CHRONIQUE SPORTIVE Jef DiMUYSIHË Miïart-San item© Football Cyclisme SALVATOR Marchés J/J gagne UNION SPORTIVE COMINOISE Dimanche dernier, devant un bon nombre de spectateurs, s'est disputé le match E. P. S. Lille-U. S. Comines 1A. Après une partie assez bien équili brée où toutefois les Cominois se mon trèrent les meilleurs les locaux 1 ont emporté par 3 Buts 1, un quatrième accordé l'accord des 22 joueurs. Quelques titulaires manquaient pour des raisons que l'on pouvait compter sur les réserves et s'appliquèrent se montrer au niveau de leurs co-équi- piers. Matches de dimanche prochain lr avril 14 heures Racing-Club de Rou- baix sous-minimes U. S. C. sous-mi- nimes. 1 5 heures Racing-Club de Roubaix 1A Aamateurs U. S. C. 1 A. BOXE Pierre Charles a triomphé contre le cubain Malibran qu'il a forcé aban donner la 4e reprise. LA VICTOIRE DE DECRAENE A CRUYSEECKE. Il y eut beacoup d'appelés, mais hé las peu d'élus. 66 coureurs prirent le départ, 1 0, terminèrent. Le temps était superbe, aussi tout le long de la route, les spectateurs très nombreux encoura geaient leurs favoris. Dès le début la course fut rapide, et après 3 tours, il y avait déjà plusieurs lâchés, qui ne recolèrent plus. Des jeunes, inexpéri mentés, tentèrent leur chance mi- course, mais se firent rejoindre aussi tôt. Ils ne semblent se douter de rien. Ils se lancent fond de train, mais payent chaque fois, en fin de course, leurs efforts prodigués tort et tra vers. N'oubliez pas, que vous êtes tout fait au début de la saison, et que la moisson sera féconde pour qui pour ra récolter du huitième (8) tour, De- craene s'échappe avec Armoot, qui prennent de suite 100 m. sur le pe loton, et profitent d'une mésentente de ce dernier pour augmenter leur a- vance. Ensuite Armoot disparaît de la course, tandis que Decraene file tou jours. Puis Verstraete s échappe du 2e peloton, et chasse derrière Decraene et il ne finira qu 30 secondes du pre mier. L'allure reste rapide et le pelo ton, s'éclaircit toujours. Restent sur la brèche le Cominois Pannecoucke, Le- cluyse, Rossel et encore trois autres. Au dernier tour, notre compatriote, qui marchait pourtant si bien, rétrograde. J'avais espéré pourtant le voir finir dans les 3 premiers car il est en for me aussi je crois que le mauvais état d un bout du parcours causa beaucoup de victimes. Courage et un jour on te verra au premier plan. Tu as le cou rage voulu, la forme, mais ne te laisse pas influencer par les cris des specta teurs qui t'excitent. De la tactique, Al bert, et tu parviendras. Voici le classement IDECRAENE de Reckem en I, h. 35 m. 2. Verstraete de Leveghem a 30 sec. - 3. Rossel 30 secondes. 4. Vanslembrouck. 5. Vande- kerkhove. 6. Lecluyse. 7. Pan necoucke. 8. Masschelein. 9. Deferver M. 10. Deferver A. CE QUE FUT LA COURSE Le départ de Milan-San Remo fut donné 7 h. 30 du matin par un temps superbe, 189 concurrents. D emblée le train fut très rapide et bientôt Gran di se sauva, imité par Félicien Ver- vaeke et Cazzulani. Ces trois hommes s'assurèrent vite une assez forte avan ce, mais derrière eux, Bergamini, Cas- sin, Rossi, Sieronski et Orecchia ne tar dèrent pas se détacher et se lan cer leur poursuite. A Pavie (29 km les trois leaders avaient 1 minute d'a vance sur la quintuplette qui précédait Cazzulani ne tarda pas être re joint la faveur des côtes suivantes et avant d aborder la dernière diffi culté du parcours, nous nous trouvâ mes encore en présence d un groupe de onze hommes savoir Cazzulani, Demuysere, Vervaecke. Camusso, Cas- sin, Sieronski, Mara, Glaglia, Canazza, Rogora et Romanatti. 11 restait 28 km. parcourir. Dans la montée de Copo Verda, Demuysere faussa compagnie tout le monde et, malgré les efforts conjugués de Caz zulani et de Camusso, il augmenta son avance précédant d'environ 1 m. 40 elle-même le peloton d'environ 500 mètres. Tour tour Bergamini et Rossi fléchissaient aussi Sieronski, Cassin et Orecchia ne tardèrent pas revenir sur Grandi, Vervaecke et Caz zulani. Après 50 km. de course, la sextuplette ainsi formée précédait le peloton de six minutes. A Noviligure (94 km.) l'avance était portée 9 m. 45 s. Elle irait jusqu'à 10 minutes, puis Olmo devait déclancher l'offen sive avec Bovet et Rimoldi, provo quant la dislocation du peloton. Guer- ra et Binda étaient bientôt en diffi culté. On aborda alors le grand col de Turchino. Grandi menait toujours, mais l'écart était ramené six minu tes. Au sommet, Orecchia passait pre mier avec 10 mètres d'avance sur les autres. Dans les quatre premières heu res de course, 143 km. avaient été couverts. Ce fut ensuite la descente le long de la Méditerranée. Dans une petite