l'illustration européenne.
rifflemen. Hors texte Jeune mère italienno.
Lo Matin et lo Soir. Le Christ sur la croix,
tableaux a l'huile donnés en prime- aux ahonnés
avec le premier numéro.
Texte. Notre programme. Courrier euro-
péen, par E. d'Avray. Chronique parisienne,
par Ch. Monselet. L'émigration alsacienno,
par E. Muller. Les volontaires anglais a
Bruxelles. La représentation gala au Theatre
Royal, par J. V. Roman inédit Les moeurs du
grand monde. Le Roman de la Duchesse, par
W. Astloy. Variétés Le cahier de papier a
lettres, par Pierre Véron. Annonces.
A! Europe illuslrée. Lo plus splendide journal.
Gravures en couleur. Actualités. Bruxelles et
faubourgs, un an 10 francs. Provinces, 10 fr. 50 c.
Bureaux, rueNeuve, 76, Bruxelles.
o
3C Année.
N° 1. 16 Novembre.
Sommaire. Nos gravures Le passage du train,
Tableau de Verheyden, d'après une reproduction
de la Société royale beige de photographic.
Mère et grande dame. Bussy d'Amboise ou
l'heureux blessé. (Dessin de De Neuville). Le
buveur de Faro. Rébus. Texte A nos lec-
teurs. Nos gravures. Causerie. L'homme
timide. La croix de Jean Malheur. Episode de
la guerre des bftlons (1798). Les conteurs
Orientaux. Colin-Maillard. Les voies du cha-
timent. Roman.
CIIOSES AUTRES.
Hier, on emmène au poste une femme en état
complet d'ivresse.
Le sergent se met écrire dans son rapport
Ladite femme, attroupant par sa conduite
les citoyens paisibles, on a du arrêtor ce perturba-
teur.
De quoi I de quoiinterrompit l'inculpée, un
perturbateurSi Pon peut dire... moi qu'est mère
de quatre enfants 1
-C'est juste, prononce le sergent; on va rec
tifier, et il corrige
On a du arrêtcr cette mère-turbateur.
On parlait d'un chroniqueur qui inonde de sa
prose tous les joui-naux qui paraissent.
Jo ne sais pas oil il prend le temps d'écrire
tout ce qu'il signe, disait quelqu'un, il doit tra-
vailler avec une machine a coudre.
Oui, répondit un voisin, mais vu le bruit que
font ses articles, tja doit êtreun machine a coudre...
silencieuse.
t ~t~
Deux definitions signées de Chateaubriand
La Républiquo. Le gouvernement qui sème
les ambitieux.
La Monarchie. Lo gouvernement qui les ró-
colte.
-f
Dans une baignoire des Variétés
Dire que c'est cette petite... chose, qui est si
mal batie, qui a fait tourner la tête a Eugene
C'est un service qu'elle lui a rendu. J'ai tou
jours entendu dire qu'il avait la tête a l'envers I
"4r
A la correctionnelle
Prévenu, vous êtes accusé d'avoir administré
une volée au plaignant
Mon président, c'est lui qui a commcncé. Je
puis vous produire un témoin qui a tout vu.
Qu'on l'introduise
Le témoin entre.
Votre profession
Aveugle, mon président
VARIÉTÉS.
Un nouvel élément politique réclame aujour-
d'hui, avec une certaine autorité, sa place dans
l'Union c'est 1'élément féminin. L'indépendance
des femmes en Amérique, la facilité avec laquelle
les moeurs permettent de les associer a l'exercice
de toutes les professions, et même aux agitations
de la vie publique, la plénitude de la capacité
civile dont elles jouisscnt depuis longtemps, mai-
tresses absolues ue leurs biens, même pendant le
mariage, enfin le respect dont elles sont entourées
au sein de la plus complete liberté tant de cir-
constances étrangères aux habitudes comme aux
lois européennes, paraissent donner a leurs pre
tentions nouvelles des chances de succès. Per-
sonne, en Amérique, ne songerait a mettre en
doute leur discernement politiquec'est même a
ce discernement qu'on s'adresse pour écarter leur
revendicationc'est paree qu'elles sont libres, in-
dépendantes, propriótaires, admises a Texercice
de toutes les professions lucratives, qu'on conteste
leur intérêt a réclamer une prérogative nouvelle
dont elles n'auraient aucune occasion de tirer un
profit personnel.
