L'ILLUSTRATION EUROPÉENNE VINS. -- AGENTS SÉRIEUX. COMPAGNIE GÉNÉRALE ECHOS DE PARIS. siècle. Les fouilles se poursuivent activement, et l'on découvre chaque jour des débris qui pourront fournir de précieuses indications pour l'histoire de la vieille Aquitaine. Une noce de carnaval. Samedi, il a été célé- bré, dans le quartier de Vaugirard, a Paris, une noce qui fera époque dans les annales de la matri- moniomanie. Le mari et la mariée étaient bossus, et les invités, hommes et femmes, au nombre de trente, étaient également bossus. Le cortége, formé par couples, a traversé a pied la Grande- Rue avec le plus grand sérieux, au milieu des rires et des lazzi de la foule, qui le regardait défiler. 11 a parcouru de la sorte une partie de l'arrondisse- ment et s'est rendu, vers les cinq heures, par la barrière des Fourneaux, au restaurant du Moulin Vertoh était servi le repas de noces. A dix heures, le bal a commencé et ne s'est terminé qu'a cinq heures du matin, et l'on peut dire que les invités se sontamusés comme des bossus. Par une singu- larité calculée, sans doute, les six musiciens qui composaientl'orchestre étaient eux-mêmes bossus. Un huissier battu. La mission des huissiers n'est pas toujours exempte de dangers, et la petite anecdote qui suit en fait foi. Mercredi, a quatre heures, le sieur Dubois, négociant, rue St-Bon, 12, a Paris, requérait les agents d'arrêter la femme Monter, qui battait comme platre un malheureux huissier venant chez elle procéder a une saisie mobilière. Au moment ou les agents s'emparèrent de cette femme, elle brandissait une hache sur la tête du pauvre huissier, qui demandait grace en promettant d'accorder des délais, même de ne plus revenir. On s'empara de la malheureuse, qui se débattit comme une furieuse dans les bras des agents, et on la mena a M. Duchêne, commis- saire de police, qui reconnut chez elle tous les signes de l'aliénation mentale. Le roi des rats et le rat des rois. Les employés du Louvre ont fait, dans le musée des Souverains, une chasse acharnée a un monstre quadrupède qui, depuis une huitaine de jours, déjeunait et dinait avec les reliques royales du musée. C'ótait un rat de 44 centimetres du bout du museau a l'extrémité de la queue. II avait déja dévoré un morceau de la redingote grise, attaqué un pied du fauteuil de Dagobert, et rongé la soie du berceau du roi de Rome. Si on 1'avait laissé faire, il aurait fini par dévorer l'épée de Napoléon I". C'est avec les plus grandes difficultés qu'on a pu s'emparer de ce roi des rats, qui s'était fait le rat des rois, et il a cruellement mordu son vainqueur. A 7 heures, mercredi soir, deux énormes chats dévoraient fraternellement son cadavre dans la grande cour du Louvre. Une anecdote. - Un poëte, que nous ne voulons pas nommer, obtint dernièrement la main de Miss Lucy W..., fille d'un des plus riches banquiers de le colonie américaine de Paris. M. W... possède aux Cliamps-Elysées un magni- fique hotel aménagé a l'américaine, c'est-a-dire oh se trouve réuni tout le confortable possible. II le faisait visiter hier a son gendre. On arriva dans un petit salon. Tenez, mon cher, dit le banquier avec satisfaction, vous aïlez voir comment nous autres Américains, nous comprenons l'existence. Poussez ce bouton, et il sortira du mur un fauteuil en soie bleue, qui n'est autre chose que..., ce que vous savez bien. Un beau-père est un homme diablement prosaïque! pensa notre ami. II poussa cependant... rien ne vint. Appuyez plus fort! conseilla le beau-père. Le poëte poussa de toute son énergie. Un cra- quement se fit entendre, un panneau se leva, et le fauteuil sortit... Horreur Miss Lucy W... était assise dessus Depuis ce moment, notre ami, qui a rompu son manage, pleure ses illusions perdues. Bébé revient de pension et saute au cou de son père, en s'écriant Petit père, je sais lire et... Comment, tu sais lireinterrompt le père en sortant de sa poche un gros écu neuf de cent sous qui