LÏLLUSTRitM EUROPÉENNE
VINS. - AGENTS SÉRIEUX.
Mr H. GRAND MAISON
COMPAGNIE GÉNÉRALE
ATELIERS DE FEINTDRE ET DE PHOTOGRAPflIE
Ecfaos de Paris.
Une simple observation
Nous naissons sans dents, sans cheveux et sans
illusions.
Nous partons de même sans dents, sans che
veux et sans illusions.
X
Un monsieur cause avec une dame plus que
mure r
Quel age avez-vous? lui demande-t-il.
Monsieur, lui répond-elle en minaudant, on
n'a que l'age que l'on parait.
Ohvous avez moins que 5a
X
Au dernier conseil de guerre
Accusé, pourquoi n'avez-vous pas voulu ré-
pondre lorsqu'on a instruit votre affaire
Mon président, paree que je n'ai jamais été
pour Vinstruction obligatoire.
X
Dans les couloirs de la Chambre
Le général Trochu a beau dire, il a été
vaincu, puisqu'il a livré tous les forts.
Oui, mais il est vainqueur dans... son for
intérieur.
X
IIy a de sinistres épitaphes. On lit sur une croix
du Père-Lachaise
Ci git X.
Fusillé par erreur. 23 mai 1871.
Cela rappelle le mot suivant d'un sergent le soir
de l'entrée des troupes de Versailles.
II constatait l'identité des prisonniers du poste
et dictait leurs noms a son caporal. Tout a coup
il reconnait un des plus farouches communards
Comment, un tel, vous n'êtes pas fusillé
s'écrie-t-il. Et, se tournant aussitót vers son secré
taire Ecrivez, ajouta-t-ilun tel vivant par
erreur.
REMÊDES HOLLOWAY.
A certaines saisons, la maladie devient épidémique
et parcours en trioraphe sa course destructive, jus
qu'a ce que quelque purifiant remède, tel que les
médecines Holloway, soit employé pour calmer sa
violence et dótruire son principe.
I.a nature abonde en medecines pour toutes les
maladies qui attaquent le genre humain mais heu-
reux esi l'homme qui, comme le Professeur Holloway,
tombe sur le vrai remède pouvant parvenir jusqu'è
la source cachëe de la maladie; faute de quoi on ten
tera vainement d'obtenir Ia guérison. L'origine de
cette maladie a longtemps embarrassé les médecins
qui sont souvent deroutés par des symptömes con-
traires, provenanl évidemment de différeotes causes.
De IA, ils se moquent a l'idee d'une médecine uoiver-
selle, comme celle du Professeur Holloway, simple -
ment paree qu'ils n'ont pas été capables de découvrir
la cause première de toute maladie et les moyens
d'en triompher. Qu'une telle découverte ait été faite
par le bien célébre Professeur Holloway, c'est évident
d'après les nombreuses et différenles maladies qui
ont été si promptement guéries par ses simples Pi
lules et Onguent. Ainsi, quoi de plus different dans
leur nature et leurs symptómes, que les fièvres inler-
miltentes et les rhumathismesEt, encore, ces
grands fléaux cèdent égaiement aux Pilules et a l'On-
guent Holloway. Nous pourrions citer plusieurs au-
tres maladies de diverse origine, pour lesquelles ces
remèdes ont été égaiement efficaces, assurant inva-
riablement le rélablissement de la santé, et toujours
sans la moindre prostration, ce qui arrive si gé-
néralement durant un traitement prolongé avec les
médecines ordinaires, qu'il a été souvent bien prouvé
que la constitution du malade avail été plus attaquée
par les médecines, que par la maladie elle-möme.
Tel, cependant, n'est pas le cas avec les médecines el*
le traitement du Professeur Holloway qui parvien-
nent directement a la véritale source de la maladie et
la guèrissent complètement. Toutes les expériences
ont justifie les succès de la pratique et, conséquem-
ment, nous devons conclure qu'il a découvert le vrai
principe, relativement tant a la cause qu'a l'origine
de la maladie. Les praticiens ont été obligés de s'in-
cliner devant les invariables succès de ces remèdes
qui ont atteint ce que n'a jamais pu oblenir la Fa-
eulté, malgré tout son talent et son habilitó, sa-
voir la propagation universelle. Que Pon calcuie, si
eest possible, la différence entre le nombre de ceux
qui ont recours l'assistance médicinale, dans un
dispensaire public et l'innombrable multitude qui,
lous les j iurs, emploie les remèdes Holloway 1 Chaque
année qui se succède augmente l'impossibiiité de cal-
culer les heureux partisans du Professeur Holloway
et les pauvres malheureux qui vont encore errer
dans les temples du non-infaillible Esculape.
