H. GRAND MAISON Ateliers de Peinture et de Photographie N E. L. S. OUVERTURE prévu. II y a Ia fardé des canaux et celle des chemins de fer, le compartiment des stations et celui des simples haltes. Qu'un représentant lui demande ceci ou cela, M.Wasseige va droit au compartiment que la chose concerne et donne aussilót lecture d'une note oü la question soulövée est trailée ex professo. Par exemple il ne s'agit pas de revenir a la charge, car M. le ministre n'en sait pas plus long et ne pourra vous répondre qu'en donnant une nouvelle lecture de Ia note qu'il a trouvée a son dossier. II a, du reste, des facons fort avenantes, M. Was- seige, et tellement avenantes même qu'elles en sont presque obsèquieuses et serviles. Cette amabilité excessive est d'autant plus remarquée que, dans l'opposition, le représentant de Namur élait cormu pour son humeur grincheuse et le tour desagreable do son esprit. Peut-être essaye-t-il ainsi de se mé- nager ['indulgence de ses adversaires et de menager leur ironie. Après le budget des travaux publics, la Chambre a a son ordre du jour le projet de loi sur les réformes fiscales et celui qui concerne Ia suppression des droits de debit sur les boissons alcooliques qui donneront lieu, tous les deux, a une assez longue discussion. Puis viendra, trés probablement, le projet de loi sur Ia contrainte par corps. On peut, dés a présent, tenir pour certain que la session législative ne sera pas close avant la fin du mois. Dans la discussion du projet de loi sur la contrainte par corps, on annonce que M. Bara déposera un amendement ayant pour objet d'étendre le bénéfice de Ia loi aux obligations dommageables et notamment des faits de presse. Vous vous rappelez que, sous le ministère précédent, un certain nornbre de membres de l'opposition cléricale s'ètaient rallies a ce système. Quelle sera l'attitude de ces membres maintenant qu'ils auront contre eux le ministère, qui ne veut, a aucun prix, de l'abolilion radicale de la contrainte par corps Persévéreront-ils dans leur opinion pre mière ou bien la sacrifieront-ils aux nécessités du parti G'est ce que nous saurons bientótmais je ne crois pas me tromper en supposant que si c'est d'eux que les journalistes doiventatiendre leursalut, celui-ci est terriblement compromis On a de bonnes nouvelles de Ia santé de M. Vilain Xllll. L'honorable président de la Chambre, dont la vie a èlé un instant trés sérieusement menacée, se trouve actueliement hors de danger. Mais les atteintes de la maladie qui a failli l'emporter ont été trop pro- fondes pour qu'il puisse songer a reprendre ses fonc- tions d'ici a longtemps. C'est done, selon toute vrai- semblance, a M. Thibaut que sera devolu l'honneur de présider la Chambre jusqu'a la fin de la session. Toutequestion de sympathie etd'estime personnelle mise a part, je ne pense pas que la droile regrelte bien vivement le contretemps qui la privé momenta- nément du président de son choix. La haute impar tiable dont M. Vilain XIIII a donné de nombreuses preuves dans le cours de !a session lui avait aliéne la confiance desexallés de son parti, et sa modération bien connue, ses instincts libéraux n'étaienl pas vus de bon ceil par les vieux réactionnaires; qui redou- taient en lui une influence dont ils ne se sentaient pas les maitres. A la bonne heure M. Thibautvoilé un président eomme il faut a une majorité décidée a briser les résistances qu'elle se sent impuissante a dominer Quel malheur qu'a tant de bonne volonté le représentant de Philippeville ne joigne pas un peu de ce savoir-faire qui déguise la violence sous les dehors d'une irréprochable légalitéMais on ne peut pas tout avoir et, faute d'un homme habile, on doit s'es- timer déja bien heuretfx