Déflation et Salaires Monlfirteg-ïaD EPHttHS Le Cercle Catholique AVIS AUX CULTIVATEURS, 10 Matériauxde construction Etude du Notaire THEVEL1N MESSINES. VENTE PUBLIQUE d'une Installation moderne d'Aviculture et de Culture Fruitière située MESSINES, contre la chaussée vers Warneton, comprenant maison d'habitation, poulailler, matériel d'élevage et environ 400 arbres fruitiers, d'une contenance totale de 2 h. 71 a. 47 ca. Divisée en 5 lots. Libre d'occupation au 1er août prochain. Prime de Mise Prix 0.50 Droit d'accumulation. On peut traiter de la main la main. SEANCES Mise prix Lundi 18 juin 1934, au café L'Union Adjudication Lundi 2 juillet 1934, au café Plumer chaque fois Messines, 2 heures de re levée. Pour affiches avec plan s'adresser en l'é tude du Notaire Thevelin Messines. Etude du Notaire Ernest DE COCK 4, rue Courte de Thourout, YPRES. LUNDI 11 JUIN 1934 3 heures très précises de l'après-midi, l'hôtel Café du Saumon tenu par Cyr. Vandermeersch, Marché aux Poulets, Ypres, Mise prix avec prime, de 64 ares 09 ca de TERRAIN A BATIR très bien situé Vlamertinghe, l'angle de la Chaussée de Poperinghe et du gravier de Voormezeele Brielen. Divisé en 10 lots. Libre d'occupation. Jouissance au payement. Adjudication lundi 25 juin 1934. 9, Marché au Bétail, YPRES TEL. 120 Tous travaux de Carrelages, faïences et étemit, exécutés par des ouvriers-spécialistes. Parlant Turnhout, devant les tra vailleurs chrétiens, M. Van Isacker, mi nistre du Travail, a condamné toute inflation qui est la politique de la fai blesse et du désespoir. Elle ne donne rait, pour un temps très court, qu'un bien-être apparent. En réalité, elle se rait une duperie qui dévaloriserait les économies et réduirait le pouvoir d a- chat des salaires et des indemnités. Et l'inflation ferait glisser vers l'effondre ment général. Pour 1 éviter, il faut, dé- clare-t-il Nous engager résolument dans la voie de la limitation des dépenses et de la com pression du prix de revient de nos produits industriels. Notre industrie ne pourra con currencer des pays qui pratiquent l'infla tion qu'à la condition de laisser tomber sa monnaie au niveau des monnaies étrangères et cela, nous n'en voulons aucun prix, ou encore si elle parvient fabriquer des ar ticles coûtant moins, de francs, mais des francs grand pouvoir d'achat. L'industrie est courbée sous le poids des charges fiscales, ainsi que sous la charge de l'argent trop cher. Il importe de la sou lager sur toute la ligne. Vos salaires Mais vous achetez ce qui vous est nécessaire la vie non pas en livres et en dollars, mais en francs. La cherté de la vie, c'est-à-dire vo tre loyer, votre nourriture, votre chauffage, doit diminuer. De cette manière, le franc acquerra un plus grand pouvoir d achat. Et vous autres, ouvriers, vous devez, dans votre intérêt et dans l'intérêt du pays, ac cepter une diminution de salaires allant de pair avec la baisse du coût de la vie. Les administrations publiques doivent également diminuer leurs dépenses et ceci est vrai non seulement pour l'Etat, mais en core pour les communes et les provinces. Surtout pour ces dernières, parce que si l'Etat a déjà restauré ses finances, beaucoup de communes et de provinces ne sont pas encore entrées dans cette voie. Les budgets doivent être mis en équilibre et nous ne pouvons plus chercher cet équilibre dans des revenus supplémentaires. La charge est dès présent insupportable. Q Répondant la Chambre, le 8 mai, une interpellation sur le conflit mi nier, M. Van Isacker, ministre du Tra vail, a indiqué très nettement la poli tique des salaires que, son avis, le pays devrait suivre si l'on veut éviter de douloureux événements J'ai entendu défendre la thèse aucune diminution des salaires, même si l'index baisse. Jamais je ne