Les éilons REX
Raphaël
CHRONIQUE SOCIALE
CHRONIQUE AGRICOLE
"AU SUD"
Contre les rhumes
Contre la grippe
RHUM
ABONNEZ-VOUS
La meilleure assurance
par le
meilleur rhum
AUX AGRICULTEURS
LE SUD est la disposition des
agriculteurs pour leur fournir tous les
renseignements utiles en ce qui con
cerne la signature des contrats de vente
de betteraves sucre.
L'intérêt des agriculteurs est de se
grouper pour ne pais subir les vexa
tions dont ils ont été l'objet au cours
de la dernière récolte.
Qu'ils nous écrivent tout ce qu'ils
ont dire ce sujet, et leurs sugges
tions seront utiles tous.
LE SUD.
-ooo-
LA FUMURE
DE LA BETTERAVE SUCRIERE.
Les sucreries se mettent marchands
d'engrais et livrent aux planteurs de
betteraves un engrais dont voici la
composition
3 d'azote nitrique
3 j/2 d'azote ammoniacal
12 d'acide phosphorique
10 de potasse.
A la dose de 1000 Kgr l'Ha avec
une application en couverture de 200
Kgr de nitrate de soude, le cultivateur
pourrait obtenir une bonne récolte
Quand on sait sur quels principes
on s'est basé pour en arriver prôner
une telle erreur, on comprend qu'il
n'en pouvait être autrement. Point
n'est besoin d'avoir fait des études en
agronomie pour voir directement
qu'une telle formule est nettement mal
établie et la quantité appliquer de
loin insuffisante pour permettre une
bonne récolte.
L'application des azotés au même
moment que les engrais phosphatés
et potassiques est une grave erreur la
quantité de potasse est tout fait in
suffisante et tout en tenant compte des
31 degrés d'azote qu'on apporterait
en couverture sous forme de nitrate
de soude (engrais trop cher actuelle
ment), la fumure azotée resterait 'n-
dubitablement déficitaire.
Les sucreries ne sont pas qualifiées
pour faire le commerce des engrais et
pour prescrire les formules de fumure.
D'après la culture antérieure la ri
chesse en arrière-engrais du sol, l'em
ploi ou l'absence d'une fumure au fu
mier de ferme, etc., etc., la quantité
d'engrais chimiques appliquer variera
beaucoup.
C'est de la compétence des techni
ciens agricoles de donner des indica
tions sous ce rapport. Le fermier in
telligent, qui possède déjà une longue
pratique, sait très bien comment il doit
s'y prendre, et dans les cas douteux il
d'adresse aux agronomes qui sont
sa disposition pour fournir tous les
renseignements désirables.
LA VALORISATION
DE L'ORGE INDIGENE
qué de donner d'heureux résultats,
mais il est indispensable l'heure ac
tuelle d envisager la question de la cul
ture de l'orge, qui est des plus négli
gées dans la province. En 1895, la
superficie attribuée la culture de
l'orge, dans tout le pays s'éle
vait 40.000 hectares, dont
7.000 en Flandre Occidentale. En
1931, les chiffres sont de 37,000 hec
tares pour le pays et de 3,000 hectares
pour la province. On doit rechercher
les raisons de cette diminution, ainsi
que les moyens d amélioration de la
qualité qui irait de pair avec 1 augmen
tation de la production par une culture
plus adéquate. Le principal consomma
teur d'orge est, sans nul doute, le bras
seur, et il semble que notre orge indi
gène permet d'obtenir des bières ex
cellentes. Nonobstant cela, l'orge indi
gène se vend des prix de loin infé
rieurs ceux de l'orge étrangère. Un
grand pas serait faire, celui qui per
mettrait l'orge indigène de concur
rencer l'orge étrangère. On discutera
la question du point de vue général,
car différentes mesures peuvent être
prises, tant pour les engrais utiliser
que pour les autres expériences faire.
M. Olivier a tenu, au cours de cette
assemblée, rendre hommage M. H.
Baels, qui a pris l'initiative de cette
entreprise. De nombreuses personnes
ont pris part aux discussions, dont il
découle que c'est avant tout dans l'amé
lioration des sortes de culture d'orge
que doit être cherchée la solution.