de posséder un homme prêt tout. Un journal, la Liberiea signalé le fits de M. Kervyn de Leltenhove et le baron Dumesnil com me ayant fait partie de la bande de polissons qui sont alles manifester a coups de pierres devant la demeure de M. Victor Hugo. Une enquête judiciaire a été ouverte a la suite de cetle denonciation differents tèraoins ont été entendus, parmi lesquels un rédac teur de la Liberté. Jusqu'a présed, 1'inslruction ne paratt avoir fourni aucune lumiere a la justice. l'épidémie typhoïde qui exercait le cruels ravages parmi la population et principalemeit dans les classes ouvrières, vient des'arrêter brusquement sans cause appreciable depuis prés de 8 jours pas un seul ty phoïde ne s'est présenté a l'höpitai St-Jean qui en recevait journellement un grand nonbre. On signaleégalement une notable dècroissancedans l'épidémie variolique. ACTES OFEICIEJJS. Un arrêté royal du 5 juin autorise l'exproprialion, pour cause d'utilitó poblique, des terrains nécessaires a l'exécution du plan pour la construction d'une chaussée vicinale conduisant du hameau de Cheer au gravier de Warnêton a Neuve-Eglise, avec embran- chement vers le hameau de Saint-l/on. EASTS IHVEEtS. Les tireurs de notre pays viennent d'être informés que Ie concours anglo-belge de cette aunee aara lieu a Wimbledon, et que nos compalrioles seronl mis a même, si c'est leur désir. de camper exactement dans les mêmes conditions que les volontaires anglais. Un prix spécialpour lequel les Beiges concour- ront seuls, consistera en une coupe d'argent donnee par les autorites municapales qui étaient presentes a Bruxelies lors de la remise de I'adresse de la nation anglaise, ainsi que la cassette offerte au Boi et a la Reine. Ce prix sera en commemoration de eet événe ment. CHARiTfi bien ENTENDUE. Les journaux annoncent aujourd'hui que le pape envoie par bateau seize mille francs aux victimesde la guerre civile a Paris. C'est trés bien, cela, de la part du pape. Mais ce n'est guère dans ses habitudes. Et la soiennité que I'on donna a cet envoi, cette frégaleque I'on frête, tout cela est fait pour étonner... Ne serait-ce pas Henri V qui ferait les frais de cet acte généreux? Et ne serait-il pas destiné a populariser a Paris le nom de Pie IX, histoire de nepas trouver trop de resistance dans le peuple parisien, quand il s'agira pour Henri V de tenir la parole donnee, et d'envoyer les baïonnettes francaises relever Ie tróne de saint Pierre? (Chronique.) On trouve dans un ouvrage, intitule Science et dé mocratie, par M. Victor Meunier, le passage suivant, tome 2", page 329 VI. Ward estime a 383,000 fr, la perte annuelle en savon qu'entraine, pour la ville de Bruxelies, 1'u- sage des eaux calcaires; quatre a cinq cent mille kilogrammes sont precipités sous forme de grumaux inuliles. Si on pouvail ea'culer les quantiiés de sa von, de thé, de cafe, de houblon, de bois de teinture, de drogues précieuses employees dansles arts, que la chaux en dissolution dans l'eau détruit annuelle- ment, commeon s'enthousia-merail ponr les sources artifieielles! M. Ward calcule ensuite que deux livres de thé traitees a i'eau douce font autant que trois livres pro- parees a l'eau calcaire, de même pour le cafe, pour la bière, etc. M. Ward estime ces pertes pour J'ensemble de Bruxelies a un million, et M. Meunier croit cette eva luation insuffisante et il estime que la perte causée par l'eau que nous buvons s'élève chaque année a 2,010 000 fr. pour Bruxelies et ses faubourgs! Ea rose oubliée. Un amateur de roses remontanies Avait lail choix de ses plus belles plantes Pour les faire porter a l'exposition. Certaine rose maguifique Echappa par hasard a .son attention, Et s'en plaignit de fa$on ériergique, Disant