d' Ypres. L..., jouissait d'une réputation incontestée d'honnê- teté et de dévouement charitable. G'est un ouvrier employé dans ['établissement qui a donné Ie premier l'éveil. Cet ouvrier avait remarqué chez le sous-di recteur certaines allures suspectes qui lui avaient donné a réüéchir et il en avait fait part a d'infames iibéraux qui n'ont pas eu honle d'informer du tout dame Police. Ces libéraux-la sont, en vérité, des gens bien abominables. II arrive au directeur du théétre de la Monnaie une aventure trés désagréable.Son ténor d'opéra-comique et une de ses chanteuses légères n'ayant pas réussi dans leurs débuts, M. Vachot en a engagé d'autres qui n'ont pas été plus heureux; si bien que nous voila depuis huit jours sans ténor et sans chanteuse d'opéra-comique en litre. Ce que voyant, le Collége échevinal vient de proposer au Conseil communal de refuser le paiement du subside. Si cette proposition est acceptée, le'directeur n'a plus qu'a fermer son théatre. Quelques pavés. On dit, généralemenl, que la femme a l'intuition de la ditference existanl entre les diverses positions sociales. II faut croire qu'il y a des exceptions, qui ne font pas houneur a la régie. Dernièrement je con- nus une jeune fille, réputee spiriluelle; nous ver- rons si elle méritait cette réputation. Elle élait courtisée par un négocianl en laines, qu'elle délaissa pour épouser un de ces agents iritermédiaires entre le producteur et le consomtnateur; ce t agent vendait aussi des vins. Une des amies de cette capricieuse, surprise d'un changement, que rien ne faisait prévoir, lui en demanda la cause. Oh I dit ma belle coquette, (car il faut ajouter qu'elle était ravissante de beauté et étourdissante de coquetterie) ohma chère, quand on a le choix entre un marchand de laines et un né- gociant en vins, on choisit toujours ce dernier, car sa position est infiniraent plus distinguée. Son aniie m'aavoué n'avoir jamais compris la sublimité de ce rafsonnement. J'étais assez de sou avis. X Ce matin, je rencontrai un bon vieux sacristain; je ne vous dirai pas ou je fis cette précieuse rencontre, car je ne veux pas lui jouer un mauvais tour en re connaissance du grand service qu'il m'a rendu. Nous sommes quelque peu connaissances, la conversation ne tarda done pas a s'engager. Nous causions de choses excessivement intéressanles je me rappelle que nous en étions a discuter Ie mérite des deux sem- piternels Kervyn et Wasseige, quand tout a coup mon susdit sacristain interrompit notre enlretien en me disant II faut que je vous quitte, car on m'appelle a mon ATELIER. Je le regardai tout ébahi, tout interloqué, lui demandant s'il avait change de profes sion. a Eh bien ine dit-il, souriant d'un air nar- quois, vous n'enlendez done pas la cloche de ma paroisse mise en branie pour I'enterrement de ce pauvre M. X. Nous aliens lui faire de bien belles funérailles, la familie ne pourra se plaindre de n'en pas avoir pour son argent. Oft allons-nous, si les rats d'óglise eux-mêmes vont se mêler de nous enlever nos plus chères illusions!!! X Louis XV, le bien aimé, a dit quelque part, que depuis sa jeunesse il n'y avait pas aulour de lui une seule belle fille, quelle que füt d'ailleurs sa naissance, qu'on ne lui avait offerte directemeut ou indirecte- ment. II était bien naïf, ce vieux débauché; car qu'y a-t-il d'étonnant a voir offrir, dans un certain monde, des jeunes filles, surtout les plus nobles, au roi, le grand dispensateur. Le contraire devrait plutót étonner. La fleur d'oranger est a l'innocence ce que le passé, port est a la probité. Enseigne mensongère! Echos de Paris. Ma soeur Elisa est tout a fait pour lè mariage, a cause de la fortune. Quel age Trente ans, et veuve de la guerre. Et... a-t-elle de la religion? Hum... vous savez, elle dit son chapelet par