AVIS. YPRES. d' Ypres. par hasard, je trouve mon compte a y rester, ce n'est pas les quelques centimes de reduction dont je béné- ficierais en rentrant chez moi qui influeront sur ma détermination. Ce raisonneinent tombe sous le sens commun, mais il n'importe. M. Wasseige a parlé Ie sens commun n'a plus qu'a se prosterner devant sesarrêts. Le Comité de justice de la presse, institué pour examiner les accusations portées par M. Mandel con- tre les administrateurs de la Compagnie du Luxem bourg, déploie une trés grande activité. D'un autre cóté, VEcho du Luxembourg a publié une longue sé rie d'arlicles pour démontrer l'inanité de ces mêmes accusations. Ce ne sont ni les accusations des uns ni les justifi cations desautres qui éclaireront le public sur cette affaire. En definitive, si l'inanité des accusations de M. Mandel est si évidente que le prétend I''Echo du Luxembourgon comprend de moins en moins que les victimes ne les portent pas devant les tribunaux pour en faire justice et l'on ne comprend plus du tout ('inaction du parquet, qui subit, sans s'émou- voir, les plus saoglants outrages. L'Echo du Luxembourg aura beau dire. Tout cela u'est pas clair. Exposition de Londres. Enseignement. Une partie fort intéressante de l'exposition, c'est celle qui a rapport aux méthodes d'enseignement et a tous les objets en général qui se rattachent a l'instruction des enfants. La Suède, dans cette section si importante, occupe une place tout a fait distinguée. Ses cartesrnurales, ses tableaux noirs, oü l'élève peut placer, comme il l'entend. des notes mobiles sur une portée musicale toute tracée, d'ingé- nieux et peu coüteux appareils pour expliquer les mouvemenls de la terre et de la lune relativement au soleil, toutes ces choseset d'autres encore méritent l'attention. Dans cette exposition, aussi bien que dans celle de l'Angleterre et des autres nations, relative aux rnérnes objets d'enseignement, je remarque une tendance extrêmement marquee a généraliser I'emploi de la méthode par l'aspecl. On fait tout voir aux enfants, au lieu de leur expliquer les choses cela assurément les fatigue moins. Pour arriver a cette sorte de dé- monstration/sensible, il n'est sorte d'instrumenls ingénieux qu'on n'ait invenlés. II y a longtemps que le secoursdes figures solides, des plans et des projections reelies a été employé pour faire mieux saisir ce qu'on appel le la géométrie de l'espace. J'avoue ma repugnance instinctive contre ces méthodes qui tendent a matérialiser ce qui ne doit pas l'être, et qui, sans aucun doute, ne donnent pas a ['intelligence la force et la pénétration qu'elle doit tirer d'une étude plus abstraite et plus pénible. Mais ft l'heure oü nous sommes (et cette difficulté ne fera qu'augmenter), c'est Ie temps qui manque le plus pour apprendre aux enfants tout ce qu'ils ont besoin de savoir. Les méthodes abréviativesdoivent done étre accep- lées forcément,- sinon comme les meilleures, au moins comme les seules en rapport avec l'étendue croissanle des connaissances a acquórir. II convient done d'en- trer hardiment dans cette voie; seulement, je crois qu'on pourrait, par desjsombinaisonS heureuses dans les jouets qu'on donne aux enfants, inettre en usage, dés le premier age, ces demonstrations sensibles que plus tard on leur expliquerait dans leur rigueur ab straite. Les Anglais et les Allemands paraissent avoir bien compris cette espèce d'enseignement scientifique de l'enfance. II y a la telle botte de cinquante centimé- tres de long, au plus, qui ferait certainement le bon- heur d'un jeune garcon et qui, dans ce petit espace, renferme toute la mécanique leviers, cabestans, treuils, poulies