plus a vingt ou vingt-cinq mille francs, a obtenu
une indemnité de douze mille francs pour l'ameu-
blement de son hotel.
Encore une fois, et plus que jamais, vive le
général Malou
LA GARDE CIVIQUE.
En interprète fidele de la pensee cléricale,
M. Coomans a fait a la Chambre une charge a
fond de train contre la garde civique.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous connais-
sons la haine que le parti noir a vouée a notre
institution nationale. Depuis deux ans surtout il
faut entendre les outrages et lire les articles
ignomineux que la presse devote lui consacre
journellement.
Ce que la gent cléricale ne peut surtout par-
donner a la garde civique, c'est de n'avoir pas
tiré sur le peuple en novembre dernier et d'etre
l'ennemie née des coups d'Etat. De la a soutenir
que c'est une institution propre a favoriser le dé-
sordre il n'y a pas loin et il y a longtemps que le
pas est franchi.
On n'a pas oublié par quel charmant projet nos
cléricaux voulaient remplacer naguère nos hon-
nêtes bourgeoisil s'agissait de mettre d'abord la
capitale hors la loi communale en y créant une
sorte de milice policière composée de 1500 a 2000
hommes. Avec une garde soudoyée et constam-
ment dans la main da pouvoir, c'était le règne du
gouvernement despotique qu'on inaugurait en
Belgique et la perte de toutes nos libertés mais
on était a l'abri de toute opposition et l'on pou-
vait se donner le cas éehéant le plaisir de mitrail-
ler les citoyens.
Cé projet liberticide est allé rejoindre toutes
les autres élucubrations du parti clérical. Et
n'en déplaise a l'excellent M. Coomans, toutes
les injures qu'il a débitées a la Chambre contre
la garde civique ne le fera pas revivre.
On lit dans la Meuse
ABOLITION DE LA PEINE DE MORT.
Un arrêté royal du 28 janvier dernier, commue
en travaux forcés perpétuels la peine de mort
prononcée par la Cour d'assises du Limbourg, le
21 novembre 1872, a charge de Henri Vander-
zande, de Jesseren, du chef d'assassinat sur sa
femme, son fils et sa belle-sceur.
Comme on le voit par eet arrêté, M- le ministre
de la justice est fermement résolu, en dépit de
toutes les clameurs poussées par les feuilles clé-
ricales, a poursuivre l'expérience commencée de
puis plus de dix ans déja, dans notre pays, de la
suppression de fait de la peine capitale.
Nous l'en félicitons sincèrement. Cette expé-
rience prouvera, en Belgique comme dans tous
les pays ou la peine de mort est supprimée, l'inu-
tilité et l'ineflficacité du maintien de cette peine
dans les législations des peuples civilisés.
LA GRÈVE DES CURÉS.'
On lit dans 1' Opinion d'Anvers
On nous signale un fait si invraisemblable,
bien qu'il nous vienne d'une source tres sure,
q.u'avant d'en garantir l'authenticité nous nous
réservons de prendre des renseignements ulté-
rieurs.
Yoici ce dont il s'agit
On sait que le nouveau conseil communal de
Laeken avait enlevé a la fabrique d'église le droit
de concéder des terrains au cimetière de cette
commune, et conséquemment portait en recette au
budget communal le produit des concessions de
sépulture. Ce produit est trés important, le .cime
tière de Laeken étant deven,u le Père Lachaise de
Bruxelles. On sait aussi que la députation perma
nente du Brabant, juge du différend, a donné
gain de cause a la fabrique d'église.
Or, il parait que le clergé de la residence royale
a refusé d'aecompagner les convois funèbres aussi
longtemps que le différend entre' la fabrique
d'église et le conseil communal nesterait pendant.
Le clergé subordonnait done son concours uni-
quement a une question d'argent, car les inhuma
tions se font a Laeken d'apres les exigences épis-
copales, c'est-a-dire que le cimetière est divisé en
compartiments d'après los cultes différents pro-
fessés dans la commune.