Le gouverneur de Massachusetts a recommandé
cette année, dans son message, de conférer aux
femmes, par un amendement a la Constitution, le
droit de suffrage et l'aptitude aux fonctions publi-
ques. La proposition a été solennellement ap-
puyée au sein de l'assemblée, le jour de la délibé-
ration, des sympathies du clergé. Mais un adver-
saire du projet émit l'avis de suspendre toute
discussion, tant que la majorité des femmes, con-
sultées officiellement dans chaque municipalité,
ne se serait pas prononcée en faveur de la me
sure. II espérait que les femmes elles-mèmes re-
pousseraient l'offre qui leur était faite. Cette idee
d'un plébiscite féminin, adoptée une première
fois, mais remise aussitöt en dólibération, suivant
une procédure assez fréquemment usitée dans les
chambresaméricaines, et désignée sous le nom de
reconsidération, lut définitivement écartée par la
voix prépondérante du président.
Un contre-projet, ayant pour objet d'ouvrir des
registres dans les mairies, oii les femmes désirant
exercer le droit do suffrage viendraient se faire
inscriro, succomba de même. Enfin, la proposi
tion primitive fut rejetée.
La seule raison décisive d'opposition qui ait été
présentée, c'est que l'admission des femmes au
vote procédé d'une notion de droit abstrait, et que
le droit do vote n'est pas un droit abstrait; qu'il
dépend de la nature des relations sociales. Or, les
femmes, disait-on, n'ont aucun droit a revendi-
querelles jouissent d'une liberté qui n'est res-
treinte que par les liens du mariageet ces liens,
elles les contractent volontairementqu'ont-elles
done a faire du droit de suffrage Est-il besoin
de doubler le nombre des votants, pour arriver
dans les scrutins au même résultat
Ce raisonnement, comme on voit, et c'est un
trait de moeurs américaines, fait abstraction des
droits de la femme célibataire.
Les femmes n'en jouissent pas moins eri Amé
rique d'une influence considérable. Au moment
même oü l'assemblée de Boston refusait de les
admettre a la vie politique, la ville de Montpel-
lier, dans l'Etat de Vermont, connue par ses ten
dances conservatrices, plaoait, par un vote pres-
que unanime, une femme a la tête du service de
l'éducation, en la nommant surintendante des
écoles publiques. II est vrai que cette haute posi
tion futmodestementrefusée, malgré les instances
des électeurs.
Dans l'Illinois, une loi vient d'être votée et
mise en vigueur, pour permettre aux femmes
d'exercer la médecine, le droit, la théologie, en un
mot toutes les professions civiles, au même titre
que les personnes de l'autre sexemais elle ne les
admet pas aux charges électives et les dispense
de siéger au jury, ce qui déroge gravement aux
principes de l'émancipation, telle que la compren-
nent les partisans du suffrage féminin.
Ceux-ci forment une vaste association, com-
posée d'adhérerxts des deux sexes, qui tient des
meetings et tente de jouer un róle dans le confli
des élections présidentielles.
EXPROPRIATION
POUR CAUSE D'UTILITÉ PUBLIQUE.
Par exploit de l'huissier Santy, a Ypres, en
date du 18 courant, enregistré, la commune do
Langemarck a fait assigner devant le tribunal
civil de première instance d'Ypres, a l'audience
du 6 décembre prochain, Madame Stéphanie-
Marie-Joséphine vicomtesse de Giey, douairière
de feuMessire Joseph-Charles vicomte de Patin,
propriétaire, domiciliée a Langemarck, tant en
nom personnel que comme mère tutricc de son fils
mineur Charles-Philippe vicomte de Patin, aux
fins d'entendre statuer sur les indemnités a payer
du chef des emprises ci-après, a effectuer sur les
propriétés de l'assignée situées a Langemarck, et
nécessaires a la construction d'une route vicinale
conduisant au hameau de Vyfwege (West-Roose-
beke) avec un embranchement vers la route de
Bixschoto, savoir
Section A, n° 953 9 ares 50 cent.
n° 952 10 75
n° 951 5 25
L'avouéjooursuivant,
(Signé) H. BOSSAERT, avoué.