de renvoi, etc., etc, Pour l'étude du dessin, au lieu de nos modèles qui n'apprennent qu'a copier une copie et non la nature, je remarque une heureuse extension de l'étude d'a- près la bosse, appliquée au paysage. Ce sont de pe- tits modèles en bois, fort bien faits, représentant, dans une proportion convenable, des maisonnettes, des moulins, des arbres, des champs. II est certain que l'élève les dessinera avec plus de plaisir qu'un mo- dèle plan, et il est certain aussi, qu'en les dessinant, il apprendra quelque chose. [Temps.) Société générale (l'Exploilntion de ATiemins de fer. Les tarifs mixtes et internationaux avec les che- mins de fer de l'Etat ancien réseau et réseau cédé) et avec les lignes de Bruges a Gand par Eecloo et d'An- vers a Gand par Saint-Nicolas, pour les transports de marchandises, finances, équipages, chevaux et besliaux, ont été dénoncés pour cesser leurs effets daler du 1" octobre prochain. En conséquence, les tarifs intérieurs de la Société générale d'Exploitation actuellement en vigueur sur les lignes de la Flandre occidentale et du nord de Gand seront, a partir de la même date, appliqués sur les parcours de la Société, a toutes les expeditions échangées par les gares d'Ostende, Bruges, üeynze, Waereghem. Anseghem, Courlrai, Gand, Wondel- ghem et Lokeren. 25 aoüt 1871. ACTES «FffiCIELS. Far arrêté royal du 28 aoüt, les lieutenants géné- raux E. Berteu, de la section d'activité, etC. Lecocq, de la section de réserve, sont nommés grands officiers de l'ordre de Léopold. FAITS SÏJA'EEiS. Nous lisons dans la Gazette de Cologne La haine des Parisiens contre les Allemands a également influencè les cercles arlistiquesles vir- tuoses francais ne veulent plus chanter ou jouer de vant les Allemands. Le pianiste Saint Saens a eté expulsé de la société des compositeurs, paree qu'il a joué dans un concert a Bade. L'iinpresario Ulmann avait engagé pour une série de concerts en Alle- magne, interrompus par la guerre, outre le soprano Monteili, Mesdames Carvalho et Battu. Mainlenant MUo Baitu rompt son engagement avec des appointe- ments de 3,000 thalers, paree qu'elle ne veut pas chanter en Allemagne et Mmo Carvalho en a fait au- tant, paree qu'elle craint la presse parisienne. Puis un célèbre fabricant de pianos refuse de livrer ses instruments pour les concerts en Allemagne, ce qui empèche le concours du pianiste Alfred JaelIcar par un caprice artistique il ne veut jouer que sur un piano d'Erard. Diagnostic. Dernièrement, le tribunal de police correctionnelle jugeait un proces eimjugal. Une jeune couturière figurait comme temoin contre l'accusé R. Le président, au témoin. Esl-ce que l'accusé vivait maritalement avec Mn'6 l.e témoin. Oui, monsieur. Le président. Quelles sont les circonstances qui vous le font croire Le témoin. Dame ils se disaient des choses dèsagréables. Sexe enchanteur I L'uvocat N... est un grand ennerni de l'esprit féminin Dernièrement, il disait: L'esprit des femmes ne leur sert qu'a nous tromper. Pardon, lui rèpartit sa moitié, il leur sert surtoul a ce que leurs maris n'en sachent rien. Echos «Je Paris. Une question qui va faire bondir bien des femmes Pourquoi la femme, qui devrait être un objet de multiplication, est-elle Ie plus souvent un sujet de division Nous ne savons trop, elle ne devrait pas avoir de préférence car enfin dans les deux cas il s'agit de iron ver un inconnu. X Un joli mot d'enfant. C'est un bébè d'humeur paresseuse qui se refuse a apprendre lire. Somme de motiver son refus Ce n'est pas la peine, dit-il, puisque l'on sait loujours lire quandon est grand. X Le docteur J..., un prince de la science, estappelé