1 wmrum sauvage, sauf les oiseaux do proie diurnes, le grand-due, le geai, la pie, le eorbeau et le pigeon ramier. Art. 3. II est défendu de prendre, de tuer ou de détruire, en quelque temps et de quelque manière que ce soit, des oiseaux a l'état sauvage sur le terrain d'autrui, sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit. Art. 4. II est permis en tout temps de trans porter des pinsons ou des linottes vivants, a la condition que le porteur sera muni d'une décla- ration de l'autorité locale constatant que ces oiseaux sont la propriété du détenteur et que celui-ci ne fait pas le commerce des oiseaux. Art. 5. II est interdit en tout temps, pour pren dre des oiseaux, d'employer la chouette, le liibou et les autres oiseaux de proie nocturnes et de se servir d'engins enduits de glu ou de matières ana logues. Art. 6.11 est défendu de prendre des oiseaux au moyen de filets lorsque le sol est couvert de neige. Art. 7. Par exception aux dispositions qui pré cédent, le propriétaire ou le possesseur peut dé- truireou faire détruire, en tout temps, les oiseaux, les ceufs ou couvées, dans ses batiments et les enclos attenant a son habitation. Art. 10. Sont punis d'une amende de 5 a 25 fr., les contraventions aux dispositions des articles 1, 2, 3, 4, 5 et 6 du présent reglement. En cas de récidive, Tarnende sera élevée au maximum avec faculté, pour le tribunal, de pro- noncer, indépendamment de l'amende, un empri- sonnement de trois a sept jours. Les filets, lacets, appats et autres engins qui auront servi a perpétrer la contravention seront saisis et confisqués. Faits diver's. Un jo irnal de Yerviers annonce qu'un épou- vantable malheur est arrivé a Oneux. Trois per sonnes qui avaient allumé du feu pour la nuit dans leur chambre a coucher ont été asphyxiées pendant leur sommeil. On a retiré samedi du charbonnage de Bonne- Foi-Hareng, a Herstal, G nouveaux cadavres. Sur les 25 victimes de l'accident dont ce Char bonnage a été le théatre, il n'en reste plus que trois a retrouver. Une explosion a eu lieu lundi dans la cartou- cherie de Dünkerque,placée en face de la plaine de l'autre cóté de la Cunette. Des soldats du 8e de ligne étaient occupés a la confection de cartou ches heureusement que les règlements défendent d'apporter de grands approvisionnements de pou- dre, sans cela le batiment sautait et les soldats qui s'y trouvaient étaient perdus. Voici, d'après VAutorité, ce qui s'est produit Deux militaires chargés de fermer les cartouches étaient dans un coin a part, Tun d'eux, par un frottement quelconque, mit le feu a la poudre et une détonation formidable se fit entendreles deux hommes,renversés paria commotion,furent relevés dans un état déplorable, le visage couvert de plaies, noires de poudre. Transportés a I'hdpital, ils y ont retju les soins les plus empressés. L'un d'eux va mieux, tandis que l'autre est affreusement défiguré'ses brülu- ,ses sont cruelles et profondes. Une anecdote eurieuse a propos de M. Devisme, dont on a annoncé la mort. M. Devisme était le meflleur ami de Jules Gérard, le tueur de lions il l'appelait en riant sa Muse. Voici pourquoi C'était absolument contre l'avis de M. Devisme que Gérard s'exposait a des dangers incessants. Gérard, mon ami, lui disait-il, vous vous ferez croquer comme une mauviette; figurez-vous un peu ce que c'est que de sentir les crocs d'un lion s'introduire avec effraction dans son éco nomie Mais Gérard'ne faisait que rire, et, retourné en Afrique, envoyait des peaux de lions a M. Devisme Celui-ci, de son cóté, inventait balie brevetée sur balie explosible, pour mettre Gérard a riiême de lutter avec plus d'efïicacité contre le seigneur a la grosse tête. Cela Yinspirait et voila pourquoi il avait donné au tueur de lions, malgré sa tournure essentielle- ment peu poétique, le surnom