tionnaire a fonctionnaire on se contente d'un pa- raplie, soit. Ces abréviations sont censées con- nues. Mais l'administration n'a pas le droit d'en user ainsi envers le public. Pas de signatures ou bien une signature lisible Ces observations, pour être un peu longues, sont parfaitement j ustes Nous aj outer ons que même certaines fonctions ne devraient être départies qu'a des individus sachant écrire trés lisiblementpar exemple celles de greffier, de secrétaire, d'huissier, etc, etc., IVsLits divers. Catastrophe dans une houillère. Le journal dé Charleroi rend compte d'un épouvantable accident arrivé, avant-hier, au charbonnage du Mam- bourg II était environ 7 heures du soir la première couple'e d'ouvriers se préparait a descendre au fond du püits n° 1. Vingt-et-un bouilleurs pren- nent place dans les cages, le signal est donné et la descente commence. La cage était a peine arrirée a dix mètres du jour qu'un sinistre craquement se fit entendre les quatre cbaines par lesquelles la cage est reliée au cable venaient de se rompre en même temps La cage contenant les vingt-et-une victimes fut précipitée au fond, elle brisa le plancher et plongea dans le bougnou qui contient, en ce moment plus de 50 mètres d'eau Par un hasard providentiel, deux ouvriers ont échappé a la mort. Voioi comment un houil- leur et son tils devaient descendre avec la même couplé".; le fils avait déja pris place dans la cage lorsque son père lui dit Viens, nous irons prendre une goutte, nous descendrons aussi bien a l'autre couplée. L'enfant sortit et doit a cette circonstanceden'être pas au nombre des victimes. Cinq minutes plus tard l'accident arrivait Jusqu'a présent, aucun cadavre n'a été re- tiré. On croit qu'il faudra vingt-quatre heures pour épuiser les éaux du bougnou. Vingt ouvriers ont trouvé la mort dans eet accident» j. La population a été douloureusement frappée par eet événement. On se perd en conjectures sur les causes de l'accident et l'on attend impatiemment les résultats de l'enquête des membres du corps des mines qui se sont rendus aussitót sur les lieux. ii Les victimes de 1'amour. Un drame intiine qui s'est terminé par un suicide a beaucoup occupé ces jours derniers les habitants de la rue du Gazo- mètre, a Saint-Josse-ten-Noode. Dans cette rue habitait une familie L..., composée d'une veuve et deux enfants, un jeune homme et une jeune fille, tous honnêtes, travaillant pour vivre, aiinés et estimés de tout le monde. Un appartement de la maison avait été louéa un employé. Celui-ci rechércha la jeune fille, lui déclara son amour, et la demanda en mariage. II fut agréé, caril était aimé. Tout fut bientótconclu, et on s'occupait avec ardeur de Ia confection du trousseau, lorsque le hasard mit sous les yeux de la jeune fille une lettre de son fiancé, adressée a une demoiselle de la ville. C'était une déclaration d'amour et une demande en mariage. La jeune fille n'en putcroire ses yeux, mais lorsque ,1'infidèle rentra, il fallut bien se rendre a l'évidence il avoua froidement qu'il en recherchait une autre qui avait de l'argent. Ce fut pour la jeune fille un coup terrible. Sa mère s'efforca de la consoler, mais rien n'y fit. Un matin, on la trouva morte dans son litelle s'était em- poisonnée en avalant une forte dose d'opium. Quant au triste héros de cette aventure, il pour- suit, le coeur léger, la realisation de son mariage d'argent. Les innondationsÓn ne peut pas se faire une idéé des désastres du district de Mirandola» Encore bien que les eaux