bouffees; prie saint Anloine de Padoue quand elle perd son lorgnon et va a la messe de l'Ecole militaire quand l'état-major doity assister. Eh bien, mon cher, elle doit ètre charmante, cette femme-la, et a votre place je ne balancerais pas. Vous épouseriez? Pas du tout, mais j'irais la voir souvent. X Bébé avare. Camille, pourquoi ne joues-tu pas avec tes poupées Je les garde pour mes enfants. Et si tu n'en a pas? Ce sera pour mes petits-enfants. X La guerre nous a laissé une foule de traits qu'il serait regrettable de ne pas léguer a la postérité. Dans la ville de X., un officier supérieur de mobi- lisés faisait la théorie de l'art militaire a ses subor- donnés. Messieurs, dit-il a un moment, il est d'habitude parmi les officiers d'acheter des pistolets. Si vous voulez me permettre de vous donner un conseil, achetez une bonne lorgnette a la place. On n'a guère l'occasion de se servir de pistolets il faut aller trop prés de l'ennemi, tandis qu'avec une bonne lorgnette vous pouvez les regarder a une grande distance. X Dernièrement, au conseil de guerre, M" M... faisait des citations émaillées d'un latin. communard. Du latin de cuisine, dit quelqu'un. Parbleu I répondit notre ami Pothey, c'est un avocat A'office. E'Empire qui ne voit jamais se coneher Ie soleil. Tel est l'orgueil de la Grande-Bretagne, qu'il sur- passe infiniment celui de tous les empires qui ont existé jusqu'a présent, même celui de la colossale Ba- bylone, aux jours de sa plus grande gloire; celui de la Perse, sous Xercès, de Ia Macédoine, sous l'ambi- tieux Alexandre et, enfin, celui de la Rome éter- nelle, dite la maitresse du monde. L'autorité britannique est matérielle et morale; c'est-è-dire qu'elle s'appuie sur le pouvoir et l'in- fluence. Mais il y a une sorte d'influence que les Anglais exercenl d'une manière frappante nous voulons parler de la capacité médicaie que semble avoir aa- gnée l'un d'eux, avec Ie litre indien de l'homme me dical de l'Univers. Nous faisons allusion au Profes- ssur Holloway sur la sphère desquels remèdes le so leil ne se couche jamais; en effet, n'importe oü se trouve la maladie, ces remèdes y pénétreront. De mórae que Londres est le pole physique et com mercial du hionde, de même aussi le simple et mo deste établissement du Professeur Holloway, prés de Temple Bar, a Londres, est le quasi pole Médical de l' Univers. Les chercheursd'or de l'Australie trouvent dans ses Pilules certaines guérisons pour toutes leurs maladies internes et dans son onguent, le remède infaillible pour toutes les maladies externes. Dans les vastes et populeuses régions de l'Inde, les remèdes Holloway sont une véritable panacée pour toutes les formidables maladies qui affligent spéciale- menl ce brèlant climat. L'habitant de la Nouvelle Zélande, dans sa région primitive, les estime comme de vrais amis les Indi- gènes comme les colons européens, dans les régions fiévreuses de i'Afrique, les regardenl comme un sau- veur au moment du besoin. Ces Médicaments sont l'ancre de salul pour l'habi tant des Antilies, quand il est en danger de périr par ladyssenterie, prélude de la gangrène et de la terrible fièvrejaune cet épouvantail de la nuit, ce démon du jour, dans ces colonies. Si ces Remèdes n'ont pas encore supplanté tous les autres en Europe, ce n'est que par la forfanterie ou I'iguorance, si commuues parmi les hommes qui ne sa vent pas ce qui est bon pour eux. Les habitants du Canada ont été les premiers faire connaitre les louanges accordees aux préparations Holloway. Elles paraissent avoir, avec une rapidité merveiileuse, remplacé les vieilles prescriptions. Les préparations stéréotypées de la Pbarm.tcopée pour les fievres et les accès, la dyspepsie, les scro- fules, etc., ne peuvenl lutler avec ces médicaments. La presse a dü conséquemment annoncer