par un confrère modeste pratiquer urie operation difficile. Le cliënt est aisé fait le princc. Trés aisé. Sur cette assurance, le docteur J. pratique l'opéra- tion, envoie sa note, ci mille francs, et recoit en échange un chèque toucher a une maison corres- pondante. Le cliënt opéré était banquier. Le prince de la science court chez le confrère mo deste et avec douleur: Ah 1 monsieur, s'écrie-t il, vous m'aveztrompé X R..., ancien caissier ayant purgé sa coutumace, se promène depuis quelques jours dans une calèche armoriée au chiffre d'ancêtres inconnus. C'est trop d'aplombdisait un éclabousséquoi I une couronne comtale I Vous vous trompez, fit Z..., qui passaitune couronne c unptable, tout au plus! Ene «lemi-douzainc de quatrains. II est nombre d'indigents A bout de ressources, Demandant l'avis des gens L'avis et la bourse. Le gai savant Quetelet Fit cette trouvaille Certain bois joue il en est D'autre qui travaille. Flus d'un prétendu trésor Est leurre ou mirage Ce qui reluil n'est pas or Voyez le cirage. Les lauriers se fauchent-i's? Pour moi je soupconne Que c'est a coups de fusils Que ca se moissonne. Lorsqu'un ami monteaux cieux Crac! mon oeilse mouille; Nèanmoins j'aiine encor mieux Être en rleuil qu'andouille. Quanddans l'arbre qu'il conquit L'oiseau se recueille C'est un porte-plume qui Ome un porte feuille. De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce jour dans les maladies de la poitrine et des poumons, un seul a su acquérir un grand renom comme anli- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kutnys.) boisson préparee par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les temps dans les inalauies d'épuisement et dont la merveilleuse vertu curative attira l'attention des médecins. Les essais tentés pour appliquer ce remède dans d'autres contréeséchouèrent en grande partie a cause de Ia difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, reussit a produire la préparation sous forme d'extrait, de telle facon que le transport peut s'en opérer dèsormais saus grands frais dans tous les pays du monde. Le vrai Lait des Steppes ne s'obtient vèritable qu'au dépót général de l'instuut Kumys, a Berlin, Gneiseuau- strasse, 7 a. Etal-civil du \eT au 8 seplembre 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 5, Sexe féminin 7. MARIAGES. Gillis. Emile, tanneur et Lauwyek, Léonie, domestique, Dumoed, Prosper, sous-lieutenant au ltT régiment de ligne, el Flamand, Marie, sans profession. Mortier. Pierre, tapis- sier et Steelandt. Anne, domestique. lmpe, Leon, tisse- rand et Vanscheiie, Marie, duntellière. DÉCÈS. Six, Charles, 81 ans, sans profession, époux de Jeanne Beck, Sl-Nicolas lez-Ypres. iioudryghem, Jeanne, 87 ans, sans profession, célihataire, rue de Liile. Dely, Eulalie, 53 ans, dentellière, célibalaire, rue de Menin. üevos, Virginie, 37 ans, cahaaetière, veuve de Frangois Jaivenois. Petite-place. Bollaert. Pierre, 65 ans, journalier, veuf d'Amelie Samyn, rue de Menin. Siraelhurgh, Jeanne, 75 ans, dentellière. célihataire, rue de 1 Höpital St-Jean. Bail- ieul, Théophiie, 22 ans, tisserand, célihataire, rue de Thou- rout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. E TA T indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages el autres produits agricoles ven- ,7 in et In Q P/iV\fnYYi l~wn 4 öT I i'K f /X oi ri n/i I) /i ,/.i NATURE yu ANTIT'es PRIX MOÏKN POtltS II ES M'ABCHANDlSES vendues. PAK MOVEN DE VENDCES Kilogrammes. 100 kilogram l'hectoi. Froment. 17.500 54 oo 8l> 00 Seigle 2.100 23-00 73-KJ Avoine 5.700 17 5 J 44-00 Pois 500 22 50 8 -00 Fêve 400 2 >-50 80-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3