pourrai me rallier pareille politique. J'ai déjà eu l'occasion de décla rer que, dans leur intérêt et dans l'intérêt du pays, les ouvriers doivent accepter les diminutions de salaires qui correspondent la diminution du coût de la vie. C'est là une nécessité si nous voulons maintenir notre industrie ses possibilités d'exportation et même sa part d'influence sur notre marché intérieur. Toute autre po litique ne peut qu'augmenter le chômage et compromettre l'avenir de nos industries d'exportation. Comparez notre index des prix de gros l'index des prix de détail. Avant la chute de l'index des prix de dé tail, laquelle nous assistons en ce moment, cet index était en novembre 1933 702 et celui des prix de gros 485, soit un écart de 217 points, ou 31 p. c. Or, au début de 1928, les deux index étaient sensiblement au même point. Depuis que la crise est survenue, nous assistons donc une chute' précipitée des prix de gros et une chute beaucoup plus lente du coût de la vie. La plupart des charges de notre indus trie, et notamment celle des salaires, sont régies par l'index des prix de détail. Les industries qui produisent les produits men tionnés notre index des prix de gros et les charbons y figurent ont nécessaire ment beaucoup souffert de cet écart trop accentué entre l'index qui règle la charge de leurs salaires et celui qui détermine leur prix de vente. La situation s'est encore empirée, lorsque s'est produite la dévaluation des monnaies qui règlent le prix de vente des produits industriels sur le marche mondial. Une dé valuation monétaire qui atteint plus de 35 p. c. a fait baisser sensiblement tous les produits finis de nos industries d'ex portation, si bien qu'en ce moment l'équi libre entre le prix de la production et le prix de vente est complètement rompu. Comparativement la situation de 1928, nous enregistrons un écart qui est de plus de 25. p. c. Cela signifie pour nos indus tries, ou la production perte, ou l'arrêt des usines. Je tiens signaler que beaucoup d'in dustries ont préleré la première solution la seconde. Ils ont supporté d'importants sacrifices d'argent pour éviter le chômage de leur personnel ouvrier. Mais nos indus triels s'épuisent et l'augmentation du chô mage nous menace. La classe ouvrière sera la première en souffrir. Le gouvernement est fermement décidé d'éviter au pays une extension du chômage et une chute de l'activité économique qui prendrait vite le caractère d'une catastrophe. De là notre politique de déflation, la seule qui puisse nous sauver de l'inflation. Je demande en ce moment des sacrifices ceux qui disposent du prix des denrées de consommation populaires. L'appel du gouvernement ne reste pas sans écho. De puis le début de l'année, l'index a diminué de 32 points, soit peu près 5 p. c. et, comme je viens de le rappeler, si mes pré visions. basées sur de nombreux coups de sonde, se réalisent, une nouvelle baisse de l'index assez accentuée se produira le 15 de ce mois. Nous continuerons notre action, qui est indispensable si nous voulons sauver notre économie nationale et maintenir notre classe ouvrière au travail. Nous devons ramener le coût de la vie un niveau qui s'écarte moins du prix de vente de nos produits industriels. En d'autres mots, nous vou lons faire dans ce domaine de la déflation, comme nous sommes décidés de le faire dans d'autres domaines. Mais quoi servirait le sacrifice que nous demandons une catégorie de citovens s'il ne devait pas alléger les charges de notre industrie et lui rendre sa possibilité de production. La diminution du coût de la vie augmente la puissance d'achat du franc et l'ouvier, en acceptant une diminution des salaires qui correspond la diminution du coût de la vie. ne fait aucun sacrifice. Il conserve Le 24 mai 1915 