinmes de terre, les JOO kilog.
Beurre, le kilog
Iloublon, (es 50 kilog. (Récolte 1870.)
28 11
18 00
11 50
8 0O
3 60
46 5 47
ET AT indiquanl les quantités el le, prix moyen des
grains, four rag es el autres produits agricoles ven
dus le 27 mai 1871, sur le marché de la ville
d' Ypres.
NATURE
yUANTlTES
PRIX. MOYEN
POIDS
DES MARCHANDISE5
VENDUES.
PAK
MOVEN Dl
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram
l'heolol.
Froment.
37,500
3-1 75
80 00
Seigle
8,100
21-75
73-00
Avoine
700
27 00
44-00
Pois
1,500
2d-('0
8 -00
Fève
1,31.0
27 00
80-00
guérit sans douleur dans les 3 jours tout écoulement
de l'urètre, même les plus invélérés.
M. ESo!z, Berlin, Lindenstrnsse*S.
Prix du flacon avec Ia manière de s'en servir,
8 francs.
DES
DE
RUE DE L'ETOILE, 9, a YPRES.
M. Mitkiewietz ayant quitté ses ateliers, M. Grand'
Maison s'est adjoint un des principaux operateurs de
Bruxelles.
Ou s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Lou vain, 1,
coin du Boulevard de l'Observatoire.
Un an, 10 fr. fr_ 21-50 par trimestre.