baissent, il y a des maisons qui s'écroulent 7,000 personnes ont émigré. Lu municipalité en a secouru 2,000. La misère est affreuse. Tout le monde s'impose des sacrifices pour venir en aide aux victimes. Les carabiniers et les troupes rivalisent de zèle. Les dégats du pont d'Orte ayant été entière- ment réparés, le service des trains sur la ligne de Rome-Florence-Falconara est rentré dans ses conditions normales. En Angleterre, dans le Yorkshire, les journanx annoncent que l'Aire et le Don ont débordé sur divers points. A Sheffield, la rivière en a fait autant. Sinistre en mer. Une dépêche de Copenhaguo annonce que le steamer beige Moscoucapitaine Meülenaer, d'Anvers a Dantzig, s'est totalement perdu prés de Skagen. Le capitaine et dix hommes sont sauvés, on ignore le sort des sept autres. Un guet-apens. Dimanche soir, vers 8 heures, un terrible assassinat a été commis a Bois-du- Luc (Hainaut). Un porion, dont on n'a point su nous dire le nom, ouvrait sa pörte pour se rendre a son ou- vrage, lorsqu'il regut dans le bas-ventre une dé charge d'un f'usil chargé a balie. Le malheureux rentra dans son logis en se tenant le ventre et expira presqu'immédiatement, après s'être écrié Tu m'as dit que tu m'aurais eu et tu m'as eu. L'autopsie faite par M. le docteur Lebrun a démontré que la balie était entrée a l'aisne et avait traversé le corps de part en partlavictime avait succombé a une violente hémorragie. On croit a un acte de vengeance. Le papa de l'invalide. II y a aux Invalides uü vieux soldat, vert et bien conservé, qui personnifie tout a fait l'été de ia Saint-Martin des vieillards, II a soixante-dix-sept ans. Dernièrement, il a demandé un congé poür aller voir papa. Son papa a cent deux ans. AVIS AÜ PUBLIC. La visite des Riflemen qui laissent parmi nous le souvenir le plus sympatliique, aura eu, entfe aütres résultats heureux, la fondation a BruxeL les, sur de larges bases, d'une grande publication internafionale et artistique, a laquelle travaillent, en ce moment, nos meilleurs peintres,paysagistes, aquarellistes et aqua-fortistes secondés par les capitaux angiais. Cette publication sous la forme d'un journal- albüm dépasséra tout Ce que l'art de la gravure a créé de belles et séduisantes reproductions. Car, ici, le burin et le pinceau, pat des procé dés d'impression qui sont le secret et la pro- priété des fondateurs seront employés simulta- nément. La gravure noire, toute conventionnelle, est abandonnée. Les planches de ce magnifique journal illustré sont en couleur .ou plutót chaque planche est une aquarelle. Ce journal a pris pour titre EEurope illus- trée. Fondé en Belgique, il s'occupera denotre pays tout spécialement, mais aucun événement in téressant de l'Europe et du monde entier ne sera négligé. Avant tout, l'actüalité, voila le fond dé cette publication. Mais l'actüalité vraiment digne d'attention, l'actüalité instructive, saine, morale. Les illustrations qui parient a l'esprit et a l'imagination d'une si éloquente fatjon, doivent porter avec elles un enseignementsi le public rejette la gravure banale qui ne dit rien, il re cherche celle qui lui retrace les grands faits ac- tuels les scènes patriotiques, la fraternisation des peuples, et tout ce qui dans la nature et la société fait appel aux sentiments élevés de l'homme. Rien n'a été épargné pour atteindre ce but. Le public en jugera prochainement VEurope illus- trée paraitra en Novembre. Bubeatjx Ateliers Rue Neuve76, Bruxelles. CHOSES AUTRES. Voici une penséecueillie dansl'album