coupe net la parole a l'enfant tout en lui laissant assez de sangfroid pour s'emparer de la pièce. Alors, se collant a l'oreille de sa mère, il lui dit tout bas Je sais écrire aussi..., mais je ne le dirai que demain. X A rapprocher, si on veut, de ce mot d'enfant ter rible, que sa mère venait de coucher Ne te découvre pas surtout. Bah! maman, l'Amérique a bien été décou- verte par Christophe Colomb et elle n'en est pas morte pour 5a X Une femme se présente chez un pharmacien Monsieur, lui dit-elle, voulez-vous me pre parer cette potion pour mon mari qui est malade? Le pharmacien consulte l'ordonnancecompose son remède et, le remettant a sa cliente C'est trois francs, fait-il avec son plus aima- ble sourire. Trois francsse récrie celle-ci, ahben, en ce cas gardez-la, quand je reviendrai y serapeut- être mort L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un an, a Bruxelles, commence Ia deuxième anuée de son existence. Nous avons applaudi a cette création nationale, paree qu'elle est venue combler, dans la presse beige, uue lacune deplorable, celle d'une publication illus- trée indigène. [.'Administration de cette publication a parfaite- ment coinpris ce qu'il fallait pour réussir Dunner un texte moral et toujours intéressant, publier des gravures dont le mérite artistique est incontestable, et metlre son prix a la portée de toutes les bourses. Nous ne sa'urions trop vivement recommander I'Illustration Européenne qui est vraitnent, dans toute l'acception du mot, un recueil destine a la familie et nous la recommandons également a nos braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres- pondants de province, se procurer le numéro de la semaine. Accueillie par un immense succès dés sa naissance, dous sommes convaincus que ce succès ira toujours en grandissant. Nous le souhailons de tout coeur a notre confrère de Bruxelles. Le vrcii Lait des Steppes nes'obtient veritable qu'au dépótgénéralde l'institutKumys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 A. De tous les moyens médicaux employés jusqu.'a ce jour dans les maladies de la poitrine el des poumons, un seul a su aequèrir un grand renom comme anti- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kurnys,) boisson préparee par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les leinps daus les maladies d'épuisement et dont la merveilleuse vertu curative attira l'allention des médecins. Les essais lentés pour appliquer ce remède dans d autres contréeséchouèrent eu grande partie a cause de la diiïiculté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, réussil a produire la preparation sous forme d'extrail, de telle facon que le transport peut s'en opèrer désormais sans grands frais dans tous les pays du monde. d'importalion, d'exportation, des produits bruts et manufactures. Siége social rue du Temple. 176, a Paris. Directeur M. REBOUL. La Compagnie a pour but de venir en aide au commerce, a l'industrie et l'agriculture en faciiitant l'ècoulement de leurs produils. Elle se charge a la commission du placement au comptanl, sur la place de Paris, de toutes espècesde maichandises, et de toutes provenances, franctises et etrangères. Elle se charge également de l'expèdition en pro vince et a l'etranger des produits de la fabrication parisienne. La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les mai chandises qui lui sont adressèes; pour connaitre les conditions et les larifs, èc'rire franco a la direction. Elle desire avoir aussi des reprèsentants dans toutes les villes de France et de l'etranger appointe- ments et remises. Onguenl et IPïlules Uollona}. Remède pour les affections du foie et de la bile. Ceux qui souffrent de ces maladies devront essayer des elfets de ce précieux remède. Quelques doses rendrontau malade son èlasticite et sa vigueur, chas- seront toutes les impuretés, donneront une saine ac tion au foie et fortifieront l'eslomac. Si on laisse ies attaques de bile se continuer sans employer ce pré- ventif, les accidents les plus graves peuvent eu re- sulter, et le malade peut s'exposer a rester alité. Les Pilules llolloway sont un remède extraordinaire, agissant immédiatt inenten cbassani l'acidité de l'estomac, ['indigestion, la debiiite, les nausées, pré- parant la nourriture pour l'assimilationrendant chaque organe tributaire parfait dans ses fouctions, et en stimulant les reins. 