L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un
an, a Bruxelles, commence la deuxième année de son
existence.
Nous avons applaudi a cette création nationale,
paree qu'elle est venue combler, dans ïa presse beige,
uue lacune deplorable, celle d'une publication i I las -
trée indigène.
L'Administration de cette publication a parfaite-
ment compris ce qu'il fallait pour réussir Donner
un texte mora! et toujours intéressant, publier des
gravures dont le mérite arlistique est incontestable,
et mettre son prix a la portée de toutes les bourses.
Nous ne saurions trop vivement recommander
VIllustration Européenne qui est vraiment, dans
toute l'acception du mot, un recueil destine a la
familie et nous la recommandons egalement a nos
braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres-
pondants de province, se procurer le numéro de la
semaine.
Accueillie par un immense succès dès sa naissance,
nous sommes convainous quo ce succès ira toujours
en grandissant. Nous ie souhaiions de tout coeur a
notre confrère do Bruxelles.
Le vrai Lait des Steppes nes'obtient veritable qu'au
depót géneral de l'institul Kumys, a Berlin, Gneisenau-
strasse, 7 A.
De tous les moyens medicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poitrine et des poumons,
un soul a su acquérir un grand renom comme anti-
phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson
préparèe par les peuplades des Steppes russes et
asiatiques avec du lait de jument, employé depuis
tous les temps dans les maladies d'épuisement et dont
la merveilleuse verlu curative attira l'attention des
médecins.
Les essais lentes pour appliquer ce remède dans
d'autres contréeséchouèrent en grande partie cause
de la difficulte du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des lurmères de la science, Liebig, réussit a produire
la preparation sous forme d'exlrait, de telle facon
que le transport peut s'en opérer désormais sans
grands frais dans tous les pays du monde.
d'importation. d'exportation, des produits bruts
et manufactures.
Siége social rue du Temple176, a Paris.
Directeur M. REBOUL.
La. Compagnie a pour but de venir en aide au
commerce, a I'industrie et a 1'agriculture en facilitant
l'écoulement de leurs produits.
Elle se charge a la commission du placement au
complant, sur la place de Paris, de toutes espèces de
marchandises, et do toutes provenances, francaises
et ètrangères.
Elle se charge égaiement de l'expédition en pro
vince et a I'etranger des produits de la fabrication
parisienne.
La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les
marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre
les conditions et les tarifs, écrire franco a la direction.
Elle desire avoir aussi des représentants dans
toutes les villes de France et'de l'étranger appointe-
ments et remises.
Rnguent et SMlmlcs EEoüoway.
Remède certain pour les maux de téte, la bile, les
perles d'appélit, les faiblesses d'esprit. Ces pilules
peuvent être prises sans danger, en temps bumide ou
froid, et n'exigent aucune interruption dans les af
faires ni les plaisirs. Elles agissent doucementsur les
intestins, forlifient l'estomac, excitent une saine ac
tion du foiede la elles purifient Ie sang, nettoient la
peau, donnent du ton aux nerfs et fortifient le système
entier. Idles effectuent un changemeut veritableraent
merveilleux, lorsque la constitution est dèbilitée, de
même elles donnent un bon appétit, corrigenl ['indi
gestion, chassent la bile, les étourdissements, la mi
graine et les palpitations de coeur. Des instructions
pour I'usage de cette médecine, a la fois douce et efQ-
cace, entourenl chaque boite.
YPRES.
Etal-civil du 5 au 12 janvier 1872.
PUISSANCES.
Sexemasculin 9. Sexeféminin 3.
MARIAGES.
Guillaume, Muscler, lieutenant au 9= régt de ligne et
Sidonie Sonneville, Sans profession. Louis Claeys, tisse-
rand et Philomène Roscamp, dentellière.