deMll6L.. une pécheresse blonde qui a beaucoup aimé Depuis que j'ai appris a connaitre les hom mes, j'aime les Auvergnats X Entre deux petits crevés Alors, mon pauvre Octave, tü as été forcé de tout conter a ton bonhomme de père? Et a-t-il dboulé'! Au contraireAhsi tu savais quel bond il a fait Puis, mélancoliquement Malheureusementce bond-la n'était pas payable a la Banque de France X Le vicomte de X..., l'autre soir, dans un souper au Café anglais, sefrait de prés MUe Z..., une des reines du monde galant. Prenez garde, lui dit-elle, vous iie coniiaissez pas ma devise qui s'y frotte s'y pique Pardon, répond le gentilhomme. Mais c'est la une devise qui no concenie que les frotteurs X En police Correctionnelle Un mari est accusé d'avoir porté des cöups et fait des blessures graves a sa femme, et le prési dent interroge sa Victime. Vous étiez veuve quand vous avez épousé le prévenu, ét il résulte de l'instruction, que vous subissiez déja de mauvais traitements de votre premier mari. C'est vrai, monsieur le président, mais mon pauvre premier était musicien de son état et au moins il me battait en mesure X M. Littré a été victime d'un accident qui aurait pu avoir les suites les plus graves. En se prome- nant aux environs de Pléneuf, ou il habite en ce moment, il est tombé du haut en bas d'une fa- laise, mais lieureusement sans se faire aucun mal. On voit biep que eet homme descend du singe, s'est écrié, a i'annonce de cette nouvelle^ un charitable curé» YPSSKS. Etül-eivil du 1 '".au 8 novembre 1S72. Etat*civil du ler au 8 novembre 1872. Prix mogen du marché du 8 novembre 1872. N AISSANCES» Sexe masenltn S. Sexe fémiuin2. DÉCÊS. Verhotitye, Mélanie, 56 ans, dentellière, célibataire, rue dg Menin. Titeca, Pierre, 67 ans, sans profession, veuf d'Anne Lamaird', rue de Menin. Bebruyne, Constaatin, 69 ans, dentellière, épouse de Frangois Bonte, rue de la Prison. Mahieu, Marie, 72 ans, sans profession, veuve de Louis Germonprez, Marclié aux Bètes. Coene, Louis, 55 ans, employé des accises, célibataire, run de l'Anj;uilIe. Vienne, Rosalie, 51 ans, cabaretière, épouse de Charles Spinnewyn, Grand'Place.Couillet, Joseph, 66 aus, joumalicr. céliba- taire, rue de Menin. Vergracht, Thérèse, 64 anssans pro- fession, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 1. Sexe féminin 0. PdU'KSïa.^JiSSE'J. N AISSANCES. Sexe inasculin 3 Sexe féminiu 5 M ARIAGES. Weens, Francois-Joscpb, 42 ans, eullivatcur, célibataire, avec Adriaen, Sophie-Barbe-Cornelie, 59 ans, cullivatrice. Célibataire. DECfcS. Vaes, Virginie, 41 ans, otivrière, épouse de Fratlgois Cail- liau, Eekhoek. George, liibiane-Victoire, 70 ans, repas- seuse, veuve de Philippe-Jacques, Mantez, rue Rekhof. Biiliau, Pierre-iean, 70 ans, charpehlier, veuf de Marie-Tlté- rèse, Tackoen, Hamliotk. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 1. Sexe fémiuin 2. E TA T indiquant les quaniités et le prix mogen des grains, Lourrages et autres produits agricoles ven dus le 9 novembre 1872, sur le marché de la rille d' Ypres. NATURE yUANTlTES PT1A MÖÏEN 1 POIOS hes marcuaivdises VENDUES. EAU MOVEN 11R VKNOCES Kilogrammes. 100 kilogram t 1 'liectol. Froinent. 38.900 32 00 80-00 Seigle 4,700 19 00 73-09 Avoine 1,810 48 75 44-OC Pots 500 19 62 8 -CO Fêve 1.700 21-00 80-00 S'operingüie. Ffömenl, l'liectolitre 24 15 Seigie 16 00 Avoine 9 25 Pommes de terre, les 100 kilog 8 50 Bellrré,le kilog. 3 80 Itoublou.les 50 kilog. (Récolte 1871.) 85 A 90

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3