Si ces renseignements sont exacts, ils prouvent
que la question des cimetières, dont le clergé fait
tant de bruit, n'est pour lui qu'une question de
boutique.
Nous apprenons de bonne source, dit le Mouve
mentque la semaine prochaineune action en res-
ponsabilité sera introduite devant le tribunal ci
vil a charge des anciens administrateurs de la
Compagnie Pauwels.
Les désastres financiers qui ont éclaté dans ces
derniers temps donneront un intérêt d'actualité a
cette affaire dont on n'a pas oublié le retentisse-
ment a l'origine.
Deux jeunes gens de notre ville, MM. Deleye
Gustave et Stroobant Charles, viennent d'être
admis en qualité d'élèves a l'Ecole militaire, sec
tion d'infanterie et de cavalerie.
En suite d'un arrêté du ministre de l'intérieur,
en date du 27 de ce mois, des conférences pu-
bliques sur la chinie agricole seront données par
M. Deleu, instituleur primaire a Messines, sa-
voir
1° A l'hótel de ville de Dixmude, les lundi 3 et
17 février, 3 èt 17 mars prochains, a 2 heures de
relevée
2° Au local de la Société agricole, a Bruges, les
samedis 15 février, ler, 8 et 15 mars prochains, a
2 1/3 heures de relevée.
PROBABILITÉS DU TEMPS POUR UE MOIS DE FÉVRIER.
La direction des forces restant a peu pres la
même, ainsi que l'importance de la déclinaison,
le mois de février aura une certaine analogie avec
le précédent, sur la France et sur les pays limi-
trophes.
A part les époques critiques indiquées plus
loin, la première quinzaine présentera un temps
assez beau et relativement doux, principalement
sur le Midi, les bourrasques dominant sur la zone
supérieure (Pays-Bas, Danemark, Norwége).
Les courants se rapprocheront de nous pendant
la seconde quinzaine, qui sera plus accidentée,
plus humide, avec le ciel souvent brumeux, tem-
pérature plus bassegros temps sur nos cótes
erues d'eau.
Quelques gelées partielles du 8 au 24.
Dépression barométrique, avec vent, pluie ou
neige, suiyant les régions ou l'altitude, vers le
11 ler, équilune ascendant, conjonction de Vénus;
le 4, quadrature; le (9), lunesticc boréal; le 13,
syzynie, conjonction et opposition de Jupiterle
16, n équilune descendantle 20, quadra
ture, conjonction de Mars et de Mercure; le 23,
lunestice austral, conjonction deSaturnele27,
syzynie, périgée, conjonction de Mercure.
Les périodes du ler au 5, du (8 au 11), du
14 au 18, du 20 au 23, et du 25 au 28
sont a redouter pour les gens de mer.
Les dates placées entre parentheses sont dou-
teuses sur notre zonecelles mises entre guille-
mets présenteront les plus fortes perturbations,
Périgueux, 23 janvier 1873. Nick.
NÉCROLOGIE.
Le 4 de ce mois est décédé, a Page de 99 ans et
4 mois, M. Jean-Baptiste Vandenpeereboom, che
valier des ordres du Lion Néerlandais et de Léo-
polch
M. Vandenpeereboom, pendant sa longue car
rière, a rempli avec zèle diverses -fonctions, et
jusqu'en ces derniers temps il fut doué d'une
giande activitéil jouissait d-e la considération
générale.
TRIBUN AUX.
M. le vicaire général J.-B. Ponceau, doyen du
chapitre de la cathédrale.de Tournai, a comparu
devant la 4' chambre de la cour d'appel, du chef
d avoir fait inhumeren contravention aux lois
sur les sépultures et l'art: 315 du Code pénal, le
corps de l'évêque Labis dans la cathédrale de
Tournai.
Les trois frères Cailleau, leur neveu et le sieur
J.-B. Du Chateau, prévenus d'avoir aidé M. Pon
ceau pour l'inhumation de M. Labis, se trouvaient
également a l'audience.