les guéri sons obtenues par eux comme le commencement d'une ère nouvelle, dans l'hlsloire sanitaire de l'Amé- rique anglaise. On ne doit cependant pas supposer que la vogue des remèdes Holloway dans les colonies, soit le simple écho de leur réputation en Angleterre. Ces Médecines qui ont prouvé qu'elles étaient des spécifiques pour les principales maladies de ces climats, ont été acceptées avec bonheur, et jamais jusqu'a ce jour, aucun remède n'a obtenu aulant de vogue, que ceux du Professeur Holloway. Le vrai Lait des Steppes ne s'obtient véritable qu'au dépót général de l'institut Kurnys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 A. De tous les moyens médicaux employés jusqu'è ce jour dans les maladies de la poilrine et des poumons, un seul a su acquërir un grand renom comme anti- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson préparèe par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les temps dans les maladies d'épuisement et dont la merveiileuse vertu curative attira ['attention des médecins. Les essais tentés pour appliquer ce remède dans d'autres conlréeséchouèrent en grande partie a cause de la difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, réussit a produire la preparation sous forme d'extrait, de telle facon que le transport peut s'en opérer désormais sans grands frais dans tous les pays du monde. YPRES. Etal-civil du 27 octobre au 3 novembre 1871. NAISSANCES. Sexe mascutin 8. Sexe féminin 5. DÉCÈS. Kijndt, Octavie, 8 ans, St-Nicolas lez-ïpres. Bosch, Reine, 74 ans, dentellière, veuve de Frangois Tourlouse, rne S-Nicolas. Dejonglte, Isabelle, 79 ans, dentellière, céiiba- taire, rue de la Boute. Broers, Marie, 32 ans, sans profes sion, épouse d'Aloïse Struye, rue de Lille. Fagel, Pierre, 18 ans, sans profession, célibataire, rue des Chiens. Petillion, Joseph, 60 ans, laillenr, veuf de Virginie Vanneste, rne St-Nicolas. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 2. POPEiusuiii:. Elat-civil du 27 octobre au 3 novembre 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 4 Sexe féminin 2 MARIAGES. Beddelem. Henri-Louis, 24 ans, charpentier. veuf, avec Deturck, Henriette-Rosalie, 28 ans, servante, célibataire. Rousseeuw, Amand-Fran^ois, 39 ans, veuf, cultivateur, avec Peel, Sophie-Mélanie, 18 ans, servante, célibataire. Qua - ghebeur, Louis-Corneiile, 30 ans, cultivateur, célibataire avec Quagheheur, Julie, 21 ans, cullivatrice, célibataire. Beheyt, René-Constant, 27 5ns, charpentier, célibataire, avec Roulant, Xaverie, 21 ans, ouvrière, célibataire. De- langhe, Amand. 33 ans, cultivateur, célibataire avec Breyne, Philomène, célibataire, ouvrière. Declerck, Winoc-Ben- jamin, 32 ans, cordonnier, célibataire, avec Goussey, Ju- lienue-Mathilde, 25 ans, particulière, célibataire. DÉCÈS. Saelen, Thomas, 72 ans, sans profession, veuf de Marie Vandewynckel, hópital. Lebbe, Geneviève, 79 ans, ouvrière, venve de Francois, Petition, Hagebaerthoek Saint- Jean. Debyser, Louise, 16 ans, dentellière, célibataire, hópital. Degraeve, Louise-Frangoise, 72 ans, dentellière, célibataire, hópital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 1. Poperlnghe. Prixmoyen du marché du 3 novembre 1871. Fromeul, l'heclolitre26 50 Seigle17 tiO Avoine9 00 Pommes de terre, les 100 kilog9 50 Beurre, le kilos3 9° lloublon,ies 50 kilog. (Récolte 1871.). 130 5 133 E TA T indiquanl les quantités el le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 4 novembre 1871, sur le marché de la ville NATURE yUANTITts PR1A MOYEN POIDS BES MARCHANDISES VENDUES. PAK MOVEN DE VEN ODES Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. Seigle Avoine Pois Fêve 31,200 4,900 2.100 1,300 1 900 34 50 25 00 19 50 25 25 25 75 80-00 75-00 44-00 8 -00 80-00 J

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3