1 PRES. Etal-civil du 9 au 16 fëvrier 1872. NAtSSANCES. Sexe mascului 9 Sexe féminin 9. M ARIAGES. Auspie. Julin, typography et Staessen. Isidore,deniellière. Verschoore, Pierre, colporteur et Ronse. Marie, dentel- lière. Casleleyn. Séraphi», toumeur él Siraoen. Lucie. den- tellière. üujoncquoy, Etienne, employé de commerce et Bruufaut, Christine, sans profession.—Berten, Augiiste, jar- dinierit Huyghehaerl. Anastasie. jardinière. Delahaye, Charles, journalier et Ponfoort, Marie, denteilièrc- DÉCÈS. Bauwens. Edouard, 60 ans.sans profession, célibataire, rue Lougue de Tliouroul Dehem, Charles, 52 aris, cultivateur, époux de Marie Plamont. Saint-Pierre, lez-Ypres. Acke. Barbe, 77 ans, sails profession, veuve de Pierre Leien, rue de la Boule. Van Reninghe, Auguste, 70 ans, prêtre, rue au Beurre.—Deraedt, Louis, 72 ans, inarchand, époux de Barbe Scboonheere, Marché au Bois Debierlhe, Angélique, 95 ans, der.lellière, célibataire, rue de i'Höpital Saint-Jean. Spotbeen, Pierre. 78 ans, peintre, veuf d'Adelaïde Desuiits, Nouveau Chemin Saint-Jacques. Enfauts au-dessous de 7 ans Sexemasculin 2 Sexe féminin 0 Etat-civildu 9 au 16 fevrier 1872. NA1SSANCES. Sexemasculin:!. Sexe féminin 4. M ARIAGES. Debaene, César-Josepb, 55 ans, veuf, tonnelier, avec Par- dieu, Rosalie-Sophie, 56 ans, célibataire, cullivatrice. DËCÉS. Desagher, Julienne, 37 ans, ménagère, épouse de Franjois Lazoore, Eekboek. Pyck, Adèle-Cornélie, 25 ans, dentel- lière, célibataire, bópital. Beddeieem, Joseph-Charles 86 ans, particulier, veuf de Jeanne Ghillebaert, Ilelhoek. Lebbe, Pierre, 84 ans, particulier, veuf de Reiae Adriaen rue de Furnes. Delbaere, Louis-Charles, 67 ans, douanier pensionné, célibataire, rue du Nord. Berat, Liévin-Joseph 40 ans, cordonnier, époux de Rosalie Paltyn, rue de Crora! beke Plalteeu, Rosalie. 44 ans, ouvrière, veuve de Jac ques Hann, rue des Prêtres. Verhille, Reine-Barbe, 6l ans servante, célibataire, hö(>ital Vandelanotle, fidéle, 57 ans', tailleur, époux de Marie-Thérèse Deroo, Eekboek. EnfanLs au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 1. Sexe féminin 0. STAT indiquanl les quantités et le prix mogen des grainsfourrages et autres produits agricoies ven dus le 17 féorier 1872, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE 1) ES MERCHANDISES VENDEES yüANTIÏÉïj VENDUES. Kilogrammes. PRIX ill O EN VAR 100 kilogram PO IDS moven Bk 1 'liectol. Froment. 55.600 51 50 80-00 Seigle 6.800 19 75 75-00 Avoine 4 900 17 75 44-UC Pois •2.900 20-62 8 -CO Fèvt* 9,600 21-50 80-06 Une Maison importante de Bordeaux désire trou- ver un Agent pour la ville d'Ypres et ses environs. Elle n'emploiera qu'uu homme honorable ayaut ties relations dans la bourgeoisie. Appointements fixes et remises. S'adresser a M. COFFIN, Or du journal Ie Tolriste, 8. rue de la Sablonmère, Bruxelles. JOURNAL HEBDOMAIRE 1LLUSTRE. Publication ia-folio, contenant 8 pages de texte et 4 magnifiques gravures dans le numéro de chaque semaine. Ceux qui s'abonuent pour un an, a p.irtir du 18 novembre 1871, recevronl gratuilemeat douze gravures magnifiques tirees a part. Prix d abon- nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro vince. Le 1r volume, renfermant plus de 400 pages de texte et plus de 200 gravures, se vend chez tous les libraires, broche fr. 10 50 et relie aveeluxe 13 francs. C'esl l'ouprage le mieux choisi qui pu sse élra donné en cadeau d étrennes.

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L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3