côte. Grandi fut lâché. Du groupe des poursuivants se détachèrent alors Ma ra, Rogora et Olmo. A Savone 184 km.) les hommes du groupe de tête n avaient plus que trois minutes d'a vance sur la triplette Mara, Rogora, Olmo, qui fut rejointe par Rimoldi, Camusso, Canazza, Romanatti, Cana- vesi, Graglia, Demuysere et Rossi 4 m. venait Mealli 4 m. 30 Egli et 5 minutes Bovet, Grandi, Pe- senti, etc. La chasse continua provoquant les abandons de Guerra et de Binda. for tement retardés. En tête, on assista des démarrages de Cazzulani, qui fila tout seul tandis que Demuysere ten tait de fausser compagnie son pelo ton et parvenait rejoindre le groupe Vervaecke. ramenant ainsi le lot. ses rivaux San Remo où il fut cha leureusement acclamé. Nouvelles Rapides. C Lapébie gagne le critérium Natio nal de la Route, devant Merwel et Le Grèves. C François Dictus gagne le critérium de Haspengouw, devant Verlinden et Hardiquest. fi Kint gagne la course pour Juniors Sweveghem devant Lowie et Broec- keveldt. C Levae gagne chez les indépen dants Denderhautem. C Lambert Janssens gagne aveç les indés, le circuit de la Meuse, devant Meyvisch et De Meersman. G Heimberg est champion de Suisse de cyclo-cross. Bicyclettes de Luxe Pourvues des meilleurs perfec tionnements. Modèles pour SPORT TOURISTES TRAVAIL TRANSPORT Motocyclettes légères des PRIX TRES MODÉRÉS En vente chez les Agents. CHRONIQUE AGRICOLE Ainsi on voit qu'après s'être maintenues environ 15.000 sujets durant les années 1927 1931, nos exportations tombent 10.000 en 1932. Qui pourrait prétendre que, dans un marché qui compte près de 3 millions de chevaux, l'introduction de 10.000 chevaux puisse provoquer une dé pression vraiment profonde La vérité c'est que, pas plus en Belgique qu'en France, l'élevage chevalin n'échappe la crise et que chez nos voisins, elle s'est aggravée par le fait d'une surproduction de demi- sang. Ces difficultés que partagent les deux pays devraient créer, de part et d'autre, le désir sincère de travailler en étroite col laboration la recherche et l'applica tion de remèdes adéquats. Ce sentiment, nous ne nous tromperons pas en l'affir mant, est celui des milieux belges. Mais il ne peut porter ses fruits, que s'il trouve un écho chez nos voisins. MESURES EXTREMES Que l'on suspende, disent certains, l'im portation de chevaux belges. Ceux qui prô nent pareille mesure ont-ils la pleine conscience des conséquences qu'elle en traînerait Ces propos, nous voulons le croire, ne traduisent pas l'opinion des éle veurs français. La suggestion, qui a été également ex primée, d'inaugurer une politique, de réci procité en matière d'échanges chevalins se recommande d'un principe plus équitable. II s'agirait de réserver aùx exportations de chevaux belges vers la France un contin gent proportionnel au débouché que la Belgique offrirait aux demi-sang français. Mais il faut bien convenir que le marché belge ne possède que des capacités d'ab sorption très limitées. Son armée n'a be soin, annuellement, que de 800 1.000 chevaux. Aussi les possibilités d'équilibrer les transactions chevalines entre les deux pays n'apparaissent-elles pas. Mais même en n'envisageant pas cet aspect du pro blème, une autre considération formerait obstacle au système, c'est que les demi- sang français sont chers, sensiblement plus chers que ceux que pourraient nous fournir d'autres pays. D'ailleurs on ne voit pas pourquoi l'é quilibre des transactions commerciales de vraient se réaliser par l'échange, en nom bre égal, de chevaux. Il est permis d'esti mer que, la France qui nous achète des chevaux, nous fournissons une contrepar tie suffisante en lui achetant d'autres pro duits agricoles. On oublie trop souvent que nous sommes, pour son vin, les clients les plus importants et les plus fidèles puisque, malgré la crise, nous en avons importé près de dix millions de litres en 1933. En parcourant la rubrique de nos impor tations, on n'aurait guère de peine trou ver quantité d'autres produits d'origine agricole auxquels notre pays fait bon accueil. YPRES, 24 mars. Beurre, 17-18 Œufs, 0,26-0,28 Pommes de terre, 20- 25 Froment, 57-59 Seigle, 42- 44 Avoine, 55-58. COURTRAI, 26 mars. Beurre, 19 Œufs, 0,28 Pommes de terre, 24- 25 Froment, 55-63 Seigle, 40- 45 Avoine, 55-57. ROULERS, 27 mars. Beurre, 16-18 Œufs, 0,25-0,26 Pommes de terre, 20-45 Froment, 58 Seigle, 46 Avoine, 56. FURNES, 28 mars. Beurre, 16-17 Œufs, 0,25-0,30 Pommes de terre 28-35 Froment, 59-61 Seigle 48- 50 Avoine, 54-56. DEINZE, 28 mars. Beurre, 15-18 Œufs, 0-30 Pommes de terre 32' WERVICQ, 30 mars. Beurre 19 - Œufs, 0,30.

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 7