de sa Muse. II y a six semaines environ, une troupe de cir que nomade se trouvait en representations dans le Midila dernière ville qu'elle visita avant d'aller planter sa tranche. tente a la place du Tröno fut Ville- Un jeune homme de bonne familie, presque un enfant, domocilié en cette ville, ne sut pas mettre son coeur a l'abri des ceillades d'une écuyère fort jeune aussi, et pendant quelques jours ces pau- vres enfants filèrent un roman passionné et inno cent. Mais le jour du départde la troupe fut annoncé il y eut des pleurs de versés, suivis de grande désolation. Ernest C... ne put résister a cette séparatïon, et deux jours plus tard il rejoignait la troupe a Orléans. II se présenta au directeur pour remplir les grandes et petites utilités. II ne tenait point aux appointements, une dernière visite dans la caisse paternelle lui permettait ce désintéresse- ment, aussi fut-il engagé surle champ. Pendant ce temps, la familie du jeune homme se désolait. Cependant le père vint a savoir les amours de son fils. En outre plusieurs écuyers de la troupe avaient fait connattre le terme de leur pro chain voyage. M. C... n'hésitepas, il boucle sa valise et part pour Paris. C'était pendant les derniers jours de la foire aux pains d'épice. Après s'être promené de baraque en baraque, sans retrouver son enfant et sans avoir entrevu le moindre cirque, le père s'en retournait désolé, quand il entendit deux gamins s'inviter mutuellement a une representation équestre qui devait avoir lieu dans un enclos du boulevard Mazas. M. C... suit ces gamins, et il arrive bientöt en présence d'un cirque oü, sur les tréteaux élevés devant l'entrée, se trouvait pour l'instant toute la troupe réunie faisant la parade. M. C... apercut immédiatement son hls Ernest faisant le pitre a cóté de la belle écuyère. Pré- venir un agent et se ménager ensuite une entrevue avec le directeur de la troupe fut pour le père 1'affaire d'un instant. Après une courte explica tion, Ernest fut rendu a son père, et le soir même, ils reprenaient le chemin de Villefranche, CHOSES AUTRES. Entre époux As-tu fait nos invitations pour demain Oui mais, a propos, Théodore ne peut pas venir. Quelle chance une bouche en moins Qu'on ose encore dire que les absents ont tort O Hier au thé de Mm" la duchesse de X.un jeune homme crut enfin rencontrer dans un petit salon bleu, l'ange qu'il avait si souvent entrevue dans ses rêves. Aussitót il improvise une déclaration fulmi nante. L'ange laisse échapper un timide aveu. Ivre de joie, il appuye un baiser sur son épaule. Que faites-vous, dit-elle, ne vous suffisait-il pas de eet aveu Ah! madame, s'écria le pauvrc gargon, je voulais vous en donner un re§u. O Conversation courte mais explicito entre deux dames du meilleur monde Pour qui vote ton mari Pour Stoffel. Et... Georges Que tu es béteII va sans dire qu'il vote comme mon mari V EUROPE ILLUSTREE Journal chromographiéparaissant le ler etle 15 de chaquemois. Bruxelles, un an 10 Fr. Provinces 10-50 Fr. 76, rue Neuve, Bruxelles. Sommaibe du N° 8. (15 Avril 1873). Gravures en couleur Faure, par Chevreuse Fac-simile d'un dessin de Boucherla Femme de feu, composition de M. Aubry; la Chapelle de Guillaume-Tell, d'après ui. croquis de M. Miil- ler. Texte Courrier, par Fantasio; Faure, par Fr. Le Maire; la Femme de feu, par E. d'Avrayl'Amoureux de Jeanne d'Arc, histoire parisienne, par G. Carevail; Spa, par J. de Poli; Revue scientifique, par le Dr Arthur HouzéChronique financière, par Ch. Andrillat VEurope Illustrée est le seul journal qui publie des gravures en couleur dans chacun de ses numéros. Ce sont autant d'aquarelles et de ta bleaux a l'huile imprimés, par des procédés nou veaux, dans le corps du journal, ce qui ne s'est jamais vu. C'est la peinture appliquée a l'illus- tration périodique. UEurope