Une sous-commission a été consri-
tuée pour étudier les détails techniques
de ce problème, afin d'obtenir des ré
sultats vraiment pratiques et probants.'
Les membres de cette sous-commissron
sont M. Olivier, président et M.'Cor-
nille, tous les deux membres de la dé-
putation permanente, M. Abeele, se
crétaire, MM. Pauwels, Ryffranck' et
Simoens, agronomes de l'Etat, Duthov,
inspecteur de l'enseignement technique
de la province, Verlinde, brasseur et
délégué de la Fédération Générale des
Brasseurs Belges, D'Hoedt, malteur, dé
légué de la Chambre de commerce de
grains de Bruges, Van Goidsenhoven,
professeur l'Institut supérieur agrono
mique de Gand, Vermeylen, profes
seur, administrateur et délégué de 1' n-
stitut supérieur des Fermentations .le
Gand.
Cette commission a tenu sa premi4re
séance le samedi 3 février et il a été
décidé de commencer les essais cette
année encore. Nous tiendrons nos lec
teurs au courant des travaux de ce
nouvel organisme.
VOULEZ-VOUS ETRE RENSEIGNE
SUR TOUT CE QUI SE PASSE
EN BELGIQUE ACTUELLEMENT.
Abonnez-vous aux EDITIONS REX.
Nous donnons aujourd'hui la fin de
1 important document publié par la
Ligue des Travailleurs Chrétiens sur
le plan De Man.
6. Que les auteurs du plan signalent très
justemenc le désarroi et l'impuissance du
Parti Ouvrier Belge au cours de toute l'an
née 1933 les divergences de vues cjui se
sont manifestées parmi ses adhérents l'a
battement produit dans ses rangs par l'écra
sement du parti socialiste italien d'abord,
puis de la social-démocratie allemande et
aussi par la dislocation de la deuxième In
ternationale
7. Que la partie essentielle du plan De
Man consiste dans la nationalisation des
banques et des industries de base, mesure
qui serait réalisée par des expropriations for
cées et 1 institution de commissaires d'Etat
possédant la confiance du parti socialiste et
chargés de diriger les institutions de crédit
et les grandes industries que ces expropria
tions et cette intervention de l'Etat dans les
circonstances actuelles et les conditions spé
ciales où les socialistes voudraient les réa
liser sont contraires a la morale chrétienne
puisque ces mesures sont opposées au bien
commun
8. Que cette nationalisation ne présente,
en effet, aucune garantie quant l'amélio
ration du rendement de l'ensemble des en
treprises et que, bien au contraire, elle pro
voquerait certainement des troubles et des
difficultés dont la nation aurait supporter
pendant de longues années les conséquences
fâcheuses, et qui auraient pour premier effet
une augmentation du chômage.
9- Que les dirigeants et les actionnaires
des banques et des grandes entreprises in
dustrielles, ainsi que les déposants qui ont
actuellement confié des capitaux aux ban
quiers seraient pris de panique s'ils pou
vaient attribuer au plan De Man quelques
chances de réalisation que cette panique
rendrait certainement impossible l'exécution
de ce plan et qu'il n'y a aucun moyen vrai
ment efficace d'empêcher les effets d'une
pareille panique.