Ypres, le 19 novembre 1872.
YI'll ES.
Etal-civil du 15 au 22 novembre 1872.
FAat-civil du 15 au 22 novembre 1872.
l'rix mogen du marché du 22 novembre 1872.
LES DROITS DES EEMMES EN AMERIQUE.
Total 25 n 50 a
Pour EXTRAIT CONFORME
NATSSANCES.
Sexe masculin 5 Sexe féminin: 1.
MARIAGES.
Fidéle Pamiekouckfi, journalier et Julienne, Demarez,
domesllque.
DÉCÊS.
Varidaele, Frédéric, 50 ans, lisserand, célibataire, rue de
Menin. Monleyne, Jean,25 ans,journalier,célibataire, rue
de Menin.Verstraete, Pierre, 64 ans, journalier, époux
de Romanic Verly, rue de Thourout. Vandenboucke.
Ainélie, 04 ans, sans profession, veuve de Joseph VanbouUe,
rue de Thourout. Vanbecelaere, Rosalie, 43 ans, journa-
lière, épouse de Guillaume Breyne, Marché au Bétail De-
breyer, Louis, 24ans, journalier, époux de Marie Braem, rue
de Menin. De Clercq, Jean, 20 ans, soldat au 1" régt de
ligne, rue des Bouchers, Seys, Joseph, 72, ans, journalier,
veuf d'Améiie Cosman, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 0.
PO^üisisuüi:.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin 1
MARIAGES.
Vercruysse, Charles-Louis, 24 ans, cultivateur, célibataire
avec Vancacyseele, Julienne-Catherine, 23 ans, cultivatrice,
célibataire. Donche, Ange-Albert, 30 ans, ouvrier, céliba
taire avec Loone, Rosalie-Cornelie, 26 ans, denlellière, céli
bataire. Annoot, Airaé-Désiré, 60 ans, cordonnier, veuf
avec Rouserey, Marie-Thérèse, 45 ans, particuiière, veuve.
Druant, Joseph-Louis, 63 ans, njafon, veuf avec Odent
Rosalie, 54 ans, servante, célibataire.
DÉCÈS.
Coutigny, Théophile-Corneille, 27 ans, charpentier, céli
bataire, Eekhork. Lahaye, Emérence-Clémence, 46 ans,
boutiquière, épouse de Roland Richers, rue du Nord.
Artois, Louise-Amélie, 65 ans, ouvrière, épouse de'Jean-
Baplisle Ilauspie, höpital. Lalau, Jacques-Benoit, 75 ans,
cultivateur, époux de Marie-Thérèse Papegaey, Eekhoek.
Caroen, Amélie-Sophie, 70 ans, fileuse, épouse de Michel
Lebbe, Ilamhoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminin 0.
E T A T indiquanl les quantités et le prix mogen des
grains, fourrages et autres produits agricoles ven
dus le 23 novembre 1872, sur le marché de la ville
d' Ypres.
NATURE
DES MARCHANDISES
VENDUES
Froment.
Seigle
Avoine
Pots
Fêvo
QUAiNTITKS IPRIXMOÏËN
VENDUES. PAR
Kilogrammes. 100 kilogram
POIDS
MOVEN I) R
I 'hectol.
50.900
7,100
1.100
l,9i)0
1.700
31 75
18 62
19 00
20-50
21-1.0
80-00
73-00
44-0C
8 -CO
80-00
lkoperinghe.
Froment, l'hectolitre24 28
Seigle15 00
Avoine. 9 00
Pommes de terre, les lOOkiiog8 50
Beurre,le kilog. 3 80
lloublon,les 50 kilog. (Récolte 1871.) 90 00