Nous l'aurions imaginé, que Ie Bien public nous aurait accusés de calomnier Ie clergé et de vouloir dè- nigrer les illuminations pontificates. Quelque chose d'analogue s'est fait a Ypres oü les serviteurs de quelques vieilles dévoles élaient char gés d'illuminer toute une rue. A propos des passeporïs. Le public gagnerait beaucoup si Ie gouvernement soignait mieux Ie éhoix des agents préposés la con- statation des personnes arrivant de France. Un peu plus d'exigence de capacité chez ces agents aurait évité Ie grand nombre|de plaintes qui surgissent a leur charge. Mais, trève aux réflexionscitons seulement un fait l'appui du manque de capacité et de compré- hension de leurs devoirs, qui existe chez les préposés a I'examen des passeports. C'était un jour de la semaine dernière, a la station du Touquet. Un voyageur beige, personne notab'e des environs du Touquet et parfailement connue de tout le personnel de Ia station, arrive par le train d'Armentières et passe a la salie de visitela, au moment oü, après un bout de conversation. M. le re- ceveur dit au revoir, M. X..., et que le douanier déclare o Vos bagages sont visités, M. X..., le bri gadier des douanes, préposé a I'examen des passe ports, arrête le voyageur et, le regardant en face, s'é- crie o M, X... de Warnêton, vos papiers. Le voyageur ébahi de tnnt desaus! gêue, remit sans sourciller un certificat d'identité et obtint alors la permission de continuer'sa route. N'est-ce point la Faction] d'un Calino doublé d'un Pandore Une dépêche recommandéedéposée au bureau de Poperinghe une heure 45 minutes de relevée, n'a été remise a domicile a Gand, qu'a trois heures 52 minutes. Une dépêche urgenteprésentée au même bureau avant dix heures du soir, fut refusée, par le motif que le bureau est fermé au public, de puis 6 heures du soir jusqu'a 7 heures du matin. Cependant, le ser vice de l'administration exige la présence des em ployés au bureau, depuis 4 h. 35 m. du matin, jus qu'a 10 heures du soir. Le public ne pourrait-il pas être admis, au moins pour les dépêches urgentesa profiler dans ces mêmes limites de la présence des employés au bureau Quoiqu'il en soit, la dépêche urgentebien que pré sentée le lendemain matin dés 7 heures, ne put être transmise du bureau d'expédition qu'a huit heures, e'est-a-dire après que le premier train eüt franchi la distance qui sépare Poperinghe de Bruxelles! II n'est pas difficile de se rendre compte des conse quences déplorables de pareille organisation et le gouvernement, en concédant le monopole du service télégraphique. ne pourrait-il pas imposer aux con- cessionnaires des conditions plus favorables aux inté réts du public? X. M. Wasseige, ou plutót M. Malou, veut angmenter le prix des longs parcours sur chemin de fer, sous prétexte que le voyageur qui fait un grand irajet doit être suppose plus riche que celui qui en fait un pe tit. Appliquons cel argument au commerce, par exemple, et nous arrivons a eet admirable résultat que celui qui achète en gros étant supposé plus riche que celui qui achète en détail, doit payer plus cher. Opinion d'Anvers.) A dater du 10r juillet, les stations de la Société Générale d'exploitation déiivreront des billets d'aller et retour, a prix réduits, pendant toute la saison des bains de mer, pour Dunkerque, Nieuport, Ostende et Blankenberghe. Ces billets sont valables pour lous les trains, jus- qu'au surlendemain de la date de leur distribution. Garde civique d'Ypres. Le Major commandant a l'honneur de porter la connaissance de Ia garde civique d'Ypres, que les gardes civiques beiges sont invités par la National Rifle association et I 'Anglo Belgian Price Sund a un concours de tir qui aura lieu a Wimbledon (Angle- terre) ie 10 juillet proehain. Les membres de la garde qui en feront la demande, seront autorisés a s'y rendre en uniforme et en armes. Les demandes'd'inscriptionjjdoivent être adressées a I'Etat-Major de la garde avant le 28 §de ce mois. Les demandes de renseignements devront être adressées a M.^Bourlart, rue de la ^Violette, 17, a Bruxelles. 21 Juin 1871. ACTES OEEBCBEB.S. Edifices du culte. Subsides. Le subside sui- vant est accordé dans la province de Flandre occiden tale Fr. 8,195-25 au conseil de fabrique de l'église de Zonnebebe, pour l'agrandisseraent de cette église. Taxes communales. Un arrêté royal du 15 juin approuve Ia délibéralion duconseil communal deGhe- Iuxve tendante a obtenir I'autorisation A. D'etablir une taxe extraordinaire de 1,200 fr. pour Ie service des prestations militaires B. De répartir cette taxe au mare le franc du róle de la contribution personnelle de 1870 entre tous les habitants dont la cote n'est pas inférieure a cinq francs et qui ont été exemptés des logements mili taires. Académie royale des beaux-arts d'Ypres. Par arrêté royal du 15 juin, il est accordé, a l'Académie royale des beaux-arts d'Ypres, deux médailles en vermeil et deux médailles en argent de grand