au maitrejardiuier Qu'elle trouvait fort singulier Que son heureux proprietaire I a délaissat dans un obscur parterre. Ne dites rien, répondit l'ouvrier, D'un oubli fort heureux pour vous, ma belle rose Car les belles fleurs qu'on expose Se fanent vite, et vos couleurs Resplendiront plus longtemps que les leurs. Vous qui vivez parfois en retraite profonde, Belles filles du peuple, ohl n'enviez jamais L'éclat des dames du grand monde 1 Dans l'almosphère des palais, Au sein de fêtes éternelles, La beaute passé promptement Et vous aurez encore un teint charmant Quand bien de riches di-moiselles, Pour remplacer leurs couleurs naturelles, Devront se barbouiller abominablement. Onguent et IMluIes Holloway. La débilité génerale, les abaltements d'esprit et les irritations nerveuses sont la consequence de Ia dys pepsie ou de l'indigestion. Les Pilulesdonnent promp tement du ton a l'estomac, renouvellent les pouvoirs digestifs, purifient le sang etdonnent de Ia forcea tout le système. L'inertie du corps et l'abattement de l'esprit sont remplacés par unejoyeuse activité des fonctions physique et meutales. L'indigestion est la source de tant de maux; c'est une maladie si com mune, si universelle, que c'est un grand bonheur qu'un remede tel que ces médecines ait etè decou- vert. TERES. Etal-civil du 2 au 9 juin 871 NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 4. MARIAGES. Beimaert, Théopliile, peintre, et Debruyne, Henrielte, sans profession. DÉCÈS. Duprel, Jeanne, 74 ans. sans profession, '.veuve de Jean Declerck. Grand'Place. Lebbe, Marie, 42 ans, boutiquière, veuve de Guillaume Masure, rue des Bouchers. Paltou, Léopold, 48 ans, journalier, époux de Colette Gisquière, Grand'Place.Deconinck, Louise, 17 ans. dentellière, rue de l'Etojle Coffyn, Jacques. 68 ans, sans profession, veuve de Reine Vermeersch, rue de Thourout, Godeliere, Sophie, 19 ans. dentellière, rue de Menin. Dewilte, Cléinence, 22 ans, fille de boutique, célibalaire, rue des Chiens. De- huyssere, Marie, 57 ans, sans profession, veuve de Francois Joos, rue Basse. Verhelst, Marie, 44 ans, dentellière, épouse de Pierre Devos, rue de Menin Van Acker, Catherine, 74 ans, sans profession, veuve de Franjois Jlyle, rue de ta Bouie. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 1. ÏMM'ESSI A4*ÏIE. Etat-civil du 2 au 9 juin 1871 NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe Féminin 4. MARIAGES. Vereecke, Charles-Louis, 27 ans, domestique, célibataire, et Coupé, Clémeuce, 31 ans, dentellière, célibataire. DÉCÊS. Depuydt, Joseph, 81 ans, tisserand, veuf de Marie-Thérèse Lazoore, rue de Boeschepe. Lombaert, Barbe, 80 ans, ou- vrière, veuve de Pierre-Jeau Boone, rue St-Michel. Car- roen, Pierre-Jean, 72 ans, ouvrier, époux de Catherine Bail- lin, Eekhoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 2. l*operingiie. Prix moyen du mare,hé du 9 juin 1871. Froment, l'hectolitre28 56 Seigie 17 75 Avoine11 75 Pommes de terre, les 100 kilog8 00 Beurre, le kilog370 Houblon, les 50 kilog. (Récolte 1870.) 46 5 47 E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, four rages et aulres produits agricoles ven dus le 10 juin 1871, sur le marché de la ville rf' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIÜS DES MARCHANDlSES VENDUES. PAK MOYEN DE VENDCES Kilogrammes. 100 kilogram l'bectol. Froment. 30.000 35 87 80-00 Seigie 6,600 20-25 73-00 Avoine 700 27 25 44-00 Pois 1,100 27-75 8 -06 Fêve 500 28-75 80-00 DES DE RUE DE L'ETOILE, 9, a. YPRES. M. Mitkiewietz ayant quitte ses ateliers, M. Grand Maison s'est adjoint un des prtneipaux opérateurs de Bruxelies.

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L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3