10. Que tout plan de nationalisation
d'une partie très importante de l'économie
ne peut être réalisé que moyennant l'établis
sement d'une dictature capable de briser
toutes les résistances, que toute tentative sé
rieuse pour la mise en œuvre du plan De
Man aboutirait donc soit une dictature
socialiste, soit, par réaction, une dicta
ture fasciste
11Que pour les peuples comme pour
les familles la règle doit être de proportion
ner les dépenses aux ressources certaines et
de ne faire usage du crédit qu'avec beau
coup de réserve et de prudence
12. Que les organisations ouvrières chré
tiennes ont lutté depuis le début de la crise
pour développer le marché intérieur, notam
ment par de grands travaux publics, et pour
le maintien du pouvoir d'achat des travail
leurs, des chômeurs et des vieillards, qu'elles
ont obtenu d'importants succès mais qu'elles
doivent continuer leurs efforts dans ce ens
et s'efforcer aussi, comme précédemment, de
maintenir l'équilibre du budget, de rassurer
les épargnants, d'inspirer confiance aux in
dustriels et aux commerçants, d'éviter toutes
les causes d'agitation et d'inquiétude, de
combattre résolument tous les abus dans tous
les domaines
13. Que le plan De Man, loin de pro
poser des mesures efficaces pour procurer
l'abaissement indispensable du coût de la
vie, contient beaucoup de projets dont l'exé
cution aboutirait fatalement un renchéris
sement considérable des prix
14. Que le plan en question ne s'occupe
en aucune façon du' redressement moral qui
est bien plus urgent encore que le redres
sement économique car celui-ci ne peut
être profond et durable sans une rénova
tion morale de toutes les classes
15. Que le Parti Ouvrier Belge a refusé
de renoncer son programme et ses ten
dances marxistes et que s'il désire prendre
la direction du pays, ce n'est pas seulement
pour essayer d'exécuter le plan De Man,
mais surtout pour préparer la réalisation
intégrale de son programme et pour in
staurer en Belgique le socialisme
Décide
1. De demander la Ligue Nationale les
Travailleurs Chrétiens de prendre toutes les
mesures qui deviendraient nécessaires en rai
son de la propagande socialiste en faveur
du plan De Man et d éclairer l'opinion pu
blique au sujet de ce plan
2. De mettre immédiatement tous les per
manents du mouvement syndical chrétien au
courant de la véritable portée et des dan
gereuses conséquences du plan en ques
tion, et d'instruire aussi ce sujet tous les
syndiqués de la manière qui paraîtra la plus
opportune dans les différentes régions
3. De contribuer plus énergiquement que
jamais l'éducation morale des travailleurs
et de signaler sans répit la nécessité d'une
éducation semblable pour les autres classes,
ainsi que l'insuffisance radicale de toute ré
forme des intitutions qui ne serait pas ac
compagnée d'une réforme morale profonde
4. D'insister vigoureusement pour que le
gouvernement tout en maintenant l'équilibre
du budget de l'ordre dans le pays, de fa
çon encourager le travail, l'épargne, les
placements et les affaires, a) développe avec
énergie et persévérance sa politique de grands
travaux, ehtre autres par l'électrification de
plusieurs lignes de chemins de fer et la
construction d'un canal joignant Bruxelles
aux bassins de la Campine et de Liège
b) favorise efficacement l'emploi des pro
duits nationaux c) mettre en pratique une
politique rationnelle de transports d) né
gocie activement avec tous les pays pour
élargir les débouchés internationaux e)
s'efforce d'abaisser le coût de la vie
5. De continuer l'action en faveur de la
réforme de l'Etat, de la réorganisation cor
porative, de la protection de l'épargne, de
l'indépendance financière du gouvernement
et des industriels et de toutes les autres
résolutions prises au Congrès de Bruges en
1932.
ooo
AUX FRONTALIERS.
Les tragiques événements qui frap
pent notre pays ont retardé le travail
des départements ministériels. Nous
donnerons la semaine prochaine les
résultats des démarches faites, no
tamment au sujet de deux cas un
Ploegsteert et un Warneton.
Une commission instituée en vertu
d une décision de la députation perma
nente, s'est réunie Bruges, en l'hôtel
du gouvernement provincial, sous la
présidence du gouverneur, M. Baels.
Y assistaient, outre M. Olivier, prési
dent de la Commission, MM. Cornille
et d'Artois, membres de la députation
permanente, de nombreux conseillers
provinciaux, des agronomes de l'Etat
etc. Le gouverneur de la province a
d abord tenu remercier ceux qui assis
taient cette réunion, qui avait pour
but de rechercher les moyens propres
venir utilement en aide l'agricul
ture. Il signale ensuite qu'un grand oas
a été fait en faveur de l'amélioration
de la culture du houblon. Des exposi
tions tenues récemment n'ont pas man
Directeur général LEON DE-
GRELLE, 52, rue Vital Decoster, Lou-
vain.
SOIREES magazine, Pour la famille.
Abon. 95 frs et assurance sur la vie
CROIS, Toute la vie Apostolique,
Abonn. 20 frs
REX, Toute la vie des Lettres 30 frs
FO\ ER, Toute la vie Récréative
20 frs,
VLAN, Toute la vie POLITIQUE.
30 frs.
Pour tous renseignements s'adresser
François PLOVIER, 29, Rue du Che
min de fer, Comines, propagandiste
pour la région.