module, destines a être remises en prix aux élèves qui se sont le plus distingués par leurs progrès pendant l'année 1870-1 f71. FAÏTS BBIVEBtS. La Nouvelle-Calédonie, 51e de l'Océan Pacifique, oü le gouvernement francais semble devoir envoyer les dangereux séides de la Commune, est située entre 20° 22-30' iat. S, et 161- 45' 164 30° long. E. Monta neuse et entourée de récifs, elle possède de belles forêts et un sol fertile. Ses habitants sont nègres et anthropophages60,000 environ. Le terri- toire de cel lie est d'un tiers moindre que celui de la Belgique. La France la possède depuis le 24 sep- tembre 1853. ils vont bien a gand Le patron d'une des pre mières fabriques de Gand a declare a ses ouvriers qu'ils avaient a se rendre a leur travail vendredi a nenf heures seulement, qu'il ótait inutile de se pré senter si l'on n'était muni d'un billet de son curé, attestant qu'on s'etait confessó et qu'on avail com munie ensuite. Ils vont bien Gand I MONSEIGNEUR CHOUFLEURY RESTERA CHEZ LUI... Mgr Cattani est resté chez lui, l'autrejour, a l'occasiondu jubilé pontifical. I.esjournaux catholiques en rendant compte de la réception emploient le cliché traditionnel Tout ce que la société bruxelloise compte d' hommes distingués par la position sociale, par la fortune et par la notoriété se sont dounè rendez-vous, etc... Dans Ie cliché classique, au lieu de par la noto riété, il y a par I'intelligence. Les journaux catholiques ont supprimé -.par I'intel ligence. C'est de leur part une preuve d'esprit, et de modestie. Le Phare, journal spirite, répond ainsi a un M. D..., deGand, qui lui avait adressé une demande d'abonnement. Nous vous abonnons a dêterdu 1" janvier pour expirer au 81 décembre proehain. Quels farceurs que ces spirites Ils ne se conten- tent pas de ressusciter les morts pour causer familiè- rement avec euxils font mourrir les vivants a époque déterminée. Ee bourgeois et le maquignon. Fable dédiée au corps Electoral. Monsieur Denis va trouver un matin Des maquignons le plus malic, Et lui demande une béte choisie. Le marchand, aussitót, le mène a l'écurie, Lui fait voir divers animaux Mais passant au plus vite a cótó bes plus beaux, II arrête son homme en face d'une béte Dont il voulail se défaire d'abord. Regardez moi cela, milord, Dit-il :|voyez moi cette tête! Quel charmant animalTrouvez-moi son pareil, Je vous décroche le soleil I Et quand il marche done, il faut voir quelle allure II trotte comme un ange! II galope encore mieux j Et puis quelle bonne nature! C'est doux comme un mouton, jamais capricieux! Avec lui la cravache estfun meuble inutile! Prenez-le, Monseigneur! vous en serez content... Monsieur Denis, qui n'est pas fort habile, Le prit sans marchander et le paya comptant. Quel était done cet animal charmant. Tout a la fois bien fail, plein d'ardeur et docile? Un beau coursier sans doute? En aucun facon C'était tout bêtement un vieil aliboron. Ce que fit un matin le marchand de bourriques Pour colloquer son éne au candide bourgeois, On le fait tous les jours dans toutes les boutiques. Pour les élections cela se fait parfois. Les circulaires politiques Yous font un gaillard éminent D'un homme de valeur on ne peut plus petite El c'est ainsi qu'on voit au Parlement Certains messieurs, dont Fair est franchement Plus suffisanttque Ie mérite. E. L. S. YPRES. Etat-civil du 16]au 23 juin 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 8. Sexe féminin 8. MARIAGES. Jolyt, Alplionse, secrétaire du parqueUdu procureur du roi et ltof. Julienne, sans profession. ^Poot, Julien, jardinier, et Cortewilde, Louis, domestique. DÉCÈS. DehoilanderJI;Eveline, 12 ans, Vieux"Marché-an-Bois. Ooghe, Virginie, 68 ans, sans profession, veuve de Santy, Ju lien, rue de Menin. Stragier, Barbe, 72 ans, sans profes sion, épouse de Moreau,JPierre, rue de la Crapaudière. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 4. Sexe féniinin 1. Etat-civil du 16 au 23 juin 1871 NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. MARIAGES. Schaballie, Joseph, 45 ans, sacristain, célibataire, et Ma- vaul, Marie-Louise, 28 ans, sans profession, célibalaire. Ituyghe, Charles-Frangois, 52 ans, cultivateur, et Laioore, Fidelie-Julienne, 27 ans, particulière, célibataire. DÉCÈS. Delanghe, Barbe-Cécile, 64 ans, ouvrière, célibataire,Hips- hoek.,— Degraeve, Antoinette, 41 ans. boutiquièrc, céliba taire, rue de Bruges. Verbiese, Louise, 22 ans, servante, célibataire, rue Rekhof. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 5. E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles ven dus le 24 juin 1871, sur le marché de la ville d.' Ypres. NATURE DES MARCHAND1SES VENDUES QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN PAR 100 kilogram POIDS MOVEN IR l'hectoi. Froment. Seigle Avoine Pois Péve 40,200 4.100 1,500 1,200 2,500 34 25 25-12 27 00 27 25 27-00 80-00 73-06 44-00 8 -00 80-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3