constitue une véri- table revolution dans la presse illustrée. Toute personne qui enverra, avant le Ur Mai, a l'Administration, 76, rue Neuve, Bruxelles, un mandat-poste de 10 fr. pour Bruxelles, 10-50 fr. pour la Province, recevra franco, avec les pre miers numéros parus, la prime gratuite consis- tant en un Joli Tableau a Vhuile, destine a être encadré. L'ILLUSTRATION EUROPÉENNE Journal de grand format a huit pages, 3e ANNÉE D'EXISTENCE. la seule publication hebdomadaire beige. Actualités vues du pays reproduction des tableaux des maitres modernes inventions eélèbres. Illustration Européenne commence la publi cation des gravures les plus importantes de «Londres de Gustave Doré, dont le recueil se vend 80 francs. Bruxelles 10.00 francs. Province 10,50 francs. Prime gratuite. a CMte des Angesle chef- d'oeuvre de Gustave Doré, valeur 20 francs. Les deux premiers volumes richement reliés, en toile anglaise, revêtus de fers dorés spéciaux, sont le plus beau cadeau que Ton puisse donner. Sommaibe du N° 25. Gravures M. Frère Orban. Régates sur la Tamise. (D'après Gus tave Doré.)L'heure de la soupe. Le Rossignol. TexteNos gravures Causerie. A propos du voyage du Schah de Perse en Europe.Le joueur d'orgue. Traduit du fhnmand d'Aug. Snieders. Un souvenir de Sedan.—Deux braillards. Poésie. Ornithologie. Le rossignol.Les voies du cha- timent. (Roman.) ÏPK ES. Etal-civil du 25 avril au 1er mai 1873. poi'gmiiuiiE. Etal-civil du 25 avril au 2 mai 1873. ET AT indiquanl les quantities et le prix moi/en des grains, fourrages et autres produits agricoies ven- dus le 3 mai 1873, sur le marche de la ville dYpres. nature Prix moyen du marche du 2 mai 1873 Froment, ('hectolitre NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 5. MARIAGES. Hilaire Harteel, cliarpenlieret Clémence Dekuyninck, couturière. Gustave Credis. tailleur, et Emma Vanbece- laere, coutnrière. Prosper Petillion, tailleur, et Sophie Logie. dentellière. Auguste Jonckheere, gargon brasseur, et Sylvie Degraeve. cabaretière. Uenri Depuydt, journa- lier, et Thérèse Delpierre, domestique DÉCES. Dessin, Jean, 22ans, soldat a l'Ecole de cavalerie, rue des Bouchers. Monteyne, Joseph, 61 ans. tailleur, époux de Flore Bryxis, rue des Récollets. Ganne, Jacques, 60 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Thourout. Valcke, Camille, 26 ans, sans profession, célibataire, rue des Chiens. Iluughe, Marie, 85 ans, sans profession, veuve de Louis Cardinael, rue d'Elverdinghe. Clarysse, Jean, 68 ans. cultivateur, époux de Nathalie Tryssesoone, St-Jacques hz-Ypres. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. NAISSANCES. Sexe masculin Sexe féminin 4 MARIAGES. Vandermespel, Pierre-Louis, 33 ans, ouvrier célibataire avec Timperman, Clémence, .30ans, dentellière. célibataire. Vitse, Lievin-Augustin, 36 ans, cultivateur, célibataire avec Lebbe, Eugenie- Cornclie. 19 ans, particulière, célibataire. Oreel, Louis Corneille, 32 ans, domestique, célibataire avec Vitse, Ilenriette-Cornelie, 28 ans, cultivatrice, célibataire. Adriaen, Seraphin-Frangois, 58 ans, cultivateur, célibataire, avec Dewierdt, Rosalie, 37 ans, cultivatrice. célibataire. DÉCÈS. Caesteker, Rosalie Cornelie, 58 ans, boutiquière, épouse d'Edouard Van Renynghe, rue des Pots. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 2. DËS M ARCHAND1SES VENDUES OUAtNTlTlbï» I PH1X MOYEN FOIDS VEXnUES. PAR MOYEX DE Kilogrammes. 100 kilogram I I'liectol. Froment. Seigle Avoine Pots Fêve, 27,400 8,400 100 000 5 100 2J 62 21 -00 21-00 «0 00 21-00 80-0(1 73-00 44-OC 8 -00 80-00 Poperinjjhe. Seigle Avoine Pommes de terre, les tOOkilogx 50 Beurre,le kilog. 550 lloublon.les 50 kilog. (Récolte 1871000 A OOO 00 00 U 50 9 50 i

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L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 3