Date de la déclaration de guerre de l'Ita lie aux deux empires centraux. Cet événe ment important pour le succès futur des armées alliées fut décidé la suite du pacte de Londres qui garantissait toute la pro vince du Trentin, de l'Istrie et d'une large portion de la Camiole avec les débouchés maritimes de Trieste et Fiume, sans ou blier le Dodécanèse dans le Levant. Ces provinces représentent plus de 34.000 kilom. carrés, ce qui équivaut un territoire plus grand que la Belgique de 1919. Les ports de Trieste et Fiume sont d'une importance commerciale telle qu'ils com mandent un hinterland de plus d'un mil lion de kilom. carrés produisant des cé réales et beaucoup de bois de valeur. Par le pacte de Londres l'Italie encore se réservait les possessions allemandes de l'Afrique orientale, les coudées franches en Lybie et Cyrénaïque dans l'Afrique médi terranéenne. La commémoartion du 24 mai est pour l'Italie une levée fasciste, l'admission des nouvelles recrues des chemises noires pour l'armée sans oublier une occasion jamais perdue pour Mussolini d'exalter l'armée victorieuse des Autrichiens ainsi que la doc trine fasciste. Le 31 mai 1915 Au grand quartier général allemand eut lieu un conseil de guerre important qui décida, par crainte des Etats-Unis, de ne plus couler les paquebots non-ennemis. Wïlson, président des Etats-Unis, avait en voyé un ultimatum Guillaume II la suite du torpillage du Lusitania (7 mai 1915), paquebot américain englouti au grand large de l'Irlande, plus d'un millier de naufragés périrent ce soir-là. L'empereur d'Autriche avait ce 31 mai envoyé un représentant Spa pour arrêter ces torpillages insensés qui mirent l'Angle terre en mauvaise posture pour son ravi taillement. Mais cette accalmie dans les torpillages ne dura guère. Quand l'amiral von Tirpitz, ayant ren forcé du triple le nombre de ses torpil leurs (de 17 60) de grand rayon d'ac tion, l'année 1916 tirait sa fin. Alors le 9 janvier 1917, nouveau conseil de guerre, Falkenhayn, ministre de la guerre, Luden- dorf, quartier-maître général, von Tirpitz, amiral, Hindenburg, vainqueur des Russes, décident Guillaume II ordonner nou veau le torpillage général de tout ce qui naviguait sur les mers. Entretemps les alliés n'étaient pas restés inactifs, ils avaient fermé le Pas de Calais au moj'en d'un immense filet d'acier. Os- tende et Zeebrugghe furent cadenassés, en tre l'Ecosse et la Norvège un vaste champ de mines avait été combiné si bien que bon nombre des torpilleurs allemands par tis en mission ne revinrent jamais Résultat de ce conseil de. guerre le 3 février 1917 Wilson déclarait la guerre Guillaume. l'Amérique nous envoya ses lé gions victorieuses Saint Mihel. Ce fut la victoire assurée pour les alliés cette date du 3 février 1917. L'armée allemande eut encore quelques convulsions victorieuses attaque de Laven- tie contre les Portugais mis en déroute, l'avance des boches jusque Strazelle et Ha- zebrouck en nos Flandres. Heureusement que le Mont Kemmel resta aux alliés commandés par de Cas'elnau appelé par Foch qui suivait la bataille de son quartier Cassel. son salaire la même puissance d'achat et permet au pays d'éviter l'inflation et la ruine de l'industrie. La classe ouvrière, d'ailleurs, comprend son intérêt, et je vous signale l'attitude prise en Flandre, dans l'industrie textile, tant par les syndiqués socialistes que chré tiens. f ultJvatflnri Si vous voulez devenir propriétaires d'une ferme, de terrains, rembour- uuttivaienrs, serdes hypothèques intérêt élevé, ou augmenter votre cheptel. Adressez-VOUS ail Comptoir Agricole sous la garantie de la Caisse l'Épargne et de retraite e l'Etat. Conditions très avantageuses remboursable par 14 annuités. 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