DÉCÈS.
Verslraete, Marie, 86 ans, sans profession, célibataire, rue
de la Boule. Ilubail, Jean, 81 ans, gendarme pensionné,
époux de Marie Vandendriessche, rue d'Elverdinghe. Ver-
raeercb, Marie, 81 ans, veuve de Pierre Bouckaert, St-Jac-
ques lez-Ypres. Soenen, Amelie, 72 ans, sans profession,
veuve de Pierre Delanghe, rue de Menin. Spans, Jeanne,
77 ans, sans profession, célibataire, rue de l'Höpital St-Jean.
Velge, Cécile, 69 ans, sans profession, célibataire, rue de
Lille. Delaruwière, Eugénie, 37 ans, sans profession, céli
bataire, nouveau chemin Saint-Jacques.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexemasculin 2. Sexe féminin 0.
8»OI»®:BEMN<iE3S£.
Etat-civil du 5 au 12 janvier 1872.
PUISSANCES.
Sexe inasculin 0. Sexeféminin 3.
MARIAGES.
Beun, Jules-Réné. 22 ans, cordonnier, célibataire avec
Oreel, Sophie-Cornélie, 25 ans. dentellière, célibataire.
UliCÊS.
Lebbe. Jean-Frangois, 77 ans, cultivateur, époux de Barbc
Depuydt, Hamlioek. Couttenier, Catherine-Rosalie, 5.3 ans,
otivrière, épouse de Louis Sckerpereel, llelhoek. Warrin,
Catherine, 80 ans, sans profession, veuve de Louis Annoot,
liöpital. Petillon, Rosolie, 37 ans. dentellière, célibataire,
hópital. Onzeel, Jean-Frangois, 63 ans, ouvrier, époux de
Rosalie Diiveriie, rue de Boescbepe. Gombei t. Julien-Cor-
neille, 16 ans, cordonnier, célibataire, rue de Boescbepe.
Beele, Jeanne-ïhérèse, 70 ans, co turière, veuve de Charles-
Louis Leidat, Hugebaerthoek-Nolrp-Dame.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 6. Sexe féminin 2.
E TA T indiquant les quantités et le prix mogen des
y rains, fourrages et autres produits agricoles ven
dus le 13 janvier 1872, sur le marché de la ville
d' Ypres.
NATURE
yUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
HES MARCHANDISES
VENDOES.
PAK
IMOYEN LR
VENDOES
Kilogrammes
100 kilogram
1 l'hectol.
Froment.
37.809
54 25
80-00
Seigle
7,700
20 50
73-00
Avoine
1.300
17 75
44-OC
Pois
3,000
20-75
8 '-00
Fève
3,900
21-75
80-00
Une Maison importante de Bordeaux désire trou--
ver un Agent pour la ville d'Ypres et ses environs.
Elle ti'emploiera qu'un hommej honorable ayant
des relations dans la bourgeoisie.
Appointeraents fixes et remises.
S'adresser M. COFFIN, Dr du journal le Touriste,
8, rue de la Sablountère, Bruxelles.
JOURNAL HEBDOMA1RE ILLUSTRE.
Publication in-folio, contenant 8 pages de texte et
4 magnifiques gravures dans Ie numéro de chaque
semaine.
Ceux qui s'abonnent pour un an, partir du
18 novembre 1871, recevront, gratuitement douze
gravures magnifiques lirées h part. Prix d'abon-
nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfermant plus de 400 pages de
texte et plus de 200 gravures, se vend chez tous les
libraires, broche fr. 10 50 et relié avecluxe 13 francs.
C'est l'ouvrage le mieux choisi qui pu sse être
donné en cadeau d'étrennes
ARTISTE PEINTRErue de l'Etoüe9,
A l'honneur d'informer les habitants d'Ypres el de
ses environs qu'il vient, de fonder a Cornines (France)
une SUCCURSALE de PHOTOGRAP1HE ouverte les
dtmanche, luudi et mardi de chaque semaine, etqu'jl
se charge en même temps de photographier des
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tableaux el peintures religieuses.
On peut se procurer chez lui des vues de l'intérieur
des églises deSt-JacquesetdeSt-Pierre.a Ypres, pen
dant le Jubilé, ainsi que des vues duChar allégorique.