La 4" chambre, présidée par M. De Prelle de
La Nieppe, éiait composée de MM. Behagel,
Delehoye, Terlinden et Delecourt.
M. Ponceau a reconnu, devant la cour, les faits,
et il a déclaré que, dans sa pensée, il ne croyait
pas avoir violó la loi, mais qu'il croyait avoir le
droit d'user d'une tolérance.
M. le président a fait remarquer qu'une tolérance
n'a pas force de loi et que tout ce qu'on pouvait
faire en pareil cas, c'était de solliciter du gouver
nement une loi spéciale sur l'inhumation des
évêques.
AJ. Van Schoor, substitut du procureur général,
a requis, non-seulement l'emprisonnement mais
aussi le maximum de l'amende contre le principal
prévenu.
M. Ponceau a demandé la parole pour affirmer
de nouveau que s'il avait cruvioler la loi en inhu-
mant l'évêque dans sa cathédrale, certainement il
ne l'eüt pas fait, et M. Labis, de son vivant, ne
l'eüt pas demandé.
Après une courte délibération, la cour a rap-
porté un arrêt jfar lequel le jugement du tribunal
de Tournai est réformé en ce qu'il décide qu'il n'y
a lieu d'appliquer aux prévenus qu'une seule
peine.
En conséquence, l'arrêt de la cour condamne
M. Ponceau a deux amendes de 300 francs cha-
cune, et cnacun des autres prévenus a deux
amendes de 26 francs.
ROUTES DE L'ÉTAT.
Le Gouverneur de la Province de la
Flandre Occidentale,
Vu la circulaire de M. le ministre des travaux
publics en date du 12 novembre 1872, adminis
tration des ponts et chaussées et des Mines,
lre direction, n° 10,520, concernant les mesures a
prendre pour qw. les barrières de dégel restent
ouvertes dans les traverses des villes, a titre
d'essai
Vu le rapport de M. l'ingénieur en chef direc
teur des ponts et chaussées en date du 31 janvier
1873, n° 30,571
Arrêté
La circulation en temps de dégel pourra avoir
lieu dans les traverses faisant partie des routes de
l'Etat et désignées ci-après
Bruges.
Les traverses de la ville et les parties de routes
s'étendant entre la porte Ste-Croix et la borne
n° 1 vers Maele entre la porte d'Ostende et la
bifurcation des routes d'Ostende et de Blanken-
berghe entre la porte Ste-Catherine et la bras
serie du sieur Wan teentre la porte du Maréchal
et le cabaret dit Pannenhnis et entre la porte de
Damme et l'embranchement de la route vers
l'Ecluseau fortLapin.
Blanhenberghe.
La rue de l'Eglise jusqu'a la station du chemin
de fer a la sortie de Blankenberghe.
Ostende.
Les traverses de la ville et les parties de routes
s'étendant entre la porte de Bruges, les écluses
de Slykens et jusqu'an. pont dit de la Chapelle
entre la porte d'Ouest et le cabaret Petit-Parisa
Tendroit de la bifurcation des routes d'Ostende a
Thourout et d'Ostende a Nieuport.
Nieuport.
Les traverses de la ville.
Fumes.
Les traverses de la ville et les parties de routes
comprises entre le pont dit de Nieuport et la sta
tion du chemin de fer.
Thourout.
La traverse de la ville, depuis le chemin em-
pierré dit Werhenstraat, en face du cabaret la
Trompette jusqu'a la route communale vers Cor-
temarcq, au cabaret le Ducd Aremberg d'une part,
et d'autre part, jusqu'au chemin vers le cimetière
au cabaret de Nooodster.
Dixmude.
Les traverses de la ville. Depuis le haut pont
sur l'Yser jusqu'au passage a niveau du chemin
de fer.
FERM ET URE DES BARRIÈRES EN TEMPS DE DÉGEL.